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11/04/2013

NOSTALGIE STÉRILE 1

JARDIN FLEURI.jpeg

 

NOSTALGIE STÉRILE

1


 

 

 

La loi est universelle et incontournable....

 

 

 

Il est d'usage d'ajouter chaque année d'un temps

 

Qui, à force de se répéter, calme bien les ardeurs

 

Et fait disparaître dans la spirale douteuse de l'oubli

 

La grâce pulpeuse de l'extrême jeunesse envolée.

 

 

 

Pour autant, il ne sert à rien, l'expérience le démontre,

 

De faire, au gré des souvenirs, lever une nostalgie stérile.

 

 

 

L'importance est plutôt de vivre ce passé de demain

 

Qu'est, en un quartz éphémère, le présent d'aujourd'hui,

 

Et s'accorder ainsi la plénitude d'un bonheur confortable.

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

05/04/2013

TON SOURIRE

au magma present de l'ecriture,

 

 

TON SOURIRE

 

D’abord, c’est un éblouissement

Et l’enchantement est immuable.

 

Il y a ce sourire qui éclaire ton visage

D’un mystérieux éclat saturé de tendresse.

 

Présence pure et irréelle.

Image douce et réconfortante

Qui offre des armes pour affronter l’avenir.

Elle fait don de sa beauté

Envoûtante de sensualité.

 

Un sourire étoilé, toujours à fleur de peau,

D’une sincérité fraîche et absolue,

Désarmant de naïveté et d’extrême générosité

Qui protège contre l’inattendu qui point

Et fabrique de l’amour sage et fou comme des synonymes.

 

Un sourire d’ambre et de velours

D’une justesse frémissante,

Caressante comme une main.

Il dégage autant qu’un parfum

Et affiche ta féminité essentielle :

Ta beauté de femme.

 

C’est un sourire à l’élégance intuitive,

Annonciateur d’aubes nouvelles.

 

Ce sourire-là exprime un amour puissant et lumineux.

Ce sourire-là, incomparable et complice, c’est le tien.

 

Parfois, cependant, il se retire.

Il devient d’une immense fragilité

Et peu à peu se désintègre dans l’instant.

 

Le beau sourire maintenant se voile de crépuscules subits.

Il laisse désormais transparaître

L’insondable mélancolie qui l’habite.

Il n’est plus qu’une lumière indécise

Qui dit la face sombre de la désespérance à vivre.

 

Il n’est plus qu’un sourire qui cache mal la cruauté des blessures reçues,

Parce qu’on ne dissimule pas mieux un secret qu’une cicatrice.

 

C’est un sourire qui dit l’espoir effrité,

Le regret de l’astre disparu

Et la nostalgie de l’astre aimé

Transformé en étoile.

Il s’accroche aux merveilles passées de rêves obsolètes

Et se consume au soleil noir de la mélancolie.

 

Le voilà qui entre en survivance aux racines même

De la souffrance et de la folie.

Désormais, il ne peut plus l’ignorer :

C’est un sourire plein de nuit,

Un sourire qui n’en n’est plus un.

 

Une fois devenu une absence,

Quoi de plus terrible à la fin qu’un tel sourire ?

 

La douleur est que ce sourire-là, c’est le tien !

Et il lui faut attendre blotti au plus près de lui

Que le jour se lève, ivre de majesté,

Sur la beauté crapuleuse de nouvelles illusions.

 

P. MILIQUE

23/03/2013

L'HARMONIE DU MONDE

CLARTE NOCTURNE.jpeg

 

L'HARMONIE DU MONDE

 

L'excès du savoir érudit de maîtrise

Rend les choses quelquefois bien difficiles.

 

L'homme se transforme en un être compact

Face aux vives pulsions noires de l'horrible vie.

Mais l'acuité hors norme de son regard intérieur

L'ouvre au soleil nostalgique d'un certain humanisme.

 

Cela ne relève pas de l'explication, plutôt de l'énigme !

Au centre d'une existence, comme confusément désaccordée,

Une forme supérieure d'intuition et de perception

Lui permet, dans un éclat de dépouillement sublime

D'approcher, au plus radiant de la clarté nocturne,

De cet état plus heureux qui redonne harmonie au monde.

 

P. MILIQUE

20/03/2013

JACQUES DUPIN, ECHANCRE : « Ecrire les yeux fermés… »

 

JACQUES DUPIN

ECHANCRE 

« Ecrire les yeux fermés… »

in Echancrés, POL, 1991

 

Lu par Léonie Simaga et Suliane Brahim 

 

Jacques Dupin est né en 1927 à Privas, en Ardèche. Il est mort à Paris le 27 octobre dernier. Marqué par sa rencontre avec René Char, en 1947, il était l’un des fondateurs de la revue L’Éphémère, en 1966, aux côtés d’André du Bouchet, Yves Bonnefoy, Gaëtan Picon, Louis-René des Forêts, Michel Leiris et Paul Celan. Liés aux plus grands artistes de son temps, Jacques Dupin devient, en 1956, directeur de la galerie Maeght continuée par la galerie Lelong en 1981. Critique d’art, il a consacré de nombreux essais aux peintres contemporains. Sa poésie, sans compromis ni nostalgie, est une profération sans prophétie ni message, un surgissement d’autant plus brutal qu’il ne se soucie pas de ses ravages.

Pour preuve ces « Fragmes » tirés d’Échancrés, 1991. Ou encore Contumace (1986), Les mères (1986), Le grésil (1996), Coudrier (2006)…

 

Prise de son, montage, mixage : Bruno Mourlan, Philippe Carminati

Assistant à la réalisation : Benjamin Hu

Réalisation : Laure Egoroff

12/03/2013

1924-1930

1924-1930

25 juil. 1975

  51min 29s


Composés d'un montage de films d'amateur, les épisodes de "La vie filmée" présentent, de façon chronologique, la France de 1924 à 1954. À travers ces archives privées se dessine le quotidien des Français lors d'une époque donnée. Tout en faisant découvrir la vie quotidienne, les archives permettent d'appréhender un contexte économique et politique. Ce premier volet couvre la période 1924-1930. Les archives témoignent d'une époque encore insouciante, située entre la Première guerre mondiale et la grande dépression. Une époque où les enfants portent encore des tabliers, où les élégantes ont coupé leurs cheveux et raccourci leurs robes, où les familles aisées passent leurs vacances d'été dans leurs propriétés de Normandie et bientôt sur la côte d'Azur. Témoin de la vie rêvée de ces privilégiés, la caméra rapporte des réunions de famille, des enfants jouant au vélo ou prenant des bains de mer, des parties de croquet et des promenades dans de luxueuses voitures. Seule exception, Jeanne-Marie EGGLY, qui a filmé les monuments de Paris, et un directeur de filature du Nord de la France qui, outre ses vacances en famille, a pris des images de ses ouvriers. Les images sont commentées en voix off avec les textes de Roger GRENIER, des lettres des personnes ayant envoyé leurs films ou même par ces personnes elles-mêmes. Entre chaque séquence s'intercalent des photographies commentées par une voix de présentateur sur les événements politiques, sportifs et culturels de l'année.


  • Emission
  • La vie filmée
  • Production
  • producteur ou co-producteur
    France Régions 3
  • Générique
  • réalisateur
    Ventura, Claude ; Pamart, Michel
  • auteur de l'oeuvre pré-existante
    Grenier, Roger
  • musique originale
    Arel, Jack ; Dutour, Pierre
  • producteur
    Baronnet, Jean ; Alessandri, Jean Pierre

26/11/2012

FINALEMENT MORTEL

LA VIEILLESSE.jpeg

 

FINALEMENT MORTEL

 

Un carillon fatigué dérange le silence en attente

Tandis qu'un chat noir glisse dans un rai de lumière

A cette heure incertaine où la nostalgie nomade

Porte de ses pas l'ailleurs d'une vie réduite à peu.

 

Elle arpente, les yeux tristes, son jardin au crépuscule

Dans l'insondable mélancolie de ceux qui n'ont plus rien,

Désormais aux portes de la solitude et du tranquille

A la saison grise du dénouement qui fait monter l'angoisse.

 

Engagée dans l'ultime versant de sa vie elle fixe le passé,

En attente encore de son fantôme d'amour,

Celui, lointain, qui illumine les photos sépia

D'un regard perdu vers le temps qui reste.

 

On la voit souvent s'égarer dans ses pensées,

Traversée de douce tristesse, de désespoirs feutrés,

Et se consumer avec une saisissante dignité, aux aguets

De cette absence têtue qui éloigne la vie des vivants.

 

De son affection pour l'humble perle une larme furtive

Qui projette au plus profond du cœur la tristesse infinie

De cette déjà longue vie passée, soudain si brève,

Faisant de la mort à venir la compagne de chaque aube.

 

Les années ont tassé sont corps et froissé son visage,

La peau s'est creusée de rides sur la main qui maintenant tremble.

Les yeux fixent le vide et en appelle au manque dans le vide

Où elle l'évoque, gênée, de cette pudique tendresse

Qui incite à porter une attention toute particulière

A cette vieillesse proposée comme ultime menace,

Comme un dernier combat à livrer a l'orgueil du temps

La nuit où n'en finissent pas de se crisper les rêves.

 

La vie soumet mais aussi grandit chaque infime de l'instant

Aux longs sanglots des heures qui s'écoulent, finalement mortelles.

 

P. MILIQUE

08/11/2012

UTOPIE ORDINAIRE

LAVANDE.jpeg

 

UTOPIE ORDINAIRE

 

La route ordinairement empruntée par la vie buissonnière

Ne se prive pas d'offrir une multitude d'aspects différents.

 

Elle peut tout autant se précipiter dans le cauchemar et la misère

Par ce qui n'est parfois que la dure réalité d'un amour déçu,

Ou bien être animée par la pure logique d'un noir désespoir

Saturé plus qu'il n'est raisonnable de sombre mélancolie.

 

D'autres fois, elle semble être empruntée par les êtres et par les mots

Ceux-là qui, nourris au lait nostalgique d'un monde de pureté

Réservent à chacun une multitude de folles aventures à venir.

 

Elle peut aussi traverser des paysages splendides

Qui, au centre exigeant de théâtres contemporains,

Autorisent en exclusivité l'exploitation de machines à rire.

 

Enfin, elle peut parler des hommes en évoquant certaines fleurs,

Incroyable bouquet d'images riche de visages magnifiques,

Installant les fragrances des lavandes et le chant des cigales

Dans l'inaltérable félicité des enfances d'utopies ordinaires.

 

P. MILIQUE

18/10/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "L'ASTRE DES ASTRES"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse...

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


 

Un beau jour … ou peut être une nuit
Je suis tombée amoureuse
Follement amoureuse
Éperdument amoureuse d’un astre… errant
Vous permettez que je savoure ce moment
Cet heureux événement
Où l’on se prend pour Dieu
Un dieu qui vous en dit encore plus long sur votre désir
Siderare, desirare… mon latin est mal barré
Cet attachement extraordinaire
Affole tous les compteurs
Ça n’arrive qu’une fois dans une vie
Mais une fois de trop
Peut-être parce qu’on n’a pas le droit d’aimer
Comme Dieu… infiniment ou indéfiniment

Vint la nuit d’après, le jour que tout le monde a prévu
Avant… à part vous
Le moment où l’autre qui vous éclaire se perd dans l’atmosphère
C’est le plus triste des événements
Un désastre
L’objet de votre désir s’éclipse
Ou tombe mal malade ou mort… c’est l’apocalypse
Vous pleurez une fois… deux… trois
Sans jamais accomplir votre travail deuil
L’astre est mort
Mais son ombre vous fait toujours de l’ombre

Et vint le jour d’après la nuit
Où vous vous apercevez que vous l’avez vraiment perdu
Une fois pour toutes… pour toujours et à jamais
Et vous vous mettez à songer au paradis perdu
C’est le moment propice à la nostalgie
Vous ne vous souvenez plus de sa présence
Mais vous regrettez souverainement son absence
L’astre est mort…l’astre des astres
Le grand astre…
Le soleil qui ne se lèvera plus
C’est ici ou là
Que je suis devenue athée
En disant adieu à Dieu
Astre… désastre… et nostalgie
Trois ellipses pour ceux qui ont entendu parler de Dieu

09/08/2012

LA PENSEE RESCAPEE

désordre.jpg

Dado, Boîte, technique mixte, 2001.

 

 

 

 

LA PENSEE RESCAPEE

 

 

Dans le théâtre apparent soumis au désordre continuel,

Il cherche dans le choix du présent, un abris au chaos.

 

Les sens s'aiguisent et il convient d'affronter ce paradoxe

Qui propose le parcours agressif et vertigineux

De cet univers singulier qui se dérobe aux regards.

 

A prétendre capter ce qu'il a de plus ardu

Dans l'authenticité du doute murmurant,

Il restitue, avec une douceur exquise,

L'absurdité ludique promis d'un monde

Dont la nostalgie émane au magnifique

D'une fragrance aux accents d'inachevé.

 

Extrême délicatesse du souvenir qui affleure

Maintenant au ras de cette pensée rescapée

Qui prétend, offusquée, n'avoir pas à l'engloutir.

 

En dire davantage en irrépressible jets de mots

Serait se complaire d'un sourire à trop en dévoiler.

 

P. MILIQUE

 

01/07/2012

VISION DECALEE

VOYAGE EXTRAORDINAIRE.jpeg 

 

 

VISION DECALEE

 

C'est avec une émotion à peine voilée

Qu'il entame le voyage extraordinaire

Dans la promesse connue d'une histoire

Où vibre en filigrane le souffle incertain de sa vie.

 

Vision décalée d'un monde qui fut aussi trahison...

Et s'installent en lui les maux dans la musique des mots

Dès lors que les phrases offertes s'ouvrent et se délient!

 

Il lui faut emprunter ces spectaculaires chemins de traverse

Qu'il redécouvre avec un étonnement sans cesse renouvelé.

 

Dans ce moment retrouvé qui sublime la perte,

Souligné en gras par la dure naïveté d'un ton

Magistralement sculpté par la lumière bavarde

D'images et de fragrances sortis de l'enfance

Pour le rendre plus accessible qu'il n'est,

S'exacerbe déjà la nostalgie de ce temps perdu

Au fil d'encre implacable et universel de l'écriture.

 

 

P. MILIQUE

31/05/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LE RITE DE SISYPHE"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 

Superbe et talentueuse...

 

A l'écriture riche et précise.

 

Il est important de ne pas passer à côté!

 

Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

 

http://www.lejournaldepersonne.com/

 

Ou sur sa chaine Youtube:

 

http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


Ils ont voulu quelque chose.

 

Ils ont tout fait pour l’avoir.

 

Et ont fini par avoir quelque chose qu’ils n’ont pas voulu.

 

L’histoire est une vaste comédie… plus précisément une tragi-comédie puisque l’issue, quoi qu’on en dise est toujours imprévue… imprévisible… que dis-je… risible.

 

Ils ont fait la Révolution… et les voilà obligés de la refaire.

 

En Tunisie comme en Égypte, ils n’ont pas encore réussi à remettre les pendules à l’heure.

 

Ils ont défoncé les portes du passé, sans réussir à s’ouvrir les portes de l’avenir.

 

Ils sont venus à bout du pire des mondes possibles sans faire jaillir un monde meilleur…

 

Ce qui est fait n’a pas l’air de les satisfaire. On dirait que tout est à refaire… remettre de nouveau les couverts… parce que les peuples restent toujours à découvert… à découvrir… à nourrir et ne pas les laisser mourir. Parce que les écritures en politique, ne sont jamais accomplies… mais toujours à accomplir.

 

Sisyphe… vas-tu encore continuer à remuer le couteau dans la plaie, de nous rappeler que pour en finir… il faut toujours recommencer.

 

De saigner et de faire saigner ?

 

De nous faire chanter… puis de nous désenchanter?

 

Tragique… L’essence de la tragédie : parce qu’ils n’ont rien fait d’autre, que remplacer un mal par un autre..

 

Funeste substitution… on est passé de ce qu’on redoute au doute et du doute à la déroute.

 

 

 

C’était écrit, mais personne ne l’a lu : la révolution doit être permanente. On n’a jamais fini de la faire…

 

Non, ce n’est pas un rocher que Sisyphe faisait rouer mais l’astre des astres : le soleil qui réchauffe les cœurs et brûle les esprits… midi c’est aussi minuit.

 

 

09/04/2012

JE DENONCE 19

DENONCIATION.jpeg

 

Je dénonce les Hommes

Qui consentent à leur finitude,

Sans nostalgie aucune,

Et disent ne pas avoir la force

De laisser-là leurs habitudes.