21/08/2013
LA BOÎTE A LETTRES: LOUISE MICHEL A M.STOCK LE 16 SEPTEMBRE 1899
LA BOÎTE A LETTRES
LOUISE MICHEL A M.STOCK
LE 16 SEPTEMBRE 1899
01:21 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, charlotte corday, boîte à lettres, jouer, le bout des doigts, roucouler, rêver, emporter, oubli, joueur, perdre, équipage, cargo, otage, oiseau, léger, nuage, se jeter, innocence, fusiller, insolence, terre brûlée, honte, vivre, géant, paquetage, fantasmagorie, amour, chveux, galoper, écumer, passoire, sureté générale, comité, comission, commissaire, soleil, incnedie, canadair, soustraire, saison, bâtir, raison, crépuscule, sans tain, aube, ambre, installer, église, monument
20/08/2013
LA BOÎTE A LETTRES: EDITH PIAF A LOUIS GERARDIN
LA BOÎTE A LETTRES
ÉDITH PIAF
A
LOUIS GERARDIN
01:01 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, charlotte corday, boîte à lettres, jouer, le bout des doigts, roucouler, rêver, emporter, oubli, joueur, perdre, équipage, cargo, otage, oiseau, léger, nuage, se jeter, innocence, fusiller, insolence, terre brûlée, honte, vivre, géant, paquetage, fantasmagorie, amour, chveux, galoper, écumer, passoire, sureté générale, comité, comission, commissaire, soleil, incnedie, canadair, soustraire, saison, bâtir, raison, crépuscule, sans tain, aube, ambre, installer, église, monument
19/08/2013
CHANSON BOUM! : "ANNE SYLVESTRE"
CHANSON BOUM!
"ANNE SYLVESTRE"
Par Hélène HAZERA
Réalisation Patrick MOLINIER
Avec la collaboration de Claire POINSIGNON
17:52 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, hélène hazéra, bertrand belin, patrick molinier, claire poinsignon, collaboration, collaborer, assistance, chanson, intelligent, intelligence, amitié, amour, livre, donation, album, dépouillement, dépouiller, travail, sonorité, barbara, remplacer, effets spéciaux, arrangement, arranger, inspirer, inspiration, scandinavie, rêver, modernité, exclure, exclusion, passage, courtois, courtoisie, appel, désertion, déserer, hypernuit, accordéon, dernier, vanter, paix, profondeur, exaucer, prière, anne sylvestre, choir, vivace, ribambelle
LA BOÎTE A LETTRES: CHARLOTTE CORDAY AU COMITE DE SÛRETE GENERAL
LA BOÎTE A LETTRES
CHARLOTTE CORDAY AU COMITÉ DE SURETÉ GÉNÉRALE
01:49 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, charlotte corday, boîte à lettres, jouer, le bout des doigts, roucouler, rêver, emporter, oubli, joueur, perdre, équipage, cargo, otage, oiseau, léger, nuage, se jeter, innocence, fusiller, insolence, terre brûlée, honte, vivre, géant, paquetage, fantasmagorie, amour, chveux, galoper, écumer, passoire, sureté générale, comité, comission, commissaire, soleil, incnedie, canadair, soustraire, saison, bâtir, raison, crépuscule, sans tain, aube, ambre, installer, église, monument
18/08/2013
CHANSON BOUM! : "BERTRAND BELIN"
CHANSON BOUM!
"BERTRAND BELIN"
Par Hélène HAZERA
Réalisation Patrick MOLINIER
Avec la collaboration de Claire POINSIGNON
Bertrand BELIN
De la chanson intelligente par un chanteur ami des livres, qui donne pour cet album dans le dépouillement, dépouillement où le travail sur les sonorités remplace les effets d'arrangements. Un album inspiré par une Scandinavie rêvée...Où la modernité n'exclue pas le passage par l'amour courtois ou les chansons d'appel à déserter.
Dernier album : Hypernuit (Cinq/7 Wagram Music, 2010)
17:26 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, hélène hazéra, bertrand belin, patrick molinier, claire poinsignon, collaboration, collaborer, assistance, chanson, intelligent, intelligence, amitié, amour, livre, donation, album, dépouillement, dépouiller, travail, sonorité, barbara, remplacer, effets spéciaux, arrangement, arranger, inspirer, inspiration, scandinavie, rêver, modernité, exclure, exclusion, passage, courtois, courtoisie, appel, désertion, déserer, hypernuit, accordéon, dernier, vanter, paix, profondeur, exaucer, prière
08/08/2013
COMME UNE LAVE EN FUSION
COMME UNE LAVE EN FUSION
Il lui donne tout mais, il n'a pas su le percevoir,
Son cœur alourdi était affamé d'autre chose.
Peu à peu, elle s'est éloignée de lui,
Distante jusqu'à la presque absence,
Femme aimée de moins en moins aimante.
Son présent désormais se zèbre de fêlures
Tandis qu'il s'éprouve solitaire face à la douleur
Provoquée par l'inexplicable disharmonie.
Malgré la violence du tourbillon, il s'obstine
A vouloir oublier le reflet de sa déchirure
Même s'il sait combien l'entreprise est vaine.
A l'embrasé incandescent d'une blessure inconsolable,
Il pleure la nuit tombée sur une existence amputée d'elle.
Il lui avait tout donné mais n'avait pas su percevoir,
Que son cœur alourdi était affamé d'autre chose.
D'un rêve renaît un après accroché à la mémoire.
La tendresse exaltée, restée sur le qui-vive, l'invite
A utiliser au mieux son art du doux affleurement,
Privilège lesté de mystère qui lui offre quelque atout
Et fait de lui un personnage fréquentable et sensible.
Alors, il se mire dans les yeux de l'Autre gracieux
Pour y chercher de quoi éclairer ses déséquilibres,
Vertiges attirants où noyer ses trop lourds tourments.
D'un sursis de vieillesse miroite un après possible,
Mais il n'est qu'utopie fuyante née d'un rêve forclos.
Puisque résigné à ne jamais atteindre l'inespéré,
Il laisse sourdre du tréfonds à bout de souffle
Un goutte à goutte de mots à pleurer de beauté,
Des mots de larmes brûlantes de lave chaude
Qui coulent dans la poussière de ce qui n'est plus.
Il lui aurait donné bien davantage s'il avait su percevoir,
A quel point son cœur alourdi était affamé d'autre chose.
P. MILIQUE
09:37 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, lave en fusion, tout donner, percevoir, coeur lourd, affamer, chosifier, éloigner, distant, absence, femme aimée, aimant, présence, zèbre, fêlure, éprouver, solidaire, endolori, provoquer, inexplicaple, disharmonie, violence, tourbillonner, s'obstiner, vouloir, oublier, refléter, déchirure, entreprise vaine, embrasé, incandescence, blessure, inconsolable, pleurer, nuit tombée, existence, amputé, rêver, renaître, accrocher, mémoriser, tendresse, exalter, rester sur le qui-vive, inviter, utiliser, art, doux, affleurement, privilégier
26/06/2013
YVES BOMMENEL: MA DECHIRURE
YVES BOMMENEL
MA DECHIRURE
Comme une angoisse de la petite enfance
Ou était-ce là déjà bien avant
Le souvenir d'un malaise adolescent
Une mélancolie cyclique qui revient me hanter
Oublier le silence, oublier les absences, oublier...
Un rêve agité qui vire à l'effroi
La fièvre qui couve
Une réelle souffrance sans trop savoir pourquoi
Finalement étais-ce toi ?
Ou moi ?
Ou les autres...
L'indicible
La face obscure de ma psyché
L 'inconscient torturé
Les crocs qui creusent les viscères
La peur tapie dans l'ombre
Jamais ne s'efface
La fracture identitaire
Le trouble lancinant
Les symptômes
Taire sa détresse
Faire corps avec sa douleur
Se définir à travers elle, à travers toi, à travers moi
Se savoir toujours vaincu
Fatalement
Guetter la claque, l'hiver qui vient
Mourir lentement dans le doute sans aucune certitude
Et rester debout malgré tout.
17:56 Publié dans POESIES DITES EN IMAGES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yves bommenel, déchirure, angoisse, petite enfance, souvenir, malaise, adolescent, mélancolie, cyclique, hanter, oublier, silence, absence, rêver, agiter, virer, effroi, fièvre, couver, souffrance, finalité, indicible, face obscure, psyché, inconscient, torturer, crocs, creuser, viscère, peur, tapi dans l'ombre, effacé, fracture identitaire, trouble, lancinant, symptome, détresse, faire corps, douleur, guetter, claquer, hiver, mourir
14/06/2013
LA PARISIENNE LIBEREE : "COMME UN SENTIMENT D'ALTERNANCE"
LA PARISIENNE LIBEREE
"COMME UN SENTIMENT D'ALTERNANCE"
Paroles et musique : la Parisienne Libérée
Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai rangé toute la maison
Ça me prend parfois mais là c’était avec passion
Je ne sais pas comment, lavomatique, aspirateur
Y a subitement eu un déclic de bonne humeur
J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison
Je sors dans la rue, les gens sourient, sont détendus
Et sur la place des enfants crient, les passant passent
Sur le banc public les ados roulent d’un œil oblique
Pendant que leurs copains jouent aux boules
Voilà que ça me repique
J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison
Ça faisait longtemps que je ne rêvais plus
Aussi follement
Un bail vraiment que je n’avais pas eu
Ce genre d’élan
Je marche dans Paris ça sent le printemps
Sous le parapluie
Je marche dans Paris c’est étonnant
Comme aujourd’hui
J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison
Il était temps je n’en pouvais plus
Merci vraiment
Encore cinq ans je n’aurais pas tenu
Sérieusement
Il était temps de faire quelque chose
C’est fait maintenant
Je ne vais pas chanter la vie en rose
Mais quasiment
J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison
16:57 Publié dans LA PARISIENNE LIBEREE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, la parisienne libérée, sentiment, alternance, ranger, maisonnée, passion, lavomatic, aspirateur, subir, déclic, bonne humeur, soulagement, émotion, balancer, libre, recommencer, respiration, changer, saison, sortir dans la rue, sourir, détention, placer, enfanter, crier, passer, banc public, adolescence, rouler, oeillade, oblique, copains, jouer aux boules, rêver, folie, bail, transgenre, élancer, sentir le printemps, parapluie, étonner
27/05/2013
LA PARISIENNE LIBEREE : " ACTA, UN MONDE SOUS COPYRIGHT "
LA PARISIENNE LIBEREE
" ACTA, UN MONDE SOUS COPYRIGHT "
Paroles et musique : la Parisienne Libérée
[citation B. Obama]
Ils s’étaient donné rancard
Sur les bords du lac Léman
Bien à l’abri des regards
Évidemment
Pour préparer une loi
Sans inviter le parlement
Ils ont inventé A©TA
Tout simplement
Ça s’est passé comme ça
A©TA
Et on ne le savait pas
A©TA
Depuis le temps qu’ils en rêvaient
De couler les pirates
Pour pouvoir enfin sillonner
Un monde sous copyright
Les Américains d’abord
Ont plaidé pour le cinéma
Tout le monde est tombé d’accord
Contre les chinois
Les pays Européens
Ont défendu leurs labos
Contre les génériques indiens
Il faut ce qu’il faut
Ça s’est passé comme ça
A©TA
Et on ne le savait pas
A©TA
Depuis le temps qu’ils en rêvaient
De couler les pirates
Pour pouvoir enfin sillonner
Un monde sous copyright
Ils se sont revus plus tard
Et toujours clandestinement
Parcourant leurs territoires
Pendant trois ans
A Séoul ou Washington
Tokyo Paris Wellington
A Lucerne ou bien Rabat
Et jusqu’à Guadalajara
Ils se sont dit au passage :
Plus besoin des tribunaux
Pour installer un filtrage
Sur le réseau
Si les fournisseurs d’accès
Voulaient bien jouer les policiers
Et nous filer leur données
Ça serait parfait !
Ça s’est passé comme ça
A©TA
Et on ne le savait pas
A©TA
Depuis le temps qu’ils en rêvaient
De couler les pirates
Pour pouvoir enfin sillonner
Un monde sous copyright
Le club des propriétaires
Soi-disant intellectuels
A des idées singulièrement
Matérielles
Entre une marque de survêtements
Et un brevet sur le vivant
J’ai retrouvé mes droits d’auteur
Bande de voleurs !
Ça ne se passera pas comme ça
A©TA
Maintenant qu’on sait tout ça
A©TA
Et si vraiment vous insistez
On deviendra « pirates »
Pour être libres et sillonner
Un monde sans copyright
14:24 Publié dans LA PARISIENNE LIBEREE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, la parisienne libérée, savoir, jehan jonas, ennepis, intrus, parasite, quitter, s'accrocher, roi, déclin, décliner, libérer, souvenir, cendrier, calendrier, progéniture, se méprendre, se ranger des voitures, tuer, bigoudis, tympan, sonner, coeur, parquet ciré, enchaîner, se pencher, crampe d'estomat, amour physique, déconner, aligner, mitonner, carcasse, en berne, léthargie, lanterne, calvitie, chauve, scalp, audace, bâtaud, chaland, torrent, écumer, coquille de noix, posthume, rêver, aventure, faire faux-bond, rendez-vous
21/05/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 21.05.2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
21.05.2013
23:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, phillipe meyer, patrick milique, monde, oiseau, oublier, délaisser le nid, ressentir, plume, poésie, printanier, voguer, enfance, toutes voiles dehors, étoilé, sérieux, rêver, flaner, goûter, mordre à belles dents, capturer, insouciance, lune, chanter, quitter, paysan, visiter, risque, généreux, pénétrer, innocence, douceur, rage, aimer, donner, briser, délaisser, devenir adulte, découvrir, souffrance, vivre nulle part, au pays de l'enfance
17/05/2013
UNE SI BELLE INCONNUE 16
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
UNE SI BELLE INCONNUE
16
Ce furent là les dernières paroles qui franchir le barrage de ses lèvres devenu dès lors hermétique. Elle s'enferma dans un mutisme infiniment douloureux pour moi. Le regard qu'elle portait maintenant sur moi se faisait sans complaisance, morgue. A vrai dire, il n'affichait plus que de l'indifférence, du dédain presque. L'affaire était entendue. La rupture devait être consommée. Je resterai donc pour toujours le protagoniste exalté et solitaire d'une histoire d'amour impossible. Brûlé vif par une sensation d'inachevé marquée au fer rouge. Qu'il est dur d'avoir à se confronter au rêve écroulé d'un amour à peine naissant et déjà dévasté. Parce que, bien sûr, il ne s'agissait que d'un songe, n'est-ce pas, n'est-il pas ? Qu'aurait-ce raisonnablement pu être d'autre ? Je suis si laid et elle était tellement belle!
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, dernières volontés, franchir, barrage, lèvres, devenir, hermétique, s'endermer dans le mutisme, douloureux, infinité, regard porté, sans complaisance, morgue, afficher, indifférence, dédain, affaire entendue, rupture consommée, rester, protagoniste, éxalté, solitaire, histoire d'amour impossible, brûler vif, senstion d'inachevé, marqué au fer rouge, se confronter, rêver, écrouler, naissance, dévaster, agir, songe, raisonner, résonner, laid, belle
05/04/2013
TON SOURIRE
TON SOURIRE
D’abord, c’est un éblouissement
Et l’enchantement est immuable.
Il y a ce sourire qui éclaire ton visage
D’un mystérieux éclat saturé de tendresse.
Présence pure et irréelle.
Image douce et réconfortante
Qui offre des armes pour affronter l’avenir.
Elle fait don de sa beauté
Envoûtante de sensualité.
Un sourire étoilé, toujours à fleur de peau,
D’une sincérité fraîche et absolue,
Désarmant de naïveté et d’extrême générosité
Qui protège contre l’inattendu qui point
Et fabrique de l’amour sage et fou comme des synonymes.
Un sourire d’ambre et de velours
D’une justesse frémissante,
Caressante comme une main.
Il dégage autant qu’un parfum
Et affiche ta féminité essentielle :
Ta beauté de femme.
C’est un sourire à l’élégance intuitive,
Annonciateur d’aubes nouvelles.
Ce sourire-là exprime un amour puissant et lumineux.
Ce sourire-là, incomparable et complice, c’est le tien.
Parfois, cependant, il se retire.
Il devient d’une immense fragilité
Et peu à peu se désintègre dans l’instant.
Le beau sourire maintenant se voile de crépuscules subits.
Il laisse désormais transparaître
L’insondable mélancolie qui l’habite.
Il n’est plus qu’une lumière indécise
Qui dit la face sombre de la désespérance à vivre.
Il n’est plus qu’un sourire qui cache mal la cruauté des blessures reçues,
Parce qu’on ne dissimule pas mieux un secret qu’une cicatrice.
C’est un sourire qui dit l’espoir effrité,
Le regret de l’astre disparu
Et la nostalgie de l’astre aimé
Transformé en étoile.
Il s’accroche aux merveilles passées de rêves obsolètes
Et se consume au soleil noir de la mélancolie.
Le voilà qui entre en survivance aux racines même
De la souffrance et de la folie.
Désormais, il ne peut plus l’ignorer :
C’est un sourire plein de nuit,
Un sourire qui n’en n’est plus un.
Une fois devenu une absence,
Quoi de plus terrible à la fin qu’un tel sourire ?
La douleur est que ce sourire-là, c’est le tien !
Et il lui faut attendre blotti au plus près de lui
Que le jour se lève, ivre de majesté,
Sur la beauté crapuleuse de nouvelles illusions.
P. MILIQUE
15:35 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, beauté, crapuleux, nouveauté, illusion, le jour se lève, ivresse, majesté, attendre, se blottir, sourire, absence, trrible, douleur, espoir, effriter, astre disparu, nostalgie, transormer, étoiler, s'accrocher, merveilles, obsolète, rêver, se consumer, soleil noir, mélancolie, atrabilaire, cruauté, blessure, dissimuler, cicatriser, amour, puissant, lumineux, complice