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02/02/2014

AU PAYS DU BONHEUR 2

BULLE DE REVE.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



AU PAYS DU BONHEUR

2

 

Tu dois désormais planter un décor définitif et inattendu

Au cœur d’un univers qui ne ressemblera à aucun autre.

Ainsi resteras-tu disponible à la fière intuition du monde

Que tu habiteras autrement en répondant à ses sollicitations.

Tu exploreras tous les possibles nourris de folles sensations

Et donneras émotion charnelle aux instants intenses saisis

Dans l’universel contenu dans le rire originel d’un enfant.

La vie sera encore donc, parfois invitation à une fête joyeuse,

Euphorisante comme une bulle de rêve dans un ciel juvénile.

 

Il arrive ainsi que  le sublime se niche dans la grisaille quotidienne,

Mais le chemin emprunté mène inéluctablement au pays du bonheur.

Sache poursuivre le tien avec en compagnie de ton compagnon d’osmose.

Celui-là saura te faire vivre en amour à l’embrasé de ce pays-là, exclusif,

Où deux voix solitaires se reconnaissent d’emblée en un iconoclaste écho.

(FIN)

 

P. MILIQUE

23/01/2014

LETTRE DES CHEFS INDIENS AU PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS

 

LETTRE DES CHEFS INDIENS

AU PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS

"Un très joli texte sur lequel j'ai posé quelques photos d'un magnifique voyage dans l'Ouest Américain en août 2007"

(Guy LEPAGE)

30/12/2013

LA FAUSSE LENTEUR DU SABLIER

au magma présent de l'écriture,

 

LA FAUSSE LENTEUR DU SABLIER

 

Dans la béance quotidienne, l’amour revêtu de ses habits neufs

A brusquement éclaté comme le tonnerre dans un ciel sans sérénité

Entraînant le vacillement général d’un réel déjà prêt à s’effriter.

 

Désormais, le regard libéré se porte sur d’autres horizons à inventer.

Des échos résonnent baignant l’existence dans une lueur d’aube neuve,

Suggérant que la réalité peut être réversible et l’impensable possible.

 

Teinté d’inexorable cependant prévisible, naît une zone de vie ambiguë,

Mélange d’insatisfaction désabusée et d’une vive déception née de l’attente

Provoquant la nécessité d’entreprendre l’introspection du tréfonds violenté.

 

Déjà multi-couturé de cicatrices inexpliquées, rescapé de vives brûlures,

De fissures de l’âme et de fractures d’esprit, il doit s’agripper du cœur

Aux miettes d’un bonheur en pointillé dispersé dans le miroir des choses.

 

Alors que le tumulte s’agite à l’intérieur en proie à un violent désordre,

Le jour charrie son lot de souffrances fragmentées  dans un éclat de reflet

Tandis que la vie, immarcescible, persiste avec la fausse lenteur du sablier.

 

P. MILIQUE

28/12/2013

LA PREUVE PAR DEMAIN

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LA PREUVE PAR DEMAIN

 

 

Comme autant de fleurs souriant à l'hiver

Les lettres éparpillées de l'alphabet

S'allient en mots d'incertitudes brodées.

 

Les étoiles incendient la toile du ciel

Et avertissent le jour du matin à venir

Dont demain sera l'exacte preuve.

 

Au feu vibrant et affamé de l'air,

A l'éclat mat et caressant du minéral

Dans le vent pâle qui englue les voix,

Les ombres blanches se font plus certaines

Et le paysage immobile se fait perpétuel.

 

A l'heure où la splendeur du crépuscule jauge

Les souffles en rang devant la cheminée,

Le mot de passe d'une lumière-métamorphose

Fond d'or les rêves en autant de lingots de réel.

 

Dans ce frôlement d'âme où le temps apparaît,

C'est l'entrée chuchotée de l'année qui paraît

Au chaud d'un destin comme en apesanteur

Qui tait encore un peu tout ce qu'il sait déjà.

 

P. MILIQUE

15/12/2013

SITE DU TEOTIHUACÁN "LA CITE DES DIEUX" (MEXIQUE) LE 14 NOVEMBRE 2013


(Captation Personnelle)


SITE DU TEOTIHUACÁN 

"LA CITE DES DIEUX" 

(MEXIQUE)

LE 14 NOVEMBRE 2013

14/12/2013

NOTRE DAME DE LA GUADALUPE: MEXICO (MEXIQUE) LE 14 NOVEMBRE 2013

(Captation Personnelle)

 

NOTRE DAME DE LA GUADALUPE

  MEXICO

(MEXIQUE)

LE 14 NOVEMBRE 2013

16/11/2013

ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN

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ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN

 

Que se passe-t-il dans le suspendu d’une phrase?

Que devient-elle dans le silence,

Qui succède à ce point d’interrogation?

 

Arrêt sur le presque rien qu’on écrit sans vraiment l’écrire,

En tentant de comprendre cette étrange énergie

Qui fait que ce qu’on aurait pu commencer

Soudain ne peux plus être continué!

 

Écrire, c’est parfois s’approcher au plus près du silence,

C’est porter le langage à sa limite,

Le laisser s’égarer et devenir provocateur et aérien.

C’est éprouver, enfin, un ciel s’égayant de ses mots

Jusqu’à ces énigmatiques points de suspension…

 

P. MILIQUE

14/11/2013

UNE LARME ÉCHAPPÉE

 

LARME.jpg 

 

UNE LARME ÉCHAPPÉE

 

C'est un écrin de verdure sur l'écran de ses rêves.

Le vent léger peigne les arbres comme une chevelure

Et semble accepter le partage d'ombre et de lumière

Dans la splendeur du matin et la gloire de crépuscule.

 

Il chante aussi le refrain léger de sa vie,

Destin enivrant d'un murmure d'éternité

Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.

 

Lui, il marche et parle pour repousser une nuit

Qu'il aimerait bien perdre dans une forêt de mots doux.

Cependant, les jardins secrets sont faits ... pour rester secrets,

 

Et dans cet avenir qui pointe et s'annonce radieux,

Il trouve quelque chose d'incitatif à la respiration du vivant.

Pourquoi passer à côté de la beauté d'un monde

Qui se déposerait sur ses lèvres en battant des ailes ?

 

Il chante aussi le refrain léger de sa vie,

Destin enivrant d'un murmure d'éternité

Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.

 

Au noir incertain, suspendues par magie au ciel atypique,

Se congratulent les étoiles nombreuses qui le regardent, étonnées.

 

P. MILIQUE 

13/11/2013

UN FUTUR ÉTOILÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

UN FUTUR ÉTOILÉ

1

 

Quand l’autre devient le miroir où l’on se cherche,

Quand chacun cherche à prendre racine en l’autre,

Quand chacun aime à se sustenter de la becquée offerte,

Quand l’intense réalité habite l’irrationnel de l’instant,

Il conviendrait de savoir humaniser les ratures du ciel

Avec des mots de rêve éblouis au bleu des jours ensoleillés.

 

Cela s’est produit un jour au détour d’échanges impromptus :

Notre rencontre s’est nourrie de ces gouttes de lumière infinie.

Tout de suite notre histoire a parlé fort, telle une déclamation

Extraite des strates d’un silence embrasé de flammes secrètes.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

27/10/2013

LE BONHEUR DE T'AIMER 3

au magma présent de l'écriturej

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE BONHEUR DE T'AIMER

3


Ensemble, nous saurons faire d’agréables et bucoliques promenades

Sous le soleil tendre, éclatant comme touche dorée dans le bleu du ciel,

Attentifs aux moindres frissons du feuillage dans les branches ventées.

 

Extraordinairement généreuse et spontanée, riche de tout ce que tu es,

Tu m’éduqueras le regard, élargiras ma vision de l’amplitude de la tienne

Jusqu’à provoquer, enfin, l’émerveillement pour la nature enchanteresse,

Jusqu’à ce que mes yeux éblouis, écarquillés par tant de poétique beauté,

Brillent d’un vif enthousiasme et ensemencent l’âme de graines d’absolu.

 

Rien à ce moment-là ne pourra faire obstacle à nos tendresses unies.

 

Dans l’intimité de nos sensibilités se murmurent l’heureuse insouciance,

Des vibrations au contenu sublime, qui mettent  la tête dans les étoiles,

Qui traduisent extraordinaire stimulant des mots d’amour échangés.

Alors s’incrustera en moi pour toujours ton offrande à ce moment-là.

Mon amour, nous saurons donner du charme à n’importe quel quotidien,

Nous saurons faire bon usage de cette autre vie qui se propose à nous.

Et cela me serre le cœur de devoir rester frustré de tout ce soleil offert.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

23/10/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "SANS FIN."

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"SANS FIN"

 

C’est le jour de la fin du monde.
Ça me rassure.
Parce que c’est en même temps la fin de l’immonde
Je vais devoir dire mes quatre vérités :

La première : ma langue maternelle, ce n’est pas le français… mais… la pensée
Je suis née dans un concept clé… clé, j’ai bien dit clé avec laquelle j’ai ouvert la boite du ciel et j’ai roulé une pelle au diable…

La deuxième : Marx, s’est lourdement trompé… son marxisme s’est fourvoyé en se prétendant scientifique. Il devait être salutaire, il devint totalitaire. Marx ne s’en est même pas rendu compte. Que le marxisme ne pouvait pas être une science, mais une conscience… une chance pour les hommes… si seulement il avait su que la science et la technique allaient creuser le fossé entre les hommes, il aurait misé sur la religion…

La troisième : si je devais emporter quelque chose avec moi de l’autre côté… comme un souvenir de voyage, j’emporterais la carte postale des deux tours jumelles qui flambent… parce que là-haut, je vous parie qu’ils ont une toute autre version… ma tête à couper ! et puis j’aime bien les confrontations d’opinions.

La quatrième : maintenant, je vais vous révéler un secret… lorsque je vais me retrouver seule et nue devant mon créateur, il va me poser la question et je vais devoir y répondre.
Quelle question? C’est à cette question qu’il va falloir précisément répondre… pour ne pas brûler en enfer.

Maintenant vous pouvez appuyer sur stop parce que je ne dispose que du bouton « play ».

15/10/2013

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL 3

au magma present de l'ecriture

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

A FAIRE  SAIGNER  LE  BLEU  DU  CIEL

3


Tous mes écrits sont dans la noirceur absolue,

Sans chaleur aucune, sans aucun avenir.

Ils sont la douleur d'une écriture qui se dégrade dans la solitude.

Jusqu'à la brisure.

Je possède en moi l'art morbide de faire saigner le bleu du ciel,

Un ciel saturé de cris et de fureurs

Que rien ne sauvera jamais de l'oubli ni de l’indifférence.

Une écriture tendue, abrupte, torrentielle,

Arrachée aux entrailles d'une lucidité impitoyable.

 

Comme j'aimerais, dans une effervescence de tous les instants,

Savoir dire le charme ombré d'énigmatique

De certains mots transparents, cristallins et fugaces !

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE