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12/08/2014

LES MOTS MANQUANTS

au magma présent de l'écriture

 

LES MOTS MANQUANTS

 

Il arrive parfois aux mots de n’en dire que le manque.

Il en est ainsi de mon actuel, aussi vide qu’asséché.

 

Je voudrais dessiner des phrases aux contours précieux,

Mais je m’éprouve comme frappé d’une soudaine inertie,

En proie au doute, à la sourde certitude de mon incapacité.

Sans cesse je me brise l’âme contre des phrases récalcitrantes,

Insatisfait à l’avance de ce que je ne saurai que si mal dire.

 

Je crois que j’attends trop de moi, et je ploie sous la déception.

Cela m’est douloureux, forcément douloureux, au-delà du trop.

Parce que des mots, même s’il s’avère souvent être les mêmes,

J’en ai plein le cœur. Mais lorsque la sève s’évapore, le mot meurt.

 

J’en suis à espérer que nul ne s’irrite jamais de mon médiocre silence.

 

P. MILIQUE

 

 

27/05/2014

UNE PETITE LAINE AU CŒUR 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UNE PETITE LAINE AU CŒUR

3

 

Il y a tant de petitesse, d'affirmé, de surmoi et de permanent dans cet inéluctable.

Trop d'attentes, de peurs, de déceptions et de douleurs aussi dans l'illusoire fil de vie.

A cause de cela, la modification de la perception et de la pensée, déjà défaites, s'égarent dans l'étrange traversée des ténèbres proposée: et on se prend à écouter le vide.

Et, à travers son écho muet, à renoncer à déceler d'improbables éléments de réponse à son propre questionnement.

 

En plein processus de rupture, et parfois à contre-coeur, on déprogramme la vie.

Le manque récurrent de soleil force à comprendre l'hiver et son silence glacé.

Les années ont trépassé une à une et il ne convient plus que de les oublier

Car puisqu'il n'ait plus de combats à mener, plus rien donc ne reste à vivre.

 

Le futur proche incite à se mettre une petite laine au cœur et à se diriger, l'esprit serein, vers cet ailleurs annoncé vivifiant.

(FIN)

 

P. MILIQUE

02/05/2014

ÊTRE AU PLUS PRES DE SOI 1

au magma présent de l'écriture,

 

ÊTRE AU PLUS PRES DE SOI

1

 

Labourés par une souffrance aux humeurs inconstantes

Développée aux rais lumineux de menaces supposées,

Il éprouve avec force l'évidence d'une existence à l'imparfait.

Dès lors, il lui faut s'appliquer à ne jamais baisser la garde

Devant la déception qui n'est peut-être que d'ordre narcissique,

Et mettre entre parenthèses le temps éprouvant du présent qui s'installe.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/12/2013

UN VERTIGE SEPIA

sepia.jpg 

 

 

UN VERTIGE SÉPIA

 

A la ligne de partage entre la géométrie

Noire et blanche du rêve et du réel,

S'offre la perspective d'une ouverture immédiate

Des tiroirs secrets de nos géométries cérébrales.

 

A travers cet amalgame frappant, de lumière et de noirceur,

Le jeu d'ombres et de lueurs du connu et de l'inconnu

Donne à éprouver le vertige sépia du simplement être.

 

La complexité ardue des tensions, et celle des déséquilibres,

Laisse installer la crainte dissimulée dans le gris quotidien

De ce puits d'amertume qui bée irrémédiablement en lui

Pour n'avoir pas su disposer de la force nécessaire

A l'urgente conjuration de ses attentes déçues.

 

Un voyage dans l'espace et le temps ruisselant

A désentravé les ombres enroulées aux signes du visible

Et, lorsqu’à sonné l'heure de consentir à la réalité

De la simple volonté affirmée d'un bonheur

A l'état heureux de puissante harmonie,

N'a pu naître, malgré l'ardeur insoupçonnée de ses sentiments éclairs,

L'intraduisible beauté faite de présence certaine, tant attendue.

 

Cependant, n'est-ce pas là propriété majeure du présent,

Que de faire en sorte de ne jamais tenir les promesses

Qu'il semblait nous certifiées lorsqu'elles n'étaient encore qu'à venir?

 

P. MILIQUE

 

06/11/2013

A LA LISIÈRE DES MOTS 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


A LA LISIÈRE DES MOTS

2


Derrière chaque phrase, chaque coulée de mots produite,

Se tiennent moult atmosphères fragiles, délicates ou assassines,

Au sein desquelles sont évoqués les errements incontournables

Faits d’une ribambelle d’illusions perdues, de remords peut-être.

 

Au cœur d’une vie piquées d’échardes vives à l’entremêlé serré

D’espoirs, de déceptions, d’utopies et de douleurs intarissables,

Il y a, exprimé dans sa rugueuse latence, tout l’impossible à dire.

Il y a la torture stridente inscrite dans chaque parcelle de sa chair.

Il y a l’assourdissante mélopée de l’âme muette de culpabilité.

Il y a, mise en mots, la litanie de la vie qui peu à peu s’effrite….

 

Combat épuisant  et dérisoire s’il en est qui impose de se tenir

A l’écart, en retrait de l’embrasé, là où se manigancent les rêves.

(FIN)

 

P. MILIQUE

 

14/10/2013

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

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AU TRAVERS DE L'ABSENTE

 

Est-il possible que la vie ne soit qu'un immense regret ?

 

Au terme d'une destinée tourmentée,

Après avoir essuyé toutes les tempêtes,

Il devient nécessaire d'adopter la position de replis des déçus.

Il s'obstine alors dans une fuite en avant encore plus désespérante.

 

La césure est progressive et,

Même en évitant les écueils obligés de l'amertume,

La rupture imposée par la fusion des contraires

Se révèle atrocement lente et douloureuse.

Le chemin de la délivrance est là qui s'offre à lui....

Un passage lumineux d'une intense lumière blanche,

Reposante et douce pastel.

 

Ce qui les a rapprochés  est aussi ce qui les  a,

A force de partager un univers peuplé de semblables

Tellement différents, séparé.

Parce que l'harmonie des  contraires  peut-être n'existe pas.

Ou  alors dans le bref de l'éphémère  seulement.

 

Leurs  cœurs battent une mauvaise chamade.

C'est l'insupportable désamour.

Tout se noie dans l'usure d'un temps

Que personne ne sait dompter.

Les  voilà condamnés à se déchirer aux pointes  acérées

D'une éprouvante ronde d'amour et de haine.

 

Maintenant sa mémoire est encombrée

Par les pénibles  souvenirs des divergences et des brouilles.

Et des non-dits qui aggravent tout jusqu'à rendre

Plus sombre encore les couleurs de ces instants de glace.

 

Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.

Il est confronté à l'indicible douleur

De l'insoutenable séparation.

Comment ne pas être submergé

Par le chaos dévastateur de cette détresse ?

Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore !

 

Il ne promène plus qu'une ombre déchue.

Celle de sa passion meurtrie.

Et il s'applique à ne plus vivre

Qu'au travers de l'absente.

Mais le chagrin lui est si mordant,

Qu'il ne sait plus que pleurer

De ne plus pouvoir l'embrasser,

Ne serait-ce que du regard.

 

P. MILIQUE

11/10/2013

AU RÉEL INTRANSIGEANT

au magma present de l'ecriture

 

AU  RÉEL INTRANSIGEANT

 

Ce sont des êtres qui ont perdu le mode d'emploi de leur vie,

Des solitaires prisonniers du labyrinthe de leurs idées fixes,

Des hommes en errances et des femmes en dérives

Qui vivent le quotidien d'un monde d'affects décalés

Au cœur universel d'inépuisables tensions souffrantes.

 

Le cercle vicieux d'une hantise rémanente

Vrille cette obsession qu'un manque investit de déception.

 

Vies parallèles à la fois séparées et inséparables

Entre le chemin de détresse et celui de l'extase

S'imposent les tentatives à donner corps infini

Au réel intransigeant d'un désir qui s'amplifie.

 

Chacun invente ou réinvente sa formule de l'amour

A l'instinct étonnant qui tend à fusionner le sens

Avec les pensées déterminées des caresses à venir.

 

P.  MILIQUE 

10/10/2013

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

 

absente.jpg 

(Oeuvre de Lydie Mahé)

 

 

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

 

Est-il possible que la vie ne soit qu'un immense regret ?

 

Au terme d'une destinée tourmentée,

Après avoir essuyé toutes les tempêtes,

Il devient nécessaire d'adopter la position de replis des déçus.

Il s'obstine alors dans une fuite en avant encore plus désespérante.

 

La césure est progressive et,

Même en évitant les écueils obligés de l'amertume,

La rupture imposée par la fusion des contraires

Se révèle atrocement lente et douloureuse.

Le chemin de la délivrance est là qui s'offre à lui....

Un passage lumineux d'une intense lumière blanche,

Reposante et douce pastel.

 

Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a,

A force de partager un univers peuplé de semblables

Tellement différents, séparé.

Parce que l'harmonie des contraires peut-être n'existe pas.

Ou alors dans le bref de l'éphémère seulement.

 

Leurs cœurs battent une mauvaise chamade.

C'est l'insupportable désamour.

Tout se noie dans l'usure d'un temps

Que personne ne sait dompter.

Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées

D'une éprouvante ronde d'amour et de haine.

 

Maintenant sa mémoire est encombrée

 

Par les pénibles souvenirs des divergences et des brouilles.

Et des non-dits qui aggravent tout jusqu'à rendre

Plus sombre encore les couleurs de ces instants de glace.

 

Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.

Il est confronté à l'indicible douleur

De l'insoutenable séparation.

Comment ne pas être submergé

Par le chaos dévastateur de cette détresse ?

Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore !

 

Il ne promène plus qu'une ombre déchue.

Celle de sa passion meurtrie.

Et il s'applique à ne plus vivre

Qu'au travers de l'absente.

Mais le chagrin lui est si mordant,

Qu'il ne sait plus que pleurer

De ne plus pouvoir l'embrasser,

Ne serait-ce que du regard.

 

P. MILIQUE

09/10/2013

BONHEUR URGENT

au magma present de l'ecriture

 

BONHEUR  URGENT

 

Il sait qu'elle se perd dans un voyage intérieur

Aux prolongements irrémédiables et privés.
Il sait qu'elle se brise et s'affaiblit dans d'interminables insomnies.

Parce qu'il y a un trop plein de tout.

Trop plein de souffrances, trop plein d'espérances déçues.

Alors chaque nuit la laisse meurtrie, ensanglantée du dedans.

Sa sensibilité extrême est une source de terribles douleurs. Inacceptables...


Bien sûr qu'elle émeut par sa fragilité.

Mais elle bouleverse aussi par la force qui est la sienne,

Dans sa recherche forcenée d'une oasis de douceur,

Au milieu des troubles et des tourments qui font le quotidien.

(A SUIVRE...) 


P. MILIQUE

 

07/03/2013

LA FASCINATION DE LOUIS NUCERA

 

LA FASCINATION DE LOUIS NUCERA

17 févr. 1976  09min 06s


Louis Nucera chez lui avec ses deux chats, parle de sa fascination pour les chats, de son livre "Le greffier". Il montre des bibelots de chats offerts par Joseph Kessel et Georges Brassens. Luis Nucera parle del'antropomorphisme. Raconte l'annecdote du chat de Céline, Bébert. Fait référence au poème de Baudelaire.


  • Production
  • producteur ou co-producteur
    Télévision Française 1
  • Générique
  • réalisateur
    Archimbaud, Jean
  • participant
    Nucera, Louis

08/09/2012

ÊTRE AU PLUS PRES DE SOI

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ÊTRE AU PLUS PRES DE SOI

 

Labourés par une souffrance aux humeurs inconstantes

Développée aux rais lumineux de menaces supposées,

Il éprouve avec force l'évidence d'une existence à l'imparfait.

Dès lors, il lui faut s'appliquer à ne jamais baisser la garde

Devant la déception qui n'est peut-être que d'ordre narcissique,

Et mettre entre parenthèses le temps éprouvant du présent qui s'installe.

 

Épures discrètes et nourries d'improbables chimères

Qui supposent l'illusoire anticipation d'instants aléatoires

Enfin débarrassés de ce calamiteux mélange de facilités et de subtilités,

Générateur inattentif d'une vie toute d'effervescence et d'imprévus douteux.

 

Porté par une cohérence interne ouvertement contradictoire,

Il s'agit d'entrer au plus vite en résonance avec un univers alternatif

En s'affranchissant pour de bon des craintes parasitaires

Imposées par l'incorrigible suspicion née de l'incompréhensible.

 

Lorsqu'il est enfin admis que rien ne dure, que tout se dissout,

Il devient plus simple d'impulser un nouveau souffle à une vie

Qui, une fois l'inquiétude apaisée, redéfinira son potentiel

En ouvrant à l'infinie diversité de rêveries séductrices.

 

La clairière qui s'éclaire désormais aux yeux ébahis est affirmative:

Rien ne peut légitimer la nostalgie de ce qui n'a jamais été,

Pas plus nul ne doit avoir à se soucier de ce qu'il ne peut être!

Il est tellement plus nécessaire à chacun de se tenir au plus près de soi

Sur le chemin d'éternité tracé droit jusqu'à ce qu'il est déjà.

 

P. MILIQUE

11/06/2012

La Louise à la Machine du Moulin Rouge - Joe ma gueule

La LOUISE

à la Machine du Moulin Rouge 

"Joe ma gueule"

Cette Jeune Femme déborde de Talents....

Les temps étant ce qu'ils sont -- à savoir bien difficile, nous sommes d'accord? -- elle a eu besoin d'un petit coup de main pour parvenir à produire son premier EP!

Nous sommes un certain nombre à croire fort en elle, et je suis pas mal content -- vous l'avez  déjà compris -- d'être de ceux là!

Le disque existe désormais.... et vous pouvez d’ors et déjà utiliser tous les moyens légaux à votre disposition pour vous le procurer. Ecoutez-la!
Vous ne serez pas déçus vous non plus....

Chant, textes, compo : La Louise
Guitares, compo, arrangements : Patrick Delattre
Basse : William Camara
Batterie : Bruno Théry

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