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18/04/2014

VOYAGE INITIATIQUE 1

au magma présent de l'écriture

 

VOYAGE INITIATIQUE

1

 

Quel archaïsme tenace peut-il bien justifier

La transmission de mes lignes mal maîtrisées?

Comme si je n'étais pas certain de leur inintérêt,

De la médiocrité prétentieuse de leur insignifiance.

Leur simple lecture suffit à en consacrer la nullité.

 

Nonobstant l'évidence, l'inconscience subsiste et persiste,

Tandis que l'écriture me procure encore un plaisir infini.

Le vrai est qu'il ne me reste plus que les séquelles affirmées

De l'amnésie organique et chaotique du passé très récent.

C'est un peu comme si cette traversée douloureusement sèche

S'était transformée en une sorte de nouveau voyage initiatique,

Mystérieux et fascinant jusqu'en son intime tréfonds à cœur ouvert.

Même si ce passé-là respire toujours, organique à travers moi.

 

J'éprouve désormais l'urgente nécessité de me réapproprier l'existence.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

09/03/2014

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE

4

 

Il n'est plus qu'à souhaiter de réelles, grosses et bonnes bouffées d'oxygène.

A espérer que la vie consente à passer encore des plats au fumet savoureux

Et qu'elle se mette à chanter, chaque jour et tous azimuts sa plus belle mélodie.

A travers l'avancée naturelle des jours, sa nature même sera toujours présente

Avec ses beautés concrètes afin qu'il ne reste plus qu'à savourer les doux échos,

Des reflets dans le devenir d'une existence exacte comme une tendre poésie.

Ce serait comme excès de vie salvateur, une gestuelle disponible et infinie, porteuse

De cette incertitude fusionnelle et immédiate, bénéficiaire des sentiments initiés.

 

Grâce à sa disponibilité sans limites, elle fera ressortir son impérieuse nécessité

Et poursuivra, de sa tendresse affectueuse, son chemin énigmatique et altier.

(FIN)

 

P. MILIQUE

09/02/2014

AVEC L’ÉNERGIE D'UNE VAGUE 2

VAGUE EN FURIE.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AVEC L’ÉNERGIE D'UNE VAGUE

2

 

Avec l'énergie de la vague, la pensée s'énonce en bribes,

Premiers ressacs aboutis d'une vie en dérive

Dont la rédaction de nouveaux fragments

Le contraint à plonger dans l'inconnu des certitudes

D'éléments maintenant exposés à l'ultime lumière.

 

Strates démesurées chutant en des ténèbres-refuge

Dans l'ascendance qu'anxieux il interpelle

Telle une aube nouvelle éclairée d'un soleil infini.

(FIN)

 

P.  MILIQUE

25/01/2014

EXTRAVAGANCES

PERSONNAGE INQUIETANT.jpg

 

EXTRAVAGANCES

 

Avec une étonnante capacité à se renouveler

De drôles de personnages incohérents passent et repassent

Dotés d’inquiétants pouvoirs paranormaux

Et porteurs de terrifiants et subliminaux messages

En provenance probable de l’infini.

 

Il serait de fait plus sage, et plus prudent,

D’ignorer jusqu'à leurs présences éthérées

Et de laisser à la postérité la tâche redoutable

D’exprimer différemment le désir exalté de penser le monde.

 

P. MILIQUE

13/01/2014

ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE 2

au magma présent de l'écriture,


A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ACCEPTER  L’ÉPHÉMÈRE

2

Et on le retrouve abattu par l'infinie tristesse et traumatisé par l'exploration éreintante et incessante des territoires jusque-là obscurs et inconnus de sa nuit intérieure.

Tout son jeune univers a subitement basculé. Ses certitudes ont vacillé. Désormais, il doit affronter le vide moral, le manque de perspectives, l'omniprésence de l'inacceptable, l'horreur répulsive des faits avérés. Il se sent tellement abandonné, tellement vulnérable face à cette réalité impossible à modifier. La blessure est profonde. Terriblement profonde. Trop peut-être !

Parce que l'absence de l'absente lui est insoutenable et que cela le dessèche encore et encore.

Parviendra-t-il un jour à sublimer son chagrin ?

 

Le voilà, lui que j'ai aidé à grandir, devenu lui aussi un écorché de la vie.

Il sait désormais que certaines circonstances peuvent anéantir la beauté des êtres et faire saigner le bleu de n'importe quel ciel.

 

Mais, existe-t-il une autre alternative sur cette terre que d'accepter l'éphémère ?

(FIN)

 

                                                                  P. MILIQUE

28/12/2013

DELIT DE FEMMES

amante_r.png 

Ce texte a été écrit en humble résonance aux "Délits de Femmes" composé et chanté par cet artiste munificente qu'est VALHERE !

http://www.youtube.com/watch?v=yRREsDccA2A 

 

 

DÉLIT DE FEMMES

 

 

Dans le petit matin, aux heures où la ville fait sa toilette.

C'est le moment où l'homme se soustrait à l'autre Dame

Pour revenir, un peu piteux, auprès de la sienne.

Il se sait un peu usurpateur

Et de ce fait n'est pas fier de son délit.

Mais enfin...

 

«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»

 

Les lèvres qui reconnaissent sa peau l'enlace et l'étreint.

Irrépressible élan qui offre l'intimité fougueuse

De baisers non soustraient à l'autre, pense-t-il.

Baisers voraces et terriblement charnels.

De là naît la musique lumineuse de jours à venir

Où l'existence, revigorée, se farde de beauté.

 

L'homme s'était fondu à sa Dame.

Après avoir humé une dernière fois

Le parfum unique exhalé des corps repus,

Il consent à revenir auprès de celle

Qui aura passer la nuit sans lui.

La porte s'est fermée, étouffant ainsi

Le dernier cri du corps qui l'aurait fait rester.

Il songe à toutes ces heures déployées dans l'infini nocturne,

Au voile épais de la lune en deuil des étoiles.

Au pli de sa mémoire à vif, il s'invente

D'autres routes de braises où s'incendient les sens.

 

«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»

 

Il tourne le dos et s'en va là où il doit aller.

Il le fait doucement, avec précaution.

Il ne faudrait pas que ses rêves se brisent

Dans les spasmes de l'obscurité qui s'éteint.

Cependant l'homme, dans sa faiblesse,

Ne résiste pas aux remords qui pointent.

 

Au sortir de la nuit trop blanche,

Le regard incertain confirme l'aube blafarde.

Et il comprend soudain, avec netteté,

Que le sens n'existe jamais qu'au travers de la quête.

 

Il n'est pas fier de son délit,

Car il se sait misérable imposteur.

Il s'allonge auprès de la femme,

La légitime. La sienne. Du moins le croit-il.

Au vrai, mais bien sûr il l'ignore,

Il vient de trouver une place encore chaude

Auprès de la maîtresse d'un autre

Qui, dans la fusion des corps

Savait si bien, avec délicatesse, la redessiner.

 

«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»

 

P. MILIQUE

15/12/2013

AMOUR SOLEIL

au magma présent de l'écriture,

 

AMOUR SOLEIL

 

Au pays du doute se réalise parfois

Le souffle vivant des plus jolies promesses.

 

Sur ce chemin sinueux et tourmenté

L’avenir reste toujours aussi capricieux.

 

Pour pimenter sa vie de vagabond,

Il se fait cet équilibriste convaincu

Qui marche dans l’infini du temps

Avec pour seul balancier, chaque pépite

De cet amour-soleil lumineux

Grand explorateur de la plus belle des partitions:

Celle de la Vie.

 

P. MILIQUE

09/12/2013

LA VIE COMME ALÉA

au magma présent de l'écriture,

 

LA VIE COMME ALÉA

 

C’est une vie passée à éprouver les limites de la résistance,

Enchevêtrement d’incertitudes sur fond de mots et de désastre,

Conséquence de l’espace sans lumière où il s’est enfermé.

Il est devenu impératif pour lui, il doit se résigner,

D’engager l’indispensable processus de conversion.

 

Fondamentalement écartelé entre

Des perspectives aux radicales différences,

Il perçoit combien il lui faut se détourner du passé

Et envisager l’infini d’autres possibilités.

 

Alors, dans son tout nouveau désir

De dépassement et de dépaysement,

Son esprit de nouveau prêt à prendre son envol

Approuve de ne jamais cesser de commencer

Cette existence fiévreuse, en perpétuelle ébullition.

 

Le bon usage de ce qui ne cesse de le hanter

Illumine les enjeux de l’achèvement et de l’inachèvement

Parés des vertus de l’inconnaissable et de l’imprévisible.

Magistrale ode à la vie comme aléa au désordre certain.

 

P. MILIQUE

26/11/2013

LE PRÉSENT ASSUJETTI

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LE PRÉSENT  ASSUJETTI

 

Il y a cet incontournable systématique et dévalorisé

Qui suscite l'émergence d'une inquiétude légitime

Aux prises avec l'incroyable machinerie d'un destin précaire.

 

C'est le chassé-croisé de deux incompréhension,

Sorte d'incommunicabilité récurrente et avérés

Dérivant vers d'obscures formes violentes

Pour cause de dissociation, de séparation et de rupture.

 

L'attitude est contrainte face au présent assujetti:

Le sentiment amoureux lorsqu'il est vécu comme une épreuve,

Ne peut qu'altérer gravement la possibilité du libre arbitre.

 

Dans la mélancolie doucereuse qui explose en souffrances muettes,

Une ultime interrogation donne corps à cet improbable.

 

Et la déchirure fatale cherche encore au plus vif du tréfonds

A préserver l'infini d'une petite flamme d'être.

 

P.  MILIQUE

20/11/2013

L' ÉCUME D'UNE LARME

larme.jpg 

 

L' ÉCUME D'UNE LARME

 

Il utilise des mots dépouillés de leur douleur

Afin de composer, du moins l'espère-t-il,

Quelques pépites de beau en habit de soleil

Qu'il conviendra de nicher au somptueux d'un coffret.

 

L'âme de l'intime dans son écrin de charme

Révèle les rêves nocturnes accompagnant l'oubli

Et les étoiles qui filent vers les fonds infinis,

Tandis qu'hésitante sur le bord du jour, l'écume d'une larme...

 

L'éternel de l'aube progresse à chaque jour renouvelé,

Bouleversante richesse d'un lendemain ravie de l'heure retrouvée

Dans chaque goutte de rosée, réceptacle frémissant qui veille

Sous la caresse feutrée des semelles du rêve en éveil.

 

P. MILIQUE

19/11/2013

AMOUR-SOLEIL

amour-soleil.jpg

 

AMOUR-SOLEIL

 

Au pays du doute se réalise parfois

Le souffle vivant des plus jolies promesses.

 

Sur ce chemin sinueux et tourmenté

L’avenir reste toujours aussi capricieux.

 

Pour pimenter sa vie de vagabond,

Il se fait cet équilibriste maladroit

Qui marche dans l’infini du temps

Avec pour seul balancier, chaque pépite

De cet amour-soleil lumineux et harmonie

Qui explore la plus belle partition de sa vie.

 

P. MILIQUE

13/11/2013

UN FUTUR ÉTOILÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

UN FUTUR ÉTOILÉ

1

 

Quand l’autre devient le miroir où l’on se cherche,

Quand chacun cherche à prendre racine en l’autre,

Quand chacun aime à se sustenter de la becquée offerte,

Quand l’intense réalité habite l’irrationnel de l’instant,

Il conviendrait de savoir humaniser les ratures du ciel

Avec des mots de rêve éblouis au bleu des jours ensoleillés.

 

Cela s’est produit un jour au détour d’échanges impromptus :

Notre rencontre s’est nourrie de ces gouttes de lumière infinie.

Tout de suite notre histoire a parlé fort, telle une déclamation

Extraite des strates d’un silence embrasé de flammes secrètes.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE