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14/01/2013

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE: " Jouons à saute dictateur ".

 

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE

" JOUONS A SAUTE DICTATEUR "

21/02/1983 - 01min26s

 

Comment abattre la dictature.

 

 

Production

 

Agence, Paris : France 3

Générique

 

Fournier, Jean Louis

 

Desproges, Pierre

02/01/2013

LA VIE COMME ALÉA

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LA VIE COMME ALÉA

 

C’est une vie passée à éprouver les limites de la résistance,

Enchevêtrement d’incertitudes sur fond de mots et de désastre,

Conséquence de l’espace sans lumière où il s’est enfermé.

 

Il est devenu impératif pour lui, il doit se résigner,

D’engager l’indispensable processus de conversion.

 

Fondamentalement écartelé entre

Des perspectives aux radicales différences,

Il perçoit combien il lui faut se détourner du passé

Et envisager l’infini d’autres possibilités.

 

Alors, dans son tout nouveau désir

De dépassement et de dépaysement,

Son esprit de nouveau prêt à prendre son envol

Approuve de ne jamais cesser de commencer

Cette existence fiévreuse, en perpétuelle ébullition.

 

Le bon usage de ce qui ne cesse de le hanter

Illumine les enjeux de l’achèvement et de l’inachèvement

Parés des vertus de l’inconnaissable et de l’imprévisible.

Magistrale ode à la vie comme aléa au désordre certain.

 

P.  MILIQUE

30/10/2012

CHARLY 18

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

18


Seulement voilà, quoi que j'y fasse, je n'y parviens pas. Mon écriture est trop volatile, trop approximative pour que je puisse la contraindre à mes souhaits. Elle n'est, au travers de ce qui devrait être un grand ruissellement de l'imaginaire, qu'apparition incontrôlée de noirs sujets et d'obscures méditations sans fin qui ne m'entraînent le plus souvent que dans d'invraisemblables tourbillons psychédéliques traduits, comme tu le sais, en crises d'errance existentielle longue durée.

 

Prisonnier, à mon corps défendant, de ce temps renouvelé d'impitoyable isolement, je n'ai d'autre option que de crier ma vérité alors que je ne possède même pas la première once de l'implacable et poétique précision indispensable au maniement des mots.

Ainsi naît le suintement de ridicule qui accompagne chacune de mes tentative de mise en mots. Quelle horreur qu'une sensibilité humiliée!

A ce moment-là s'installe fréquemment l’impérative nécessité du silence. Donc, je hurle dans le grand silence exigé. Avec cette certitude advenue peu à peu au fil du temps: la vie, il faut prendre garde de ne pas l'étouffer. C'est ce que faisons le plus souvent.

Et c'est une transcendantale connerie.

(A Suivre...)

 

28/10/2012

CHARLY 16

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

16


Il escalade prestement sa caisse par le côté qu'il préfère. Enfin, je présume, puisqu'il s'agit toujours du même, allez donc savoir pourquoi! Encore une bien belle agilité pour son âge le bougre. Il faut dire qu'il fait si fréquemment le mur que cet effort lui est devenu quasi symbolique.

Il se dirige, toujours sans m'adresser le moindre regard, vers la grosse boule de coton hydrophile qui lui fait office de maison. Un must pour lui, le coton: top confort architectural dit-il. Et pourquoi pas après tout....
A l'intérieur de ce douillet volume, c'est hyper organisé. Je le sais parce que, pas peu fier de l'ordonnancement auquel il a apporté un soin tout particulier, il n'a de cesse de m'en faire l'article. Il y a la chambre à coucher bien sûr, une salle de séjour qui lui sert de lieu de méditation diurne, et puis aussi, mais peut-être faut-il dire surtout, le cellier. Il s'agit pour lui du lieu de stockage de tout ce qui peut se consommer sous quelque forme que ce soit. Que ce soit pour maintenant ou pour plus tard. On ne sait jamais ce qui peut arriver ni comment les choses peuvent évoluer!

Indispensable zone de stockage donc, et on comprend pourquoi.

(A Suivre...)

 

06/08/2012

LE TEMPS DE L’ECRIT DURE

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LE TEMPS DE L’ECRIT DURE

 

 

Il faut savoir prendre son temps!

 

Le crayon est un formidable outil pour gratter l’instant, un outil au charme à la fois désuet et ensorcelant. Il découpe des strates dans l’épaisseur du temps et y dépose à chaque fois une lumière différente.

C’est une onde émotionnelle intense lorsque sur la page vagabonde la plume.

Quand les mots coulent ainsi de la plume avec aisance, il suffit de se laisser porter par le murmure souterrain d’une conscience indispensable à corriger l’ingratitude oublieuse de la mémoire, pour accoster à ces moments-là d’extrême densité.

Et dans une symphonie de mots simples ou complexes, en tout cas envoûtants, dire l’immensité des toujours et des jamais pareils. Dire des histoires sombres et lumineuses et d’autres magnifiques et douloureuses.

 

Tout n’est pas si simple cependant.

Parfois l’écriture est hâtive, trop, ce qui la rend maladroite et approximative. Elle peut, à utiliser les mots sans discernement, à exagérer les calembours calamiteux et les métaphores acrobatiques, à célébrer sans cesse d’insupportables trouvailles narcissiques, délivrer des textes aussi navrants qu’inconsistants. Et avoir, enfin, le plus grand mal à dissimuler la médiocrité de l’ensemble.

 

Parce que l’écriture est humaine, elle est alternance de mélancolie et de gaieté. Elle prend parfois la forme désabusée d’une jubilation triste où tout est sombre et frissonnant. La voilà toute en nuances crépusculaires, plus ondulée qu’acide pourtant, pour préciser les jours rongés de solitude où brûle l’urgence de vivre. Dans ces moments-là, il ne reste que les mots pour se défendre. Des mots cernés d’ombre ou vrillés d’angoisse. Des mots froissés. Des mots chauds ou glacés. Noir boue, noir nuit. Des mots qui collent à la peau. Inexorablement.

Par bonheur, à force de les travailler minutieusement ces mots, ils nous aident à suivre notre étoile jusque dans les chemins de traverse célestes pour revenir sur nos pas dans les ombres du temps , et à velouter de miel la virulence de certains propos.

 

Il suffit d’un rien , d’un léger décalage de mots, pour que tout bascule dans l’absurde. Un absurde racoleur. Il sait se faire si enjôleur qu’il semble parfois plus cohérent qu’une logique incertaine.

Il n’est pas facile, c’est vrai, d’atteindre à la simplicité. Mais la recette existe. Elle recommande de n’user des mots qu’avec clarté, netteté. Porter un regard d’une grande perspicacité, jouer de l’ombre et de la lumière, utiliser une prose subtile et pénétrante d’une fraîcheur souveraine. Produire une écriture souple, infiniment sensible, avec des mots enfants du silence et de la pudeur. Et, au gré des hasards qui n’en sont pas vraiment, donner de la cohérence au désordre en consentant à l’inattendu.

 

Le crayon est un formidable outil pour gratter l’instant.

Et cet instant-là aura toujours un calme d’infini pour l’envelopper encore et le faire vivre à tout jamais au cœur d’une histoire inachevée.

 

 

P. MILIQUE

30/07/2012

LE TEMPS QUI PASSE

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LE TEMPS QUI PASSE

 

Le temps qui passe, exclusif, est ton ami.


Il favorise l'acceptation des réalités,
Le noir des nuits, le noir des révoltes,
Et apprivoise les émotions.
Il exprime une fragilité inattendue,
Dans les mystérieuses turbulences de l'âme,
Dans l'opiniâtre complexité des caractères.
Il autorise, magnanime,
Certains rêves à jamais insatisfaits,
Transformés parfois en délires acidulés,
Ténébreux mais sublimes.

Le temps qui passe est ton ami.

Il provoque l'espérance
D'un présent indispensable,
Rebondissant de merveilles en étonnements.
Il modèle une précieuse aspiration
A poétiser la vie,
A cultiver l'intense plaisir
D'un regard qui se sublime.

Le temps qui passe

Oblige les expériences tâtonnantes,
La recherche de l'harmonie,
Le goût et la douceur des choses,
L'écriture des silences
Et le silence des écrits.
Il rend possible, enfin, les rencontres essentielles
Propices aux battements de cœur,
Au glissando lent et feutré
Vers le bonheur depuis toujours convoité.
Forcément convoité.

Il est ton ami...


P. MILIQUE

12/06/2012

VAINE ABSTRACTION

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VAINE ABSTRACTION

 

 

Il faut vraiment habiter l'étrangeté de l'obtus

 

Pour ne pas vouloir admettre

 

Que l'Homme ne peut vivre sans la nature.

 

La montagne est une grande ressource

 

Et les forêts un incomparable bien-être.

 

 

Lorsque les éclats de soleil se tapissent

 

Dans l'ombre dense et fraîche

 

Qui renouvelle sa vie d'un indispensable oxygène

 

En initiant l'amplitude de sa respiration,

 

L'homme ne peut faire abstraction du lieu dans lequel il vit.

 

 

Il s'éprouve alors comme un végétal auquel on coupe les racines

 

Lorsqu'il perçoit l'immonde, dans les hideux décombres

 

De la grande ville définitivement productrice de poisons,

 

Où tout ne sera plus jamais que violence industrielle

 

A l'insensé cruel du déchirement et de l'inéluctable.

 

 

P. MILIQUE

24/05/2012

JE M'ACCUSE 17

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Je m'accuse

De ne pas prendre

Les décisions indispensables

Qui m'éviteraient la plupart

De ces vagues de désespoir

Qui m'éclaboussent avec une désolante régularité.

03/05/2012

LA BÊTE IMMONDE

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LA  BÊTE  IMMONDE



Il est de la responsabilité personnelle de chacun
De veiller à ne pas céder à ces vilaines pulsions
Qui portent à proférer des mots trop aisément proches
D'expressions injurieuses à fort potentiel dégradant.

Nous devons y prendre garde et nous préserver du mal
Qui traite l'Autre en inférieur et rend la vie absurde.
Ne pas tolérer ces propos qu'aucune démocratie ne saurait admettre.
Jeux de mots odieux qui ne servent qu'à humilier cyniquement,
A s'acharner un peu plus encore envers ceux qui déjà subissent,
Ombre d'horreur projetée sur une fraternité qui cependant s'impose.

Épris d'universalité en nos esprits soucieux de douceurs,
Notre exigence est là, d'indispensables rapprochements
Dont le désir de chacun relayera le puissant écho
Afin que l'immonde bête ne puisse renaître de ses cendres.
Jamais!

P.  MILIQUE 

25/04/2012

ENCHAÎNEMENT LEXICAL ET TENDANCIEUX.... XYLOPHONE

Cet Enchaînement Lexical a été composé en révérencieuse référence à cet inégalable Poète qu'est Eric Ducelier. Un maitre!

 

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 (Comme il s'agit – cela ne vous aura pas échappé – d'un enchaînement lexical, il conviendra de remonter le fil des archives pour consulter les précédentes lettres de l'alphabet nous ayant conduits, non sans une ostentatoire désinvolture, jusque là...)

 

XYLOPHONE

 

En premier lieu, il est nécessaire de préciser que certains exégètes obscurs et pointilleux prétendent que le xylophone se nomme ainsi pour l'unique raison d'avoir expressément sa place dans un très hypothétique Enchaînement Lexical et Tendancieux. Dont acte! Mais je me dois de répliquer à une si basse et ignominieuse insinuation que... c'est très exagéré.

 

Le silence restant le péril majeur de toute ambiance sonore, il est bon que puisse se produire l'improbable rencontre avec cet instrument atypique, tout à fait mélodieux pour peu que l'on sache en percuter les lames de bois de façon harmonieuse et inspirée avec les mailloches de bois appropriées.

 

Une envie quasi irrépressible de dormir pour repousser la fatigue psychique provoquée par de vilains rêves? Qu'à cela ne tienne: le xylophone est là, disponible pour établir l'indispensable apaisement recherché!

 

Langage sublime et frémissant de nostalgie amusée, fleuve épique et universel au discours bouleversant de musicalité, il est acoustiquement apte à ouvrir de nouveaux espaces sonores hors des sentiers battus et, de fait originaux parce que trop souvent inexplorés.

 

Le xylophone est vivant et d'une fraîcheur musicale comparable à celle des fleurs d'une prairie lorsque le printemps s'installe, ravive l'espérance, et provoque de frissonnantes émotions.


Enfin, tout en persistant à proposer tout ce qui vient d'être dit en préambule, il a cette authentique pudeur, incroyable d'intelligence et de folle culture, d'arracher l'auditeur à l'hostile difficulté d'une transition malaisée – dont nul ne saurait faire l'économie – en lui permettant de relier exquisément le W à l'Y à l'abri du plus intime en déroutant quelques regards appuyés, autrement dit, en l'installant à l'ombre fraîche et cristalline de certains yeux.

(A Suivre...)

27/03/2012

NARCISSE

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NARCISSE

 

Observer, même sommairement, la fragilité de nos discours,

Revient à exacerber la désagréable

Confusion qu'inspire sans discontinuer

La somme inépuisable de nos propos contradictoires.

 

En effet, ce ne sont très souvent

Qu'un mélange incohérent d'idées confuses.

 

Ramassis caricatural de différentes synthèses

A l'action dissolvante qui utilise un substitut de réalité

Pour aider à la déformation de l'universel.

Sans oublier quelques tentatives paradoxales

Pour énoncer avec une maladresse confondante

Un certain nombre de vérités absolues, éternelles,

Et en même temps terriblement superficielles.

 

On a beau savoir qu'il s'agit le plus souvent

D'arguties factices à la signification supposée secrète,

Il n'empêche que cela frôle parfois le délire!

 

Et puis, il y a au cœur de ces monologues surréalistes,

Un décalage permanent entre l'étroitesse de vue

Accompagnée de son alter égo de toujours le sectarisme,

Et la chaleur conviviale des comportements traditionnels.

 

Tout cela n'en doutons pas, fabrique de la discordance

Et implique l'indispensable renaissance de l'espoir.

D'ailleurs, tout ces lignes sont-elles autre chose

Qu'un bien dérisoire exercice d'auto-justification?

 

Jamais aucune situation n'est vraiment irréversible!

Nous en avons pour preuve que toutes ces pensées,

Parfaitement lisses et insipides, ne le sont

Que parce qu'elles sont définitivement

Aussi mal entendues qu'écoutées.

 

N'est-il pas lumineux alors, narcisse

Dans son bel habit de lumière?

 

P. MILIQUE

24/03/2012

JE M'ACCUSE 15

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Je m'accuse

De n'avoir pas su

M'aménager avec passion

Une indispensable pièce aux merveilles.