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16/06/2017

DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT 7

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT

7

Une ombre de tristesse flotte, lourde d'évidence, dans son regard éteint, telle un désespoir tranquille et une sensation éprouvante enveloppés d'une chape de langueur définitive.

Il paraît donc s'être arrêté là, au seuil de rêves improbables.

Interdit de vivre presque.

Témoignage affligeant et pathétique d'un quotidien qui le ronge de pessimisme batailleur.

 

Le voilà tout aussi dévasté que peuvent l'être un ignoré, un dépossédé.

Le jour comme la nuit, Il est assujetti à cette douleur sans fièvre qui le submerge par instants en longues bouffées suffocantes.

Sournoiserie folle d'une souffrance insidieuse née d'une multitude d'ondes éminemment perceptibles.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

19/01/2017

PARTIR AU CRÉPUSCULE

au magma présent de l'écriture,

 

PARTIR AU CRÉPUSCULE



Quelque chose de saisissant induit le questionnement
Sur l'instant tragique et anodin de la chute à venir.

Confrontés au désordre de cette fatidique journée,
Les mains impatientes se tordent et le regard dérape
Dans les derniers lambeaux d'une pensée éparpillée.
Le pathétisme tranquille de son choix d'acceptation
Le propulse d'emblée dans un maelstrom de silence.

Il a exprimé sa volonté d'un jour partir au crépuscule
Histoire d'offrir à la vie une ombre supplémentaire.
Désormais, une larme coule furtivement sur sa joue,
Puis d'autres encore, aussi brûlantes que taciturnes.

P. MILIQUE

28/12/2016

VERBALISER LE SILENCE

au magma présent de l'écriture,

 

VERBALISER LE SILENCE

Il est bien possible que le silence
Soit une forme de langage abouti
Propre à exprimer au plus juste
L'exacte réalité de l'authentique.

Aussitôt que les mots apparaissent
Tout devient soudain plus emprunté,
Et verbaliser le nébuleux silence
Relève rapidement de l'inaccessible
Au simple fait avéré qu'il se révèle
Le relais privilégié de l'impossible.

En ce lieu singulier qui délivre
Du poids écrasant de la parole,
Les mots s'obligeront à soumettre
A notre quotidien pâle et surmené,
L'irrépressible sentiment d'accéder
A la vie le cœur enrichi de démesure.


P. MILIQUE

31/07/2015

LE CHARME ENCHANTEUR DE LA MORT 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE CHARME ENCHANTEUR DE LA MORT

3

L'évidence s'installe, il n'y aura pas d'autres tentatives.
L'épreuve à laquelle se confronte le solitaire est absolue
Et son vif épuisement s'aiguise en  lancinante douleur.
Le possible affiché aujourd'hui se pare d'intolérable
Aux confins sans limites d'une nuit questionneuse d'indéfini
Où se terrent tant de faiblesses aux accents d'irrévocable
Qui l'instaure agrégat de vide en mouvement vers le rien.

L'amplitude d'un désarroi exprime mieux qu'un cri
Le temps vain et démesuré trop difficultueux à vivre.
Qu'il est aisé dès lors le charme naturel de la mort!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

02/01/2015

SUR LES RAILS DE L'ESPOIR

au magma présent de l'écriture,

 

SUR LES RAILS DE L'ESPOIR

Au fardeau essentiel d'une infirmité de la vie,
La déchirure s'avère mentale, interne,
Et il se retrouve enfermé à huis-clos
Dans l'incommunicabilité de la douleur.

Tout en veillant à ne surtout pas prendre sa place,
Toute identité se tient toujours au ras de l'autre
Qui fait de chacun un être imprégné de sensible.

Il joue avec la frontière afin de la rendre poreuse,
Exulte de ce rire comme la plus banale des façons
De nouer une relation chaleureuse avec ce quelqu'un.

Et voilà que, en partie réfugié dans un monde imaginaire,
Un point de lumière attirant glisse sur les rails de l'espoir.

P. MILIQUE

18/10/2014

LE TEMPS DE LA SIDÉRATION 1

au magma présent de l'écriture,

 

LE TEMPS DE LA SIDÉRATION

1

L'écriture offre le moyen de capter l'éclat dispensé
Et l'occasion de l'exprimer au plus de ce qui en émane.
C'est une opportunité unique existant
Dans l'appréhension de ce qui circule entre deux-êtres.

L'explorateur de cette sensation forte ainsi générée
Se caractérise par une grande régularité de pensée
Qui, à l'imperceptible même des glissements opérés,
Suggère au murmure enrichissant du monologue intime.

Écrire, c'est rendre les mots à qui ne les ont plus,
A ceux qui peut-être ne les ont jamais eu,
Et c'est donner une autre chance d’exister
En s'approchant au plus près de l'âme des choses.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

12/03/2014

VISCÉRAL

DRAME.gif

 

 

VISCÉRAL

 

J’ai commencé à écrire

Pour, à défaut de pouvoir le supprimer,

M’expurger de mon monde à moi.

 

Écrire au-delà de la raison et de la morale

Ce drame de l’irréparable et du resurgi

Aux marges d’un essentiel jamais dit.

 

P. MILIQUE

15/11/2013

ÉMOTIONS PREMIÈRES

BEAUTE.jpg

ÉMOTIONS PREMIÈRES

 

Ne plus avoir à décliner les hantises de l'enfance

Avec l'entêtement de celui qui se sait simplement de passage.

 

Et s'enfoncer dans les entrailles encore fumantes

De la mémoire pulsionnelle et du songe,

Jusqu'à la cohabitation du rêve et de la réalité

Qui soudain fendent la nuit comme les éclairs d'un orage

Pour, avec cette faculté inouïe de nous renvoyer

Au cœur de nos propres secrets,

S'approcher au plus près de l'innervation des émotions premières

Assoiffées de sensible et de cette beauté fiévreuse ,

Enchanteresse, expurgée d'une vive mélancolie

Autorisant enfin le passé à s'habituer aux couleurs de l'inconnu.

 

P. MILIQUE

11/10/2013

ÉMOTIONS PREMIÈRES

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ÉMOTIONS PREMIÈRES

 

Ne plus avoir à décliner les hantises nées de l'enfance

Avec l'entêtement de celui qui se sait juste de passage.

 

Et s'enfoncer dans les entrailles encore fumantes

De la mémoire pulsionnelle et du songe apaisé,

Jusqu'à la cohabitation du rêve et de la réalité

Qui soudain fendent la nuit comme les éclairs d'un orage

Pour, avec cette faculté inouïe de nous renvoyer

Au cœur de nos secrets les mieux enfouis,

S'approcher le plus possible de l'innervation des émotions premières

Assoiffées de sensible et de cette beauté fiévreuse,

Enchanteresse expurgée d'une mélancolie aphasique

Autorisant enfin le passé à s'habituer aux couleurs de l'inconnu.

 

P.  MILIQUE

 

10/10/2013

VISCERAL

Tolstoi.jpg

(Manuscrit de Léon Tolstoï)

C'est dire! 

 

VISCERAL

J’ai commencé à écrire
Pour, à défaut de pouvoir le supprimer,
M’expurger de mon monde à moi.

Écrire au-delà de la raison et de la morale
Ce drame de l’irréparable et du resurgi
Aux marges d’un essentiel jamais dit.

P.  MILIQUE

24/05/2013

SCULPTEUR DE MOTS

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SCULPTEUR DE MOTS

 

Il aime à se prétendre viking en acier trempé,

Alors que chacun le sait meurtri de bleus à l'âme...

 

Pour s'expurger de cette flagrance, il tente une écriture

Qui se tient tapie en germe dans l'urgence proposée

Et convoque, de sa lame effilée, des reflets d'inquiétude.

 

Confronté à des situations rapidement délicates,

Il s'applique à effectuer sur le texte un travail obsessionnel,

A le peaufiner encore, soupesant jusqu'à la dernière virgule,

Tâchant d'identifier enfin la portée de ces armes invisibles,

Qui constituent la tonalité intrinsèque des mots,

Et de cette autre, soulignée d'incertains silences,

Avec un peu plus de folie et davantage d'audace.

 

Puis il résume son rapport presque permanent au monde

En empruntant le chemin de halage d'une rare intensité

Qui accueille les pas de la silhouette qu'il aimerait devenir:

Ombre portée d'un sculpteur passionné de la langue et des mots.

 

P. MILIQUE

11/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 2

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

2


Il monte en lui, irrépressible et de plus en plus oppressante, une grosse mauvaise humeur. Et il a beaucoup de mal à juguler cet hurlement de colère qui a pris naissance au plus profond de ses tripes et qui encombre son cœur, sa gorge, ses lèvres dans l'attente d'une éructation libératrice. Et puis d'abord, pourquoi le retient-il? Pourquoi ne se laisserait-il pas aller à l'exprimer cette hargne? A l'expurger, à la vomir même! C'est bien après lui qu'il en a, non? A cet instant, il se déteste.

 

 

 

Du monde dans la rue, surtout en fin de semaine, il y en a toujours beaucoup. Mais bon sang, à cet endroit précis, à cet instant précis, on dirait qu'il y en a trop. Beaucoup trop. Décidé à prendre le métro, il accélère le pas et fend la foule d'un pas décidé, se faufilant au mieux pour enfin arriver devant les grilles de la station étonnamment fermées. Fermées? A cette heure-ci?

(A SUIVRE...)