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29/10/2013

LE BONHEUR DE T'AIMER 4

au magma présent de l'écriturej

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE BONHEUR DE T'AIMER

4


 

Ma douce aimée, si tu savais combien j’aimerais avoir davantage à t’offrir,

Comme je voudrais savoir faire un écho du partage  gestuel de chaque jour.

Par toi, grâce à toi et à ta beauté d’âme, j’ai enfin rencontré la vie en moi.

Laisse-moi accrocher mes bras en un collier amoureux autour de ton cou.

Laisse-moi t’offrir mes sourires, laisse mes lèvres exaltées fleurir les tiennes.

Laisse reposer ma joue sur ta poitrine, y percevoir les douceurs chuchotées.

Laisse-moi m’endormir au plus douillet de ta chaleur lorsque tangue la nuit,

Sous ton regard à la puissance évocatrice, collé-serré à ta sérénité joyeuse.

Et nos corps cernés de nuit lorsque le temps sautille vers l’incertain de l’aube,

Lorsque nos visages ensommeillés refuseront jusqu’à l’idée du jour naissant,

Nous reprendrons toi et moi possession progressive de l’ici et du maintenant

Avec une avidité d’enfants heureux d’arpenter encore l’essentiel aujourd’hui.

 

 

Amour, vois comme tu m’éclaires de ces rayons de toi pénétrés de radiances,

Vois comme malgré la distance mes bras savent se refermer sur notre fracas !


FIN

 

P. MILIQUE

24/10/2013

UNE PART DE SILENCE

au magma présent de l'écriture

 

UNE PART DE SILENCE

 

Simplement sortir de l'indifférence habituelle en utilisant le verbe

Alors que chacun sait que le mot est souvent l'arme indispensable

Avec laquelle il serait judicieux de prendre quelques distances.

 

C'est une bien délicieuse jubilation que d'y parvenir parfois,

Même s'il reste rare de parvenir au but du premier coup.

Dès lors se met en place une réflexion profonde et pleine d'intérêt

A considérer, au détour d'un partage, la difficulté à débusquer

Chez l'autre la part de silence tapie dans l'imperceptible qui fait signe.

 

Elle est impitoyable cette lucidité  feutrée qui permet d'accéder

A l'émotion pure, enfantine presque lorsque naît le subtil équilibre,

Nimbée à l'aube d'un soleil d'espérance prêt à fluidifier l'atmosphère.

 

Depuis, emmuré dans une révolte murmurée aux impératifs contradictoires,

Je me tiens, dans l'ombre du ridicule, au cœur d'un essentiel restant à définir.

 

P. MILIQUE

02/10/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 12/09/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

12/09/2013

07/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: LA BOURGEOISIE

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

LA BOURGEOISIE

 

Retour dans la France de 1913. Aujourd’hui, l’historien Antoine PROST nous raconte la bourgeoisie de la belle époque…

Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.


La bourgeoisie n'a pas disparu depuis la grande guerre mais elle c'est beaucoup transformée. Pour elle 1913 c'était vraiment la belle époque. La bourgeoisie est un ensemble de familles qui occupe certaines positions sociales et transmette une fortune. La fortune est essentielle. Songez que pour marier sa fille à un officier il faut lui donner 50.000 francs de dot. Ce n'est pas rien. A l'époque un instituteur en fin de carrière gagne 2.400 francs par an....


Ascenseur de la gare, Monte-Carlo © Eugène Trutat - Commons - Flickr - 2013

27/04/2013

PENSÉE EXSANGUE

au magma present de l'ecriture,

 

PENSÉE EXSANGUE

 

Ce sont d'imprécises pensées véhiculées par l'imaginaire:

 

Elle est ce très bel inespéré, ce très noble,

Qui d'absolue tendresse est le ciel et la vie.

 

Elle ressemble à la bonté espérée en chacun

Et accueille dans sa douceur fluide

Le geste éclairé d'une grâce réconfortante.

 

Et, dans l'investiture aimante d'un cœur intégral

Naît la majesté invaincue de ce moi-même qu'elle est.

 

Que serais-je devenu hors de sa présence

Ô mystérieux bonheur que je ne comprends pas?

 

Je dois me souvenir à chaque infime d'instant

A quel point j'ai eu dans l'âme l'absolu en partage

D'avoir côtoyer le seul rêve que j'ai jamais osé rêver...

 

A sa place, vide et brûlante désormais,

Ne respire plus que l'espace, exsangue.

 

P. MILIQUE

22/12/2012

ULTIME DÉCADENCE

TAPI DANS LES FOURRES.jpeg

 

ULTIME DÉCADENCE

 

Douleur continue d’une passion à l’abandon

Dans la révélation d’un désespoir qui oppresse.

 

La folie guette et rôde, tapie dans les parages.

 

Et s’exhibe, obscène, la tentation de l’impossible

Désirable jusqu’à l’ultime obsession qui suinte,

Jusqu’à la lutte assassine en marche vers le pire.

 

P. MILIQUE

14/12/2012

UNE LARME ÉCHAPPÉE

LARME.jpg

 

 

UNE LARME ÉCHAPPÉE

 

C'est un écrin de verdure sur l'écran de ses rêves.

Le vent léger peigne les arbres comme une chevelure

Et semble accepter le partage d'ombre et de lumière

Dans la splendeur du matin et la gloire de crépuscule.

 

Il chante aussi le refrain léger de sa vie,

Destin enivrant d'un murmure d'éternité

Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.

 

Lui, il marche et parle pour repousser une nuit

Qu'il aimerait bien perdre dans une forêt de mots doux.

Cependant, les jardins secrets sont faits ... pour rester secrets,

 

Et dans cet avenir qui pointe et s'annonce radieux,

Il trouve quelque chose d'incitatif à la respiration du vivant.

Pourquoi passer à côté de la beauté d'un monde

Qui se déposerait sur ses lèvres en battant des ailes ?

 

Il chante aussi le refrain léger de sa vie,

Destin enivrant d'un murmure d'éternité

Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.

 

Au noir incertain, suspendues par magie au ciel atypique,

Se congratulent les étoiles nombreuses qui le regardent, étonnées.

 

P. MILIQUE

08/11/2012

LES FRANCAIS ET LE LIVRE: "Michel POLAC donne des livres à des passants"

 

 

Michel POLAC donne des livres à des passants

Bibliothèque de poche 

12/10/1966 - 05min55s

 

 

Michel POLAC distribue gratuitement des livres de poche aux passants, puis leur demande le livre qu'ils ont choisi et la raison de leur choix.

 

Production

Office national de radiodiffusion télévision français

Générique

Bellon, Yannick
Polac, Michel
Signoret, Simone
Polac, Michel

 

15/10/2012

CHARLY 6

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

6


 

Ça y est, je crois que je l'ai vexé le punk. Le voilà qu'il s'éloigne en Koïkoïant furieusement jusqu'à l'extrémité de la table comme s'il souhaitait en redescendre au plus vite. Il en rajoute en plus, et pousse même l'ostensible dérisoire jusqu'à me tourner le dos. Incontestablement, il boude.

 

Mais qu'est-ce qu'il me fait aussi? C'est bien lui qui a commencé, non? J'ai pas faux là tout de même!

 

D'abord, il n'avait qu'à pas se croire obligé de me tenir des propos aussi injustement condescendants! Au demeurant, je ne suis pas plus inquiet que cela: il est bien incapable de faire la tête plus d'une minute. D'ailleurs le voilà déjà qu'il revient arborant, comme il aime tant à le faire, un air d'infinie contrariété auquel je ne prête bien sûr, privilège de l'habitude, aucune attention.

 

Finalement, c'est là une situation plutôt cocasse et rémanente que nous partageons volontiers.


(A suivre...)

 

05/08/2012

LA MORT

LA MORT.jpg

 

 

LA MORT

 

 

Aussitôt abandonné le confort provisoire de l’enfance bénie,

Elle apparaît, fatalité incontournable aux dimensions de mystère.

 

Ce n’est qu’un vide sans échos,

Un néant à perte de vie qui annule nos volontés,

Nos facultés de raisonnement aussi.

Et nous enveloppe de lourdes épaisseurs de silence.

 

C’est une éternité immuable à l’irréductible étrangeté

Où chaque instant se dilate, où chaque instant s’évanouit.

 

Il n’existe pas d’explication à l’inexplicable.

Alors on tente de la neutraliser. En la marginalisant.

Parce que la mort est irreprésentable dans l'instant.

Absolu impartageable d'un désespérément ordinaire.

 

 

P. MILIQUE

10/07/2012

SENSIBILITE PARTAGEE

rivière.jpg

 

 

SENSIBILITE PARTAGEE

 

C'est une rivière parfois impossible à traverser

Dont on découvre avec surprise l'improbable gué

Au détour d'une aléatoire manifestation d'intérêt.

 

La force d'une amitié pudique et généreuse

Tisse des liens serrés provenant de toute part,

Conjonction gracieuse d'un altruisme décent

Et de ses dispositions à déceler la détresse d'autrui

Dans les moindres sous-entendus murmurés.

 

Cette extraordinaire pépite de sensibilité partagée

Offre à l'envi ces moments rares de précieuse poésie

Dont l'infini dissimule avec élégance la suave mélancolie

D'un amour fou qui ne peut s'afficher davantage. 

 

P. MILIQUE

26/06/2012

CONTREVERITES CALCULEES

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Cette composition est création/Oeuvre de

Celine Schlicklin

Elle en est et en reste, de facto, l'unique propriétaire

 

 

 

CONTREVERITES CALCULEES

 

 

 

C'est un être de mots naturel et pourtant

 

Il s'éprouve impuissant à exprimer ses sentiments.

 

 

 

Rien n’apparait plus telle une partie de plaisir

 

A ce forçat de la plume qui chaque jour peine et souffre

 

Dans le piétinement ressassé d'une unique et fuyante phrase.

 

 

 

Ce ne sont plus alors que contorsions intellectuelles

 

Aux approximations répétées pour le moins préoccupantes

 

Qui, le mot désormais ne voulant plus dire grand chose,

 

Combattent avec un sens aiguisé du tragique

 

Les contrevérités faussement naïves ou calculées avec soin

 

De verbes tranchants et supérieurs à portée de métaphysique.

 

 

 

Cependant, malgré quelques brefs partages magnifiques

 

Allégés d'effets intentionnels et d'inutiles pesanteurs,

 

Il ne se retrouve jamais en mesure d'atteindre

 

Au texte impérissable illuminant la page éternelle

 

Qui le légitimeraient enfin pour ce qu'il est: un Être de mots.

 

 

 

P. MILIQUE