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04/04/2013

UN SOURIRE A L'ÂME

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UN SOURIRE A L'ÂME

 

Les routes dessinent un horizon ouvert à d'autres possibles...

 

C'est un moment singulier, tout éclairé d'une ardeur juvénile

Qui s'adonne à la vie, le sourire à l'âme et la joie lucide.

 

Le rythme enfle encore en soi et jubile d'inattendu

Faisant jaillir la pensée pour l'accorder à l'essentiel,

Tandis qu'à petites touches subtiles, à peine audibles,

Une persévérance optimiste danse avec les circonstances

Et dilate le temps à venir d'aguicheurs plaisirs renouvelés.

 

Exaltée par l'énergie sauvage d'une sensible immanence,

Le voilà plus que jamais présent au monde, gagnant magnifique

Quand un cœur caressant amplifie sa juste fascination

Sous les rayons d'un soleil de bonheur étonnamment proche.

 

Suspendre le temps est un bon moyen d'accéder à son déroulement!

C'est ainsi qu'il valse sur les vestiges ardents de ce qui fut

Dans l'aube, éloquente et lascive de fluidité, d'un autre advenu.

Une ivresse extatique esthétise déjà ce qui demeure mystère inabouti.

 

P. MILIQUE

17/03/2013

ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN

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ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN

 

Que se passe-t-il dans le suspendu d'une phrase?

Que devient-elle dans le tendu du silence?

Qui succède à cet intriguant point d'interrogation?...

 

Arrêt sur le presque rien qu'on écrit sans vraiment l'écrire,

Pour tenter de comprendre le sens de cette étrange énergie

Qui fait que ce qu'on aurait pu traduire

Soudain ne peut plus être poursuivie.

 

Écrire, c'est parfois côtoyer les ondes du silence,

C'est porter le confus du langage à sa limite,

Le laisser s'égarer, devenir provocateur et aérien,

C'est éprouver, enfin, un ciel s’égayant de ses mots

Jusqu'à identifier... les énigmatiques points de suspension.

 

P. MILIQUE

07/02/2013

TOUT LE MONDE Y SONGE

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TOUT LE MONDE Y SONGE

 

 

Tout le monde y songe

Les hommes, les anges, les vautours…

 

Les hommes suffoquent d’angoisses rances et cherchent des réponses

A toutes ces initiatives malheureuses qu’ils n’expliquent pas

Et dont ils empoisonnent l’univers, au fil abyssal de leurs bassesses.

Eux qui prétendaient avoir soif à pleurer d’un monde moral

Se sont toujours employés à ne vivre que de refus réitérés.

Leur patente sottise qui a nourri de cruauté les jours chagrins

Les a incité à se hisser au sommet de la montagne obscure

Pour qu’enfin, dansant sur le bord béant d’un gouffre d’avenir,

Ils perçoivent l’évidence d’avoir déjà perdu ce qu’il n’avait pas encore trouvé.

 

Les anges eux, n’habitent qu’un agréable oubli du corps

Et semblent, dans leur défi à l’être même, ne souffrir de nulle part.

Ils sont d’énergies différentes, on les discerne sans vraiment les situer,

Beaux minéraux éthérés sur le blond d’une plage

Ou fragments d’émeraudes au cœur de grands espaces arborés.

Tout ce qui les transporte est halo de lumière vive

Permettant d’espérer encore à l’existence vraie d’un palais de l’amour.

Où trouvent-ils la force de chanter encore à l’oreille du mal

Que tout ce qui n’est pas bien n’est pas foncièrement désespérant ?

 

Les vautours enfin, s’avèrent écrasés par la fatigue du temps

Après avoir longuement tournoyé dans le vent asséché de poussières.

Les pattes agriffées sur les reliefs acérés du sol lunaire,

Ils paraissent s’être absentés dans d’infimes strates de perceptions,

Le regard figé, scrutant nous devinons trop bien quoi.

Ils observent avec acuité les dégâts indignes de l’intelligence,

Et leur immobilité est celle d’un bien compréhensible mépris

Lorsque d’obscures flammes animent l’impossible mystère

Qui suinte de la mort. Et déjà s’esquisse en creux le sourire du diable.

 

Tout le monde y songe

Les hommes, les anges, les vautours…

Triade d’entités parfaitement dissemblables d’une même galaxie

Avec cependant, ancrée au tréfonds de chacun, la même taraudeuse interrogation:

Se peut-il qu’il y ait vraiment quelqu’un qui m’aime… quelque part ?

 

 

P. MILIQUE

01/02/2013

AMOUR

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AMOUR

 

Elle est femme frémissante

Toute d'énergie glacée...

Perception vigoureuse,

Sentiment de puissance.

 

Vive brûlure d'amour

Dans l'ultime flamboyance

D'une épopée née vitale.

 

Et pour cela, il l'aime.

 

P. MILIQUE

17/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 7

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

7


-- «C'est bon, je vois! C'est plus grave encore que je le pensais. Et par conséquent, c'est plus grave que tout. Donc, il s'agit d'une déception amoureuse, c'est ça n'est-ce pas?

Décidément, la foi de l'humain au dieu amour n'est pas prête à s'amenuiser dans l'éternité qui lui semble expressément réservée avec un souci du perpétuel recommencement qui devrait tout de même commencer à nous laisser, si ce n'est perplexes, à tout le moins songeurs. Pourtant, ça n'est pas faute de le savoir, ce bel objet de tentation sait aussi se faire fuyant, triste et insatisfaisant.

Constatons à quel point, hormis c'est vrai quelques passions essentielles, certes, mais si souvent éphémères, il lui arrive d'apparaître âpre, besogneux voire cynique. Comment nous y prenons-nous, dites-moi, pour trouver encore dans les ultimes décombres des humiliations successives l'énergie nécessaire à d'autres tentatives. Avouez tout de même le bien fondé de cette question-là! Qu'est-ce qui peut bien générer la force, la cohérence et la belle intensité d'une rencontre impromptue s'identifiant d'emblée dans une nouvelle osmose?

Est-ce que cela tient de la violente disproportion qui s'insinue, suspecte, à l'embrasé de l'émotion, ou plutôt de la séduisante singularité procurée par l'infini trouble d'un désir naissant?»

(A SUIVRE...)

 

18/12/2012

LE TRICOT DU RÉEL

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LE TRICOT DU RÉEL

 

Soutenu par l’incandescence brute de son combat,

Il se laisse emporter par ce flot d'encre noire

Qui le maintient dans la permanence d'un état affecté.

 

Avec l'énergie de la rage, il évoque les conflits, les blessures

Ballotées au flux tourmenté de l'inéluctable

Jusqu'à cet endroit inconnu de haine et de mort.

 

Malgré une stratégie de détournement adaptée,

Se dresse alors avec force face à lui

La prégnance d'un constat dur, au goût amer.

 

Même une intimité falsifiée au plus profond

Ne saurait résister au décryptage subversif

D'un regard si intense et comme brûlant au tréfonds.

 

Lent processus de destruction continuelle

Au vif d'une conscience de soi volatile

Qui, en se détournant des chemins trop balisés,

Se condamne à une durable errance

Et menace d'engloutissement certain

Les émotions fatiguées d'un autre destin.

 

De fait, il semble tenir le discours d'un homme vaincu

Qui n'apparaît pas forcément être celui de la vérité.

 

Même au point d'accomplissement ultime

Porteur de l'implacable anéantissement qui guette,

La force de vie semble rester inépuisable,

Un peu comme s'il était le démiurge de sa propre vie,

Il s'offre l'accès à cet espace du dedans

Où sont ensevelis les gravats du passé

Qui pourtant ont vaillamment lutté

Contre l'irrésistible force de l'oubli.

 

Désormais, homme libre dans un monde déshumanisé,

Il tricote des morceaux de réel aux flamboyances de beauté.

 

P. MILIQUE

24/11/2012

URGENCE

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URGENCE

 

Personnalité hors-norme incroyable d'énergie,

Qui s'accompagne d'une lumineuse joie de vivre.

 

Source d'un bonheur radieux initiateur

Et d'une beauté sensible à fleur de peau.

 

Regard lucide et de grande éloquence

Qui projette des éclairs velours et feu.

 

Voilà qu'apparait un étonnant univers

Enfanté dans l'impatiente outrée

De vivre encore, dans l'urgence.

 

La nuit est souvent le terrain propice aux confidences...

 

P. MILIQUE

06/11/2012

BRODER LE TEMPS

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BRODER LE TEMPS

 

Dans ce sentiment d'urgence qui donne parfois de l'audace,

Coule sans cesse un flot d'observations surprises

Qui encouragent l'ardente confrontation des idées

Et brassent avec une vive énergie la matière brute de la vie.

 

Démonstration débridée mais remarquablement ajustée

De battements intérieurs et de discours toujours relancés

Au cœur accueillant d'une relation de désir qui tresse les voix,

Créant ainsi une atmosphère douce mêlée de suave mystère.

 

Dans ce sentiment d'urgence, s'impose l'évidence nue

Qui sublime l'art de broder le temps de paroles vives.

 

P. MILIQUE

08/08/2012

FASCINATION ETOILEE

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FASCINATION ETOILEE

 

 

Elle est à la fois personnage déstabilisant et nuageux

 

Au goût avéré pour une certaine énergie vitale et assidue.

 

 

On peut être surpris par l'amplitude de sa candeur désarmante,

 

Cependant, elle arbore une telle grâce impérieuse

 

Jusque dans son opposition affichée au factice des normes,

 

Qu'elle n'écrit l'exceptionnel qu'à l'encre simple et trompeuse.

 

 

Fulgurance inouïe d'un débridé sans ostentation,

 

Étourdissante et peu novatrice sans doute,

 

Sa prose est de cette fascination irradiée d'étoiles

 

Qui plonge le quotidien dans l'urgence du phrasé

 

Au plus près de cette palpitation qui déborde,

 

De ce mystère énigmatique...

 

 

P. MILIQUE

 

18/05/2012

AVEC L'ENERGIE D'UNE VAGUE

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AVEC L'ENERGIE D'UNE VAGUE



Soudain animé d'un désir puissant,
Le poète, au plus profond de l'inattendu,
Retrouve dans les mots quelque chose de plus vaste.

Il aimerait savoir rester pudique et se voiler de timidité
Mais l'homme minuscule qu'il est, tout de fragilité,
N'est toujours, quoiqu'il fasse, que le reflet de sa pensée.

Alors, le fidèle miroir de son imaginaire
Plonge dans l'inspiration qui accoste à l'essentiel
Dans le déploiement nébuleux de cette allégorie.

Il conserve sans cesse en lui l'envie d'affronter
L'existence avec quelque chose de plus vaste,
Et d'exposer cette intériorité bouillonnante
Nourrie jour après jour de la simple attention à l'autre.

Avec l'énergie de la vague, la pensée s'énonce en bribes,
Premiers ressacs aboutis d'une vie en dérive
Dont la rédaction de nouveaux fragments
Le contraint à plonger dans l'inconnu des certitudes
D'éléments maintenant exposés à l'ultime lumière.

Strates démesurées chutant en des ténèbres-refuge
Dans l'ascendance qu'anxieux il interpelle
Telle une aube nouvelle éclairé d'un soleil infini.

P.  MILIQUE

09/04/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LE ONZIEME CANDIDAT"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

Superbe et talentueuse... Écriture riche et précise.

Il est important de ne pas passer à côté!


Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

http://www.lejournaldepersonne.com/

 

Ou sur sa chaine Youtube:

http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


"La presse : vous êtes candidate à la présidence de la France?

La candidate : la onzième candidate.

La presse : vous avez trois minutes et 14 secondes pour décliner votre projet!

La candidate : c’est très généreux de votre part!

La presse : première question avez-vous une solution pour résoudre le problème du chômage?

La candidate : pour le chômage et dans l’état actuel, il n’y a pas l’ombre d’une solution objective… et on vous ment si on prétend le contraire. Si l’on réduit le chômage ici c’est qu’on l’a déplacé ailleurs… si on le fait disparaître là, il réapparaîtra là-bas.

La presse : vous voulez dire qu’il est objectivement insoluble ?

La candidate: objectivement OUI. Maintenant et subjectivement, on peut toujours espérer une mutation profonde des mentalités pour apprendre à voir les choses autrement… en cessant par exemple de sacraliser le travail. Et en se disant qu’il n’y aura plus jamais de travail pour tout le monde!

La presse : mais rien n’est concevable sans le travail.

La candidate : il y a l’activité. Pour chacun il s’agit de faire quelque chose. Deux sortes d’activités: une activité transcendante que les grecs appelaient “Poesis” et qui consiste à produire une œuvre extérieure à soi.
Les réponses que j’ai sous les yeux par exemple! Et la Praxis, une activité immanente qui consiste à produire une œuvre intérieure à soi comme danser, chanter ou s’engager…comme je le fais!
Bougez et éliminez toutes sortes de préjugés, vous finirez par vous y retrouver… entier… et pas demi-écrémé!

La presse : et notre pouvoir d’achat ?

La candidate : à l’heure de la crise, c’est le rachat qui pose le plus de problèmes. Pour les riches, comme pour les pauvres, le rachat est hors de prix!
Autrement dit, nous sommes tous responsables et coupables… les uns pour avoir laissé les autres prospérer à leurs dépens et les autres pour avoir laissé les uns désespérer plus que de raison!

La presse : vous éludez encore une fois la question du pouvoir d’achat ?

La candidate : parce qu’elle est mal fichue. Dites moi en quoi c’est un pouvoir et je vous dirai ce que ça peut vous procurer. Le pouvoir d’achat est un présupposé consumériste qui assimile l’être et l’avoir et nos têtes de mules au cumul et à ceux qui accumulent. Quand l’offre est excessivement artificielle, la demande n’est plus du tout naturelle. Parlez-moi plutôt de désirs naturels et nécessaires. Tout le reste est déficitaire!

La presse : Comment allez-vous stimuler la croissance ?

La candidate : vous me rappelez les souris de Pavlov et la psychologie des alcôves. Tant que notre stimulus est exclusivement d’ordre financier, nous réagirons toujours mal et notre croissance dépendra du marché planétaire. Il va falloir revoir nos paramètres et considérer que seul l’homme peut être la mesure de toutes choses et non l’inverse.

La presse : vous voulez vous aussi moraliser le capitalisme ?

La candidate : non, je n’ai jamais rêvé d’un cercle carré ! Je veux dire que si ça ne tourne pas rond pour tout le monde, ça ne tournera rond pour personne. Le capitalisme est indépassable… parce qu’au cœur de l’homme l’avidité n’est pas effaçable!

La presse : c’est plutôt tragique, ce degré zéro de l’espérance ?

La candidate : détrompez-vous, ce degré zéro de l’espérance est juste ce qu’il nous faut pour exceller en matière politique…. ou programmatique.
Seule la désespérance peut aujourd’hui rassembler toutes les sensibilités…

La presse : c’est la fameuse égalité des chances ?

La candidate : ne m’en parlez pas. La nature est élitiste. La culture est élitiste. La raison est élitiste. Le cœur est élitiste. Et le hasard ne fait pas bien les choses. Comme si certains étaient nés pour le bonheur et que d’autres en étaient exclus… le plus grand nombre oscille entre ces deux extrêmes parce que le peuple a toujours eu le cul entre deux chaises!

La presse : que faire ?

La candidate : changer de destin… c’est le point de départ de mon combat: penser, agir et sentir à contre-courant.

La presse : c’est à dire ?

La candidate : ne jamais se détourner de son intérêt pour l’universel… Car il ne nous suffit pas d’empêcher notre voisin de courber l’échine, si on ne se soucie pas des conditions de travail d’un chinois en Chine! Il en va de notre liberté…

La presse : qu’est-ce que la liberté ?

La candidate : tout ce qu’on arrache aux mains de la nécessité.

La presse : savez-vous pourquoi je ne voterai pas pour vous ?"

La presse : vous êtes candidate à la présidence de la France?

La candidate : la onzième candidate.

La presse : vous avez trois minutes et 14 secondes pour décliner votre projet!

La candidate : c’est très généreux de votre part!

La presse : première question avez-vous une solution pour résoudre le problème du chômage?

La candidate : pour le chômage et dans l’état actuel, il n’y a pas l’ombre d’une solution objective… et on vous ment si on prétend le contraire. Si l’on réduit le chômage ici c’est qu’on l’a déplacé ailleurs… si on le fait disparaître là, il réapparaîtra là-bas.

La presse : vous voulez dire qu’il est objectivement insoluble ?

La candidate: objectivement OUI. Maintenant et subjectivement, on peut toujours espérer une mutation profonde des mentalités pour apprendre à voir les choses autrement… en cessant par exemple de sacraliser le travail. Et en se disant qu’il n’y aura plus jamais de travail pour tout le monde!

La presse : mais rien n’est concevable sans le travail.

La candidate : il y a l’activité. Pour chacun il s’agit de faire quelque chose. Deux sortes d’activités: une activité transcendante que les grecs appelaient “Poesis” et qui consiste à produire une œuvre extérieure à soi.
Les réponses que j’ai sous les yeux par exemple! Et la Praxis, une activité immanente qui consiste à produire une œuvre intérieure à soi comme danser, chanter ou s’engager…comme je le fais!
Bougez et éliminez toutes sortes de préjugés, vous finirez par vous y retrouver… entier… et pas demi-écrémé!

La presse : et notre pouvoir d’achat ?

La candidate : à l’heure de la crise, c’est le rachat qui pose le plus de problèmes. Pour les riches, comme pour les pauvres, le rachat est hors de prix!
Autrement dit, nous sommes tous responsables et coupables… les uns pour avoir laissé les autres prospérer à leurs dépens et les autres pour avoir laissé les uns désespérer plus que de raison!

La presse : vous éludez encore une fois la question du pouvoir d’achat ?

La candidate : parce qu’elle est mal fichue. Dites moi en quoi c’est un pouvoir et je vous dirai ce que ça peut vous procurer. Le pouvoir d’achat est un présupposé consumériste qui assimile l’être et l’avoir et nos têtes de mules au cumul et à ceux qui accumulent. Quand l’offre est excessivement artificielle, la demande n’est plus du tout naturelle. Parlez-moi plutôt de désirs naturels et nécessaires. Tout le reste est déficitaire!

La presse : Comment allez-vous stimuler la croissance ?

La candidate : vous me rappelez les souris de Pavlov et la psychologie des alcôves. Tant que notre stimulus est exclusivement d’ordre financier, nous réagirons toujours mal et notre croissance dépendra du marché planétaire. Il va falloir revoir nos paramètres et considérer que seul l’homme peut être la mesure de toutes choses et non l’inverse.

La presse : vous voulez vous aussi moraliser le capitalisme ?

La candidate : non, je n’ai jamais rêvé d’un cercle carré ! Je veux dire que si ça ne tourne pas rond pour tout le monde, ça ne tournera rond pour personne. Le capitalisme est indépassable… parce qu’au cœur de l’homme l’avidité n’est pas effaçable!

La presse : c’est plutôt tragique, ce degré zéro de l’espérance ?

La candidate : détrompez-vous, ce degré zéro de l’espérance est juste ce qu’il nous faut pour exceller en matière politique…. ou programmatique.
Seule la désespérance peut aujourd’hui rassembler toutes les sensibilités…

La presse : c’est la fameuse égalité des chances ?

La candidate : ne m’en parlez pas. La nature est élitiste. La culture est élitiste. La raison est élitiste. Le cœur est élitiste. Et le hasard ne fait pas bien les choses. Comme si certains étaient nés pour le bonheur et que d’autres en étaient exclus… le plus grand nombre oscille entre ces deux extrêmes parce que le peuple a toujours eu le cul entre deux chaises!

La presse : que faire ?

La candidate : changer de destin… c’est le point de départ de mon combat: penser, agir et sentir à contre-courant.

La presse : c’est à dire ?

La candidate : ne jamais se détourner de son intérêt pour l’universel… Car il ne nous suffit pas d’empêcher notre voisin de courber l’échine, si on ne se soucie pas des conditions de travail d’un chinois en Chine! Il en va de notre liberté…

La presse : qu’est-ce que la liberté ?

La candidate : tout ce qu’on arrache aux mains de la nécessité.

La presse : savez-vous pourquoi je ne voterai pas pour vous ?"

26/03/2012

INCOHERENCES PRIMITIVES

 

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INCOHERENCES PRIMITIVES

 

 

Dans l'expression d'une énergie universelle,

 

L'instinct et l'intuition se mêlent à l'appétit d'absolu,

 

Pour faire de ses états émotionnels une source infinie de créativité.

 

 

Cependant, dans sa capacité qui subsiste

 

A ressentir les incohérences primitives

 

De cette violence qui l'unit parfois à ce monde animal

 

Offrant de donner contour saillant à une réalité

 

Hantée d'ombres secrètes et silencieuses,

 

Il s’éprouve durement à la merci de sa vulnérabilité,

 

Dans l'assourdissante cacophonie de désirs et de peurs,

 

De désastres et de métamorphoses qui contient le mystère opaque

 

D'une mort déroutante jusqu'à l’irrévocable.


P. MILIQUE