Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/03/2014

RAINER MARIA RILKE "LE LIVRE DE LA PAUVRETÉ ET DE LA MORT" 3/3

 

RAINER MARIA RILKE

"LE LIVRE DE LA PAUVRETÉ ET DE LA MORT"

3/3

"HÉLAS APRÈS J'AI VU..."

(il s'agit non pas du titre mais des premiers mots du poème)

Lecture par ERIC GENOVES 

Références:

"Le livre de la pauvreté et de la mort"

© traduction d’Arthur Adamov, Actes Sud 1982

Rainer Maria Rilke, est un écrivain de langue allemande, surtout connu comme poète, bien qu'il ait également écrit un roman," Les Cahiers de Malte Laurids Brigge", ainsi que des nouvelles et des pièces de théâtre.

Rainer Maria Rilke naît à Prague en 1875, alors en Autriche-Hongrie, dans une famille qui le destine très rapidement à la carrière des armes. Il est le fils d'un employé des chemins de fer, Josef Rilke, et de sa femme Phia. Entre 1886 et 1891, sa famille le place comme pensionnaire dans les écoles militaires de St-Pölten, puis Mährisch-Weisskirchen, avant d'être renvoyé en 1891 pour inaptitude physique. Il étudie alors le commerce avant de revenir à Prague, où il exerce le métier de journaliste. Rilke écrit déjà des poèmes et des nouvelles essentiellement. Il passe son baccalauréat en 1895 à Prague et commence des études d'histoires de l'art et de littérature. En 1896, il part pour Munich, entreprend aussi des études de philosophie. Il rencontre Lou Andreas-Salomé en mai 1897, qui a alors trente-six ans. Cet amour enflammé se transforme progressivement en amitié réciproque et en admiration mutuelle, jusqu'à la fin de leur vie. En 1897, il change de prénom  : de René Maria, il devient Rainer Maria. Il voyage en Italie puis en Russie avec Lou et son mari. Il rencontre à cette occasion en 1899 Léon Tolstoï. Rilke passe l'été 1900 à la colonie de Worpswede, rencontre le peintre Paula Modershon-Becker et Clara Westhoff sculpteur et ancienne élève d'Auguste Rodin. Rilke se rend ensuite à Paris, où il devient en 1905 le secrétaire de Rodin (il écrit d'ailleurs à propos du sculpteur un essai intitulé "Sur Rodin"). Après s’être séparé de ce dernier, il voyage dans toute l'Europe et au-delà, de 1907 à 1910 (Afrique du Nord, Égypte, Berlin, Espagne, Venise, Aix-en-Provence, Arles, Avignon). Il abandonne peu à peu la prose pour se consacrer à la poésie, plus apte selon lui à restituer les « méandres de l'âme ».

En 1910, il fait la rencontre décisive de la princesse Marie von Thurn und Taxis dans son château de Duino, alors en territoire autrichien, sur les bords de l'Adriatique. Elle l'héberge fréquemment et devient son mécène jusqu'en 1920. Pour elle, il compose son chef-d'œuvre, "les Élégies de Duino", suite d'élégies empreintes d'une mélancolie lumineuse, passant du sentiment du terrible à l'apaisement le plus radieux.

Il est mobilisé dans l'infanterie lors de la Première Guerre mondiale, mais revient rapidement à la vie civile.

À partir de 1919, il s'installe en Suisse et compose plusieurs recueils de poésies en français. Sitôt arrivé, il y retrouve Baladine Klossovska qu'il avait connue en 1907 à Paris, avec son époux, Erich Klossowski. Elle vit à présent seule à Berlin, avec ses deux fils, Pierre Klossowski et Balthazar dit Balthus, (le futur artiste peintre). Elle s'installe en Suisse, non loin de chez lui. Rilke se prend d'affection pour les deux enfants et encourage le talent qu'ils affirmeront l'un et l'autre, en effet, à l'âge adulte, en intervenant notamment auprès d'André Gide pour que soit  publiée la première plaquette de dessins intitulée « Mitsou » réalisée par Balthus.

Il meurt d’une leucémie en 1926, il est inhumé à Rarogne dans le canton du Valais.

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Amandine Grévoz

Montage Gilles Davidas

07/03/2014

LE MICRO EST UNE ARME (7’10’’) « POUR QUE LA VÉRITÉ ÉCLATE »

 

LE MICRO EST UNE ARME (7’10’’)
« POUR QUE LA VÉRITÉ ÉCLATE »

 

Comment un simple dictaphone peut révéler un scandale, faire tomber un ministre et menacer la droite française. La cour de Cassation a validé en février 2012 les enregistrements clandestins de l'affaire Bettencourt. L'ancien ministre Eric Woerth a été mis en examen. Fabrice Arfi, l'un des journalistes de Mediapart qui a sorti l'affaire, commente ces enregistrements d'un point de vue politique, légal, éthique... et technique !

 

Enregistrements : 13 février 12
Mise en ondes & mix : Arnaud Forest
Réalisation : Jérôme Thorel

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 21/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

21/02/2014

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE

3

 

D'autres années s'ébrouent pour, même lestées par le poids du passé,

Accoster à la découverte de ces autres univers que l'on connaît déjà.

Tout doit être mis en œuvre pour outrepasser la ligne d'horizon proposée

Et fuir dans l'espace à la poursuite du voyage initialement entamé.

Un regard d'enfant se pose sur ce mystérieux monde qui palpite.

Il vise à atteindre la grâce légère et l'irisation des bulles de savon.

Une fois le but atteint, il s'épanouira sans la moindre hésitation

Tant il est d'évidence préférable de se consumer dans les fièvres

D'une incandescence incomprise plutôt que de disparaître lentement

Dans les sables mouvants d'un prévisible sans points de suspension.

 

Rien n'est simple et il faut pouvoir compter sur une personnalité affirmée!

Il n'est qu'à voir comment, au gré de circonstances souvent contraires

Et tumultueuses, il est impératif de mener sa barque avec tempérament.

En de tels moments, seule l'obstination permet de garder le cap entrevu.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

06/03/2014

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE

2

 

C’est un quotidien étonnant qui à chaque fois se renouvelle et parvient

A exprimer son bonheur en joyeuses gambades subtilement chorégraphiées.

Image champêtre et bucolique qui suggère la certitude de ne jamais parvenir

A cet équilibre dévastateur qui l’empêcherait de se sustenter de ses riches

Différences, seules sources capables de l’enjoindre à ne jamais lâcher-prise.

 

Pour cela, il ne servirait à rien que le temps stoppe son pas inéluctable.

S’il devait le faire, qu’il ne s’autorise à le faire qu’en ces rares moments

A l’intérêt merveilleusement dense saturé d’extraordinaire précision

Dont l’agencement miraculeux semble fluidifier les rouages du bonheur.

 

Lorsqu’il en a l’opportunité, le charme fou de l’Amour opère toujours

Et s’affirme d’autorité comme un point d’ancrage pour faire l’inertie,

Traduction d’un désir qui porte les fruits lumineux du sang de l’utopie.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

05/03/2014

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE

1

 

Il en est depuis toujours ainsi: jamais de temps mort. Aucun.

Chaque année, une année s’ajoute aux autres, comme pour tisser

L’immense et inéluctable toile d’araignée du temps commun.

 

Fragment par fragment, chacune ne se clôt que pour offrir encore

La potentialité d’une nouvelle naissance qui installera une passerelle

Entre l’enfance qui s’éloigne, sereine, et le futur ombré d’inquiétudes.

 

L’imagination est ainsi faite qu’elle autorise de multiples engouements.

Le temps s’ébroue d’éclats de vie exaltés où palpite l’âme prête à l’osmose,

Énergie solaire qui donne souffle à s’ouvrir au monde jusqu’à se révéler.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

 

 

04/03/2014

EXCÈS ACIDES

au magma présent de l'écriture,

 

 

EXCÈS ACIDES

 

 

 

C'est pour lutter contre le désordre et l'agitation

 

Qu'il s'emploie à débusquer le malsain et l'impur.

 

 

 

Multiplicité de sensations amères,

 

Toutes encombrées d'âcres humeurs

 

Qui, comme une feu sans flammes,

 

Épuisent par l'âpreté de leurs excès acides.

 

 

 

Métamorphose fréquentes d'idées dérangées

 

Dans l'irrésistible flux d'un espace incohérent.

 

 

 

P. MILIQUE

 

 

03/03/2014

CONCISION FRAGMENTAIRE 32

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE 32

 

 

Nuit de chasse aux gros et,

 

Scènes de traques ordinaires

 

Initiatrice de plaisirs exaltants.

 

 

 

L’adjectif fait effroi,

 

Sorte de jouissance ultime et infinie

 

Pour ces nantis aux regards malveillants

 

Dont la seule richesse est d’être minces. Parfois.

 

02/03/2014

SOLEIL IMPÉTUEUX

au magma présent de l'écriture,

 

SOLEIL IMPÉTUEUX

 

Par bonheur

Il y a eu la rencontre bouleversante,

Le murmure tonitruant et inoubliable.

 

Par bonheur

Il y eu ce quartz ciselé brûlant d'inespéré,

Ce Soleil impétueux de Princesse fragile.

 

Par bonheur

Il y eu Toi, mon Amour!

 

P. MILIQUE

01/03/2014

ZONES DE PERCEPTIONS

JOLIE FEMME.jpg

 

ZONES DE PERCEPTIONS

 

Je suis heureux que la Femme que j’aime fasse l’unanimité.

Si tu savais combien elle redoutait d’échouer à cet examen-là.

 

Mais j’étais tranquille car elle est, je le sais, femme d’exception.

Elle laisse l’impression lumineuse de capter les ondes existantes

Qui donnent goût à la vie en initiant un vif intérêt à ses coulisses.

 

D’évidence, elle a trouvé de nombreux points d’ancrage en toi

Et, il ne faut pas s’y tromper, le fait est loin de relever de l’anodin.

Tu lui as ouvert tout en grand de nombreuses zones de perception,

De celles, perçues à l’œil nu, qui définissent notre rapport à l’autre.

 

Nous sommes amenés à négocier quelques arrangements avec une vie

Dont la philosophie, non seulement nous parvienne, mais se réalise aussi.

Vivre, c’est se laisser une chance de laisser venir à soi des images inédites,

Véritable irruption de l’impossible dans le possible de nouvelles perceptions.

 

P. MILIQUE

GIEDRE EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE 2 FÉVRIER 2011


(Captation Personnelle)

 

GIEDRE

EN CONCERT

LE BIKINI

TOULOUSE

2 FÉVRIER 2011

RAINER MARIA RILKE: "LE LIVRE DE LA PAUVRETÉ ET DE LA MORT" 2/3

 

RAINER MARIA RILKE

"LE LIVRE DE LA PAUVRETÉ ET DE LA MORT"

2/3

"CAR NOUS NE SOMMES QUE L’ÉCORCE..."

(il s'agit non pas du titre mais des premiers mots du poème)

Lecture par ERIC GENOVES 

Références:

"Le livre de la pauvreté et de la mort"

© traduction d’Arthur Adamov, Actes Sud 1982

Rainer Maria Rilke, est un écrivain de langue allemande, surtout connu comme poète, bien qu'il ait également écrit un roman," Les Cahiers de Malte Laurids Brigge", ainsi que des nouvelles et des pièces de théâtre.

Rainer Maria Rilke naît à Prague en 1875, alors en Autriche-Hongrie, dans une famille qui le destine très rapidement à la carrière des armes. Il est le fils d'un employé des chemins de fer, Josef Rilke, et de sa femme Phia. Entre 1886 et 1891, sa famille le place comme pensionnaire dans les écoles militaires de St-Pölten, puis Mährisch-Weisskirchen, avant d'être renvoyé en 1891 pour inaptitude physique. Il étudie alors le commerce avant de revenir à Prague, où il exerce le métier de journaliste. Rilke écrit déjà des poèmes et des nouvelles essentiellement. Il passe son baccalauréat en 1895 à Prague et commence des études d'histoires de l'art et de littérature. En 1896, il part pour Munich, entreprend aussi des études de philosophie. Il rencontre Lou Andreas-Salomé en mai 1897, qui a alors trente-six ans. Cet amour enflammé se transforme progressivement en amitié réciproque et en admiration mutuelle, jusqu'à la fin de leur vie. En 1897, il change de prénom  : de René Maria, il devient Rainer Maria. Il voyage en Italie puis en Russie avec Lou et son mari. Il rencontre à cette occasion en 1899 Léon Tolstoï. Rilke passe l'été 1900 à la colonie de Worpswede, rencontre le peintre Paula Modershon-Becker et Clara Westhoff sculpteur et ancienne élève d'Auguste Rodin. Rilke se rend ensuite à Paris, où il devient en 1905 le secrétaire de Rodin (il écrit d'ailleurs à propos du sculpteur un essai intitulé "Sur Rodin"). Après s’être séparé de ce dernier, il voyage dans toute l'Europe et au-delà, de 1907 à 1910 (Afrique du Nord, Égypte, Berlin, Espagne, Venise, Aix-en-Provence, Arles, Avignon). Il abandonne peu à peu la prose pour se consacrer à la poésie, plus apte selon lui à restituer les « méandres de l'âme ».

En 1910, il fait la rencontre décisive de la princesse Marie von Thurn und Taxis dans son château de Duino, alors en territoire autrichien, sur les bords de l'Adriatique. Elle l'héberge fréquemment et devient son mécène jusqu'en 1920. Pour elle, il compose son chef-d'œuvre, "les Élégies de Duino", suite d'élégies empreintes d'une mélancolie lumineuse, passant du sentiment du terrible à l'apaisement le plus radieux.

Il est mobilisé dans l'infanterie lors de la Première Guerre mondiale, mais revient rapidement à la vie civile.

À partir de 1919, il s'installe en Suisse et compose plusieurs recueils de poésies en français. Sitôt arrivé, il y retrouve Baladine Klossovska qu'il avait connue en 1907 à Paris, avec son époux, Erich Klossowski. Elle vit à présent seule à Berlin, avec ses deux fils, Pierre Klossowski et Balthazar dit Balthus, (le futur artiste peintre). Elle s'installe en Suisse, non loin de chez lui. Rilke se prend d'affection pour les deux enfants et encourage le talent qu'ils affirmeront l'un et l'autre, en effet, à l'âge adulte, en intervenant notamment auprès d'André Gide pour que soit  publiée la première plaquette de dessins intitulée « Mitsou » réalisée par Balthus.

Il meurt d’une leucémie en 1926, il est inhumé à Rarogne dans le canton du Valais.

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Amandine Grévoz

Montage Gilles Davidas