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26/04/2013

QUE RESTE-T-IL?

au magma present de l'ecriture,

 

QUE RESTE-T-IL?

 

 

Dans le vieux rythme du temps

Quelque chose de l'être se sauve

A parcourir et traverser toutes les nuits

D'un quotidien lancinant qui s'épuise en boucle.

 

Il y a ce cauchemar prégnant qui grignote la réalité

D'une répétition fascinante de l'aberration

Plantée au minéral d'une existence oiseuse.

 

Dans l'ombre ténue où se cache, apeurée?

La plus petite part de vitalité vibrant

De l'âme palpitante restée entre nos mains

Se lève l'angoissante litanie quintessenciée

D'un lourd passé étrangleur de présent.

 

Que reste-t-il à celui qui n'a plus rien,

Lorsqu'il pense avoir tout vécu

Et qu'il lui faut vivre encore?

 

P. MILIQUE

24/04/2013

LES AGACEMENTS D'UN COEUR

au magma present de l'ecriture,agacer,quotidien

 

LES AGACEMENTS D'UN COEUR

 

Sorti de la pénombre de l'oubli qui lacère,

Immergé au vif de sentiments aigus,

Le souhait mélancolique se dilate

En un nuage d’implacable éternité.

 

Il est impératif d'accéder à la compréhension,

Pour s'extirper de toutes ces épreuves fortes

Que seul l'ample mystère de l'amour soumet,

De ces agacements acidulés que le cœur autorise

A déployer dans l'émotion des êtres retrouvés,

Ainsi que dans la promenade ailée de visages épanouis,

Les souvenirs indésirables des réminiscences convoitées

Comme autant de pierres stables et bienvenues

Traversant un torrent de vie prestement franchi.

 

P. MILIQUE

08/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 01/04/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

01/04/2013

30/03/2013

LE PRÉSENT ÉPHÉMÈRE

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LE PRÉSENT  ÉPHÉMÈRE

 

Toute cette absence,

Depuis tout ce temps …

 

Je me sens pauvre et vide.

Je m'exténue dans un cache-cache

Épuisant et dérisoire

Avec en moi la sensation

De manque et de l'abandon,

Avec celle, douloureuse,

De ton éloignement aussi.

 

Mais je m'éclaire à te penser.

Je te sais ailleurs en ce même instant,

Époustouflante de verve,

De truculence et de singularité.

 

Source de jouvence ambulante,

Tout ton toi m'appelle à t'aimer

Et mon cœur affirme ta prophétie :

Je t'aime !

 

Se dessine enfin l'issue

De cette agaçante traversée.

Je vais pouvoir me réfugier

Dans le tendre crépuscule

Qui saura adoucir les brûlures

Du jour et s'offrir en refuge

Intime aux couleurs poétiques.

 

Ma pensée flotte, légère,

D'un nouveau bonheur à goûter

Dans la célébration rare

De l'éphémère présent.

 

P.  MILIQUE

27/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 15

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

15


Ses pas qui l'emportaient vers nulle part le firent passer devant une vitrine-miroir. Le reflet renvoyé était d'une pâleur extrême. Livide, blafard et chancelant, il reprit sa déambulation incertaine tout en marmonnant ce que d'aucuns des passants qui papillonnaient alentours, et ne pouvant savoir, prenaient probablement pour une quelconque prière psalmodiée, en litanie et les larmes aux yeux, par un original habité.

«Doriane! Ma Doriane aimée ! Ainsi ton désespoir était donc si grand qu'il n'avait pu que te conduire à cette néfaste extrémité ?»

Il était anéanti. Comment avait-il pu être aussi aveugle d'une telle désespérance ? Bien sûr, lui aussi avait traversé de ces jours où la grisaille fait bloc et, tout naturellement, dans le brumeux souvenir d'un quotidien sépia, il était devenu le témoin peu à peu consterné d'un crépuscule précoce. Il avait bien vu apparaître quelques fissures à l'armure commune. Mais rien dans leur vie de tous les jours ne semblait plus à même d'inverser la logique de son tourment. Les points de divergence se sont multipliés laissant libre cours à de violents désaccords qui, au fil du dévoilement progressif d'une vérité supposée, ne pouvaient que le conduire à une impasse. Cette même impasse qui les maintenait captifs, elle et lui. Mais jamais, non jamais, même au plus au plus profond embrasé de ses sombres pensées, il n'avait imaginé un seul instant que...

(A SUIVRE...)

 

18/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 8

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

8


Elle me fait face, comme acculée en des instants gorgés de failles qui traversent le vide et m'apostrophe sur un ton soudain rauque, comme en lutte contre une colère difficile à contenir...

-- «Ça suffit maintenant! Tais-toi! Tu ne comprends rien. Tu ne sais rien. Comme les autres quoi. Comme tous les autres. Ange un instant, démon le reste du temps.

Pas un pour racheter l'autre, pas un. La pureté, la passion, tu parles! Mon histoire à moi si tu veux le savoir, c'est l'histoire d'une passion imaginaire, fantasmée sûrement. En tout cas manquée. L'histoire d'un bonheur transformé en un vaste champ de ruines d'insatisfactions et de souffrances. L'enchantement et le désenchantement, tu comprends. Incomparable mouvement perpétuel s'il en est. De l'un à l'autre, tout le temps. Tu peux comprendre ça toi? Moi non. Je n'en peux plus d'errer dans l'illusion chaotique des sentiments incertains.

Tu y crois toi à l'amour comme ultime remède? J'y croyais moi aussi, naïve nourrie au biberon d'illusions. Un reste de niaise culture d'un pseudo-romantisme, probablement! Mais il n'en est rien bien sûr, et tu le sais comme moi. Mon histoire à moi n'est rien d'autre que la chronique d'une attente déçue, d'une promesse non-tenue. Qui n'aura jamais le temps de l'être, je le sais. Il n'y aura pas d'autres aurores! Mes espoirs, désormais périmés, ne ressusciteront pas les promesses de l'aube....»

(A SUIVRE...)

 

06/01/2013

INTEMPORELLE UTOPIE

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INTEMPORELLE UTOPIE

 

Tout est à vendre en ce bas monde

Sauf les rêves lorsqu'ils sont le réel!

 

La voilà dépositaire d'un bel âge encore,

Celui qui favorise, elle le démontre au quotidien,

La découverte riche et instructive de l'essentiel.

 

Elle semble maintenir avec facilité le temps à distance!

Aussi n'est pas déjà advenu celui d'accepter

L'affaiblissement systémique proposée par l'évidence.

 

Chaque année qui cohabite avec la précédente

Avive d'une coloration nouvelle la vie, et l'embellit.

Il est si fascinant son désir gonflé de profusion,

Lorsqu'il soumet l'utopie réaliste et saisit l'instant présent.

 

Chacun d'entre nous possède un univers singulier

Forcément irréductible aux comportements pluriels.

 

Elle, elle traverse le sien au rythme inconnu de l'éternel,

Assurée qu'elle est par cet avenir porteur et apaisé

De quelques bouquets lourds de trésors encore méconnus.

 

Elle caresse la surface des jours comme on lit un poème,

Et continue à décrypter avec attention les libres pages du hasard

Au moment précis où chacun des chapitres en gésine

En exacerbe avec fierté l'intensité capiteuse.

 

Qu'il est donc important d'intemporel cet âge

Qui offre aux lendemains le luxe d'une telle lenteur...

 

P. MILIQUE

03/01/2013

EXISTER A L'IMPARFAIT

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EXISTER A L'IMPARFAIT

 

La source unie au fleuve de son théâtre secret

Se fait ombre incertaine entre chaos et innocence

Dans la forme finale à donner à son silence brisé.

 

Les reflets de cette laideur qui le hante

Lui intime de creuser dans le noir

A la recherche têtue d'une issue.

 

D'autres errances encore, obscures et solitaires,

Qui traversent les fêlures étonnées de cette douleur

Habitent un inédit espace-temps hors du temps.

 

L'ordre des choses et des sensations intérieures

Cède, exténué, face à l'incomparable affiché

D'une sorte d'extase mêlée d'éternité

Qui défie le noir jusqu'à la transparence

D'un cœur fauve habillé de couleur

 

 

P. MILIQUE

14/12/2012

EXPO ELUARD CLERGUE

 

 

EXPO ELUARD CLERGUE

MIDI 2

27/12/1996 - 02min17s

 

 

Au musée d'art et d'histoire de SAINT-DENIS, l'exposition "Corps mémorable. Clergue-Eluard" présente les photographies réalisées par LUCIEN CLERGUE pour illustrer les poèmes de PAUL ELUARD. - LUCIEN CLERGUE traversant le jardin intérieur de l'ancien cloître transformé en Musée. - DP de photographies exposées: "Nush", qui fut la compagne d'Eluard; Eluard en compagnie de Lucien Clergue et de son épouse Jacqueline; poème à Jacqueline signé "Un poète amoureux"; lecture off du poème, sur photographies de nus réalisées par Clergue pour l'illustrer. - DP LUCIEN CLERGUE regardant l'exposition, puis interviewé: "Je ne connaissais pas le poème. J'ai montré les photos à Picasso, qui les a montrées à Cocteau, qui les a montrées à Seghers, qui a décidé de les utiliser pour illustrer le livre". - Photographies de Clergue en compagnie de Picasso et d'autres personnes; de Clergue en compagnie de Cocteau et d'autres personnes.

 

Production

 

musée d'art et d'histoire,saint-denis,
France 2

Générique

 

Dalmaz, Gérard

 

 

26/11/2012

FINALEMENT MORTEL

LA VIEILLESSE.jpeg

 

FINALEMENT MORTEL

 

Un carillon fatigué dérange le silence en attente

Tandis qu'un chat noir glisse dans un rai de lumière

A cette heure incertaine où la nostalgie nomade

Porte de ses pas l'ailleurs d'une vie réduite à peu.

 

Elle arpente, les yeux tristes, son jardin au crépuscule

Dans l'insondable mélancolie de ceux qui n'ont plus rien,

Désormais aux portes de la solitude et du tranquille

A la saison grise du dénouement qui fait monter l'angoisse.

 

Engagée dans l'ultime versant de sa vie elle fixe le passé,

En attente encore de son fantôme d'amour,

Celui, lointain, qui illumine les photos sépia

D'un regard perdu vers le temps qui reste.

 

On la voit souvent s'égarer dans ses pensées,

Traversée de douce tristesse, de désespoirs feutrés,

Et se consumer avec une saisissante dignité, aux aguets

De cette absence têtue qui éloigne la vie des vivants.

 

De son affection pour l'humble perle une larme furtive

Qui projette au plus profond du cœur la tristesse infinie

De cette déjà longue vie passée, soudain si brève,

Faisant de la mort à venir la compagne de chaque aube.

 

Les années ont tassé sont corps et froissé son visage,

La peau s'est creusée de rides sur la main qui maintenant tremble.

Les yeux fixent le vide et en appelle au manque dans le vide

Où elle l'évoque, gênée, de cette pudique tendresse

Qui incite à porter une attention toute particulière

A cette vieillesse proposée comme ultime menace,

Comme un dernier combat à livrer a l'orgueil du temps

La nuit où n'en finissent pas de se crisper les rêves.

 

La vie soumet mais aussi grandit chaque infime de l'instant

Aux longs sanglots des heures qui s'écoulent, finalement mortelles.

 

P. MILIQUE

13/07/2012

CONCISION FRAGMENTAIRE 14

concision fragmentaire.jpg

 

 

Longue balade aux travers des sables

 

Aux grains brûlants et iridescents

 

Ou encore dans le lunaire minéral

 

Lorsque la nuit envahit la dune battue par les vents.

 

 

 

Apaisement par l’errance salutaire.

 

 

 

P. MILIQUE

 

10/07/2012

SENSIBILITE PARTAGEE

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SENSIBILITE PARTAGEE

 

C'est une rivière parfois impossible à traverser

Dont on découvre avec surprise l'improbable gué

Au détour d'une aléatoire manifestation d'intérêt.

 

La force d'une amitié pudique et généreuse

Tisse des liens serrés provenant de toute part,

Conjonction gracieuse d'un altruisme décent

Et de ses dispositions à déceler la détresse d'autrui

Dans les moindres sous-entendus murmurés.

 

Cette extraordinaire pépite de sensibilité partagée

Offre à l'envi ces moments rares de précieuse poésie

Dont l'infini dissimule avec élégance la suave mélancolie

D'un amour fou qui ne peut s'afficher davantage. 

 

P. MILIQUE