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01/08/2016

A L'AFFUT DE LA VÉRITÉ

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 A L'AFFUT DE LA VÉRITÉ


Les poèmes sont de surprenantes esquisses
Dont l'approche est comme un frôlement amoureux.
 
Être de mots à l'imaginaire créateur,
Il s'octroie des heures d'exaltation
A composer des textes tels des chansons de signes.

La main court et court encore
Au cœur d'un certain idéal poétique
Grand explorateur de la pensée.

Alors, dans des accès d'ingénuité plutôt touchants,
Il s'offre des possibilités quasi inépuisables
Rien qu'à débusquer un essentiel à l'affût de la vérité.


P. MILIQUE

20/07/2016

PARTIR AU CRÉPUSCULE

LARMES.jpg

 

PARTIR AU CRÉPUSCULE

 

Quelque chose de saisissant entretient l'interrogation

De l'instant tragique et anodin de la chute.

 

Confrontés au désordre de cette journée fatidique,

Les mains se tordent et le regard dérape

Dans les derniers lambeaux d'une pensée qui se dissipe.

 

Le pathétisme tranquille de son choix d'acceptation

Le propulse avec logique dans le trou du silence.

 

Il a exprimé sa volonté de partir au crépuscule

Pour offrir à la vie une ombre supplémentaire.

 

Désormais une larme coule, nacrée, sur sa joue,

Puis d'autres encore, douces et silencieuses.

 

P. MILIQUE

01/07/2016

QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE
1


Quelques mots dans un souffle,
Murmures à l'éclat mat nés d'un silence de neige,
Reflets trompeurs dans le froncis d'un ciel plombé
Exprimant l'incommode pensée d'un océan anonyme
Qui tout au long du jour délivre du temps présent.
L'absence de mots cache parfois l'excès des sentiments,
Tout comme le frémissement de l'attente qui apporte,
En une vive montée d'exaspération, un désordre de trop,
Superflu, mais impérieux dans sa logique souterraine.

L'autre, car l'absolu n'est pas, se perd en lamentations.
Sa pensée elle, paralysée par un magma de secrets,
Lui indique que son seul désir factuel est de désirer.
Il ne fait que partir sans jamais arriver
Tout comme il rêve sans jamais trouver.
Il postule une revanche sur un monde désespérant
Si grande est sa lassitude comblée en sa totalité
De douceur surfaite et de fielleuse amertume.
Il connaît tellement son impossibilité à être aimé
Et sa certitude confirmée à ne pas être heureux,
Qu'il n'existe que par une rageuse auto-dépréciation.
Dans la torture permanente d'un temps fissuré,
L'émotion à fleur de peau l'accable sans limite.
Il pose alors sur son cheminement de larmes
Un regard silencieux, pesant comme un remord,
Dans l'espoir inachevé d'une paix au-dessus de la folie.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

19/03/2016

MAIS COMMENT VIVRE? 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MAIS COMMENT VIVRE?

5

Le lecteur, tout comme son bienfaiteur l'écrivain, ne vit que par et pour le verbe.


Ce même verbe que, tout le montre et le démontre, il aime beaucoup et à qui il ne peut, ce serait indécent, lui faire subir cet outrage que constitue un abandon.
Il déguste avec une gourmandise non dissimulée le mot à mot qui comble avec grand avantage sa pensée dépassée, mais se réserve néanmoins la liberté pleine et entière de penser le contraire, et de lui concéder qu'il s'exprime décidément dans un style pour le moins particulier.
Et, dans la dense réalité d'une réflexion pleine de profondeur, il clame sans discontinuer l'irruption du quotidien abscons dans cet espace de libre écriture subitement vouée à l'épreuve jubilatoire de la lecture immédiate.

«On lit ce qu'on aime, et on écrit ce qu'on peut»

(BORGES)

(FIN)

 

P. MILIQUE

 

01/03/2016

FÉLIN POUR ELLE 27

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

27

 

Telle est la réalité. Mais il m'est compliqué de l'expliquer cette vérité. Cette évidence existe. Il s'est instauré entre nous l'exceptionnelle et inattendue harmonie de la rencontre. Peut-être n'est-ce pas aisé à exprimer, je peux le concevoir. Mais tu as tout de même bien une petite idée nichée au secret de te pensée?


Tout à fait! Et franchement, il n'y a pas là prémisses à quelque nébulosité. C'est simplement que cela reste pour moi une véritable gageure que de mettre des mots sur une histoire encore en cours...
Mais je vais te narrer, autant que faire se peut, ce qui parviendra peut-être à étayer les fondations supposées d'une explication. Bien que tout cela ne m'apparaisse pas relever de l'indispensable. Mais puisque c'est ta demande...


Ça l'est!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 12

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

12

 

Il est incroyable cet Eliott. Il possède au naturel la faculté rare d'inciter, de proposer, d'inciter presque au dialogue.

Son regard se plante, insistant, dans le mien. Il me fixe d'une bien singulière façon. De bouillonnantes ondes spirituelles émanent de lui. Il est vraiment sidérant d'observer à quel point il est capable d'exprimer de son tréfonds la portée profonde de sa pensée.


Ce sont dans ces rares instants d'accalmie comportementale qu'il extrait les sucs intenses d'une sagesse insensée. En cette occurrence, il paraît être d'une immuable imperméabilité et semble, après l'avoir adoptée, tenir la pose tel le sphinx qu'il est parfois sur son socle d'irrationnel fondateur. De là rayonne la précision, la clarté et la force de son expression en une une objection implacable et réconfortante. Une lucidité sans concession qui confère à ses propos une vraie pluralité de perspectives et d'interprétations. Vision personnelle d'une réelle pertinence et pour cela, porteuse de sens fondamentaux.


Il ne m'est pas difficile d'admettre que j'ai beaucoup d'affection pour lui. Et il me plaît d'imaginer que la réciprocité est vraie. Il me trouble lorsqu'il utilise ainsi sa faculté à faire surgir de l'aléatoire les possibilités restées tapies dans l'inaperçu. Pour dire vrai, je le trouve tellement trop tout que, si j'osais, j'aimerais bien parvenir à être son égal.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

12/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 9

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

9

A l'intérieur du Phare, le temps semble s'être ralenti. Il semble en apesanteur. Le flot de paroles lancées en un seul jet par Eliott s'est évanoui en murmure progressif. Ne reste plus, assourdi et régulier, que celui vibrant de l'avenue qui glisse dans le jour finissant.


Eliott est impassible. Son regard se fait comme hypothétique. Il paraît en proie à de perturbantes méditations qui le font osciller dans le vertige d'une pensée résiduelle. Sachant d'expérience qu'une pensée mal formulée est par essence confuse, il s'attache à y porter une attention toute particulière.


Pour ma part, un peu étourdi par sa longue tirade un peu exaltée et décousue, je m’éteins progressivement. Mon imagination alertée part à la dérive. Et je m'absente; je le sens bien. Il est presque impossible de faire autrement: imaginer, c'est s'absenter.


Tu sais Eliott, ta maîtresse fait vraiment montre d'une force hors du commun. La quantité de volonté investie dans le renouveau de son corps est hallucinante. Elle s'acharne sur les fondamentaux, et les résultats obtenus sont considérables. Absolument considérables.

L'issue de ce combat-là sera d'une importance infinie pour le bien-être à venir. Cependant, et je sais de quoi je parle tu le vois bien, cette démarche est tellement démesurée. D'ailleurs, parvenue à la moitié du parcours qu'elle s'est arbitrairement fixée, cela semble soudain se compliquer davantage encore.

Il est vrai, et cela participe de l'inéluctable, que désormais la fatigue s’amplifie et prend des proportions...

(A SUIVRE...)

 

P.  MILIQUE

02/02/2016

ÉBAUCHE ABSTRAITE 1

au magma présent de l'écriture,

 

ÉBAUCHE ABSTRAITE

1



Regard porté par l'embrasure de la fenêtre.
Dans le ciel obstinément gris neutre,
Aussi volubiles qu'une nuée d'oiseaux,
Une multitude de nuages obscurcit le ciel.
Quand l'orage se décidera-t-il à percer l'atone?

Nous étions alors au mois d'août,
Période lourde de craquements,
Et l'angoisse de la mort s'activait.
Longs moments d'absence et vertiges obscènes
Scrutaient l'enfer de ma tête sèche de pensées.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

08/01/2016

HAINE, JE TE HAIS! 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

HAINE, JE TE HAIS!

4

J'aimerais tant n'avoir à combler de mes seuls mots,
Que les insatiables excavations et les puits sans mémoire,
Arpenter les champs herbus et les plages du plaisir d'écrire.


Au lieu de ça, par la seule cause de ces simulacres d'humains,
La haine qui monte en moi me jette sur des routes inconnues
Qui fusent hors de mes pensées, de celles qui conduisent
Aux attitudes négatives qu'il faudrait ne jamais adopter.

En fuyant ces sinistres-là, je sais parfaitement ce que je fuis.
Sur l'échelle de l'humanité, je fuis le vide sidéral du néant.
Je fuis la barbarie trop présente que je prétendais ignorer.


Haine, je te hais!

(FIN)

P. MILIQUE

31/12/2015

COMBINAISON ALÉATOIRE 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

COMBINAISON ALÉATOIRE

5

Il suffit de prétendre s'en éloigner pour prendre toute la mesure de son altière conscience de médiatrice consentante. Aux moments clairs des battements de cœur, et convaincus qu'elle choisit de continuer pour ne pas s'interrompre vraiment, il est bon de partir à sa propre recherche sans s'attarder à entretenir de noirs sentiments.  Cette nécessaire investigation commence toujours par l'abandon qui montrera la voie d'où l'authentique vie surgira. Cette pensée est bien revigorante, qui, nous immergeant de facto dans l'épaisseur ouatée d'un temps sans limites, autorise la difficile affirmation de soi. Cela requiert un minimum de sagesse, et rend l'oubli formel.

( A SUIVE...)

 

P. MILIQUE

13/12/2015

TA PRÉSENCE

au magma présent de l'écriture,

 

TA PRÉSENCE

Les murs gris qui s'épaississent
Dans les courbes de ma mémoire
Vont-ils s'écrouler sur ta présence,
Ton unique présence que j'emporte
Jusqu'à la frontière de mes pensées.

P. MILIQUE

05/12/2015

NAUFRAGE DE LA RÉALITÉ 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

NAUFRAGE DE LA RÉALITÉ

3

Tel est le parcours initiatique, et encombré d’écueils ,
Du modeste arpenteur de l'imaginaire que je suis.
Le devenir est incertain et, dans l'écoulement lent
Et impitoyable du temps, je dois rester initiateur
De mes espoirs fous, tout en m'obstinant à occuper
Des paysages intérieurs peut-être trop vaste pour moi.
Et, dans ce désordre de pensées confuses, cesser d'être,
Même à l'infime d'un instant, un naufragé de la réalité.

L'humanité entière me reste, et me restera toujours,
Une puissante énigme esthétiquement déraisonnable.

(FIN)

P. MILIQUE