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10/03/2014

DOULEUR D'AIMER 1

au magma présent de l'écriture

 

DOULEUR D'AIMER

1

 

C'est un concentré de féminité au regard étincelant.

Lui, se rend compte soudain qu'il a vécu jusque-là dans son attente,

Et qu'elle lui offre en un souffle d'une immense générosité,

Le précieux d'une histoire qui bientôt sera la leur.

Parce que c'est un être tout d'amour et de tendresse,

Générateur de complicités douces et bouleversantes

Qui ajoutent tellement de sens au sensuel mot-partage.

 

Il a grandi dans une incroyable solitude,

Et c'est dans un état de grande fragilité

Qu'il se retrouve à se nourrir de tous

Ces émois bruissants et foisonnants.

Il obéit, mécaniquement, à d'inexplicables pulsions

Qui l'ouvrent à la découverte de sa capacité d'amour.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

07/03/2014

IL PLEUT DES REGARDS SOURDS

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IL PLEUT DES REGARDS SOURDS

 

Dans l'incessant travail de mon non-être,

Les éléments mouvants du cauchemar dérivent.

 

Visions tumultueuses et prémonitoires

Jusqu'à perdre toute trace de vraisemblance.

 

A l'intime de ce lourd martèlement de l'âme,

Perlent sur mon cœur des quartz de vie.

 

Sur le pavé en jachère une flamme s'envole

Et, aux vibrations immédiates de la sensibilité,

La lumière indécise ternit la fraîcheur.

 

Le silence est trop dense,

Il pleut des regards sourds.

Et chaque goutte de cette pluie d'automne

Chaque feuille qui tombe est l'une de mes larmes

Dans cet océan de plénitude dévastée

Maintenant que nous ne savons plus

Qui de nous deux est l'autre !

 

Alors, dans l'écho assourdissant de ce murmure,

J'entends nos corps frissonner de nos plaies...

 

Il pleut dès que je ne t'aime plus,

Redis-moi les mots qui brûlent,

Je suis si vieux de toi mon amour !

Obligeons, dans l'éperdue recherche des traits perdus,

L'incandescent soleil à redevenir jaloux de notre secret !

 

P. MILIQUE

06/03/2014

EN COULÉE D'ENCRE DE SANG

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EN COULÉE D'ENCRE DE SANG

 

Le cri de rage est là, qui git sur la page....

 

Mais y a-t-il vraiment dans les mots tout ce que l'on veut dire?

Pourtant, il lui faut bien tenter d'effacer

L'impression si profondément gravée en son centre,

Afin d'atténuer aussi peu soit-il l'extrême douleur

Qui le poursuit jusqu'au plus profond de ses cauchemars.

 

L'acuité du regard intérieur éprouve

Des blessures au cœur impossibles à cicatriser.

Amour passionné qui se flétrit et s'assèche

Jusqu'à ne plus être que l'inéluctable ombre,

Incertain reflet pâle d'un eux qui s’efface.

 

Le cri de rage est là, qui git sur la page,

Comme strié par une coulure d'encre de sang

Qui restitue de mémoire le texte de sa vie.

 

Cependant, dans ce vent qui respire encore,

Lesté d'écharpes de brouillards de remords accumulés,

Il espère encore trouver le surplus d'énergie nécessaire

Qui lui permettre de rejoindre le point d'aurore

Tapi au plus secret d'un ciel noir encore tiède.

 

P. MILIQUE

03/03/2014

CONCISION FRAGMENTAIRE 32

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CONCISION FRAGMENTAIRE 32

 

 

Nuit de chasse aux gros et,

 

Scènes de traques ordinaires

 

Initiatrice de plaisirs exaltants.

 

 

 

L’adjectif fait effroi,

 

Sorte de jouissance ultime et infinie

 

Pour ces nantis aux regards malveillants

 

Dont la seule richesse est d’être minces. Parfois.

 

01/03/2014

FLAMMES DEFINITIVES

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FLAMMES DÉFINITIVES

 

Subir l’épreuve d’une extinction suffocante et lumineuse

Parce qu’incapable d’enrayer le mystère

Ou de saisir les multiples instantanés de l’étrange.

 

Finir par constituer un paysage fragmentaire

Qui saura désamorcer la fascination

Sans laminer l’identité des individus

Au varié des jeux de lumières qui hantent chaque jour.

 

Il est là pour vivre et amplifier son expérience personnelle,

Et d’un regard brûlant, fixer l’impalpable,

Avant que d’autres flammes ne le réduisent en cendres.

 

P. MILIQUE

21/02/2014

RÊVERIE 8

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

RÊVERIE

8

 

Au plus fort de son emprise, la rêverie met à disposition du rêveur de quoi réanimer n'importe quelle flamme. Étonnant kaléidoscope capable d'aiguiser le regard que chacun porte sur le monde, elle dissipe la lumière du jour coupable de dissimuler l'éclat des étoiles, offrant ainsi une indicible prérogative, en lui accordant toute l'attention qu'elle mérite. Elle qui cisèle le fusionnel d'émanations brûlantes comme la glace.

(FIN)

 

P.  MILIQUE

17/02/2014

JE M'ACCUSE 37

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JE M'ACCUSE

37

 

Je m'accuse

D'encore m'étonner

Que la maladie

Fasse le tri des gens

Autour de moi alors même

Que le membre absent

Se rappelle sans cesse

A leur souvenir gêné.

14/02/2014

LA RÊVERIE 2

REVE POURPRE.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA RÊVERIE

2

Au cœur de l'étendue soudain apaisée du rêve, les contraintes ne peuvent que se relâcher. Et voilà, d'un coup, le monde dépouillé de son utilité. Les significations cachées, jusque-là inaccessibles, remplacent l'impénétrable par de l'immatériel. Là où une braise ardente trépignait son impatience en attendant sa flamme. Rêve pourpre, exilé volontaire dans la toile vermeil de l'inconscient. Désormais suffisamment assoupis, nous pouvons enfin voir ce qui ne se voit pas. Et, forts de cette clairvoyance nouvelle, nous parvenons à aiguiser notre regard avec les yeux de l'âme afin qu'il trouve sans peine le chemin du cœur.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

04/02/2014

A L'APPROCHE DE TOI 2

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

A L'APPROCHE DE TOI

2


Ainsi femme aimée, tu es l’exacte et unique qui a submergé le frêle de ma vie.

Tu es si douce à aimer. Jamais je n’ai eu à connaître d’heures plus précieuses

Et à chaque souffle de mon cœur chargé de toi je me sens tissé de tes fibres.

Tu es l’exaltante et inespérée empreinte de lumière poinçonnée sur l’éternité.

 

Lorsqu’un chapitre de l’existence m’isole de toi, c’est  l’obscurité qui s’abat.

La séparation me fragmente. Je m’éloigne de la vie en m’éloignant de toi.

Quand je pense à toi, je pense à une femme débordante d’indispensables.

Vois ce regard attendri que je pose sur toi lorsque mes yeux se caressent à toi.

Écoute ce que chante ma main posée sur toi lors de nos silences arc-en-ciel.

Éprouve mes lèvres glissant de ta joue pour se poser à l’embrasure de ta bouche,

Sur tes lèvres où les miennes fébriles retrouvent, ta douce intensité condensée.

 

Les mots n’ont pas grand pouvoir en de telles circonstances, je t’aime si au-delà.

Ainsi te dire que je t’aime ne suffit pas, la transe réelle tellement beaucoup plus.

Le temps qui passe me rapproche de toi. Me rapproche de nous à l’inéluctable.

(FIN)

 

P. MILIQUE

17/01/2014

LAMBEAUX DE MÉMOIRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

LAMBEAUX  DE  MÉMOIRE

1

 

Porter sur le monde un regard sans complaisance,

Et être attentif à ne pas se vider de sa révolte.

Viser plutôt à éveiller les consciences collectives

Victimes, peu à peu, d'une société qui soulève l'indignation,

Obscur concentré de ce monde tumultueux où ils vivent.

 

Les voilà projetés dans une situation si extrême

Qu'il ne sert à rien d'attiser le feu de la provocation,

Tant il est nécessaire d'en appeler à l'existence même

Au sens aiguisé par la responsabilité individuelle

Pour en démonter le mécanisme insoutenable de violence.

 

Comment ne pas franchir un palier supplémentaire

Sans être pris d'un malaise-vertige en ce lieu d'inquiétude?

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

14/01/2014

VISITE DE NUIT

au magma présent de l'écriture,

 

VISITE DE NUIT

 

Douce femme, un amour n’est rien s’il n’exerce ses forces

Je veux me battre pour lui, pour nous, pour t’espérer heureuse.

Si nous savons garder confiance, nous dépasserons les épreuves.

 

Mon si pur amour. C’est la nuit et je te visite. Je suis au plus près de toi

Et j’épouse ta chaleur. Je te serre contre moi et te presse contre mon cœur.

Nos peaux se frôlent et se caressent. Nos doigts impatients nous bercent.

J’embrasse la douceur de ta chair, délicieuse et plus douce que la soie.

Je prends tes lèvres pour sublimer l’instant et faire basculer ton regard,

Pour m’animer de ces longs et fougueux baisers que ta bouche me donne.

 

P. MILIQUE

08/01/2014

AU TREMBLEMENT DE L’INCERTAIN

au magma présent de l'écriture,

 

AU TREMBLEMENT DE L’INCERTAIN

 

Face aux tremblements de l’incertaine lumière

Le regard invente la vision d’un espace idéal,

Détournement de vérité qui donne à l’ensemble un goût amer.

 

Il flotte toujours un trouble instant

Au cœur de la netteté d’un monde

Devenu parfois lieu de voyage immobile.

 

Entraîné jusqu’à la source du désactivé,

Il conserve son intime part au mystère

Des choses assujetties au définitif du révolu,

Avec une sorte de nostalgie qui est singulière

A ce devenir murmuré en tons de confidences inattendues.

 

P.MILIQUE