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01/07/2013

PASSAGE A VIDE

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PASSAGE  A  VIDE

 

L’écriture est une magie puissante,

Capable parfois d’atténuer certaines douleurs.

ne rien perdre,

Elle sait n'avoir rien perdu de cette magie là,

Sauf que rien encore n’a été accompli,

Tant à l'imaginé du monde tout reste à faire.

 

Dans la répression grave de l’instant présent,

Il n’y a plus que des mots désespérés vides de contenu,

Grands inhibiteurs des promesses de délivrance à venir.

 

Et il se retrouve éreinté, ébouriffé de nuit

Désormais incapable de formuler une pensée.

 

Est-ce là banal passage à vide ou réalité du déclin ?

 

P.  MILIQUE

26/04/2013

QUE RESTE-T-IL?

au magma present de l'ecriture,

 

QUE RESTE-T-IL?

 

 

Dans le vieux rythme du temps

Quelque chose de l'être se sauve

A parcourir et traverser toutes les nuits

D'un quotidien lancinant qui s'épuise en boucle.

 

Il y a ce cauchemar prégnant qui grignote la réalité

D'une répétition fascinante de l'aberration

Plantée au minéral d'une existence oiseuse.

 

Dans l'ombre ténue où se cache, apeurée?

La plus petite part de vitalité vibrant

De l'âme palpitante restée entre nos mains

Se lève l'angoissante litanie quintessenciée

D'un lourd passé étrangleur de présent.

 

Que reste-t-il à celui qui n'a plus rien,

Lorsqu'il pense avoir tout vécu

Et qu'il lui faut vivre encore?

 

P. MILIQUE

12/04/2013

NOSTALGIE STÉRILE 2

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

NOSTALGIE STÉRILE

2

 

 

Il convient donc d'exacerber l'indéfectible optimisme

Paroxysme étonnant de capacité à entretenir l'espérance

Qui caractérise le genre humain depuis l'aube du toujours

Et de développer l'insatiable curiosité a solder l'infini

Qui, en marge de l'abrupt réel et de ses contingences,

Laissera l'accès libre aux belles émotions fondamentales,

C'est à ce moment-là que pourra s'exprimer comme il se doit

La très présente petite voix intérieure murmurant au tréfonds

Qui, dans la savante alchimie de l'imaginaire et du possible

Proposera les moments aptes à fleurir le jardin de nos délices.

 

Il ne s'agit au fond que d'une année supplémentaire, oui,

Pour donner libre cours à ces émerveillements renouvelés,

Pour gagner en amplitude jusqu'au point d'amplitude atteint,

Pour être dans le bel épanouissement à l'équilibre enfin apprivoisé.


(FIN)

 

P. MILIQUE

01/04/2013

PLEURER AU DEDANS 1

PLEURER.jpeg

 

PLEURER AU DEDANS

1

 

Le moment est venu. La fusion de leurs forces va parfaire l'épopée de ces deux romantiques qui ont su, osmose immédiate, s'inventer une vie d'une grande légèreté.
Mais, est-ce vraiment raisonnable d'aller ainsi jusqu'au bout de ses rêves?

Comment parvenir à convertir la passion excédée en relation douce, médiane, équilibrée, sans courir l'impensable risque de sa destruction?

 

L'amour ne peut plus être vertu s'il se pare de faiblesse.

Il remonte des profondeurs du cœur, puis de l'âme, et il se consume, et il dévore.
Il est donc important de savoir jusqu'où aller trop loin en apprenant à décrypter les réalités et à démêler l'inévitable confusion des sentiments.

 

J'ai d'eux l'impression vivace d'êtres fiévreux, pétrifiants d'intensité et de tension intime. Ils arborent une énergie débridée soutenue par un regard tendu qui impose une densité hors norme à la scène la plus quotidienne.
Ils sont traversée des apparences dans leur façon différente de vivre les heures en rêveurs éveillés.
De là découle le caractère urgent, désordonné et terriblement poignant de leur itinéraire illimité.

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

03/03/2013

UNE AUTRE RÉALITÉ

PAYSAGE IMAGINAIRE.jpeg

 

 

UNE AUTRE RÉALITÉ

 

C'est ainsi, il ne peut écrire qu'en aimant,

Dans la proximité inspiratrice de la Femme,

Comme s'il était biologiquement voué

A aimer malgré son maintenant déserté.

 

Cela fonctionne comme une grande mémoire continue,

Trop longtemps silencieuse et traqueuse des traces concrètes

D'un désir éthéré qui, puissant et obstiné, se matérialise.

 

Alors sa plume, savoureuse et vibrante de poésie,

Dévoile les péripéties d'un paysage imaginaire,

Maniant avec élégance la flamboyance d'un verbe

Collecteur massif de formules grandioses

Qui instaurent la vigueur d'une autre réalité:

Une matérialité neuve faite de tous les possibles.

 

P. MILIQUE

03/02/2013

LE GRAND MÉCHANT DOUX

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LE GRAND MÉCHANT DOUX


 

Une insondable complexité

Scelle l'intérieur de cette vie

Où, naviguant dans une atmosphère

De vide, d'artificiel et d'indifférence,

Tout paraît mort, inanimé, minéral et absurde.

 

Et je ploie en une souffrance infinie

Sous l'atroce poids ce ma culpabilité,

Cherchant refuge dans le délire halluciné,

Tout en niant l'inacceptation désespérée

D'une réalité prégnante et douloureuse,

Peuplée d'êtres maléfiques et démoniaques.

 

La tourmente au tréfonds est terrible,

Le vide de l'absence est énorme

Et la zone de silence insupportable,

Trop assourdissante finalement.

Et je pleure à n'en plus finir

Cet irrémédiable mutisme.
Quelle horreur que cette irritante faiblesse!...

 

Malgré l'ambiguïté probable des apparences,

Malgré mon goût naturel pour la provocation,

Je ne suis rien d'autre qu'un grand méchant doux

Cherchant sans discontinuer dans l'obscurité

L'infime rai de lumière qui lui suffirait

Pour rendre son existence fréquentable.

 

P. MILIQUE

18/12/2012

LE TRICOT DU RÉEL

CEDRE.jpeg

 

 

LE TRICOT DU RÉEL

 

Soutenu par l’incandescence brute de son combat,

Il se laisse emporter par ce flot d'encre noire

Qui le maintient dans la permanence d'un état affecté.

 

Avec l'énergie de la rage, il évoque les conflits, les blessures

Ballotées au flux tourmenté de l'inéluctable

Jusqu'à cet endroit inconnu de haine et de mort.

 

Malgré une stratégie de détournement adaptée,

Se dresse alors avec force face à lui

La prégnance d'un constat dur, au goût amer.

 

Même une intimité falsifiée au plus profond

Ne saurait résister au décryptage subversif

D'un regard si intense et comme brûlant au tréfonds.

 

Lent processus de destruction continuelle

Au vif d'une conscience de soi volatile

Qui, en se détournant des chemins trop balisés,

Se condamne à une durable errance

Et menace d'engloutissement certain

Les émotions fatiguées d'un autre destin.

 

De fait, il semble tenir le discours d'un homme vaincu

Qui n'apparaît pas forcément être celui de la vérité.

 

Même au point d'accomplissement ultime

Porteur de l'implacable anéantissement qui guette,

La force de vie semble rester inépuisable,

Un peu comme s'il était le démiurge de sa propre vie,

Il s'offre l'accès à cet espace du dedans

Où sont ensevelis les gravats du passé

Qui pourtant ont vaillamment lutté

Contre l'irrésistible force de l'oubli.

 

Désormais, homme libre dans un monde déshumanisé,

Il tricote des morceaux de réel aux flamboyances de beauté.

 

P. MILIQUE

17/12/2012

ÉCRITURE POST-NUCLEAIRE

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ÉCRITURE POST-NUCLEAIRE

 

 

Les duplicités capitalistes avaient générés,

Dans un espace prétendument confiné et surprotégé,

Une réalité aussi absurde que cruelle.

 

Enveloppé d’un nuage de mort toxique,

L’homme, figurant neutre et involontaire

D’une étrange séquence de cinéma apocalyptique

Progresse d’une démarche mécanique et heurtée,

Marmonnant une litanie sans fin de mots nébuleux,

Le regard fixe éteint par tant d’horreurs prévisibles.

 

J’écris désormais davantage pour vérifier mes cauchemars

Que pour transcrire l’inanité obligée d’improbables rêves.

 

P. MILIQUE

02/12/2012

LE RESTAU QUI FAISAIT CHALET (2) "La vie sans goût c'est maintenant"

LE RESTAU QUI FAISAIT CHALET

La vie sans goût c'est maintenant

   (4’22’’)


« Ta réalité tu la sens pas »


Un feuilleton original de Jean-Charles Massera conçu pour les nouveaux modes d'écoute (podcast, smartphone, écouteurs). Chaque semaine vous recevez un appel, en voiture, à table, au boulot. Jte dérange ? Non non. C'est votre ami, votre amoureuse ou votre mari qui vous parle : de couple, de statut social, d'une écharpe du PSG... Une voix contemporaine qui renouvelle la fiction radio. 2. La vie sans goût c'est maintenant (avec Pascal Sangla)


Enregistrements : 4 juin 12
Interprète : Pascal Sangla
Assistante réalisation : Sara Monimart
Texte : Jean-Charles Massera
Réalisation : Arnaud Forest & Jean-Charles Massera

29/11/2012

MANICHÉISME SIMPLIFICATEUR

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MANICHÉISME SIMPLIFICATEUR

 

C'est un parcours jalonné d'une multitude de désordres

Qui rappellent sans détours le destin accablé de chaque homme.

 

Ce serait toutefois commettre une grossière erreur

Que de considérer le tintamarre outrancier de bonimenteurs

Tournant en dérision le désarroi des derniers utopistes.

 

Ce sont de ces voix qui laissent accroire qu'elles font autorité

Dans l'exposition rémanente de tristesses et de résurrections,

Ainsi que dans la mise en évidence et l'ostentation proprement dite,

Visible encore d'un monde médiocre d'où peu à peu l'on s'exclut.

 

La responsabilité du choix est importante qui met en relief

Le manichéisme simplificateur d'emblée désigné coupable

De masquer une réalité que l'on sait parfois plus réjouissante,

Afin de réveiller chez quelques-uns, le goût impérieux de la révolte.

 

P. MILIQUE

WALLY EN SPECTACLE: "SALLE DE LA COMMANDERIE" POUCHARRAMET (HAUTE-GARONNE)

WALLY EN SPECTACLE

"SALLE DE LA COMMANDERIE"
POUCHARRAMET (HAUTE-GARONNE)

 

Le 22 NOVEMBRE 2012

 


Celui-ci, c'est quelqu'un!

 

Auteur, compositeur, interprète et par ailleurs humoriste dans l'âme...
Il est multi-instrumentiste (guitare, accordéon, piano, et d'autres choses encore) il s'est médiatiquement fait connaître par la création, tout à fait spécifique, de ce qu'il nomme lui-même des "Chansons Courtes".

 

Celles-ci sont en effet le résultat de quelques fragments de phrases subtilement, ou pas, choisies et accompagnées de quelques accords de guitare et...

                 Le meilleur, comme dans la quasi majorité des cas, se déroulant sur scène, s'il passe près de chez-vous n'hésitez pas à aller à sa rencontre pour passer un décontractant moment en sa compagnie. C'est ce que nous avons ce soir-là Dame-Soleil et moi!...


27/11/2012

LES PRIX LITTERAIRES: "Les prix littéraires"

 

LES PRIX LITTERAIRES

JT 20H 

01/12/1974 - 04min53s


 

Jean-LOUIS BORY prix Goncourt 1945, Roger VRIGNY prix Fémina 1963, Bernard PRIVAT éditions Grasset sont interwievés sur les prix littéraires .Interview de Jean-Louis BORY : " ...effectivement cette remise de prix littéraires a un aspect de foire. La remise des prix littéraires est un phénomène de société de consommation que l'on le veuille ou non..." .Interview d'un libraire : ..."qui et quand achète t-on ces prix ? est ce qu'on lit les prix littéraires ?" .Interview de Roger VRIGNY, prix Fémina 1963 : ..."le public est tellement habitué à prendre des produits et non des réalités...".Interview de Bernard PRIVAT, édition Grasset : ..."c'est le public qui fait les prix littéraires..." .Suite interview de Jean-Louis BORY : ..."le prix littéraire est le produit d'un vote collectif les jurés ne sont pas des saints".Suite interview de Bernard PRIVAT : ..."les gros tirages montent et les petits tirages baissent, c'est un peu dommage la vie d'un livre est éphémère...".

 

Production

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

Misrai, Serge
Bory, Jean Louis ; Vrigny, Roger ; Privat, Bernard