Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/03/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE: "MUNICIPALES: DERNIÈRE DANSE!"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE:

  "MUNICIPALES: DERNIÈRE DANSE!"

La France s’est levée ce matin, contente et mécontente.
Contente d’être mécontente… Mécontente d’être contente
Plus divisée que jamais… comme toujours
Pour et contre toute attente… Sur le pied de guerre.
Des gants mais pas de mains pour signer la paix
On la croit, on a cru la voir triangulaire :
Gauchère, droitière et identitaire.
Mais en clair, la France reste binaire, toujours binaire.
Mais d’une toute autre manière, quasi-révolutionnaire, quasi-réactionnaire
Puisqu’elle s’est réveillée comme dédoublée
Mais avec un voile progressiste comme toile de fond
Une gauche adroite et une gauche maladroite (je détache les syllabes)
La gauche adroite est édifiante vis à vis de ses propres enfants.
La gauche maladroite est indifférente par rapport à ses propres enfants.
La première vise le singulier. La seconde n’a toujours pas atteint l’universel.
Oui, vous n’avez pas l’air d’y voir clair mais j’identifie la droite identitaire à une gauche adroite.
La France, je le crains, ne dispose plus d’hémisphère droit (plus de droite) mais de deux hémisphères gauches.
Elle sera doublement intelligente diront les vainqueurs ou doublement inintelligentes diront les vaincus.
Mais dans les deux cas de figure, la droite a été anéantie.
Il n’y a plus que la gauche droitière (la plus populaire) et la gauche gauchère (la moins populaire). Les deux sont populistes.
C’est toute la France qui se soulève contre la Finance. Tous en bas! Plus personne en haut!
C’est le peuple qui a gagné. C’est le peuple qui a perdu.
Gagné en identité. Perdu en universalité.
Famille je vous aime. Famille, je vous hais. Merde, je ne sais plus où j’en suis!
Où j’en étais ?
Qui ne saute pas, n’est pas français. Qui est français ne saute pas, mais fait tout sauter, nos espérances et nos désespérances.
Français d’un coté… Français au carré de l’autre côté.
Parce qu’il paraît que le premier est étranger sur sa propre terre. C’est ça qui va changer nous dit la gauche droitière : on va devoir, savoir, pouvoir servir le peuple de France.
Non ce n’est pas de l’extrémisme, mais du patriotisme affirmé et confirmé par les urnes, par le vote des français amoureux passionnés de leur identité.
Les deux frères ennemis ne sont pas prêts à faire la paix et ne seront jamais réconciliés parce qu’ils ne travaillent pas dans la même société, ne se nourrissent pas des mêmes valeurs et ne rêvent pas de la même grandeur.
Maintenant qu’ils se sont débarrassés de la droite ringarde, ils vont pouvoir ouvrir les vraies hostilités et se faire une vraie guerre : Caen et Abel parce que la vie est loin d’être belle!

31/08/2013

UNE CHUTE DANS LE CHAOS

CHUTER DANS L'ABYSSE.png

 

UNE CHUTE DANS LE CHAOS

 

La débâcle soudaine me projette avec violence

Au cœur d'angoisses intensément destructrices.

 

Je connais la genèse de cette subite fulgurance

Mais ses racines secrètes la rendant impartageable

Sa relation même est sans intérêt pour quiconque.

 

D'ailleurs, je ne maîtrise plus rien de tout cela

Pour m'être trop exposé jusqu'au vulnérable,

Je ne puis plus que flotter en mes tempêtes

Tel une vieille coquille hystérique et ballottée,

Chichement amarré à l'immuable culpabilité.

 

Tout cela ne peut déboucher que sur le négatif,

Lui même générateur d'amertume et de dégoût.

La peur de l'abandon m'engage sans ménagement

Dans un tumultueux parcours du combattant

Débordant d'attentes utopiques et de désillusions,

De doutes insidieux dans lesquels se dévoilent le vide,

La solitude triste et la tricherie des fausses certitudes.

 

Dès lors, la chute au plus tourmenté du chaos est abyssale

Tant l'inaccessible présent s'exacerbe d'insupportable.

C'est ainsi que, projeté dans les combles du plus jamais,

Je retrouve mes nuits accueillantes, ardues et glaciales,

Tandis que s'amoncellent au plus près de ce que je suis

Les ombres tentatrices et crapuleuses de l'irréparable.

 

Comment imaginer combler la douleur des attentes?

Comment supposer élargir l'horizon du futur proche?

Comment résoudre l'équation à décrypter l'indicible?

 

Je connais la genèse de cette soudaine fulgurance

Mais ses racines secrètes la rendant impartageable

Sa relation même est sans intérêt pour quiconque.

 

P. MILIQUE

25/08/2013

L'ATTENTE

TASSE DE CAFE.jpg

 

L'ATTENTE

 

Une porte poussée d'un négligent geste machinal,

Une table désœuvrée où il installe son habitude,

Le voilà lui et sa mélancolie encore revenus...

 

Deux euros pour un café sans saveur,
Deux euros pour un rêve, un espoir.

 

Furtifs coups d’œil répétés

Adressés à l'immobile pendule

Qui le nargue, l'aiguille figée...

 

Deux euros pour un café sans saveur,
Deux euros pour un rêve, un espoir.

 

Déjà trois cafés chargés d'atrabile désespoir.

Il tord d'une main rageuse la feuille impassible,

Sa bouche aphone crie d'insanes mots brûlants

Maintenant que le trop tard l'enjoint de partir,

Las d'attendre celle qui n'existe peut-être pas.

 

Deux euros pour un café sans saveur,
Deux euros pour un rêve, un espoir.

 

Sous le regard insignifiant de clients avachis,

L'homme se lève en pleurant des larmes taries

Et rejoint l'au-dehors livide sous la lune liquide.

 

P. MILIQUE

07/08/2013

RÉPONSE EMBARRASSÉE

CORPS SOUFFRANT.png

 

RÉPONSE  EMBARRASSÉE

 

Il aime les mots. Il exige que cela se tienne.

 

Il faut porter l'accent sur cette singulière écriture,

Mais cela évoque bien autre chose que la maîtrise

Dans la poursuite profuse et ponctuelle du texte.

 

Il y a une grande sensualité qui vibre dans ses mots,

Et de bien belles images qui rendent le rythme élégant

D'attentes insensées fouettées par un vent de pensées.

 

Cependant tout cela est un leurre, un ramassis d'hypocrisies,

Car voit comme il se meurt à tenter de convaincre en déposant

Une espèce de voile pour en dissimuler l'absurdité profonde.

 

Alors, ce n'est une solution en rien, tant cette évidence est:

Le corps n'est jamais pour lui une résidence apaisée,

Ce corps détestable, détesté, qui le fait tant souffrir,

Et taille d'emblée l'impétrant d'une réponse embarrassée.

 

P.  MILIQUE

12/06/2013

RÉPONSE EMBARRASSÉE

ECRIVAIN.jpg

 

RÉPONSE  EMBARRASSÉE

 

Il aime les mots. Il aime que cela se tienne.

 

Il faut porter l'accent sur cette singulière écriture,

Mais cela évoque bien autre chose que la maîtrise

Dans la poursuite profuse et ponctuelle du texte.

 

Il y a une grande sensualité qui vibre dans ses mots,

Il y a de belles images qui rendent le rythme élégant,

Des attentes insensées, fouettées par un fort vent de pensées.

 

Cependant tout cela est un leurre, un ramassis d'hypocrisies,

Car il se meurt à essayer de convaincre en déposant

Une espèce de voile pour en cacher l'absurdité profonde.

 

Alors, ce n'est une solution en rien, tant cette évidence est:

Le corps n'est jamais pour lui un lieu d'apaisement,

Ce corps détestable, détesté, qui le fait tant souffrir,

Et taille d'emblée l'impétrant d'une réponse embarrassée.

 

P.  MILIQUE

25/02/2013

QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE 1

A PERTE DE VUE.jpeg

 

QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE

1

 

 

Quelques mots dans un souffle....

 

Murmures à l'éclat mat nés d'un silence de neige,

Reflets trompeurs harcelant le plombé d'un ciel miné

Éreinté par l'expression des pensées inconfortables issues

D'un océan de silence libérateur du temps présent.

 

Il arrive à l'absence prolongée de mots

De masquer la violence de sentiments acérés

Et le frémissements impatient des attentes aussi

Susceptibles d'apporter ses heures impossibles,

Une vive montée d'exaspération majeure

Vectrice de désordre supplémentaire certes,

Mais impérieuse dans logique souterraine.

 

L'Autre, parce que l'absolu ne peut être,

S'égare en intarissables lamentations.

Sa pensée alourdie au magma des secrets

Ne lui concède plus qu'un désir: celui de désirer.


A SUIVRE....

11/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 2

RETROUVAILLES.jpeg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

2


Il monte en lui, irrépressible et de plus en plus oppressante, une grosse mauvaise humeur. Et il a beaucoup de mal à juguler cet hurlement de colère qui a pris naissance au plus profond de ses tripes et qui encombre son cœur, sa gorge, ses lèvres dans l'attente d'une éructation libératrice. Et puis d'abord, pourquoi le retient-il? Pourquoi ne se laisserait-il pas aller à l'exprimer cette hargne? A l'expurger, à la vomir même! C'est bien après lui qu'il en a, non? A cet instant, il se déteste.

 

 

 

Du monde dans la rue, surtout en fin de semaine, il y en a toujours beaucoup. Mais bon sang, à cet endroit précis, à cet instant précis, on dirait qu'il y en a trop. Beaucoup trop. Décidé à prendre le métro, il accélère le pas et fend la foule d'un pas décidé, se faufilant au mieux pour enfin arriver devant les grilles de la station étonnamment fermées. Fermées? A cette heure-ci?

(A SUIVRE...)

 

21/12/2012

NE PLUS RIEN ATTENDRE

FUMME CIGARETTE.jpeg

 

 

NE PLUS RIEN ATTENDRE

 

Tout est toujours tellement précaire et incertain!

 

Il habite, dans l’impossible de l’amour, un horrible hiver inutile

De bras impuissants à serrer sa détresse vive,

Au cœur fusionnel de sa vie qui au temps s’épuise.

 

Il sait bien qu’elle ne le voit pas,

Et il s’enferme dans une longue nuit,

Une nuit d’instants sans fin d'où les heures sont absentes

Car, ce qui ne peut devenir flamme, il faut le taire.

 

Misérable et comme noyé dans d’amères eaux invisibles,

Il comprend cette évidence de l’absolu dénuement

De ne plus rien attendre de cet amour qui n’a jamais été,

Tout en vivant l’horreur de le perdre quand même

Tel un fantôme sur la fumée d’une cigarette absente

Avec, ardentes, ces pensées d’elle qui le laissent trop seul.

 

P. MILIQUE

28/04/2012

MUSES EN ATTENTE

rapace-en-vol (3).jpg

 

MUSES  EN  ATTENTE


C'est au vif d'une équivoque volontaire et constante
Que se déclenche le rythme pulsionnel de l'écriture.

On parle d'urgence, d'absolue nécessité offerte
Au granit d'un long processus d’obsessions
Lâchant enfin les brides à ce qui ne demandait
Qu'à s'extraire du magma, au réel du spontané!

Les muses en attente lui offrent la parole
Et trouvent les mots justes aux images incertaines
D'un souffle ténu, d'un presque murmure,
Sensibilité poétique au plus immédiat de l'émerveillé.

Dommage qu'au fil de l'étrange amer,
Initiée aux tortures du cheminement intérieur,
L'écriture pour la vie se confronte à l'impasse,
Entravée par le destin, parmi les ombres
Portées sous les lourdes ailes sombres d'un rapace,
Attirée qu'elle est par le non-temps palpable
Justifié jusqu'à longtemps par l'incompréhensible présent.

P.  MILIQUE

15/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: "Oum al Chahid"

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici. 


Oum al Chahid

Elle a lentement replié
En deux son tapis de prière
O Dieu des cieux et la terre :
« Comment pourrai-je l’oublier ? »
Sur son visage résigné
Coulent les larmes d’amertume
Si le désarroi la consume
La décence y est consignée…
Et puis voilà que ses mains tremblent
Prise d’un sursaut de conscience
Puisque l’attente et l’espérance
Jamais plus ne seront ensemble…
Et son regard fier et docile
Brille d’un chagrin immuable
Mais dans son cœur inconsolable
Le deuil a élu domicile…

« ô mon tout petit, mon enfant,
Toi de mon regard la lumière,
N’ai-je vécu au fil des ans
Que pour te voir porté en terre ?

ô si j’avais pu retrancher
De mes années pour que tu vives !
Te les offrir et m’épancher,
D’émoi tant que les jours se suivent…

Je déroule de ta jeunesse
Des souvenirs qui fleuriront….
Je te sens presque en mon giron
Comme bien avant que tu ne naisses…

Et je garderai la fraîcheur,
Emouvante de ton sourire,
Même en l’immaculée blancheur,
De ton suaire de martyr…

Source qui jamais ne tarit
Ton âme pure nous protège,
Elle accompagne le cortège
Des hommes morts pour la patrie…

Tu as dans l’élan de fierté
Sacrifié ta vie trop brève,
Afin que le combat s’achève
Sur l’autel de la LIBERTE !

Repose en paix au firmament,
Béni sois-tu dans mes prières…
Il n’ya que les sanguinaires
Pour brûler le cœur des mamans…. »