29/11/2013
LA SIMPLICITÉ 5
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
LA SIMPLICITÉ
5
Il suffit de remplacer le calcul par la confiance. D'accepter qu'elle ne soit rien d'incongru. Ne pas le faire reviendrait à soulever de la poussière pour ne pas voir. Le trop de complexité est si souvent plus néfaste que son manque! Et puis, tout comme on peut toujours entendre ce qu'on ne voit pas, on peut toujours enseigner ce qu'on n'explique pas! Seul l'agencement des interprétations fournies en organisera le sens. Celui-là même qui mettra toutes les chances du côté de la vie.
Évitons-donc d'apposer des étiquettes, d'ajuster un carcan de définitions sur tout pour nous aider à nous y retrouver. La simplicité, en la matière, existe toujours avant d'être. Elle dépasse, et de loin, l'ordre causal en cours, et déchire les règles pour offrir vie à l'inexplicable à partir d'éléments à la source de tout.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:05 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, simplicité, suffire, remplacer, calcul, confiance, accepter, n'être rien, incongru, faire, revenir, soulever, poussière, voir, tropique, complexité, néfaste, manque, entendre, aveugler, enseignenr, expliquer, agencement, interprétation, fournir, organiser, dînatoire, sens, mettre toutes les chances de son côté, vie, éviter, apposer, étiqueter, ajuster, carcan, définition, aider, retrouver, en la matière, exécutoire, dépasser, éloignement, ordonner, causal, en cours, déchirer, réguler, règle, offrande, inexplicable
30/08/2013
LA BOÎTE A LETTRES: GUY DE MAUPASSANT A ROBERT PINCHON
LA BOÎTE A LETTRES
GUY DE MAUPASSANT A ROBERT PINCHON
BIBLIOTHÉCAIRE, JOURNALISTE, CRITIQUE DRAMATIQUE,
ET
AMI INTIME DE MAUPASSANT.
01:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, stendhal, sophie d'uvaucel, lettre, plaisir, revenir, saint-pierr, fête, paraesse, acte manqué, trouver, pavé, marbre, église, joncher, fleur, feuille, laurier, meurtrir, répandre, odeur, suave, fort, convenir, nerfs, jolie, femme, ^m, doux, dstinée, frapper, délicatesse, patriotisme, ardent, indigné, mépris, sincère, haine, estimer, se mêler, affaire, publique, expérienc, expérimenter, préfet, haile, rappeler, net, clair, budget
29/08/2013
LA BOÎTE A LETTRES: JEAN-MARIE SOTIN DE LA CONDIERE AUX CITOYENS DE LA LOIRE INTERIEURE
LA BOÎTE A LETTRES
JEAN-MARIE SOTIN DE LA CONDIERE
AUX
CITOYENS DE LA LOIRE INTÉRIEURE
01:17 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, stendhal, sophie d'uvaucel, lettre, plaisir, revenir, saint-pierr, fête, paraesse, acte manqué, trouver, pavé, marbre, église, joncher, fleur, feuille, laurier, meurtrir, répandre, odeur, suave, fort, convenir, nerfs, jolie, femme, ^m, doux, dstinée, frapper, délicatesse, patriotisme, ardent, indigné, mépris, sincère, haine, estimer, se mêler, affaire, publique, expérienc, expérimenter, préfet, haile, rappeler, net, clair, budget
28/08/2013
LA BOÎTE A LETTRES: STENDHAL A MADEMOISELLE SOPHIE D'UVAUCEL
LA BOÎTE A LETTRES
STENDHAL A MADEMOISELLE SOPHIE D'UVAUCEL
(© Musée des Lettres et Manuscrits)
Mademoiselle Sophie d'Uvaucel, chez
M. le Baron Cuvier, an Jardin du Roy, à Paris.
Rome, 28 Avril [1831].
Mademoiselle,
Votre lettre me fait le plus grand plaisir. Je reviens de Saint-Pierre où il y avait une fête. Ma paresse me l'a fait manquer. J'ai trouvé le pavé de marbre de l'église jonché de fleurs et de feuilles de laurier. Ces feuilles un peu meurtries répandaient l'odeur la plus suave, point trop forte, ce qui convient à mes nerfs de jolie femme. Mon âme était bien disposée. Votre lettre a paru comme un jour doux destiné à frapper des yeux délicats. Dans mes jours de patriotisme ardent, elle m'eût indigné. Je méprise sincèrement, et sans haine, la plupart des gens que vous estimez. Pour se mêler d'affaires publiques, il faut de l'expérience. Peut-être M. Dejean, ou tout autre jeune homme nommé préfet par M. Guizot, sera-t-il un homme habile en 1840. Mais rappelez-vous que l'œil du public voit nettement et clairement au bout de six mois ce qui se passe dans le cœur de tout homme qui reçoit plus de 20.000 francs du budget et le rôle de Pénélope est dangereux. Mais parlons de fadaises. Vous avez vu quelques très jeunes gens faire de grandes fortunes. Soyez convaincue que quelles que soient les phrases et les apparences, pendant deux ou trois mois de leur vie, ils ont été comme Julien. De 1806 à 1813, j'ai été à peu près aide de camp de M. le comte Daru. Il était très puissant à Berlin en 1806, 7, 8, à Vienne en 1809. J'étais dans une sorte de faveur à Saint-Cloud en 1811. Je vous assure que personne n'a fait une grande fortune sans être Julien. La forme de notre civilisation exclut les grands mouvements, tout ce qui ressemble à la passion.
De là, le rôle pitoyable des femmes. La société actuelle ne les emploie que comme intrigantes. Voyez MMmes Récamier, Pastoret, Rumfort. Il faut pour avancer être doux, humble, faire vingt visites en bas de soie par semaine. Un jour que le protecteur s'ennuiera, un jour de pluie à Saint-Cloud, au mois d'octobre, un trait de bassesse bien placé vous vaudra une préfecture. Je méprise les charges. Julien n'est pas si futé qu'il vous le paraît.
Le jeune homme de dix-huit ans est niais à Paris. Il songe toujours au modèle à imiter. Et quelques-fois il y a quatre règles contradictoires sur la façon dont il faut tirer son mouchoir de sa poche chez une duchesse. Cette perplexité au moment où il s'agit de choisir entre des règles contradictoires, aidée par les trois changements de tenue par 24 heures, qui ont lieu à Paris est cause de la niaiserie. Nos jeunes paysans du Dauphiné savent très bien suivre leur intérêt. J'aime à discuter sur le cœur humain, chose difficile avec les Françaises, qui presque toujours mentent pour se conformer à la règle 1451 qui régit leur conduite ou à la règle 8.600. Votre lettre est infiniment plus sincère qu'aucune que vous m'ayez écrite. Elle ne blâme pas assez le roman en question. Vous avez adouci. Il fallait m'écrire le premier jour. II y avait à Venise un homme qui, pour aimer sa femme, avait besoin qu'elle lui donnât des soumets. Je suis cet homme. Rien ne m'ennuie comme le compliment. Si j'en avais 10.000 comme cela, pense-je, on me ferait baron et académicien. Mais que faire d'un fagot ou deux? Cela ne suffit pas pour chauffer le four. Soyez donc, je vous en supplie, Mademoiselle, ultra-sincère avec moi plus le soufflet sera fort, plus je sentirai la vie.
Mme Az[ur] me croit l'original de Julien parce que pour être nommé Inspecteur du Mobilier, le général Duroc qui m'aimait (par parenthèse à cause de ma sincérité) voyant fils de noble chevalier Beyle dans mon extrait de baptême, me donna le De Beyle dans le projet de décret qui fut signé le 11 août 1810. Alors commença pour moi l'époque du plus grand bonheur. Pour en revenir, la lettre de Mme Az[ur] qui m'accable des plus grands mépris, a fait toute ma joie pendant un voyage que j'ai fait à Capo d'Istria et j'y songe encore après un mois. Si j'avais voulu faire le Julien dans le salon de M. Aubernon, chez M. Pastoret que je ne suis jamais allé voir au Luxembourg,' chez M. de Lafayette, etc., etc., je serais tout au moins préfet de Guéret. Mais je serais destitué, car certainement j'aurais administré comme M. Pons de l'Hérault, préfet du Jura. Gardez cette ligne pour vous. Elle me porterait dommage dans ma retraite. De 15.000 je suis tombé à 10.000.
Si je tombais plus bas, il n'y aurait pas moyen de vivre avec la dignité nécessaire. Ici, je veux dire au midi des Apennins, le public n'est dupe d'aucune affectation. Vous avez beau vous étaler avec une noble négligence sur quatre chaises à la promenade, la canaille ne vous estime qu'au prorata de la dépense que vous faites. Nous avons pour ennemis les libéraux depuis Bologne1, les ultras depuis 1789. Le rôle d'un agent français est difficile, très difficile. Il faudrait en avoir moins et les mieux payer. Autrement je me renfermerai dans une nullité complète comme mon prédécesseur, qui s'est mis cependant à danser dans l'unique café de ma ville en apprenant la nouvelle des ordonnances du 25 juillet 2. J'ai passé cinq jours à Florence sans trouver le temps de monter à la Galerie ou d'aller au Palais Pitti. J'ai cherché la vérité, j'ai écrit quatre dépêches à mon ministre. Celle qui décrit ce qui a failli se passer à Florence vous amuserait.
Comme vous êtres Française, il faut ici placer une petite batterie contre le ridicule, donc. vous amuserait, non certes à cause du talent du narrateur, mais par le caractère plaisant des acteurs. Ma dépêche étant sincère aura déplu. Je me le disais en l'écrivant.
Mais par le plus grand des hasards, il peut se trouver un homme de mérite, un Mérimée, dans les bureaux, et je serais bien aise qu'il se dise « Celui-là n'est pas si niais que les autres. » A seize ans, mon père m'a donné 150 fr. par mois pour venir me faire recevoir à l'École Polytechnique. Or cela se passait en 1799. Les nigauds à demi-hypocrites que vous estimez vous mènent tout droit à la Grande Colère du Père Duchêne. Le tigre se réveillera pour repousser l'étranger qui nous méprise et nous donnera tant de soufflets qu'il faudra finir par où il fallait commencer. L'opération n'eût pas duré plus de six mois. Dans l'état actuel du malade, elle durera trois ans. Je vous offre refuge dans une forêt à trois lieues de mon endroit. Ceci est sérieux. Faute de bonne foi, vous êtes flambés. Comprenez-vous l'admirable finesse de mon langage ? Rien de mieux établi que notre correspondance. Rien ne se perd. Daignez donc m'écrire plus souvent. Mes respects à M. et à Mme C[uvier] et à Mme Martial. Dites à tous les niais que je suis devenu très grave, très profond, très digne du docto corpore où je suis. Au fond quelques phrases plus ou moins piquantes me coûtent 5.000 fr. C'était tout le superflu, chose si nécessaire. Ce malheur doit m'ôter la colère et l'envie des sots. Au reste j'ai pitié d'eux ils vont avoir une belle venette d'ici à quelques mois. Voulez-vous le remède ?
Recipe: Sincérité et bonne foi.
01:43 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, stendhal, sophie d'uvaucel, lettre, plaisir, revenir, saint-pierr, fête, paraesse, acte manqué, trouver, pavé, marbre, église, joncher, fleur, feuille, laurier, meurtrir, répandre, odeur, suave, fort, convenir, nerfs, jolie, femme, ^m, doux, dstinée, frapper, délicatesse, patriotisme, ardent, indigné, mépris, sincère, haine, estimer, se mêler, affaire, publique, expérienc, expérimenter, préfet, haile, rappeler, net, clair, budget
26/08/2013
PENSÉE MOUVANTE
PENSÉE MOUVANTE
Essayer, essayer encore d’embraser l’espoir,
Jusqu’à ce que l’exacte lueur de vie s’ensuive
J’essaie ainsi de panser mes plaies vives,
A mon âme endolorie d’apporter les bienfaits
D’une destinée pastel, de couvrir d’aquarelle
Et de dentelle ouvragée l’existence nécessiteuse.
Qu’il est bon d’entendre le carillon tinter le beau
D’une pensée mouvante enfin sortie de l’obscur
D’un esprit qui s’ouvre au-delà de l’émotionnel.
Avenir radieux qui tel un boomerang va revenir
Puisque hors cette perspective, rien ne peut être.
Essayer, essayer encore d’embraser l’espoir,
Jusqu’à ce que l’exacte lueur de vie s’ensuive.
P. MILIQUE
09:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, pensée, mouvant, émouvant, essayer, embraser, espoir, exactitude, s'ensuive, lueur, panser les plaies, vive, âme, endolorie, apporter, bienfaits, destinée, pastel, couvrir, aquarelle, dentelle, ouvrager, existence, nécessiteux, entendr, carillon, carillonner, tinter, beau, sortir, obscur, esprit, ouvrir, irrationnel, émotionnel, avenir radieux, boomerang, revenir, perspective, staphilocoque, coliforme, la lunette des toilettes
16/08/2013
AUX HEURES IMPOSSIBLES
Une pulsion stupide accélère le rythme de ma vie.
Mon destin se termine aux confins de l'horizon.
Marcel PELTIER
AUX HEURES IMPOSSIBLES
Profondeur des gouffres aux heures impossibles de la nuit
A toucher les marges de la folie du bout des doigts.
Accepter la tenaille-solitude de l'écrit
Qui trace le calme autant que les éclats
Maudits autant que fascinants.
La normalité serait presque acceptée
A revenir déçue de tant d'illusions.
Mettre un point final à cette histoire
Qui ne pouvait s'étirer davantage.
Et c'est comme si cela s'était toujours su...
Alors, scruter l'insolence du temps
Dans la souplesse infinie d'un bleu profond
Avant que le ciel froissé, ne se dépigmente.
P. MILIQUE
10:35 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : folie, solitude, illusion, insolense, gouffre, nuit;fils à papa, scruter, insolence, souplesse, péripétie, bleu, profondeur, dépigmenter, froisser, point final, s'étirer, normalité, acception, revenir, décevoir, trnaille, perspective, clameur, maudire, maudit, malédiction
31/07/2013
YVES BOMMENEL: "MA DECHIRURE"
YVES BOMMENEL
"MA DECHIRURE"
Comme une angoisse de la petite enfance
Ou était-ce là déjà bien avant
Le souvenir d'un malaise adolescent
Une mélancolie cyclique qui revient me hanter
Oublier le silence, oublier les absences, oublier...
Un rêve agité qui vire à l'effroi
La fièvre qui couve
Une réelle souffrance sans trop savoir pourquoi
Finalement étais-ce toi ?
Ou moi ?
Ou les autres...
L'indicible
La face obscure de ma psyché
L 'inconscient torturé
Les crocs qui creusent les viscères
La peur tapie dans l'ombre
Jamais ne s'efface
La fracture identitaire
Le trouble lancinant
Les symptômes
Taire sa détresse
Faire corps avec sa douleur
Se définir à travers elle, à travers toi, à travers moi
Se savoir toujours vaincu
Fatalement
Guetter la claque, l'hiver qui vient
Mourir lentement dans le doute sans aucune certitude
Et rester debout malgré tout.
17:32 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE, POESIES DITES EN IMAGES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yves bommenel, déchirure, angoisse, petite enfance, souvenir, malaise, adolescent, mélancolie, cyclique, revenir, hanter, oublier, silence, absence, rêve agité, virer, effroi, fièvre, couver, réelle, souffrance, indicible, face obscure, psyché, inconscient torturé, crocs, creuser, viscères, peur, tapi dans l'ombre, s'effacer, fracture identitaire, trouble, lancinant, symptôme, taire, détresse, faire corps, douleur, se définir, vaincre, guetter, claquer, mourir, doute, certitude, rester debour
30/07/2013
CHANSON BOUM! : "ORLANDO LE TRIO"
CHANSON BOUM!
"ORLANDO LE TRIO"
Orlando Le trio © Orlando Le Trio
Une jolie émission de fin d'année avec un trio de trois chanteurs musiciens, les Orlando, des chansons drôles d'autres qui le sont moins,Orlando c'est Christelle Boizante, Aida Sanchez, Frederic Marchand.
C'est délicat ou violent, ça bouge...ça ravigotte sans être bête.
13:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, hélène hazera, chanson boum, orlando le trio, ajouter, remord, joli, émission, fin d'année scolaire, chanteur, sommeil, musicien, chanson drôle, christelle boizante, aida sanchez, frédéric marchand, délicat, délicieux, violent, bouger, ravigoter, bête, bestial, revenir, obscurité, enrégimenter, embrasser, baiser, archipel, shetlands, notifier
28/07/2013
APOLLINAIRE POÈME
APOLLINAIRE
POÈME
"Marie" Poème lue par l'auteur Guillaume Apollinaire. Il parut en octobre 1912 dans la revue littéraire et artistique "Soirées de Paris".
Vous y dansiez petite fille
Y danserez-vous mère-grand
C'est la maclotte qui sautille
Toute les cloches sonneront
Quand donc reviendrez-vous Marie
Les masques sont silencieux
Et la musique est si lointaine
Qu'elle semble venir des cieux
Oui je veux vous aimer mais vous aimer à peine
Et mon mal est délicieux
Les brebis s'en vont dans la neige
Flocons de laine et ceux d'argent
Des soldats passent et que n'ai-je
Un cœur à moi ce cœur changeant
Changeant et puis encor que sais-je
Sais-je où s'en iront tes cheveux
Crépus comme mer qui moutonne
Sais-je où s'en iront tes cheveux
Et tes mains feuilles de l'automne
Que jonchent aussi nos aveux
Je passais au bord de la Seine
Un livre ancien sous le bras
Le fleuve est pareil à ma peine
Il s'écoule et ne tarit pas
Quand donc finira la semaine
Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)
23:26 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, guillaume appolinaire, marie, soirée de paris, danser, grand-mère, maclotte, sautiller, cloche, sonner, revenir, masque, silencieux, musique, lointain, sembler, venir, cieux, vouloir, mâle, délicieux, brebis, s'en aller, neige, flocon, laine, argent, soldat, passer, coeur, changer, cheveux, crêpus, mer, moutonner, main, feuille, automne, joncher, aveux, bord de seine, livre ancien, bras, fleuve, pareil, peine, s'écouler, tarir, fin de semaine
04/04/2013
HIGELIN au fil de ses albums, “No man’s land” (1978) 2/6 : “J’aimais pas… je m’aimais pas”
Jacques HIGELIN au fil de ses albums 2/6
“ NO MAN'S LAND ” (1978)
“ J’aimais pas… je m’aimais pas ”
Sorti trois ans après BBH 75 (en 1978, donc), No man's land poursuit et achève la mue rock du chanteur, qui commence à sortir des cases toutes faites, et à arracher les étiquettes qu'on lui colle. Ses chansons se teintent de blues, de romantisme, de lyrisme. L'histoire dit que, à l'époque, Higelin n'aimait pas ce disque… Trente-cinq ans plus tard, force est pourtant de constater qu'il contient plusieurs monuments : Pars, sorte d'adieu lumineux – repris en concert comme un hymne. Un aviateur dans l'ascenseur, qui balance entre l'autoportrait et le manifeste, et lui va comme un gant. Lettre à la p'tite amie de l'ennemi public no 1, magnifique d'intimité et de tension dramatique. L'Amour sans savoir ce que c'est, morceau de bravoure patchwork et ambitieux dont on ne sort pas indemne.
Valérie LEHOUX
04:07 Publié dans NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, jacques higelin, valérie lehoux, avoir le choix, fil de rasoir, suivre les pointillés, basculer, peur, choisir, revenir, procession, enterrement, corbillard, larme, pommier, serpenter, écarter les bras, s'envoler, se sentir si bie, s'en foutre, soupe à la grimace, le rire des femmes, boire un verre, christique, christ, regarder son assiette, sac de jute, bombarder, tenguer, ma gueule dans la vitrine, manger seul, s'époumonner, ignorer, n'en avoir rien à foutre, injurieux, juron, édenter, paradis perdu, les mos bleus
27/02/2013
JEAN-LOUIS TRINTIGNANT LIT " ADRIENNE " DE JACQUES PREVERT.
JEAN-LOUIS TRINTIGNANT
LIT " ADRIENNE " DE
JACQUES PREVERT.
Le comédien lit des poèmes de Prévert, Vian, Desnos, accompagné de son ami l'accordéoniste Daniel Mille. Découvrez la lecture d'Adrienne, de Jacques Prévert.
A voir: Jean-Louis Trintignant lit "Le Déserteur" de Boris Vian.oiseau,rester absent,en prison,tour saint-jacques,se tuer,enterrer,cimetierre,revenir,appartement,attendre,avoir tort,
18:45 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, jean-louis trintignant, jacques prévert, adrienne, comédien, lire des poèmes, boris vian, robert desnos, accompagnateur, ami, accordéonniste, daniel mille, découvrir, découverte, lectorat, à voir, le déserteur, oiseau, rester absent, en prison, tour saint-jacques, se tuer, enterrer, cimetierre, revenir, appartement, attendre, avoir tort, ouvrir la porte, prendre une bière, se désespérer, passer le temps, faire la mauvaise tête, sac à main, ivrogne, précurseur
19/02/2013
BARBARA : " DIS QUAND REVIENDRAS-TU ?
BARBARA
" DIS QUAND REVIENDRAS-TU ?
Discorama
01/10/1967 - 02min56s
BARBARA chante "Dis quand reviendras tu" en s'accompagnant au piano, Pierre NICOLAS est à la contrebasse.
Production
Générique
23:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, barbara, dis quand reviendras-tu, discorama, s'accompagner au piano, denise glaser, pierre nicolas, contrebasse, raoul sangla, chanson originale, feuille morte, feu de bois, tanguer, chavirer, parler tout bas, mot d'amour, le mal de toi, le temps passe, rattraper, temps perdu, aimer d'amour, revenir, souvenir, reprendre la route, se réchauffer au soleil, vertu, femme de marin