Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/02/2015

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE

2

C’est un quotidien étonnant qui à chaque fois se renouvelle et parvient
A exprimer son bonheur en joyeuses gambades subtilement chorégraphiées.
Image champêtre et bucolique qui suggère la certitude de ne jamais parvenir
A cet équilibre dévastateur qui l’empêcherait de se sustenter de ses riches
Différences, seules sources capables de l’enjoindre à ne jamais lâcher-prise.

Pour cela, il ne servirait à rien que le temps stoppe son pas inéluctable.
S’il devait le faire, qu’il ne s’autorise à le faire qu’en ces rares moments
A l’intérêt merveilleusement dense saturé d’extraordinaire précision
Dont l’agencement miraculeux semble fluidifier les rouages du bonheur.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/02/2015

L'ANGOISSE DE DÉCEVOIR 1

au magma présent de l'écriture,

 

L'ANGOISSE DE DÉCEVOIR

1

Il est de jolis mots, de belles phrases qui s’articulent jusqu’à moi,
Et bien sûr que cela me touche au tréfonds parce que quand même…

Ce sont des pages que l’on pourrait nommer brûlots de douleurs
Dans lesquelles coulent nombre de références à l’amour, à l’amitié.
Des pages d’une lucidité flamboyante parsemées d’acide ironie.
Si cela devait persister à parler de moi, peut-être y prendrais-je goût!

Ce sont ces mots-là qui me recalent, de temps à autre, sur le chemin
Déserté de l’élémentaire estime de moi par la mémoire usé et oublieuse.
Ce n’est plus depuis longtemps un secret pour personne, tous le disent:
Pourquoi ne vous aimez-vous donc pas? Il faudrait commencer par-là!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/11/2014

AILES D’ÉPHÉMÈRES

au magma présent de l'écriture,

 

AILES D’ÉPHÉMÈRES

Quand le langage hésite, incertain dans le temps,
Que la phrase reste en suspend, et nous avec
Pour glisser dans un mystérieux monde parallèle,
Étonnant parallèle à la vie, parallèle à la mort.

Les ressassements amers ne suffisent plus
Dans l'étonnement durable du non-maîtrisé
Qui donne, comme fière, sa langue en spectacle.

Lorsque vient l'attendu de nouvelles pensées,
Il est urgent d'ouvrir la fenêtre au chapitre des joies
Et de donner raison à ces oiseaux ailés d'éphémères.

Qu'ils lèvent une poussière d'or extrêmement légère
Nimbée du halo lumineux, exalté de preuves de vie,
Chants d'amour abandonnés à d'excessives ferveurs.

P. MILIQUE

26/10/2014

CHOYER LE PRÉSENT 1

au magma présent de l'écriture,

 

CHOYER LE PRÉSENT

1

 

Dans l'éclaboussure grise de certains jours, il convient de laisser du temps aux silences.

L'Ami ne relie, nous le savons, que des êtres profondément dissemblables. D'ailleurs, a quoi tient-elle l'Amitié au juste ?

A une rencontre ? A un bienheureux hasard ? A une certaines communauté de sensations. Ou bien encore, à l'impromptue découverte de son semblable ?

En réalité, elle ne saurait se trouver dans la recherche effrénée de l'identique. Du reste, il serait bien impossible d'avoir tout en commun. Et puis, ça n'aurait pas de sens, ou plutôt si : cela signifierait que l'un est sous la domination de l'autre. Ce qui, bien sûr, ne saurait être le cas, puisque seuls les égaux se nourrissent de leurs différences.

C'est pour cela que l'Amitié n'est jamais une servitude. Elle alimente l'échange, sans calcul, interdisant de fait que puisse exister l'impératif de l'autre.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

23/09/2014

LES CŒURS MÊLÉS

au magma présent de l'écriture,

 

LES CŒURS MÊLÉS

Le temps se dilate, ouvrant peu à peu de nouvelles dimensions.
C’est une découverte considérable, une joie, un bonheur : Toi.
Toi enfin présente dans mon univers façonné de sourires ignorés.
Toi devenue d’emblée mon unique vraie raison d’exister encore.

Mon amour, mêlons nos doigts impatients, échangeons nos souffles.
Apaisons l’émotion d’exaltés cœur à cœur, de fougueux corps à corps.
Lions nos deux amours au plus intime jusqu’à devenir le fol unique
Capable d’affirmer qu’il n’est jamais trop tard pour commencer à vivre.

P. MILIQUE

07/09/2014

GERMINATION FÉCONDE 1

au magma présent de l'écriture,

 

GERMINATION FÉCONDE

1



Subtils passeurs de visible dans la chair du réel, ils accaparent le soleil
Et, fins messagers du vent, apprivoisent l'espace d'ondes persistantes.

Rares porteurs de présent, ils figent l’éphémère de leur danse commune,
Germination féconde transcendée de substance à la naissance du geste,
Écoute attentive de l'harmonie d'un monde inscrit dans la permanence
En écho de rêves trousseurs de beau sachant relier l'utopie au possible.

Temps majuscule réinventé sans cesse d'un essentiel tapi dans le banal,
Gageure d'une aube à l'étroit qui convie sa lueur au colloque des sens.
Une petite musique de l'âme prolonge d'horizons la beauté libératrice,
Yin et yang final d'un patchwork de lumières aux froissements apaisés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

30/07/2014

REMERCIEMENTS 1

au magma présent de l'écriture,

 

REMERCIEMENTS

1

 

Je vous remercie d’avoir su trouver en vous la force

De caractère et la patience nécessaires pour me supporter

Insupportable obtus et réticent comme je suis, hermétique

Et retors à tous les efforts sans cesse déployés à mon égard.

 

Je vous remercie d’être sorti du strict cadre de vos attributions.

D’avoir engagé sans calcul ni restriction votre temps si compté

Pour adopter avec noblesse une attitude profondément humaine.

 

Vous vous êtes impliquée à l’embrasé de mes moments difficiles

Alors que mon ciel ne charriait plus que la plus noire des tempêtes,

Que mon visage se dissolvait dans une nappe d’ombres silencieuses

Et que mon âme alourdie disparaissait dans une noirceur démesurée.

 

Il ne restait plus que la tristesse pour souligner la rareté de mes mots.

Je n’étais plus, c’est vrai, que dépouillement, désespoir et résignation,

Et je ne voyais plus de solution à ma souffrance physique exponentielle

Que dans l’auto-délivrance appliquée sous sa forme la plus extrême.

Celle qui fait ouvrir en grand les portes fragiles de l’anéantissement

Et qui mène sur le chemin de cet ailleurs libérateur d’où nul ne revient.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/07/2014

FROISSEMENT DE CŒUR

au magma présent de l'écriture,

 

FROISSEMENT DE CŒUR

 

Quelle lignes laisser couler du tréfonds de mon âme?

Peut-être celles qui suggèrent ce qui échappe aux mots,

Tant ils vivent au plus près de l'épure et du minéral,

Ou des phrases sans attaches, en état d'apesanteur.

 

C'est invariable, les mots amènent ainsi aux images,

Certaines d'entre elles se révélant violemment intimes.

 

Il arrive parfois que cela donne vie à des textes décalés,

Qui tiennent les sens en éveil et qui, à n'être jamais situés

Ni dans le temps ni dans l'espace nient l'éternité des étoiles,

Dans la distance éthérée qui régulièrement achoppe à l'image,

Le tout avec une fragilité telle que l'on entend les cœurs se froisser.

 

P. MILIQUE

15/07/2014

UN VOYAGE PARTAGE 1

au magma présent de l'écriture,

 

UN VOYAGE PARTAGE

1

 

S'il lui était donné de savoir un jour écrire des histoires,

Il aimerait que cela se fasse sous forme de conte moderne.

 

Il y aurait peut-être du souffle épique à combler le manque,

Ces phrases éclairantes à fusionner entre les choses et les mots,

Ces joies et ces souffrances vives qui mettent les mots en chair,

Ces mots qui, une fois traduits en langue poétique, illustrent

Avec délicatesse l'étincelante traversée de rêveries au son juste.

 

Il l'aime son amour. Intensément. A cause de cela, il a peur

De ne savoir lui apporter que trop peu tout au long du temps.

Ce temps il le vit, grâce à elle, au cœur de la chaleur rassurante

D'un échange débordant qui se déguste avec le sourire à l'âme

Ruisselant, inoubliable dans son ouverture au possible du monde.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/07/2014

ESPACE DE LIBERTÉ

au magma présent de l'écriture,

 

ESPACE DE LIBERTÉ

 

La vie n'est pas d'emblée généreuse,

Il serait trop idéaliste que de le croire.

Mais elle est suffisamment riche de possibles

Pour que de belles interprétations s'insinuent,

Poursuivent leur avancée jusqu'à n'en plus finir

D'éclore sous nos yeux, en route pour le pérenne.

 

Par bonheur, elle participe de ce mouvement singulier

Qui tisse la trame tranquille de chacun dans laquelle

Se transcrit, avec application, l'ultime espace de liberté,

Véritable jeu de miroirs initié entre les êtres et le temps.

 

Une belle partition s'offre ainsi, prompte à l'éveil des âmes .

 

P. MILIQUE

16/06/2014

LE PARDON 1

au magma présent de l'écriture,

 

LE PARDON

1

 

Ses yeux lui ont parlé et elle a senti levé en elle un souffle nouveau : celui de la réception. Sa conscience a capté l'évidence imposée par la noirceur de l'ombre se déposant sur la limite du devenir. C'est qu'il convient de bien prendre garde à ne pas faire sauter trop de mailles dans le tricot du temps. Et surtout, à laisser les mots flâner à la source jusqu'à ce qu'ils parviennent à dire l'essentiel : je t'aime. Y compris à la vie.

 

Son regard à lui s'est posé sur elle, non pas pour la dernière fois mais, semble-t-il, pour la première ! Il a ce faisant ouvert en grand sa porte aux anges de passage.

Ceux-ci lui demandaient assistance pour la grande traversée. Et sollicitaient son pardon.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

 

06/06/2014

LE BONHEUR DE T'AIMER 1

au magma présent de l'écriture,

 

LE BONHEUR DE T'AIMER

1

 

Écrire c’est tromper l’absence, alors j’écris ce que je crie

Car il me faut bien parvenir à exprimer ma crise d’amour,

Ma crise de ce n’est pas juste, ma crise de manque hurlant.

 

Il serait sans doute bien que je parvienne à me raisonner.

Mais comment et pour quelles raisons me résonnerais-je

Alors même que je m’éprouve responsable de la situation?

 

Avec une muette obstination tu m’as ouvert le brasier de ton cœur

Avant que de m’ouvrir, au rythme du sensible, l’ample de tes bras.

Voilà que tu t’offres à ouvrir ta maison. Tu ne peux faire davantage.

Il ne tient qu’à moi dis-tu, d'immiscer ma vieillesse dans ton présent.

Et cela ne se peut à l’immédiat. Douloureuse stridence de l’impossible.

Sauras-tu sans t’épuiser, souhaiteras-tu m’attendre le temps nécessaire?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE