18/12/2013
IL COMMENCE A SE FAIRE TARD
IL COMMENCE A SE FAIRE TARD
On le voit bien que, une fois parvenu à sa presque apogée,
Le jour régresse et se met à tomber, bousculé par le temps.
Il convient désormais de passer les heures en contrebande
Alors que dans la douceur des choses vagit le pulsé du monde
Et que les bribes de conscience n’occultent pas les possibles.
La vie qui prend de l’âge suggère la complicité avec le présent
Dans lequel le feu de l’enfance s’applique à ne pas s’éteindre.
Il commence à se faire tard dans la vie et les connivences s’érodent…
Tandis que, surgi d’on ne sait quel passé, l’avenir perce avec acuité.
Un pénible sentiment de frustration éclot les fleurs du regret,
Des nouvelles portées par le vent attisent l’obscur du vivre
Et incitent le merveilleux à trouver refuge au cœur des rêves.
Mais nous avons le cœur assez têtu pour tenir tête aux maux,
Pour briser la fatalité qui nous pille le corps jusqu’à l’assujettir.
Dans la nuit qui peu à peu déchire le jour s’exalte l’instant nu
Lorsqu’aux lumières de l’aube scintillent des larmes de rosée
Et que le soleil donne consistance à un écrin de perles de jade
Excluant d’une rigueur tenace l’absurde phrase inachevée.
P. MILIQUE
09:25 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, commencer, commencement, se faire tard, voir, bien, mal, fois, parvenir, parvenu, presu'île, aveugle, apogée, jour, régresser, régression, se mettre, tomber, bousculer, temporiser, convenance, convenir, désordonné, passer le temps, heure, contrebande, daouceur, choux, vagir, pulsé, immonde, bribes, conversation, conscience, occulter, possible, prendre de l'âge, suggérer, complicité, présenter, feu, enfance, s'appliquer, éteindre, connivence, s'éroder, surgir, passé, avenir, percer
10/12/2013
A L’ENCRE DE FEU 1
A L’ENCRE DE FEU
1
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.
Comme une lueur étincelant dans un écrin d’étoiles
Quelque part suspendu dans l’espace temps
D’un nulle part et d’un autre ailleurs,
Coule dans ses veines le sang d’une lumière inconnue.
Du plus vide de lui, à l’écho de son cœur,
De ces partitions attendues aux instants de vérité,
Se creusent les sillons d’un éternel mystère
Que même le silence ne parvient pas à taire.
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.
A l’ombre des mots immergés dans l’éternité,
Renaît l’espoir irisé d’une aurore au sourire ingénu
Qui exalte la douceur des écrits échangés.
A l’aube des silences aux fondus incrédules,
Alors que la lumière du jour féconde la vie,
Brûle dans ses artères le feu déjà déclaré
D’un cœur et d’une âme secrètement tissés.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:27 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, encre, feu, encrier, beau, souvenir, mourir, jamais, inscrire, inscription, lueur, étinceler, étincelle, écrin, étoile, suspendu, suspension, espace, temps, nulle part ailleurs, autrement, couler dans les veines, sang épais, lumière, inconnu, méconnaître, vide, écho, cardiaque, partition, attendu, attendre, instant de vérité, creuser le sillon, éternel, mystère, silence, parjure, taire, contenir, à l'ombre, mot, immerger, émergence, renaître, espoir, irisé, aurore, sourire ingénu, exalter
25/11/2013
L'AVEU DANS SA FÊLURE
Photo à retrouver sur le site:
http://visuel.enferetdamnation.org/v/pointsdefuite/PointDeFuite_I.jpg.html
L'AVEU DANS SA FÊLURE
Il est dans le malheur de l'écriture.
Cela vient chez lui, toujours, d'un absolu mal à dire.
Mais au bout de la dérive,
Il est une victime consentante
De la difficulté de la mise en mots.
Il faudrait qu'il sache se contenter d'un langage silencieux,
Seulement verbalisé au contact imperceptible de l'ordinaire.
Au lieu de cela,
Il s'anéantit dans de désespérantes circonvolutions cérébrales.
Sous le fallacieux prétexte qu'il a beaucoup de néant à combler,
Tout semble épouser la trajectoire
D'une fuite éperdue, désespérée.
Une fuite qui l'aide à ne pas perdre pied dans la masse croupissante et fétide de ce qui est.
Donc, inlassable, il livre un duel à la tranquille indifférence des mots.
Il s'arrête un instant -- ou davantage --
Auprès de chacun d'eux,
Les soupesant comme pour une expertise.
Entre eux et lui, c'est comme un intense corps à cœur.
Il est un artisan qui œuvre avec une obstination et une impertinence brûlantes de tenter l'impossible.
Rêves ouverts sur un insondable de feu et de lumière.
Et que reste-t-il au final de la seule réalité qu'il ait vraiment vécu ?
Seulement l'aveu qui cache ses belles larmes de sang gracieux,
D'une fêlure hagarde qui se fige et se sèche.
Amen !
Âme--Haine...
P. MILIQUE
17:42 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : malheur, écriture, dérive, consentante, langage, verbaliser, ordinaire, désespérance, cérébral, trajectoire, fuite, croupir, fétide, expertise, corps, coeur, obstination, impertinence, brûlant, impossible, rêve, insondable, feu, lumière, aveu, larmes, sang, grâce, amen, âme, haine, fallacieux, prétexte, néant, combler, épouser la trajectoire, fuite éperdue, désespérer, perdre pied, masse, inlassable, liverer un duel, tranquille, indifférence, s'arrêter, soupeser
21/11/2013
LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ
Caricature de René Schickele par Ludwig Meidner en 1913.promesse,fi
LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ
C'est quoi un homme qui écrit avec son sang ?
C'est d'abord un homme qui souffre,
Et puis qui cherche aussi.
Qui fuit la lenteur des jours,
Meurtri de désirs désespérés
Et d'attentes muettes.
Absurdement.
Il se consume en confessions
Brûlantes et douloureuses
Comme autant de feux
Trop longs à s'éteindre.
L'expérience déjà lui a dit
Quelle farce pitoyable est la vie.
Alors, dans le silence insolent
Et solitaire de certaines nuits,
Il part, désabusé un peu,
A la rencontre problématique
D'un univers fugitif.
Beaucoup de persévérance
Dans ses mots charbons,
Des mots qui, nourris d'inéluctable,
Se teintent de brume, d'ombre et d'opaque.
Les mots d'une aube incertaine
Qui ne se lève jamais.
Sauf sur la promesse d'un futur éclaté...
Un homme qui écrit avec son sang,
C'est un homme qui restitue sa douleur.
Un autodidacte obscène et absolu
Qui délivre sa prose de survivant
Où le rire désincarné s'étouffe aussitôt, mort-né,
Tel celui, malsain, d'un aliéné
Dont l'esprit déchiré laisse périr les couleurs.
P. MILIQUE
12:08 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sang, souffrance, désir, confession, brûlant, farce, silence, insolence, nuit, univers, fugitif, persévérance, opaque, aube, autodidacte, obscène, douleur, mort-né, malsain, aliéné, promesse, futurologue, écrire, souffrir, recherche, lenteur des jours, meurtrir, désespérance, attentes, muet, absurdité, se consumer, confesser, brulure, endolori, feu, étreindre, expérimenter, expérimental, dirction, farcir, impitoyable, solitair, parfaire, désabusement, rencontre
09/10/2013
CIORAN 35
"Quand dans ton feu secret
Meurt toute résistance
Et que tout est possible
Et le devient presque..."
(E.M. CIORAN)
09:34 Publié dans CIORANESQUERIES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, cioran, feu, incendie, extinction, pompier, secret, mystère, possible, mourir, résistance, collaboration, résister, collaborer
02/10/2013
EMILY LOIZEAU "PAYS SAUVAGE" EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE AVRIL 2009
(Captation Personnelle)
LA BELLE ARDÉCHOISE
EMILY LOIZEAU
"PAYS SAUVAGE"
EN CONCERT
LE BIKINI
TOULOUSE
AVRIL 2009
05:37 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, émily loiseau, battre le tambour, bikini, toulouse, violon, main, fidèlité, souvenir, pacifique, métis, léo ferré, sourire, comète, empire, vertu, soldat, choeur, faire la fête, museler, vacarme, soner le glas, arme, continent, route, exténuer, cul, s'égoutter, voyelle, envahir, folie, raison, motivation, mer, sentiment, bander, figer, glace, feu, algue, embrumer, miction, braquer, culotte, mentholé, soupente, écume, attentiste, pays sauvage, robe longue
30/09/2013
EMILY LOIZEAU "FAIS BATTRE TON TAMBOUR" LE BIKINI TOULOUSE
(Captation Personnelle)
LA BELLE ARDÉCHOISE
EMILY LOIZEAU
"FAIS BATTRE TON TAMBOUR"
EN CONCERT
LE BIKINI
TOULOUSE
AVRIL 2009
05:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, émily loiseau, battre le tambour, bikini, toulouse, violon, main, fidèlité, souvenir, pacifique, métis, léo ferré, sourire, comète, empire, vertu, soldat, choeur, faire la fête, museler, vacarme, soner le glas, arme, continent, route, exténuer, cul, s'égoutter, voyelle, envahir, folie, raison, motivation, mer, sentiment, bander, figer, glace, feu, algue, embrumer, miction, braquer, culotte, mentholé, soupente, écume, attentiste
20/09/2013
AYO - MUSIC SESSION - "FIRE"
AYO
- MUSIC SESSION -
"FIRE"
"Joy Olasunmibo Ogunmakin, de son nom de scène Ayọ, née le 14 septembre 1980 à proximité de Cologne, est une chanteuse allemande d'origine nigériane et tzigane, d'expression anglaise dont le style se situe entre soul, folk et reggae. Son nom de scène – Ayọ – signifie « joie » en yoruba."
(Source Wikipédia)
05:08 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, ayo, music, session, fire, feu, incendie, joy olasunmibo ogunmakin, nommer, scène, proximité, cologne, chanteuse, allemand, origine, nigérian, tzigane, expression, anglais, style, situer, soul, folk, reggae;siginification, signifier, joie, yoruba, orange, source, wikipédia
03/09/2013
SI NOUS VIVIONS EN 1913: "LES TRAVAUX DOMESTIQUES NOUS PRENDRAIENT BEAUCOUP DE TEMPS
SI NOUS VIVIONS EN 1913
"LES TRAVAUX DOMESTIQUES NOUS PRENDRAIENT BEAUCOUP DE TEMPS"
Femmes au lavoir dans les Hautes Pyrénées © Fonds Trutat
La France il y a un siècle, avec Antoine PROST, historien. Aujourd’hui, les travaux domestiques.
Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire...
Les travaux domestiques nous prendraient beaucoup de temps et je ne parle pas seulement du ménage ou de la vaisselle. En 1913 le chauffage central était une nouveauté limitée au logement bourgeois et encore pas tous. On se chauffait avec des poêles en fonte ou en faïence dans l'Est et il y avait souvent qu'une pièce à feu. La cuisinière en fonte noire qui sert à cuire les aliments chauffe aussi les logements populaires...
17:05 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, antoine prost, travaux domestiques, prendre du temps, lavoir, hautes pyrénées, siècle, historien, présider, mission du centenaire, premère guerre mondiale, france inter, partenaire, parler, ménage, vaisselle, chauffage central, nouveauté, limiter, logement, bourgeois, chauffer, poêle en fonte, faïence, est, pièce, feu, cuisinière en fonte, noir, servir, cuire les aliments, logement populaire, orgue de barbarie
05/08/2013
YVES BOMMENEL: "SEPTENTRION"
YVES BOMMENEL
"SEPTENTRION"
L'hiver n'est pas la mort. Non, l'hiver est germinal. Il est le ventre laiteux des amours estivales.
L'hiver n'est pas la mort. Il est la chanson du feu qui crépite dans l'âtre, le cocon douillet de la chrysalide. La tanière de l'ours. Le givre enveloppant la lande. Le cristal des eaux endormies. La fractale du flocon de neige.
L'hiver n'est pas la mort. Il est la maraude silencieuse du renard argenté. Le lapin blanc qui se fond dans la toundra. Le noir corbeau qui survole la plaine sans un bruissement d'ailes. Il est le silence roi. Sa majesté nordique. Le continent de glace.
L'hiver n'est pas la mort. Il est le repos de l'arbre avant sa floraison. La mère nourricière du printemps qui viendra. La racine souterraine qui attend patiemment son heure. Le secret qui guette le retour du soleil pour se révéler. Il est la promesse du torrent se cachant dans la cascade figée.
L'hiver n'est pas la mort. Il est saint sacrement, immaculé conception du cycle des années. Il est l'alpha de l'oméga, l'envers de l'endroit, le pôle magnétique. Le solstice non moins fécond. Il est le diapason qui donne la juste de note de l'an passé, de l'an qui vient. Il est passage et courant d'air.
L'hiver n'est pas la mort puisque la mort n'est sûrement pas l'hiver.
13:54 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE, POESIES DITES EN IMAGES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yves bommenel, septentrion, hiver, mort, germinal, ventre, laiteux, amour, estival, chanson, feu, crépiter, âtre, cocon, douillet, chrysalide, tanière de l'ours, givre, envelopper, lande, cristal, gnome, eau, endormir, fractal, flocon de neige, maraude, silencieux, renard argenté, lapin blanc, se fondre, toundra, noir corbeau, survoler la plaine, bruisement d'ailes, silence, roi, majesté, nordique, continent, glace, arbre, floraison, mère nourricière, printemps, racine, souterrain, attendre, patience
04/08/2013
LA PARISIENNE LIBEREE: "LA GUERRE CONTRE LE MAL"
LA PARISIENNE LIBEREE
"LA GUERRE CONTRE LE MAL"
Paroles et musique : la Parisienne Libérée
C’est une guerre africaine, soi-disant nécessaire
Une guerre aérienne, un combat exemplaire
Une guerre juste et bonne – il paraît que ça existe
Qui protège l’uranium en tuant des terroristes
Il neige sur Paris des flocons bien légers
Les bombes du Mali se sont mises à tomber
Dans l’union nationale, dans l’unanimité
La guerre contre le Mal a commencé (bis)
Les mouvements islamistes ne sont pas plus islamiques
Que les scientologistes ne sont scientifiques
On a chacun nos fous, qu’on fabrique quelquefois
Avant de lâcher les loups et les avions de combat
Il neige sur Paris des flocons bien légers
Les bombes du Mali se sont mises à tomber
Dans l’union nationale, dans l’unanimité
La guerre contre le Mal a commencé (bis)
On a tout plein de soutiens, mais toujours pas de mandat
Le parlement discute mais il ne vote pas
Nos alliés, nos amis, donnent chacun un avion
Un drone, une pharmacie et puis un petit camion
Il neige sur Paris des flocons bien légers
Les bombes du Mali continuent à tomber
Dans l’union nationale, dans l’unanimité
La guerre contre le Mal a commencé (bis)
Je vois les cristaux qui dansent dans le feu des lampadaires
À Douentza quand j’y pense, on doit vivre l’enfer
Je regarde à la télé cette belle guerre en 3D
Faire la guerre pour la paix, je ne m’y ferai jamais
Il neige sur Paris des flocons bien légers
Les bombes du Mali continuent à tomber
Dans l’union nationale, dans l’unanimité
La guerre contre le Mal a commencé (bis)
13:33 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, guerre contre le mal, guerre africaine, soi disant, nécessaire, guerre aérienne, combat, exemplaire, guerre juste, exister, protéger, uranium, tuer, terroriste, il neige sur paris, flocon, léger, bombe, mali, se mettre à tomber, union nationale, unanimité, guerre du mali, mouvement islamiste, scientologiste, scientifique, fou, fabriquer, lâcher les loups, avion de combt, soutien, mandat, parlement, discuter, voter, allié, ami, drone, pharmacie, camion, cristaux, danser, feu, lampadaire, douentza, penser, vivre l'enfer, regarder la télé, paix
13/07/2013
LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE : "OBSERVONS LES NOUVEAUX A LA JUMELLE"
LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE
"OBSERVONS LES NOUVEAUX A LA JUMELLE"
07 février, 1984
01min 37s
Comment reconnaître un vrai jumeau d'un faux jumeau.
- Emission
- La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède
- Production
- producteur ou co-producteur
France 3
- Générique
- réalisateur
Fournier, Jean Louis - producteur
Desproges, Pierre - interprète
Desproges, Pierre
13:22 Publié dans CE QUE CYCLOPEDE DIT | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, la minute nécessaire, monsieur cyclopède, pierre desproges, jean-louis fournier, observation, observer, jumeau, jumelle, feu, sable, sahel, brasier, dieu, diable, villageenfant de l'amour, le portrait de son père, darfour, manigancer, galim, faire la queue, coaguler, n'avoir que les os sur la peau, flamber, exil, personnage, réciter