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15/09/2013

A L'HEURE BRÛLANTE

SOLEIL BRULANT.jpg

 

A  L'HEURE  BRÛLANTE

 

Dans le resserrement temporel et presque spatial

Auquel s'accroche l'essentiel de toute une vie

Qui, aux abords d'une parole arrachée à l'initial

Des limites de la prégnante déchéance du souvenir,

Se grave parfois de l'incontrôlable bouillonnement

Qui jaillit du ténu entre le différent et la folie singulière.

 

La perception en alerte rend compte de ce lieu

D'où s'émet l'imprévu cinglant d'un éclat d'épure

Aux gestes esquissés d'une vérité de cristal,

Flagrance ensoleillée à l'heure brûlante qui grésille

Comme un lézard vaincu au cœur de pierre,

Silhouette figée dans une éternité qui n'en finit pas.

 

P.  MILIQUE

14/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: LA QUESTION RELIGIEUSE

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

LA QUESTION RELIGIEUSE

 

Retour dans la France de 1913. Aujourd'hui, la question religieuse …

Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.


J’ai tenté de vous raconté hier, la guerre que les radicaux avaient mené une dizaine d’années avant 1913 contre les congrégations catholiques. En 1913 elle couvait encore et les catholiques s’estimaient persécutés….

LA SECONDE VIEILLE SACHA GOLDBERGER ET SA MAMIKA « MOI JE TE TROUVE TRÈS BELLE»

 

LA SECONDE VIEILLE
SACHA GOLDBERGER ET SA MAMIKA

(3’42’’)
« MOI JE TE TROUVE TRÈS BELLE»


Sacha Goldberger travaille dans l'univers de la publicité et de la mode. Il réalise depuis plusieurs années des photographies de sa grand-mère Mamika en super-mamie dans des situations totalement décalées. Quelle place pour l'image des femmes âgées dans l'art et la société ? Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise.
Livres : "Mamika & Co" (Place des Victoires) et "Mamika" (Balland).

 

Enregistrements : avril 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Aude Laporte

ANOMALIE FATALE

SOLITUDE.jpg

 

ANOMALIE FATALE

 

Comment exister, apaisé, dans ce délaissement

Entre le désespoir alourdi de désillusion

Et l'immense curiosité qui les anime?

 

Ultime abandon dans la conscience sourde d'un vide

Assez énigmatique pour que le soleil reste introuvable.

 

Le désenchantement lié à la détresse génèrent

L'anomalie fatale, l'ultime plongée dans le chaos,

Dans le choix assumé du renoncement, puis de la mort.

 


Entremêle alors une existence de froid et de grande solitude

Que même l'amour d'une femme ne parvient plus à réchauffer

Aux braises de sens et de valeurs magnifiquement désengagés.

 

P.  MILIQUE

Yves JAMAIT et Daniel FERNANDEZ Salle NOUGARO de TOULOUSE le 2 Octobre 2010

(Captation personnelle)

 

Yves JAMAIT et Daniel FERNANDEZ  


Salle NOUGARO de TOULOUSE

 

le 2 Octobre 2010

 

Yves Jamait invite Daniel Fernandez.

 

Enfin, c'est ce que signale l'affichage qui présente l'événement. Formation intimiste aussi, est-il suggéré. Peut-être, mais tellement porteuse de chaleur communicative...

En tout cas sur scène, c’était bien le cas ce soir là!

Superbement entouré de Didier Grebot aux percussions, de Samuel Garcia à l’accordéon et bien évidemment, comme il est indiqué, de Daniel Fernandez à la guitare, l'instant Jamait était prometteur.  

La complicité évidente avec Fernandez est bien la colonne vertébrale de la prestation fournie sous la forme d'un judicieux assemblage de chansons, parmis les plus connues de Jamait, de celles de Daniel Fernandez, agrémenté de quelques notes d’humour bienvenus.

Yves et ses camarades nous a présenté ce soir-là un spectacle de grande et intense qualité.

 

13/09/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "J'AI QUITTE QUELQU'UN POUR PERSONNE"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"J'AI QUITTE QUELQU'UN POUR PERSONNE"

 

Hier encore, j'étais pour quelqu'un la bonne
La bonne à tout faire
Celle qui fait la bobonne
Parce que l'amour l'a rendue conne

Aujourd'hui je ne sers plus personne
Je suis devenue ma propre bonne
Bonne à tout faire
Bonne à ne rien faire
Et je ne me sens pas pour autant moins conne.
À croire que ce n'est pas le fait de servir quelqu'un
ou de ne servir personne qui change la donne
Non, je ne dis pas qu'il y a des connes en liberté
Je dis qu'au sujet de la liberté
Il n'est vraiment pas la peine d'en faire des tonnes
Quand on est conne
La liberté n'est pas bonne
Même si on ne sert plus personne
On sert plus que jamais quelqu'un
Rien qu'en servant sa propre personne
Et il n'est pas certain que le service soit bon, ni inspiré par le bien
sous prétexte que c'est le mien
Ce qui me fait dire que je suis peut être libre, mais libre pour rien
Mon indépendance est une autre dépendance
Mon autonomie une hétéronomie
Et ma liberté une pure vacuité
Se soumette à soi n'est pas gage d'ingéniosité, ni de sécurité, ni de liberté
Parce que je peux me tromper en toute impunité
Et même lorsque j'ai l'impression de me désobéir,
Je ne fais qu'obéir à une instance en moi que je ne contrôle pas.
Je suis peut être libre... Mais pas conne
pour que je me pardonne d'être arbitrairement soumise à ma personne
Fais-ci... je fais ci
Fais ça... je fais ça
Et un jour... je me lève ... je me soulève et je dis Basta!

La liberta c'est aussi con que la muerta
Quand on y est on n'y est plus
Tout compte fait
Il ne faut jamais servir personne
Et pour ne pas passer pour une conne
Se faire passer pour personne
Et cesser d'être quelqu'un
Et c'est ce que je fais
Quand je réalise mes billets
J'atteste que nous avons tous besoin de quelqu'un pour attester qu'on n'a pas besoin d'attestation... qui atteste que le pire c'est de servir une cause puisque c'est pour votre liberté une double remise en cause :
Car vous servez toujours quelqu'un en croyant que vous ne servez personne.

ILS ONT PENSE POUR NOUS 29

PENSEUR.jpeg

 

"Le meilleur des mondes

N'est pas un monde

Où l'on obtient ce qu'on désir,

Mais un monde

Où l'on désire quelque chose.

(Régis DEBRAY -- Philosophe)

JE VEUX MON POGNON MINI SLAM DE L'HOMME MODERNE « OUBLIE DANS LE TAXI»



Épuisée,
Fourbu,

       L'été est déjà loin. Vous êtes fatigué. Vous avez mal là. Là aussi d'ailleurs. ARTE Radio a la solution. Posez-vous un instant. Fermez les yeux. Mettez le casque audio sur les oreilles. C'est gratuit. Comme on dit à ARTE : écoute, c'est tes impôts qui payent. C'est un slogan que nous utilisons rarement. Les gens s'énervent quand on leur parle des impôts. Sinon ils ne seraient jamais malades. Ils  n'iraient pas à l'école. Ils resteraient chez eux à télécharger gratos en mangeant des trucs volés. Le bonheur. Où en étais-je ? A vous. Appuyez sur le bouton "lecture". Ben oui, mais ouvrez les yeux alors. Ouvrez les yeux et recommencez, le site arteradio.com, le casque, tout ça. Cette semaine vous avez gagné une séance de soin sonore. Gratuite, j'insiste. Une séance enregistrée en binsemaine   aural. A écouter au casque. Le comble du chic. La radio en 3D. Cette

 

JE VEUX MON POGNON
MINI SLAM DE L'HOMME MODERNE

(0’32’’)
« OUBLIE DANS LE TAXI»


Un slam miniature pour se consoler d'une soirée pourrie. Membre du collectif Spoke Orkestra, Félix J. se partage entre la musique avec Dum Dum, les performances et la poésie crue. Il a enregistré trois mini-slams chez nous en avant-goût de l'album "La Tentation". Dernier ouvrage paru : "Basketville", éditions Le Diable Vauvert.


Enregistrement : 26 juin 13
Réalisation : Arnaud Forest
Paroles & musique : Félix J.

12/09/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "ADIEU LES RICHES, AU DIABLE LES PAUVRES!."

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"ADIEU LES RICHES, AU DIABLE LES PAUVRES!."

 

Oui… je suis la vache qui rit

Ce que je cherche ici ? C’est ça ta question Zarathoustra ?

La même chose que ce que tu cherches toi, à savoir le bonheur sur terre.

Et je ne l’ai pas trouvé ailleurs qu’auprès des vaches…

En effet, c’est auprès d’elles que j’ai appris à ruminer… avec mon nez illuminé.

 

Oui je suis la vache qui n’eut plus envie de rire…

Qui eut honte de sa richesse et des riches et qui s’enfuit vers les plus pauvres pour leur faire don de son trop plein de bonheur et de saveur…

Mais les pauvres ne l’ont pas accepté… ils l’ont rejeté comme ils rejettent  tout ce qui leur rappelle leur pauvreté.

Je vais finir par croire que le royaume des cieux n’est pas parmi les hommes mais parmi les animaux.

 

Oui je suis la vache qui ne rit plus…

Qu’est-ce qui m’a poussé, moi la gosse de riche vers les  pauvres ?

Ce fût le dégoût des plus riches!

Le dégoût des forçats de la richesse qui ramassent leur avantage dans les moindres balayures, les yeux froids et les pensées pleines de lubricité, le dégoût de cette canaille dont la puanteur s’élève jusqu’au ciel.

Le dégoût de cette populace couverte de dorure, falsifiée dont les pères furent des voleurs aux doigts crochus, des charognards ou des chiffonniers, complaisants aux femmes, lubriques, oublieux, odieux…

 

Oui je suis la vache qui n’a plus de raison de rire…

Entre les riches et les putains, il n’y a pas loin.

Entre les pauvres et les pantins, il n’y a pas loin.

Populace en haut, populace en bas!

Qu’est-ce que c’est aujourd’hui « pauvre » et « riche » ?

Cette différence, je l’ai désapprise. C’est du pareil au même…

Alors j’ai fui, loin, toujours plus loin… jusqu’à toi Zarathoustra.

TELLEMENT PLUS

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TELLEMENT PLUS

 

Comment ne pas me dissoudre dans la pensée de toi

Quand pour survivre j'arpente le labyrinthe cérébral

Qui te dissimule à moi de son halo profus et vaporeux.

 

Exalté, je poursuis le chemin vers toujours plus de toi,

Là où le ciel désenclave le présent de sa fièvre immanente.

 

Je parle aux mailles de tes silences et retiens ta main,

Je te pense à vif dans l'espace inondé de ta présence

Et synchronise mon corps pour t'approcher de moi.

 

De toi me vient encore le sourire étoilé dont j'ai besoin

Alors que chacun d'eux m'irrigue d'un soleil d'allégresse,

Tandis que le temps désormais cristallisé se laisse vivre

Dans l'intensité folle de mon âme enchevêtrée à ton souffle.

 

Au plus symphonique de ma mémoire se pavane ta présence!

Si tu savais combien, même engluée dans l'imperceptible,

Tout mon être revendique l'écho de mon amour embrasé.

 

P. MILIQUE

AU SERVICE DU LUXE BOSSER POUR LES RICHES: ELLES TÉMOIGNENT

 

AU SERVICE DU LUXE
BOSSER POUR LES RICHES: ELLES TÉMOIGNENT 

(24’26’’)
« NOUS VOILA A DISPOSITION »


Elles lavent le linge sale des riches, au sens propre. Témoignages de trois travailleuses du luxe à qui il arrive de cracher dans la soupe - toujours au sens propre.
Faire la conversation à un milliardaire russe, préparer la salade d'un chef d'état ou repriser les chaussettes d'un prince, voilà leur quotidien. Quand le rapport de classe est aussi flagrant, quel lien s'instaure entre celui qui sert et celui qui paye ? Regards croisés de trois femmes sur le monde qu'elles côtoient sans en être. Un monde où l'on explique que si chacun reste à sa place, tout le monde est gagnant.

 

Enregistrements : mars 2013
Mise en ondes & mix : Arnaud Forest
Réalisation : Charlotte Rouault & Benoît Bories

11/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: LES CATHOLIQUES

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

LES CATHOLIQUES

 

Aujourd’hui, l’influence de l’Église catholique…

Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.


Si nous vivions en 1913, il nous faudrait changer de repères politiques car la question religieuse tenait une place qu’elle a perdue. L’affaire Dreyfus avait coupé la France en deux. D’un côté une conception de la société fondée sur l’obéissance, la discipline, le respect des  traditions et de l’ordre établi, de l’autre, la liberté individuelle et le progrès par la science et la libre pensée…