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19/04/2017

ORPHELIN DE SA FILLE 9

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

ORPHELIN DE SA FILLE

9

 

Il lui expose donc, avec tout la précaution et le ménagement dont il s'exige capable, tout le cheminement souterrain parcouru pour parvenir à ce point paroxystique où il n'est plus possible de faire semblant.

 

Cependant, en dire si peu c'était en dire trop encore.

Comme elle venait de l'être, elle s'est sentie brutalement agressée de nouveau.

Et par son propre père de surcroît!

C'était trop pour elle, elle n'a pu le supporter, elle s'est révoltée.

 

De façon plus terrible encore qu'il ne l'avait prévu, il s'est retrouvé projeté avec violence dans le feu vif et ardent de reproches injustifiés, ou de récriminations depuis toujours tenues muettes, ou inventées dans l'élan bousculé de l'instant.

Le voilà accusé d’absence, de transparence.

Accusé de ne pas comprendre.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

21/03/2017

SUR LE TERREAU ASSÉCHÉ

ASSECHE.jpg

 

 

SUR LE TERREAU ASSÉCHÉ

 

Aux turbulences d’une vie prodigieusement bouleversée,

Le voilà parti à la poursuite d’autres ombres,

A rechercher encore le sens possible de l’existence.

 

Avec peut-être à l’esprit de trouver une réponse

Au boursouflé de ses proches angoisses,

Il descend, marques d’une finitude qui se précise,

Dans les bas-fonds de la nature humaine.

 

Décor minéral aux aléas de son propre destin

Sur le terreau asséché de ses années enfuies,

Il décide de son orientation définitive

Assisté de l’énergie vitale spécifique aux désespérés.

 

Sous le trop-plein d’une violente lucidité,

L’expérience de la perte et de la déréliction

Déserte la cohorte, torture au crépuscule

De ces rugissements entre vide et vertige,

Qui entérinent l’instabilité et la métamorphose perpétuelle.

 

P.MILIQUE

13/12/2016

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX

6

 

Ainsi, lorsqu'on parle de la maladie, du versatile animal on ne voit plus soudain que l'infâme d'un crustacé aux intimidantes pinces disproportionnées par rapport au corps central, susceptible de déchiqueter et ronger les chairs qu'il parvient à accrocher.
L'image fait frémir.
Au vrai, elle est insoutenable.

Et pourtant, il me faut bien apprendre à le manipuler ce mot!
Parce que parvenir à le maîtriser c'est apprivoiser sa peur un peu.
La solution serait peut-être de le nommer différemment.
Je crois que j'en ai fini d'hésiter.
Changer la dénomination d'une chose permettra peut-être de l'altérer.
Peut-être cela autoriserait-il aussi d'établir, entre elle et moi, une sorte de langage plus intime, codé presque.
Et d'exclure de nos échanges tous ceux, indésirables, que tu n'aurais pas choisi toi-même de convier.
Faiblesse convenue visant à me cacher, me protéger.
Et ce faisant, à m'identifier à toi.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

07/08/2016

A FLEUR DE SOMMEIL 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A FLEUR DE SOMMEIL

2

Elle lui est proche comme jamais, claire imminence.
Sait-elle l'infini tendresse amoureuse qu'il lui porte?
Il le lui confie au prolongé d'un souffle: je t'aime.
Et il voudrait savoir donner de l'unicité à ce mot,
Faire qu'il n'existe pas, inventé juste pour elle seule!

Puis, en un murmure ténu pour qu'elle n'entende pas:
Ma douce, inscrit ta précieuse main au creux de la mienne
Afin que, parvenus ensemble jusqu'à une fleur de sommeil
Comme bercés par le poudroiement léger d'ailes de papillon,
Nous nous endormions jusqu'à cette limite d'où renaît le jour.

(FIN)

P. MILIQUE

15/10/2015

LE CŒUR EN LARMES 1

au magma présent de l'écriture,

 

LE CŒUR EN LARMES

1

C'est avec le plus profond respect qu'il trace ces quelques mots
Présumés retrouver votre énergie fraîche et vos idées directrices.
Vous passez tellement de votre temps compté à vous repérer
Dans son labyrinthe psychologique pour le moins complexe
En un véritable balayage mental qui touche au feutré de l'essentiel...

Lui, il est dans l'enchevêtrement serré de l'intime et de l'émotion
Dont la noirceur souterraine s'alourdit de l'inquiétude de vivre.
Dans le rappel murmuré et continu de l'inexorable finitude humaine,
Le cœur en larmes rend compte de l'envie tenace de se perdre bientôt.
Et il cesse d'être heureux à arracher de lui-même tout ce qui fait beau.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

16/09/2015

EN MÈCHES DE SOUVENIRS 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MÈCHES DE SOUVENIRS

2


Je me souviens de ces enivrantes senteurs de l'été,
Les teintes changeantes à l'horizon sans fin de la plaine,
Les frondaisons des arbres ployés au souffle du vent léger
Et les bains dans le fleuve ponctués de nos rires démesurés.
Tout, avec une belle complicité, exaltait un même idéal.
Nous nous prélassions avec langueur dans l'incandescence
Obtenue de manière aussi coruscante que vertigineuse,
Sa beauté fragile irriguait tout de sensualité paradisiaque.
Visage rayonnant, jolie moue lascive et formes désirables.
Puis, perte d'innocence dans un passage à l'acte fantasmé.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/07/2015

TRAUMATISME CONSIDÉRABLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

TRAUMATISME CONSIDÉRABLE

1


Elle est reste assise toute la journée
Prostrée au creux de la pénombre,
En équilibre sur la pointe de l'âme
Et le cœur dilaté.

Elle sait son père reposant désormais
Dans ce quelque part où finit chacun,
En ce lieu où elle elle saura le retrouver
Chaque fois qu'elle aura à se confronter
Aux affres mordantes de sa disparition.

On a beau s'y être longuement préparé,
Il advient que l'excessive souffrance,
La tristesse et le sentiment d'abandon,
Nous submergent et parfois nous rongent.

Naître, c'est avoir rendez-vous avec la mort,
Séquelle inéluctable liée à l'inconvénient d'être.
De ce fait, il convient de s'appliquer à ne pas céder
A ces redoutables flambées d'inquiétudes nocives
Susceptibles de faire tomber dans une folle panique.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/09/2014

EN MÈCHES DE SOUVENIRS 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MÈCHES DE SOUVENIRS

2

Je me souviens de ces enivrantes senteurs de l'été,
Les teintes changeantes à l'horizon sans fin de la plaine,
Les frondaisons des arbres ployés au souffle du vent léger
Et les bains dans le fleuve ponctués de nos rires démesurés.


Tout, avec une belle complicité, exaltait un même idéal.
Nous nous prélassions avec langueur dans l'incandescence
Obtenue de manière aussi coruscante que vertigineuse,
Sa beauté fragile irriguait tout de sensualité paradisiaque.
Visage rayonnant, jolie moue lascive et formes désirables.
Puis, perte d'innocence dans un passage à l'acte fantasmé.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/03/2014

IMPATIENCE

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IMPATIENCE

 

Je vieillis...

 

Au cœur d'une atmosphère lourde et tendue,

Je ne suis qu'une gigantesque erreur de raisonnement,

Un douloureux agonisant malade de la vie.

 

Je vieillis...

 

Je suis soumis à ce temps fini

Qui pourtant jamais ne m'obsède.

D'ailleurs je trouve les heures biens lentes à venir.

 

J'en aurais bientôt terminer de vieillir.

Enfin.

 

P. MILIQUE

16/03/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA POLLUTION"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

  "LA POLLUTION"

 

Une chose est l’abandon.
Une autre chose : la solitude.
Je dis pardon…
À chaque fois que je songe à ma finitude.
Je suis l’étranger épris de sa condition étrangère.
Je n’ai pas brûlé un livre, mais toute l’étagère!
Je déménage… je ne veux pas être ménagée… ni épargnée par vos caisses d’épargne.
Parce que j’aime le danger, vivre dangereusement… donc joyeusement.
La joie n’est pas le bonheur … heureusement.
Parce qu’il n’y a que le malheur pour indiquer l’heure… l’heure des leurres.
Prendre, ne donne-t-il pas plus de bonheur que donner ?
Et voler encore plus que prendre ?
Qu’ai-je volé ? Maintenant je le sais, j’ai volé le sel à la terre. La cuisse à Jupiter.
Voler c’est tout ce que je sais faire, rien que pour purifier l’air, le grand air.
Je dis non : à la pollution des esprits…
Voler parce que je n’ai jamais supporté avoir les pieds sur terre !
Fendre le ciel : qui dit mieux pour fuir les superficiels?
Oui, je suis un oiseau de proie.
Qui l’eut cru? Qui le croit ?
Le chat qui moutonne ou le mouton qui ronronne ?
Personne ne l’a vu. Personne ne le voit… parce qu’il a l’œil pour crever les yeux à tous les curieux.
Puisque c’est le soleil… le seul œil du ciel.
Tu n’aimes pas Nietzsche… parce que Nietzsche ne t’aime pas.

Ainsi aurait parlé Zarathoustra

07/01/2014

COMME UNE DÉFERLANTE

au magma présent de l'écriture,

 

COMME UNE  DÉFERLANTE

 

Dans l'intimité et l'isolement que l'on se créé

Se cherche une sincérité et une violence qui fige.

 

La matière presque charnelle des mots

Compose une langue riche de sonorités

En harmonie rythmée de musicalité.

 

Ne pas interpréter le texte, mais le révéler.

Donner naissance comme par enchantement

A quelques rares et précieuses découvertes.

 

Et, en fin de souffle, proposée la déferlante

Entrevue dès la première impulsion,

Au cœur de l'émotion primitive nourrie

Des silences bavards et de paroles pudiques.

 

P.  MILIQUE 

02/10/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 12/09/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

12/09/2013