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21/11/2017

NAUFRAGE

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NAUFRAGE

 

L'image du plus bel amour n'est plus,

Rendu invisible par le tumulte lourd d'une vie,

Incapable de douceur dans l'accablant désert

Qui vient d'assécher durablement son cœur.

 

Des caractères à fleur de nerfs se heurtent au fragment,

Et se blessent au mortel d'un silence qui s'installe...

 

Les voies empruntées n'étaient pas vraiment pures

Pas plus qu'uniques vérités d'ailleurs .

Désormais, il s'engloutit dans ce présent

Qui, éreinté, vient de faire naufrage:

Il n'est pas impossible qu'il en crève!

 

P. MILIQUE

01/06/2016

BADINER AVEC L'HUMOUR 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

BADINER AVEC L'HUMOUR

5

 

Sans discontinuer, dans l'assidu éreintant des naufragés latents, il s'inscrit sans faiblir du côté d'un certain enthousiasme de vie.

Et c'est bien à son aptitude à tolérer le réel jusque dans ses infamies, que l'humour, libéré par nature de l'obligation d'être libre, tient la souffrance à distance et détermine en présents les espoirs en devenir.

 

Si l'humour semble parfois parler au soleil avec quelque insolence, il faut tout de même prendre garde qu'elle ne soit pas que cela! Qu'elle n'en soit pas l'expression récurrente.

Car l'insolence, qui est en quelque sorte une manière d'impertinence dépourvue d'esprit, n'est pas toujours à même d'être drôle. En revanche le drôle l'est souvent lorsqu'il reste contenu dans des limites qui n'existent pas.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

20/03/2016

NAUFRAGE

au magma présent de l'écriture,

 

NAUFRAGE


L'image de ce qui fut son plus bel amour n'est plus
Rendue invisible par l'inexorable tumulte de la vie,
Inapte à la moindre douceur dans l'accablant désert
Qui vient, infertile, d'assécher son cœur pour toujours.

Les caractères puissants peu à peu se carambolent
Et se blessent au mortel d'un silence qui s'installe...
Les voies empruntées n'étaient pas exacte pureté,
Elles n'étaient pas mensonges coupables non plus.

Il s'engloutit dans un présent qui vire au naufrage,
Avec l'âcre plausibilité qu'il en crève rapidement.

P. MILIQUE

22/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 19

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

19

Oui... Les tensions se sont aggravées.

Un gouffre s'est ouvert, béant. Soudain le sol s'est dématérialisé sous son cœur. Un ouragan intérieur a grondé une plainte de sang. Longue à n'en plus finir. Jusqu'à la nausée.
Parce que tout ce qui donnait parfois lieu à de lancinantes distorsions, tout le brouillage opaque des repères et les relations peu à peu conflictuelles, tout cela a fini par provoquer l'exacerbé d'un face à face devenu au fil du temps inégal.


Les mélodieuses harmonies de l'amour se sont dispersées jusqu'à l'effacement. Le coup était tel...

La foudre venait de s'abattre sur elle. Elle était comme groggy par la violence du choc. Rupture finale.

Cela l'a laissée, mais elle ne s'en est rendue compte que plus tard, totalement exténuée.

Pire encore, naufragée. Presque inerte et désorientée dans le flux frénétique de la vie qui, indifférente, continue.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

03/12/2015

NAUFRAGE DE LA RÉALITÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

NAUFRAGE DE LA RÉALITÉ

1



Le quotidien est d'une telle lourdeur.
Il m'entraîne, au fil de l'inexorable,
Dans un mal-être sans fond, et je me sens
Attiré par les gouffres noirs de la perdition.

Devant le désintérêt affiché, le malentendu
S'approfondit en une douleur déchirante.
L'existence alors devient glauque et folle
Justifiant à plein mes fougueuses révoltes.

Le conformisme qui fige, et parfois bétonne la société
Qui détermine un passif d'indifférences et d'ennuis.
L'actuel désengagement, que nul ne peut réfuter,
Entraîne au réalisme futile et au cynisme désabusé,
Alors même que le mélange rigoureux des civilisations
Et des cultures impose l'émergence d'une autre société.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

20/08/2015

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE

3

Le douteux spectacle de la vieillesse en cours d'installation réinvente le regard des autres. Pourtant, on s'était bien promis de n'avoir jamais la faiblesse de subir l'âge, pas plus que  le reproche d'autrui. Mais cette éclosion d'automne pourvoyeuse de stigmates irréversibles, exalte dans le même temps le naufrage en cours. L'inéluctable tentation du déni protecteur se fait jour, mais il ne saurait cependant dispenser d'appréhender la réalité! Une lente mais inexorable dissolution nous assaille, faisant de nous des spectateurs abasourdis par ce qui est. Le corps ne se meut plus qu'avec des semelles de plomb, et le moral déprime. Toutefois, il serait bien inutile et, stérile même, de s'épuiser davantage dans les dégâts occasionnés. Et, tandis que le physique entame sa lente dissolution, le visage lui, déjà empâté, se farde d'ingratitude jusqu'à se fermer aux autres.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

26/04/2015

AU BRASIER DU MYSTÈRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

AU BRASIER DU MYSTÈRE

1

Assis sur le lit en désordre dans la moiteur de la chambre,
Il semble se tenir dans un silence hagard, comme pétrifié.
Après s'être éreinté dans l'écriture fastidieuse de mots têtus et creux,
Sa main s'est crispée, lasse, tandis qu'un léger tremblement l'agite.

Il se sent épouvantablement grotesque
Et se demande avec une grande consternation,
Lui l'ordonnateur patenté de leur douce et folle musique,
Où à bien pu s'absenter l'ample souffle de ses mots.

Au vrai, le rêve s'est enlisé et l'écriture, peu à peu,
Dans une ultime confrontation s'est dissoute.
Il observe désormais la réalité de son naufrage:
Les mots s'empilent, il le voit bien,
Telles des pierres inertes, mornes et mortes,
Sur le mur lisse et accablé d'un texte dérisoire.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

25/04/2015

BRIBES DE VIE

BRIBES.jpg

 

BRIBES DE VIE

Je sais quelques vagues bribes de ta vie actuelle,
Mais il est si difficile d'entrer en contact avec toi.

En vrai, ton silence ajouté au mien me met mal à l'aise.
Il m'a fallu du temps, mais je suis désormais conscient
D'être seul responsable de cette situation douloureuse.
Si je me regarde dans un miroir, afin de m'y rencontrer,
Je n'y vois qu'un garçon naufragé de chagrin, pitoyable.

Il y eu tant de temps où, grossier, je me suis mal comporté,
Ce temps où mon idiotie crasse à tout balayé sur son passage.
J'étais pourtant bien persuadé d'être à l'abri de telles petitesses.
Prendre conscience d'un tel comportement est fort déstabilisant,
Et c'est une stridente blessure que d'avoir pu être si lamentable.

P. MILIQUE

18/08/2014

LABORATOIRE D'ECRITURE

au magma présent de l'écriture,

 

LABORATOIRE D'ECRITURE

 

Au contraire de ce qu'ils s'imaginent,

Et parce que tout semble d'une désarmante facilité,

Faire ses premiers pas dans la prose poétique

N'est pas, dans l'instant, à la portée de tous.

 

Après avoir intégré, et digéré, les indispensables références,

Il reste encore à se forger son propre mode de pensée...

Mise en place délicate et compliquée d'un laboratoire d'écriture

Autour duquel bruira, rien n'est moins sûr, la rumeur flatteuse

De maîtres mots décisifs enfin discernés du magma.

 

P. MILIQUE

20/05/2014

AU BRASIER DU MYSTÈRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

AU BRASIER DU MYSTÈRE

1

 

Assis sur le lit en désordre dans la moiteur de la chambre,

Il semble se tenir dans un silence hagard, comme pétrifié.

Après s'être éreinté dans l'écriture fastidieuse de mots têtus et creux,

Sa main s'est crispée, lasse, tandis qu'un léger tremblement l'agite.

 

Il se sent épouvantablement grotesque

Et se demande avec une grande consternation,

Lui l'ordonnateur patenté de leur douce et folle musique,

Où à bien pu s'absenter l'ample souffle de ses mots.

 

Au vrai, le rêve s'est enlisé et l'écriture, peu à peu,

Dans une ultime confrontation s'est dissoute.

Il observe désormais la réalité de son naufrage:

Les mots s'empilent, il le voit bien,

Telles des pierres inertes, mornes et mortes,

Sur le mur lisse et accablé d'un texte dérisoire.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/05/2014

AMOUR PERDU

 

MALHEUREUX.jpg

 

AMOUR PERDU

 

Dans l'éther de la rencontre, il l'aime

Entre émerveillement et mystère,

Mais elle est danger magnifique,

Explosion spontanée de l'extension des sentiments

Qui infléchissent sa route d'attente en naufrage.

 

Confrontation exacerbée entre le passé et l'éternité

Qui génèrent cet espace improbable

Où s'entretissent à l'infini tristesse et beauté

En ces heures immobiles de l'aujourd'hui

Qui refusent l'éclaté du demain.

 

Qu'il est donc douloureux parfois d'habiter le sincère !

 

Il est fréquent aux longs chemins

D'emprunter d'incompréhensibles détours

Avant de partir vers un horizon sans histoire.

 

L'air noir de la nuit résonne de voix fantômes

Parce qu'elle lui a dit sans parler, un adieu délivré,

Et qu'il est viscéralement malheureux

De cet amour perdu, ruiné, un jour détesté peut-être.

Maintenant il va, parce qu'il le faut bien,

Amener au murmure certains saignements du cœur,

Oser regarder la réalité dans les yeux, et retrouver

Le chemin-crépuscule qui mène, à la simple réalité de la Vie.

 

P. MILIQUE

14/03/2014

DOULEUR D'AIMER 4

au magma présent de l'écriture

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DOULEUR D'AIMER

4

 

Il connaît alors le jour le plus désenchanté de sa vie.

Un jour fracassé à cœur de la plus aride sécheresse.

Il se sait condamné encore au lent naufrage d'un ordinaire amenuisée

Il entre dans un long tunnel extraordinairement sombre et humide,

Avec en lui, la sourde désespérance d'un temps désormais immobile.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE