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20/10/2013

UN SON DANS LE SILENCE 2

au magma present de l'ecriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN SON DANS LE SILENCE

2


Il n’est pas improbable que je ne te parle là que d’un réel inexistant !

D’un monde d’indifférents peut-être. Mais, faire comme si le soleil…

 

Tu sais, mes mots ne font que poser une équation aux termes inconnus.

En mon tréfonds, je joue avec tes mains, avec tes regards, avec tes lèvres.

Je joue à chavirer en une apnée bienfaitrice. Je joue à être bien ensemble.

Je joue avec le prolixe du pas encore donné, avec l’émouvant du déjà reçu.

Je garde partout sur moi les marques de ta présence éloquente de volupté,

Et j’accompagne partout ton urgence démesurée, attentif à ne pas te perdre.

 

De cet éclat d’insaisissable il ne restera rien : au soleil noir de ton absence

Ton amour balise s’est peu à peu atomisé en un lourd silence réprobateur

Me condamnant à rejoindre l’ombre impétueuse des frontières inassouvies.

(FIN)

 

P. MILIQUE

05/10/2013

LE RIRE AU CŒUR

au magma present de l'ecriture

 

LE  RIRE  AU  CŒUR

 

On a beau battre les cartes, les retourner en tous sens

Et contempler toues les improbables boules de cristal,

Dans ce monde hirsute il apparaît plus que marginal

D'imaginer l'horizon comme peint aux couleurs pessimistes.

 

La perte de chaque instant  vécu aux heures qui agonisent

Investit le chant tragique d'une marque inaltérable

Qui ne laisse d'autre répit que de courte durée.

 

A constater combien nous bâtissons aujourd'hui

Les conditions de notre propre disparition,

Se mure dans la permanence le désespoir lassé

En goût acharné à ne plus être au demain ébloui. 

 

Il est inutile de se laisser aller à redouter

Le moment à venir ou plus aucun ciel ne sera visible

Car il sait qu'au moment d'exécuter ce qui sera son apothéose,

Il aura la force d'y succomber dans l'apaisé d'un rire au cœur.

 

P.  MILIQUE

24/09/2013

A L'UNI DE L'IMPROBABLE

au magma present de l'ecriture

 

A  L'UNI  DE  L'IMPROBABLE

 

Le souci amoureux d'une langue dilatée, distendue,

Remue l'ombre et les échos enfouis aux forces obscures

D'un texte de presque rien aux fissures majeures,

A la fois furtives et inexpugnables

 

Bercer cette parole lumineuse! La question est vive

De justifier l'apport de nouvelles sensations....

Le paradoxe dans l'écriture est qu'il existe parfois

Un réel manque de mots pour le dire.

 

Le temps de la poésie est lent tendis que le présent urge

A tisser la solitude d'une beauté ou celle d'une disgrâce

Noircies à l'écriture aigre du dessaisissement

De ces vies silencieuses jusqu'à être invisibles,

Unissant parfois l'improbable du stable et du mouvement.

 

Alors, tenter une prose émouvante comme une musique,

Quintessence d'un temps modulé au fil d'un réel réfuté,

Et user de la puissance de rassemblement du langage

Dans l'entrelacs indéfini des sensations, des odeurs et des sens,

Qui seuls autorisent les mots, impudiques, à faire l'amour à la page...

 

P.  MILIQUE

10/09/2013

A L'AUBE D'UN AILLEURS

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A  L'AUBE  D'UN  AILLEURS

 

Cette nuit-là encore fut une nuit blanche

De tension taraudée, de souffrance endurée,

A percevoir le murmure lancinant

De la mort au souffle inhumain.

 

Et pourtant, dans l'aube de cet ailleurs,

Se lève une respiration puissante comme la houle

Qui, dans le jaillissement impromptu de joies oubliées,

Fait surgir la lumière, remède le plus précieux,

Sous la forme dardée d'un soleil vif et accueillant

Témoin d'un orage de scrupules face à l'improbable.

 

P.  MILIQUE

18/08/2013

LES DÉRIVES DU DESTIN

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LES DÉRIVES DU DESTIN

 

La nuit, au cœur même des abris les plus improbables,

Tous les espaces bruissent, enveloppés d'anachronismes,

Du murmure lancinant émanant des mots imprimés.

 

C'est que l'essentiel de l'activité existant en ce lieu

Réside dans la boulimique profusion de livres stockés.

 

Rencontre fondamentale avec ces temps de lectures

Ouverts sur le bourdonnement accessible

Des complaintes rares et incandescentes

Qui accentuent encore les dérives apitoyées d'un destin

Où les désespoirs s'inondent d'un unique soleil noir.

 

P.  MILIQUE

06/08/2013

LE FARD DES HABITUDES

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LE  FARD  DES  HABITUDES

 

Il y a des problèmes dans la vie qui laissent incrédule

A se confronter sans cesse aux questions sans réponse.

 

Les strates molles du quotidien, révèlent le plus vif

De son propre paradoxe masqué du fard des habitudes.

 

Au battement constant et nauséeux

Entre la rigueur du temps et sa suspension,

S'ouvrent d'improbables exigences formelles

Qui suggèrent l'immédiat de l'instinct de survie.

 

Aussi, par-delà les désillusions, le sourire se fige

A rassembler les éclats noirs et les quartz de miroir

Dans lesquels se diffracte une étrange mouvance.

 

Et, au plus proche de l'ici et du maintenant,

Oublier l'attente et respirer le silence silex

Jusqu'à intégrer la réalité grise et plate

D'une seconde d'éternité nimbée d'impossible.

 

P.  MILIQUE

17/07/2013

POÈTE ?

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POÈTE ?

 

La poésie doit être libre d’accès ou ne pas être !

 

Pour autant, chacun est conscient du fait

Qu’il ne peut suffire de morceler les phrases

Pour que, improbable magie, prenne forme le poème.

 

Le poète ne sait être que celui en qui convergent les mots.

Ceux-ci se lèvent en houle au noué de son tréfondsa

Pour surgir en écho dans un cri libérateur.

 

C’est ce réel inéluctable qui en dilate la richesse,

C’est ce qui jaillit de l’intime profondeur,

C’est ce qui affranchit la limite sans l’alourdir,

C’est ce qui retranscrit le murmure ciselé.

 

Le poète pénètre au noyau d’émotion constitué

Au souffle exacerbé de braises incandescentes.

 

Le poème n’est que chronique de beauté ordinaire,

Cristal de vérité moiré au précipité de la vie.

Et si l’on ne parvient à condenser cela,

L’exaltation poétique ne sera qu’ébauchée.

 

Le temps sera venu alors de surmonter

La glaçante et cependant méritée contrariété.

 

P. MILIQUE

19/04/2013

DANS LE MYSTÈRE DU SENSIBLE

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DANS LE MYSTÈRE DU SENSIBLE

 

Mon insaisissable karma fait de moi un homme prédestiné

Pour l'affleurement obstiné du bruissement intime des êtres,

Pour l'espace fluide de l'errance tendu entre le vide et le silence.

 

Je te parle de vifs instantanés, d'investissements fugitifs :

Un jour advint ou l'intrusion subite de la beauté dans ma vie

Provoqua la vérité fusionnelle d'un premier regard caressant

Qui fit naître l'inoubliable aux approches de un havre de paix.

Dès lors je n'ai eu de cesse que d'arpenter cet espace lumineux

Surgi d'un inespéré cosmique ensoleillé de braises somptueuses.

 

Je te parle d'Elle au travers de ce filtre d'improbable d'où elle parut...

A ce stade, je suis subjugué par les miroitements de l'amour absolu,

Et je ne que prendre l'aube à témoin pour dire ces mots essentiels:

Cette Femme-là a su me faire entendre le son d'un rêve arc-en-ciel

Et impulser à l'éphémère latent une rare dimension d'intemporel.

Elle est tellement cette fleur éblouissante dans le mystère du sensible...
Et si je n'étais qu'une graine de sable ordinaire sur le point d'éclore ?....

 

P. MILIQUE

17/04/2013

N'ÊTRE RIEN !

au magma present de l'ecriture,

 

 

N'ÊTRE RIEN !

 

C'est vrai qu'elles prennent des proportions effarantes

Ces notions de culpabilités porteuses d'une mélancolie

Qui suinte de rêves improbables et toujours inassouvis.

 

Le lien essentiel existant avec l'expérience de la déraison

Impose une suite continue de destructions partielles

Au cœur d'un impossible transférable qui confirme

Le ressort perdu, cependant lourd de significations,

Sans jamais apporter l'ombre d'un quelconque démenti

A l'humiliation ultime patiemment concoctée.

 

On ne peut pas vivre quand on sait n'être rien!

 

P. MILIQUE

15/03/2013

LE RIRE AU COEUR

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LE RIRE AU COEUR

 

On a beau battre les cartes, les retourner en tous sens

Et contempler toues les improbables boules de cristal,

Dans ce monde hirsute il apparaît marginal

D'imaginer l'horizon comme coloré de pessimisme.

 

La perte de chaque instant vécu aux armes qui agonisent

Investit le chant tragique d'une marque inaltérable

Qui ne laisse de répit que de courte durée.

 

A constater combien nous bâtissons aujourd'hui

Les conditions de notre propre disparition,

Se mure dans la permanence le désespoir lassé

En goût acharné à ne plus être au demain ébloui.

 

Il est inutile de se laisser aller à redouter

Le moment proche ou plus aucun ciel ne sera visible

Car il sait qu'au moment d'exécuter ce qui sera son apothéose,

Il aura la force d'y succomber le rire au cœur.

 

P. MILIQUE

11/02/2013

INSCRITS A L'INTIME

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INSCRITS A L'INTIME

 

Inscrits à l'intime d'une adolescence hallucinée et,

S'évaporant dans l'écoute extatique d'improbables émois sentimentaux,

Apparaissent certains bouleversements mineurs

Qui provoquent, révolution infinitésimale,

Une signification suffisamment menaçante et déroutante

Pour réinventer une conversation incompétente et marginalisée.

 

P. MILIQUE

31/12/2012

OUTRAGE RELATIONNEL

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OUTRAGE RELATIONNEL

 

C'est avec une forme d'opiniâtreté douteuse

Condamnée à l'impasse donc à l'échec,

Qu'il s'était sans prudence investi

Dans cette improbable aventure

Consistant à prendre d'emblée le parti

De tous les oubliés, vagabonds du monde.

 

A force de lutter adossé au mur,

La gravité de l'outrage relationnel

Est devenue aveuglante de clarté.

 

Avec un soupir d'infini soulagement,

L'apparence d'une normalité affichée

S'est un jour dissoute en un lourd silence

Dans la désintégration parvenue d'une vie gâchée,

Dans l'élaboration de mensonges délibérément établis.

Pour rien.

 

P. MILIQUE