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01/05/2014

EXALTATION

au magma présent de l'écriture,exaltation,

 

EXALTATION

 

Je suis si heureux de t’avoir observée à aimer.

Il y a des regards intenses, des gestes prévenants

Et des ballets de doigts mêlés qui ne trompent pas.

 

Il est aveuglant de constater à quel point tu vis là

Une vraie rencontre fondée sur une vive exaltation,

Une expérience bouleversante issue d’une ouverture

A l’autre tendue de forces aussi essentiellement belles.

 

Cette révélation précipite la mise en place de ta mue

Dans une fable hors du temps parcourue de fabuleux.

Ne te prive pas de cette part nouvelle de ton quotidien.

 

Le voilà mis au pied du mur que j’élève haut face à lui,

Et qu’il lui faudra franchir s’il veut te rendre heureuse.

 

Il est désormais chargé de donner de la richesse à ta vie,

Et d’exploiter à tes côtés jusqu’aux plus extrêmes limites

De cet incroyable essentiel en une permanente farandole.

 

P. MILIQUE

10/03/2014

MORIARTY EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE LE 2 FÉVRIER 2011


(Captation Personnelle)

 

MORIARTY

EN CONCERT

LE BIKINI

TOULOUSE

LE 2 FÉVRIER 2011

17/02/2014

GEORGES SCHAEHADE: "C'EST PAR LES JARDINS..."

 

 

GEORGES SCHAEHADE

"C'EST PAR LES JARDINS..."

(il s'agit des premiers mots de ce poème sans titre)

Lecture par CÉLINE SAMIE

Références:

in Les Poésies 

© Gallimard 2001

 

Georges Schehadé (1905 Alexandrie-Paris 1989) est un poète et auteur dramatique libanais de langue française.

Issu d’une famille libanaise aristocrate, Schehadé est l’auteur d’une importante œuvre théâtrale proche des conceptions du nouveau théâtre, dont il est l’un des chefs de file avec, entre autres, Beckett, Ionesco ou Arthur Adamov. La plupart de ses pièces ont été créées par Jean-Louis Barrault et la plus célèbre d’entre elles, Histoire de Vasco (1956), a été traduite en 25 langues, jouée un peu partout dans le monde pendant les années 1950 et 1960.

Schehadé est également l’auteur de plusieurs recueils poétiques (Rodogune Sinne, L’Écolier Sultan, Poésies I à VI, Poésies VII (posthume). Tôt reconnue, son œuvre a été saluée et défendue par les plus grands (Paul Éluard, André Breton, Saint-John Perse, René Char, Jean-Louis Barrault, Octavio Paz, Philippe Jaccottet, Salah Stétié...).

En 1986, il se voit décerner par l’Académie française le Grand Prix de la Francophonie, créé l’année même.

Fuyant la guerre civile (1975-1990) qui menace le Liban, Georges Schehadé quitte Beyrouth en 1978 et s'installe à Paris où il meurt en 1989.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

21/12/2013

BALBUTIEMENT NÉCROSÉ

crepuscule.jpg

 

 

BALBUTIEMENT NÉCROSÉ

 

Un lent travail s'accomplit, très diffus, à peine formulé,

Au décalage très peu perceptible d'un glissement

Dans l'espace homogène de cette déraison

Fruit résiduel d'un passé qu'on voudrait oublier.

 

Blême désolation, primitive déchéance

A se soustraire au pénible sentiment

Qui courtise la solitude et le secret

D'une signification essentielle au murmure trompeur,

Ténèbres fixes et persistantes au regard assombri.

 

Comment savoir ce qui se trame au-dedans

D'une rapide flambée de la peur attisée au temps de vie,

D'un amour vacillant qui brasille à petit feu,

De ce feu même, désormais, en cours d'extinction?

 

Il faudrait avoir de l'indulgence pour la fragilité humaine!

 

C'est juste un morceau de soir qui tombe

Obscurcissement progressif et momentané d'un soleil

Offrant la splendeur nocturne des matins suspendus.

 

On entend bien le bruit flamboyant du temps

Dans la nécrose balbutiée des trilles arrachées

A l'après immédiat de l'instant qui vieillit.

 

Et je me vois décliner au froncé de tes yeux

Qui affirment, noircis de cendres de cœur ou bien de déraison,

L'inexistence certaine d'une autre issue que celle envisagée.

 

P. MILIQUE

25/11/2013

LA SIMPLICITÉ 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA SIMPLICITÉ

2

L'esprit doit-il se priver pour assouvir son besoin, quasi viscéral, d'adapter le monde … à ses besoins? A celui de s'accommoder de toutes les complications ordinaires qui le rassurent? Ces questions posées... pour le moins désarçonnent. Mêmes si elles restent à portée d'intelligence courante, elles échappent néanmoins à toute forme de compréhension spontanée. Car elles ne servent guère, qu moins de prime abord, le juste cause d'un quelconque lieu commun. Il devient dès lors bien compliqué de s'extraire d'un tel labyrinthe. Les faits sont accablants qui plaident pour ce facile à vérifier: pour en venir à la simplicité, il convient d'abord de commencer par elle. C'est ce qui rend difficile l'art complexe de faire simple. Et c'est en même temps ce qui tranquillise: car tout labyrinthe sécrète en lui les germes mêmes de sa propre issue.

C'est quand tout s'explique qu'on ne comprend plus rien. Il s'agit-là d'une réflexion d'apparence anodine et commune. Elle porte pourtant en elle quelque chose d'irrécusable. D'un point de vue strictement pratique, il n'est nul besoin d'entretenir des relations étranges ou conflictuelles avec la réalité pour en arriver à cette conclusion: la certitude des apparences accompagnent toujours le mensonge ultime de la vérité.

(A SUIVRE...)

P. MILIQUE

30/03/2013

LE PRÉSENT ÉPHÉMÈRE

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LE PRÉSENT  ÉPHÉMÈRE

 

Toute cette absence,

Depuis tout ce temps …

 

Je me sens pauvre et vide.

Je m'exténue dans un cache-cache

Épuisant et dérisoire

Avec en moi la sensation

De manque et de l'abandon,

Avec celle, douloureuse,

De ton éloignement aussi.

 

Mais je m'éclaire à te penser.

Je te sais ailleurs en ce même instant,

Époustouflante de verve,

De truculence et de singularité.

 

Source de jouvence ambulante,

Tout ton toi m'appelle à t'aimer

Et mon cœur affirme ta prophétie :

Je t'aime !

 

Se dessine enfin l'issue

De cette agaçante traversée.

Je vais pouvoir me réfugier

Dans le tendre crépuscule

Qui saura adoucir les brûlures

Du jour et s'offrir en refuge

Intime aux couleurs poétiques.

 

Ma pensée flotte, légère,

D'un nouveau bonheur à goûter

Dans la célébration rare

De l'éphémère présent.

 

P.  MILIQUE

25/02/2013

QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE 1

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QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE

1

 

 

Quelques mots dans un souffle....

 

Murmures à l'éclat mat nés d'un silence de neige,

Reflets trompeurs harcelant le plombé d'un ciel miné

Éreinté par l'expression des pensées inconfortables issues

D'un océan de silence libérateur du temps présent.

 

Il arrive à l'absence prolongée de mots

De masquer la violence de sentiments acérés

Et le frémissements impatient des attentes aussi

Susceptibles d'apporter ses heures impossibles,

Une vive montée d'exaspération majeure

Vectrice de désordre supplémentaire certes,

Mais impérieuse dans logique souterraine.

 

L'Autre, parce que l'absolu ne peut être,

S'égare en intarissables lamentations.

Sa pensée alourdie au magma des secrets

Ne lui concède plus qu'un désir: celui de désirer.


A SUIVRE....

21/02/2013

BARBARA : " NANTES "

 

 

BARBARA : " NANTES "

Discorama

25/10/1964 - 04min11s

 

BARBARA chante "Nantes"

 

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Sangla, Raoul

 

Barbara-chanteuse

 

Glaser, Denise

 

Barbara-chanteuse

03/01/2013

EXISTER A L'IMPARFAIT

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EXISTER A L'IMPARFAIT

 

La source unie au fleuve de son théâtre secret

Se fait ombre incertaine entre chaos et innocence

Dans la forme finale à donner à son silence brisé.

 

Les reflets de cette laideur qui le hante

Lui intime de creuser dans le noir

A la recherche têtue d'une issue.

 

D'autres errances encore, obscures et solitaires,

Qui traversent les fêlures étonnées de cette douleur

Habitent un inédit espace-temps hors du temps.

 

L'ordre des choses et des sensations intérieures

Cède, exténué, face à l'incomparable affiché

D'une sorte d'extase mêlée d'éternité

Qui défie le noir jusqu'à la transparence

D'un cœur fauve habillé de couleur

 

 

P. MILIQUE

15/06/2012

AU SOMBRE DU DENSE

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AU SOMBRE DU DENSE

 

Le nouveau englouti au fin fond d'un cul de sac

Par ce mal qui le ronge avec une extraordinaire intensité

Depuis l'histoire maudite issue du grand désastre,

Il est devenu avec le temps quelqu'un de trop complexe

Pour cette vie de destructions qui ne cesse de s'accroître.

 

Dans sa vision de monde, au sombre du dense,

Qui compressait ses ambitions jusqu'au presque rien,

Il a choisi, porté par l'exacerbé d'une triste vie,

De redevenir cet homme seul qui progresse

Au fil d'une route perdue qui ne mène nulle part.

 

Poussé par l'obsession à son extrémité absolue,

Radical pari d'un regard neuf et très aiguisé,

Il s'est fait voyageur heureux de sa liberté retrouvée.

 

Telle une parole précieuse surgi d'un brouillard hésitant,

Il s'approche, en un feutré subreptice, de la possible vérité

Qui le sortira de son impasse en lui offrant sa vitale respiration.

 

P. MILIQUE

11/05/2012

Discours d'Albert LEBRUN à MONTELIMAR

Discours d'Albert LEBRUN à MONTELIMAR

 

 

A l'issue de son premier septennat, le président de la république Albert LEBRUN prononce un discours à Montélimar, après l'inauguration du monument à la mémoire d'Emile Loubet, ancien président. Après l'évocation gourmande de souvenirs agréables liés à la région Sud Ouest, notamment Lyon, l'Isère, la Savoie, Annecy, puis un louange de Montélimar et de son nougat, "fruit délicat des abeilles de vos ruches", il invoque la mémoire d'Emile Loubet. Il appelle en ces heures difficiles à soutenir la politique extérieure et intérieure du gouvernement. Il conclut en portant des toasts en l'honneur de la famille Loubet, de Montélimar, de la Drôme, de la France et de la république. Enregistré en public, ce discours est ponctué d'applaudissements et de bruits de foule.