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24/01/2014

UN VRAI MOMENT DE FAUX 2

 

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 


UN VRAI MOMENT DE FAUX

2


Dans ce que j’aurais aimé interpréter surnagent des phrases fragmentées,

Détournées, de celles qui explorent sans fin les lourdes mélancolies de l’âme

Et de ces autres qui induisent sans ménagement les décalages contrastés,

Sorte de foudre incantatoire qui franchit la limite et transgresse la frontière.

Éléments émotionnels de forte intensité qui transportent dans le hors limite

Grâce à des liens quasi organiques, chorégraphie de mots à fleur de chair.

 

J’aurais aimé puiser dans ces bâtis douloureux et m’accorder à leur plénitude.

Je l’aurais fait avec une probable violence mais aussi avec évidente tendresse

Parce que cela aurait dit quelque chose de vrai de nos fondations défaillantes,

Sans perdre de vue que le vrai n’est jamais qu’un intervalle de faux adoubé

(FIN)

 

P. MILIQUE

03/01/2014

DU SOUFFLE JAILLISSANT DES MARGES

au magma présent de l'écriture.

 

DU  SOUFFLE  JAILLISSANT  DES  MARGES

1

 

Sur la peau mince des mots s'égrène, aux instants tannés,

Un mélange de quotidien, d'absurde et d'onirique

Contribuant à faire de lui cet être hébété qui,

Dans la croûte obscure d'un monde de cendre et de rosée,

Hésite encore à perdre l'équilibre jusqu'à la connaissance de l'autre.

 

La danse du réel avec l'imaginaire fait durer l'impossible

D'une écriture fragmentaire au chant mélancolique,

Mère de l'inutile dans son vibrato le plus dérisoire.

 

Quand la fatigue excédée s'affirme lieu d'unique inspiration,

Le constat s'impose et assèche les mots maîtres de l'ultime échec.

Il ne peut que s'effondrer et accéder soudain au surplomb de l'abîme.

(A SUIVRE)


P. MILIQUE

19/11/2013

JE ME REPROCHE 5

 

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Je me reproche de n'être que comme les autres,

Et d'avoir pendant trop longtemps négligé ce message

Que la société de chacun ne peut qu'être l'affaire de tous.

 

02/11/2013

CLEBARDS DE RIRE LES CHIENS SONT DES ENFANTS COMME LES AUTRES

 

  CLEBARDS DE RIRE
LES CHIENS SONT DES ENFANTS COMME LES AUTRES

(10’07’’)
« C'EST LUI QUI COMMANDE ET MOI J’OBÉIS»

Clémentine parcourt les routes du Sud-Loire avec son Canibus, camping-car psychédélique où elle toilette les chiens et les chats. Ce jour-là, elle a rendez-vous avec deux fidèles clientes. Les Français et leurs clébards (de rire), une grande histoire d'amour !

Enregistrement : juillet 12
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Jérôme Sandlarz

13/10/2013

JE ME REPROCHE 2

REPROCHE.jpg    

 

Je me reproche de négliger l'Autre

Alors qu'il n'est que différent

Ou loin de mes yeux.

11/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: LES CATHOLIQUES

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

LES CATHOLIQUES

 

Aujourd’hui, l’influence de l’Église catholique…

Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.


Si nous vivions en 1913, il nous faudrait changer de repères politiques car la question religieuse tenait une place qu’elle a perdue. L’affaire Dreyfus avait coupé la France en deux. D’un côté une conception de la société fondée sur l’obéissance, la discipline, le respect des  traditions et de l’ordre établi, de l’autre, la liberté individuelle et le progrès par la science et la libre pensée…


28/07/2013

COMME UN HOMME

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COMME UN HOMME

 

Il s’est retrouvé assujetti à une douleur infinie,

De celle que l’intelligence seule ne peut soulager.

 

Caricature de la misère et de la déchirure,

Fragile et désemparé, il a refusé de toutes ses forces cette fatalité.

 

Et il a survécu à l’importance de ses blessures

Parce que, tout de suite, il a exclu de lui un lâcher-prise définitif.

 

L’hébergement de cette déchirante solitude d’avant la reprise d’équilibre

L’a propulsé en d’innombrables interrogations centrales

Qui l’ont incité à entreprendre une grande reconstruction générale,

Indispensable épreuve dans la nécessaire découverte du chemin

Qu’il lui faudra, l'impératif est là qui réclame, emprunter

Pour initier le retour progressif au monde des autres

Et l’installer, enfin, dans un quotidien qui lui offre consistance.

 

Désormais, il n’a plus à agir pour être comme un homme,

Parce qu’il sait que dans son retour à soi réussi, il en est un.

A nouveau.

 

P. MILIQUE

15/07/2013

LUMIÈRE LIBRE

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LUMIÈRE  LIBRE

 

Il se dit souffrance exacerbée

Précipité ardent de vif mal-être

Dans sa façon obstinée de camper

Sur ses blessures et ses secrets.

 

Dans l’émotion tremblante d'espaces infinis

Livrés au souffle initial des voies du silence,

Il se nourrit de la lumière libre des autres,

Étoile fixe et brillante encore gourmande de vie.

 

P. MILIQUE

24/03/2013

MORGANE

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MORGANE

 

Manifestement écrire à tout d'un vice car des mots naissent

un matériau formidable de mystère d'utilisation malaisée.

 

Oser s'y confronter est d'évidence déraisonnable mais, cependant,

je prends plaisir à le faire avec une légèreté sereine un brin désinvolte.

 

Rayons d'une incandescence illuminant une vie bien basse de plafond,

Gésine apaisante tel le chant subtil d'un murmure souffle de vie.

 

A voir le monde si laid, seul le merveilleux à le droit d'existence.

Il devient alors impératif de se comporter en éveilleur de rêves,

De se sustenter des bonnes vibrations émises par les autres

Et de semer des graines de poésie afin d'atteindre l'oasis espéré.

 

Nous savons que le bonheur ne pend qu'à des branches d'illusions,

Mais la réalité n'est-elle pas toujours ce que l'on fait d'elle ?

 

Et, même si le fier fleuve de la vie n'est que tumultes redoutables,

Il faut ne jamais oublier d'être par simple inquiétude du peut-être!

Ce serait là l'erreur fatale prompte à enfouir sous la cendre chaude....

 

P. MILIQUE

15/01/2013

CHARLES DE GAULLE : DES SOUS... DES SOUS ! ...

 

CHARLES DE GAULLE 

DES SOUS... DES SOUS ! ...

Phrases cultes 

10/02/2010 - 01min08s

 

Comment répondre à l'épineuse question du budget de l'État ? Certains font "pschitt", d'autres essaient d'aligner des chiffres. Le résultat manque parfois de précision !

 

 

Production

 

Institut national de l'audiovisuel

Générique

 

Bras, Philippe

29/12/2012

LA PERVERSION DU NÉANT

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LA PERVERSION DU NÉANT

 

C'est une tragédie personnelle lourde de désespoir,

Un cauchemar interminable qui laisse perplexe

La passion dévastatrice à l'audace arrogante.

 

Comment expliquer la lâcheté, la couardise fondamentale ?

Comment opposer l'indifférence affichée à la détresse d'autrui ?

 

Dans la lumière sèche et presque blanche

De notre infime aux fièvres marécageuses,

L'oreille vibrante de la vie qui s'efface

Arrache au linceul brûlant de l'oubli

Les voix évanouies car trop souvent niées.

Vocalises hallucinées de douleur et de violence

Qui jamais, même à l'extrême, ne s'apaiseront.

 

Pour qu'enfin s'illuminent les ténèbres de ce monde,

Il faut rappeler aux mots l'autre charge de leur fonction

Qu'est de faire se consumer la perversité du néant

Afin que la beauté fragile du réel instantané

Se pare de fier instinct et d'attrayante séduction.

 

P. MILIQUE

10/07/2012

SENSIBILITE PARTAGEE

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SENSIBILITE PARTAGEE

 

C'est une rivière parfois impossible à traverser

Dont on découvre avec surprise l'improbable gué

Au détour d'une aléatoire manifestation d'intérêt.

 

La force d'une amitié pudique et généreuse

Tisse des liens serrés provenant de toute part,

Conjonction gracieuse d'un altruisme décent

Et de ses dispositions à déceler la détresse d'autrui

Dans les moindres sous-entendus murmurés.

 

Cette extraordinaire pépite de sensibilité partagée

Offre à l'envi ces moments rares de précieuse poésie

Dont l'infini dissimule avec élégance la suave mélancolie

D'un amour fou qui ne peut s'afficher davantage. 

 

P. MILIQUE