Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/06/2014

SOUS LA PLAGE, LES PAVES! 1

au magma présent de l'écriture,

 

SOUS LA PLAGE, LES PAVES!

1

 

J’étais désaccordé de l’éprouver si douloureuse…

 

Un mal à l’aise viscéral semblait naître en son tréfonds.

Elle paraissait fort désabusée par l’irréel de son présent

Tout comme par, ancré en elle, celui de son avenir proche.

 

J’étais assujetti à la pénible impression d’une flétrissure d’elle

Dans l’hésitation saccadée de ses souffles, de ses soupirs tristes.

 

Elle avait beau adopté une attitude aussi futile que protectrice

De la femme qui sourit et rit lorsqu’elle s’affiche en représentation,

Proposant à son entourage l’image confortable attendue d’elle,

Elle ne pouvait cependant me dissimuler ses soubresauts d’âme

La vie se charge de l’affirmer haut et fort:

Sous la plage, les pavés!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

14/02/2014

LA RÊVERIE 2

REVE POURPRE.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA RÊVERIE

2

Au cœur de l'étendue soudain apaisée du rêve, les contraintes ne peuvent que se relâcher. Et voilà, d'un coup, le monde dépouillé de son utilité. Les significations cachées, jusque-là inaccessibles, remplacent l'impénétrable par de l'immatériel. Là où une braise ardente trépignait son impatience en attendant sa flamme. Rêve pourpre, exilé volontaire dans la toile vermeil de l'inconscient. Désormais suffisamment assoupis, nous pouvons enfin voir ce qui ne se voit pas. Et, forts de cette clairvoyance nouvelle, nous parvenons à aiguiser notre regard avec les yeux de l'âme afin qu'il trouve sans peine le chemin du cœur.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

20/12/2013

ÉCUME UNIVERSELLE

au magma présent de l'écriture,

 

ÉCUME UNIVERSELLE

 

Aujourd’hui encore, il hésite à en parler.

L’expérience de la mort ne se raconte pas!

 

Dans une sorte de cauchemar hallucinatoire

Proposé par l’insidieux symptôme de l’époque,

Il a assisté, impuissant, à la déchéance

Dans cet instant oppressé d’irréfutable

Où la part la plus noble de l’homme

Rejoint le misérable fulgurant du bestial!

 

Pour tenter de s’extraire de cette écume universelle,

Il a expérimenté toutes sortes de drogues dures

Jusqu’à s’approcher des lèvres accueillantes de l’ultime gouffre!

 

Cette attitude délibérée s’est révélée à lui

Comme la seule chose jamais autant attendue

Et, agriffé au sommet de la falaise qui s’affaisse,

Loin de tout compromis en perspective du néant,

Durant des années-lumière et des microsecondes

Il a convergé, au temps éclair d’un sourire devenu chaud,

Au-devant de la dimension funambule de l’autre.

 

P. MILIQUE

10/12/2013

A L’ENCRE DE FEU 1

au magma présent de l'écriture,encre,feu,encrier,

 

A L’ENCRE DE FEU

1

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.

 

Comme une lueur étincelant dans un écrin d’étoiles

Quelque part suspendu dans l’espace temps

D’un nulle part et d’un autre ailleurs,

Coule dans ses veines le sang d’une lumière inconnue.

Du plus vide de lui, à l’écho de son cœur,

De ces partitions attendues aux instants de vérité,

Se creusent les sillons d’un éternel mystère

Que même le silence ne parvient pas à taire.

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.

 

A l’ombre des mots immergés dans l’éternité,

Renaît l’espoir irisé d’une aurore au sourire ingénu

Qui exalte la douceur des écrits échangés.

A l’aube des silences aux fondus incrédules,

Alors que la lumière du jour féconde la vie,

Brûle dans ses artères le feu déjà déclaré

D’un cœur et d’une âme secrètement tissés.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

25/10/2013

LE BONHEUR DE T'AIMER 1

au magma présent de l'écriturej

 

LE BONHEUR DE T'AIMER 1

 

Écrire c’est tromper l’absence, alors j’écris ce que je crie

Car il me faut bien parvenir à exprimer ma crise d’amour,

Ma crise de ce n’est pas juste, ma crise de manque si criante.

 

Il serait sans doute bien que je parvienne à me raisonner.

Mais comment et pour quelles raisons me résonnerais-je 

Alors même que je m’éprouve responsable de la situation ?

Avec une muette obstination tu m’as ouvert le brasier de ton cœur

Avant que de m’ouvrir, au rythme du sensible, l’ample de tes bras,

Voilà que tu t’offres à ouvrir ta maison. Tu ne peux faire davantage.

Il ne tient qu’à moi dis-tu, d’immiscer ma vieillesse dans ton présent.

Et cela ne se peut à l’immédiat. Douloureuse stridence de l’impossible.

Sauras-tu sans t’épuiser, souhaiteras-tu m’attendre le temps nécessaire ?


(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

19/10/2013

UN SON DANS LE SILENCE

au magma present de l'ecriture,

 

UN SON DANS LE SILENCE

1

 

La vérité est qu’il ne résonne guère de sons dans mon silence !

 

J’arpente d’une rage fiévreuse la nuit froide et douloureuse

En attendant, avec une impatience qui n’exclut pas la sérénité,

L’aurore à poindre qui m’apportera quelques espérés mots de toi

Des mots qui me parleront, qui te diront, te raconteront à moi.

Ils seront les prémisses de la fin d’une nuit cependant inachevée.

 

En chacune de mes heures entêtées, mon insatiable pense à toi.

C’est loin d’être une torture que de te penser en guise de soleil.
Lorsque je pense à toi, je te pense dans l’éclat d’une joie majuscule,

Dans la joaillerie caressante de ton doux regard éclairé de sourires,

Dans ta présence déterminante à me rendre heureux clandestin.

Ce bonheur au galop déferle en vagues rugissantes de plaisir puis,

J’inspire l’ineffable à grandes lampées : c’est si bon que tu vives tant !

( SUIVRE...)


P. MILIQUE

06/10/2013

LE MORT EST VIVANT MIRACLE AU MAROC « ILS ONT L'HABITUDE DE MANGER DU SINGE »

 

LE MORT EST VIVANT
MIRACLE AU MAROC
« ILS ONT L'HABITUDE DE MANGER DU SINGE »

(4'32")


L'histoire du Marocain qui trompa la mort... Je rencontre Monsieur Alaoui à l'Institut français de Tanger. Il se présente comme professeur de culture arabe à l'Université de Dusseldorf. Il attend son avion pour rejoindre sa femme et reprendre ses cours. Il doit avoir 80 ans. "Des histoires vraies j'en ai trop", il me dit. Je l'invite à boire un thé et il raconte.
"Histoires vraies" : des récits authentiques forts comme des fictions. Des histoires vraies recueillies en Méditerranée par l'écrivain François Beaune pour Marseille-Provence 2013, rassemblées dans le livre "La lune dans le puits (éditions Verticales) et présentées ici comme des contes modernes.


Enregistrement : janvier 12
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : François Beaune

24/09/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 02/09/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

02/09/2013

04/09/2013

UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD 2

l'homme de ta vie.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD

2


Je veux que tu te laisses parcourir par la vie,

Que tu l’autorises à venir de ce pas habiter en toi

Qu’encore tu illumines de tendresse l'antagonisme,                                                                                                                                                                        

Que tu créés l’espace salutaire d’un soleil existant.

 

Je veux que tu t’inventes des éclats de vie en couleurs,

Que tu marches sereinement au-devant de tes certitudes,

Et que tu respires la beauté en quête d’inaudible.

 

Je veux qu’enfin tu rencontres celui que tu attends,

Celui qui saura te mériter, qui saura te recomposer,

Celui qui saura transformer ta colère en réponse

La trame principale de tes formulations imprécises.

 

Celui-là aura la faculté de t’aider au confus de tes nuits.

Il se rendra indispensable par la couleur de ses mots,

Par sa candeur ébouriffée et la chaleur de ses gestes.

 

Il t’accompagnera dans la lente respiration des jours,

Il se fera soleil généreux à te nourrir de ses rayons,

Son âme te tricotera un temps de repère et de repaire.

 

Il sera, oui, l’univers concret et le chatoyant charnel,

Le vivant espéré accessible au regard, au toucher aussi.

Il donnera vie au beau dans  l’éternité de l’instant,

Et fera de toi l’attendue, unique, totale, essentielle.

 

Il y aura de la magie dans son regard animé,

Tu pourras y découvrir un flamboyant univers.

Il t’aimera dans le durable du toujours

Et t’offrira son présent et votre futur.

 

Tu seras sa seule réalité enfin advenue,

Tu seras une pluie d’étoiles dans sa nuit

Tandis que des éclats de bonheur se déposeront

En paillettes dorées sous tes paupières closes.

 

Il t’offrira la becquée de ses graines de passion

Et tu jouiras de chaque infime de l’indicible offert.

Entend mon bonheur au fracassé du silence:

Il sera Toi, enfin !

(FIN)

 

P. MILIQUE

25/08/2013

L'ATTENTE

TASSE DE CAFE.jpg

 

L'ATTENTE

 

Une porte poussée d'un négligent geste machinal,

Une table désœuvrée où il installe son habitude,

Le voilà lui et sa mélancolie encore revenus...

 

Deux euros pour un café sans saveur,
Deux euros pour un rêve, un espoir.

 

Furtifs coups d’œil répétés

Adressés à l'immobile pendule

Qui le nargue, l'aiguille figée...

 

Deux euros pour un café sans saveur,
Deux euros pour un rêve, un espoir.

 

Déjà trois cafés chargés d'atrabile désespoir.

Il tord d'une main rageuse la feuille impassible,

Sa bouche aphone crie d'insanes mots brûlants

Maintenant que le trop tard l'enjoint de partir,

Las d'attendre celle qui n'existe peut-être pas.

 

Deux euros pour un café sans saveur,
Deux euros pour un rêve, un espoir.

 

Sous le regard insignifiant de clients avachis,

L'homme se lève en pleurant des larmes taries

Et rejoint l'au-dehors livide sous la lune liquide.

 

P. MILIQUE

24/08/2013

LE SOLITAIRE VOLONTAIRE

VILLAGE DANS LA MONTAGNE.jpg

 

LE SOLITAIRE VOLONTAIRE

 

Sur ce flanc de montagne aux chaudes couleurs,

Les pas feutrés d'une silhouette majestueuse

Portent à la proximité craintive des marmottes.

 

Solitaire gris du monde, il se purifie de l'air

Et de cet essentiel chatoyant qu'est la beauté du site.

 

Plus bas, vibrant des multiples charmes d'un village joyeux,

Une surprise de taille attend le flâneur attentionné:

Un marché mosaïque aux saveurs rustiques

Qui enchante l'imaginaire d'un instant dévoilé

Aux belles rencontres offertes, aux échanges initiés.

 

Lui, reste stupéfait aux échancrures du relief,

Et se parle sans cesse pour ne pas avoir à se raconter

Au fil d'un monologue qui ne débouche que sur lui-même,

A sa propre présence à laquelle il ne croit plus!

 

Elle reste cependant le plus bel antidote à son mal-être

Dilaté à l'au-delà lorsque la peur en exagère l'urgence.

 

P. MILIQUE

23/08/2013

SOUFFLE DE MOTS

zen.jpg

 

SOUFFLE DE MOTS

 

L’inspiration qui soulève le voile des mots,

Les rimes anodines qui aspirent à la beauté,

A des vers en chemin pour l’au-delà du temps,

Qui habillent le sonnet timide d’images apaisées.

 

Dans le souffle intimidé des mots, les rythmes exilés

Attendent le drapé de tendresse qui poétisera son chant.

 

P. MILIQUE