Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/11/2014

INTEMPORELLE UTOPIE 2

au magma présent de l'écriture

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

INTEMPORELLE  UTOPIE

2

Elle, elle traverse le sien au rythme inconnu de l'éternel,
Assurée qu'elle est de cet avenir en cours, porteur apaisé
De quelques bouquets lourds de trésors encore secrets.

Elle caresse la surface des jours comme on lit un poème,
Et continue à décrypter attentivement les libres pages du hasard
Au moment précis où chacun des chapitres en gésine
En exacerbe avec fierté toute l'intensité capiteuse.

Qu'elle est donc importante d'intemporel cet époque
Qui offre aux lendemains le luxe d'une telle lenteur...

P. MILIQUE

08/11/2014

AU SILLON DU SILENCE

au magma présent de l'écriture,

 

AU SILLON DU SILENCE

Entre ce qu'il s'imagine déposer sur la page
Et le résultat final, s'impose le déclencheur
De toutes une coulée de brûlures échevelées.

Certaines observations reviennent, récurrentes,
En gouttes d'atmosphères lourdes et oppressantes ,
Et provoque d'emblée importante dissension
Qui met tout en valeur dans l'entière acceptation
D'une violence entretenue par le spectre rémanent,
D'un regard acéré qui se porte là où ça fait mal,
La où ça n'est pas joli. Là où parfois ça trompe.

L'écrit alors est en état d'écoute et de recevoir
Qui glisse comme volupté sur fil de soie,
Sensible seulement au devenir d'une vie
Transperçant son refuge d'un sillon du silence.

P. MILIQUE

02/04/2014

L’ÉGOÏSME 4

BONSAÏ 1.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

L’ÉGOÏSME

4

 

Certes, il se croit invincible mais, s'il est sans pitié, il n'est au final qu'impuissant. Et il a beau jeu de s'évertuer à transformer en succès d'importance chaque événement mineur, lors même qu'il reste sous la menace de chacune de ses introspections susceptible de l'embraser au contact des souffrances qu'il cause et dont il aura, n'en doutons-pas, à subir les assauts incessants.

 

L'égoïsme ordinaire est un substitut à l’orgueil, une sorte de bonsaï censé cacher la forêt d'arrogance tapie dans la primauté du soi. Parce qu'il est réflexe et, en même temps, réponse panique à l'hypothèse du pire, il ne peut que rendre malheureux!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/03/2014

JE DENONCE 11

DENONCIATION.jpeg 

 

Je dénonce ces Hommes,

Parce qu'ils ne s'imprègnent pas de l'autre,

Parce qu'ils ne portent pas en eux la conviction de son importance,

Parce qu'ils n'ont pas sans cesse à l'esprit

Que l'on ne se constitue que par lui,

Que grâce à lui.

16/03/2014

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT: JOSE BOVE

 

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT

JOSE BOVE

Il vient de terminer un roman de Joseph Conrad, et s'attaque désormais à une fiction historique qui renvoie aux débuts du Franquisme en Espagne.

 

Pour l'élu européen d'EELV, les trajets vers Bruxelles et Strasbourg sont l'occasion de se plonger dans un bon livre. "Le soir, confie José Bové, c'est important avant de s'endormir, d'ouvrir un livre sans aucun rapport avec ses activités." En ce moment, il lit Eduardo Mendoza, "Batailles de chat", dont l'histoire renvoie aux débuts du franquisme.

06/03/2014

IVRESSE RIMBALDIENNE

rimbaud.gif

 

IVRESSE RIMBALDIENNE

 

Des lambeaux de réalités singulières

S'entremêlent à de fulgurantes réminiscences.

 

Comment retrouver une relation vraie à autrui,

Et accéder ainsi à la difficile réalisation de soi?

A fleur de mémoire et d'oubli,

L'éventail des possibles est large ouvert.

 

La préoccupation première d'une vie accomplie

Insiste d'abord sur l'importance du respect

Qui doit émaner de chacun avec délicatesse.

 

C'est un continuel et incertain équilibre à trouver

Dans la pulsation vive, propre à chaque individu,

Qui fait peser sur chacun des exigences de performance

Et une inévitable propension à exiger sa place au soleil.

 

Mais il serait tellement plus merveilleux

De laisser s'exprimer le bel enchantement

Qui sourd au murmure inaltéré que l'on porte au tréfonds.

Et à s'abandonner dans quelques détours du côté du rêve

A la rencontre des fantastiques perceptions de l'enfance,

Là d'où s'exhale une fragrance de chaude poésie

Comme seule peut l'induire une ivresse tout Rimbaldienne.

 

P. MILIQUE

23/02/2014

MARIANNE MOORE: "Le passé est le présent"

 

MARIANNE MOORE

"LE PASSE EST LE PRÉSENT"

SUIVI DE

"UNE BOUTEILLE ÉGYPTIENNE EN VERRE SOUFFLE EN FORME DE POISSON"
LECTURE PAR

JENNIFER DECKER


RÉFÉRENCES:

MARIANNE MOORE, POÉSIE COMPLÈTE, LICORNES ET SABLIERS
édité et traduit par

Thierry GILLYBOEUF

© éditions José CORTI, 2004.  

 

Marianne Moore (1887-1972) professeur puis bibliothécaire, contemporaine et amie de William Carlos William et Wallace Stevens, elle participa au prestigieux journal The Dial dont elle assura même la responsabilité éditoriale entre 1925 et 1929.  Elle a obtenu pour son œuvre les prix les plus importants (National Book Award, Pulitzer Prize, etc).

 

Prise de son Amandine Grévoz
Réalisation Gilles Davidas

21/02/2014

RÊVERIE 8

REVE POURPRE.jpg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

RÊVERIE

8

 

Au plus fort de son emprise, la rêverie met à disposition du rêveur de quoi réanimer n'importe quelle flamme. Étonnant kaléidoscope capable d'aiguiser le regard que chacun porte sur le monde, elle dissipe la lumière du jour coupable de dissimuler l'éclat des étoiles, offrant ainsi une indicible prérogative, en lui accordant toute l'attention qu'elle mérite. Elle qui cisèle le fusionnel d'émanations brûlantes comme la glace.

(FIN)

 

P.  MILIQUE

01/02/2014

AU PAYS DU BONHEUR 1

au magma présent de l'écriture,

 

AU PAYS DU BONHEUR

1

 

Et voilà qu’une année supplémentaire…

Un an de plus à perdre candeur naturelle,

Et identité floue en victime non consentante.

Un an de plus à explorer les couloirs obscurs

Et les affres d’une humanité peu conciliante.

Cocktail détonant aux effets incontrôlables.

 

Mais je te sais débordante de cette ténacité féminine

Qui au quotidien t’incite à congédier l’inutile latent,

A décanter le tout-venant présent de sa part d’essentiel,

Et à poursuivre de ton  assiduité les choses importantes

Qui font le sel de la vie, parce qu’en  leur intérieur

De quelques-unes d’entre elles sont tapies des merveilles.

Donc vas-y, hurle la rage qui te fouailles les entrailles,

Émancipe-toi jusqu’au plus doré de l’ultime vertige.

 

Femme unique, parfois rêveuse et romantique,

Tu es aussi spontanée et innervée de passions

Qui t’aident à occuper le vide de vision neuve

Et à exalter en ton tréfonds un appétit insatiable

Sur fond de frémissements aux ressacs d’infini

Pointant un nouvel absolu d’une radicale beauté.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

12/10/2013

INSTANTS ORDINAIRES

images.jpeg

 

INSTANTS ORDINAIRES

 

Elle existe cette force naturelle,

Cette troublante relation qui laisse entrevoir

Derrière le réel, un monde enchanté.

Pourquoi ne pas prendre en considération

L'importance de ce rêve niché en chacun de nous ?

 

Cette femme souriante, lumineusement belle,

Sait prendre tendrement soin de son paradis secret.

Le sourire aux lèvres, cette grande contemplatrice de nuages,

Virtuose de la couleur, habite un paysage champêtre

Peuplé d'images chatoyantes et d'oiseaux étonnants.

 

Plus tard, lorsque le jour se déchire

Et que le regard saturé d'enluminures

Recouvre l'horizon d'un voile de brume légère,

Elle emprunte, au cœur du flamboiement crépusculaire,

La porte solaire qu'elle est seule à percevoir,

Pour y rencontrer les présences mystérieuses qui bousculent les nôtres.

 

Oui, elle existe cette force naturelle,

Cette troublante relation qui laisse entrevoir

Derrière le réel, un monde enchanté.

 

Et cette lumineuse femme-là a su mériter

Le privilège rare de vivre ces instants ordinaires

Que les gens ordinaires ne vivent pas.

 

P. MILIQUE

10/09/2013

A L'AUBE D'UN AILLEURS

ORAGE.jpg

 

A  L'AUBE  D'UN  AILLEURS

 

Cette nuit-là encore fut une nuit blanche

De tension taraudée, de souffrance endurée,

A percevoir le murmure lancinant

De la mort au souffle inhumain.

 

Et pourtant, dans l'aube de cet ailleurs,

Se lève une respiration puissante comme la houle

Qui, dans le jaillissement impromptu de joies oubliées,

Fait surgir la lumière, remède le plus précieux,

Sous la forme dardée d'un soleil vif et accueillant

Témoin d'un orage de scrupules face à l'improbable.

 

P.  MILIQUE

08/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: LES BÉBÉS DE 1913

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

LES BÉBÉS DE 1913

 

1913, naissance de la puériculture…

Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.

Bébé assis © Fylkesarkivet i Sogn - 2013


Je voudrais aujourd’hui vous présenter les bébés de 1913. Nous n’irons pas dans une maternité, elles étaient rares. La plupart des femmes dans tous les milieux accouchaient chez elle assistées par une sage-femme. Le médecin n’intervenait guère que dans les milieux privilégiés. …