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17/09/2017

LA NOTE 9

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

LA NOTE

9

 

Pour un peu, j'en aurais en les larmes aux yeux, si tu savais.
De fait, la musique continua comme si de rien n'était, avec une calme fluidité.

Sans s'interrompre.

Sans anicroches.

Sans peut-être même se rendre compte du sort terrible auquel elle venait cette fois d'échapper.

 

A cet instant, le mauvais sort était rompu.
J'avais retrouvé ma note, ma si fameuse et inimitable note.
Distordue et acidulée autant qu'avant.
La même en fait.

Je venais de remplir le trou, de combler l'abîme qui, jusque-là, me rendait si malheureux.

Cette mauvaise aventure m'avait marqué en profondeur sais-tu?

Que fallait-il en déduire ?

Je ne le savais pas.
Pire encore, je n'en avais pas la moindre idée.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

01/11/2016

UN AMOUR DÉVASTÉ

au magma présent de l'écriture,

 

UN AMOUR DÉVASTÉ



Combien elle paraît indifférente à tout et à tous
Cette femme qui va d'un pas lent sous la pluie.

Bien sûr, elle croise des passants qu'elle ne voit pas
Et, tandis qu'elle se confond avec la foule sceptique,
Son cœur ému et aux abois pleure son amour dévasté.

Comment pourrait-elle consentir au milieu des autres
Alors qu'elle n'est plus désormais qu'au centre de lui?

Elle retrouve dans ses songes ce qui lui a été soustrait:
Le timbre intense de sa voix, l'intense de sa présence,
Et aussi la perfection chaleureuse du cercle de ses bras
Se refermant avec volupté sur son corps en attente
Signe son cœur fasciné d'ineffaçables enluminures.


P. MILIQUE

29/08/2016

ODE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 ODE

3

 

Mais avant que cela ne puisse se produise,
Il me faudra détruire nombre d'autoroutes.


Je fuirai cet abbé qui tend le pouce
Pour Amsterdam même quand il pleut,
Et puis je guincherai une ultime java
Avec la statue garante de ma liberté.

Le visage fripé d'une vieille femme
Désagrégé par une ondée de larmes...
Mais, est-ce vraiment celui de ma mère?

(FIN)

 

P. MILIQUE

07/06/2016

VERTIGE ENFLAMME

au magma présent de l'écriture,

 

VERTIGE ENFLAMME



Abysse spectrale, houleuse agonie
Dans l'instinct exalté qui se meurt,
Défait par la folle violence du refus.

En ces abysses-là, n'existerait-il vraiment
Qu'obscène pestilence au silence du cœur?

Flottent soudain et le sens et la valeur
De tout ce qui s'est vu, lu et entendu
Dans l'agrippé rageur des souvenirs.

Percevez l'amer aux mots que j'abandonne.
Mon ami l'a saigné me réservant la douleur,
La honte, la tristesse, la pluie dans le cœur,
Et le poids du tribut au pardon que je donne.

Infamie contrainte qui enflamme le vertige,
Flot qui s'exaspère dans le dense qui soupire
L'âme et la chair criblées d'échardes répétées,
Neurones muselés par la déchirure maléfique.

Comment se dégager des monstrueuses serres
Que la nuit dissimule en ses recoins méconnus,
Et des mensonges éhontés infiltrés dans la plaie?

La souffrance, le désespoir, l'humiliation parfois,
Alimentent l'indicible qu'affame l'urgence de dire.


P. MILIQUE

16/05/2016

MANIFESTATION D’HOSPITALITÉ 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MANIFESTATION D’HOSPITALITÉ

3

 

C'est une écriture admirable de lucidité,
Sobre et passionnée dans sa fière sincérité.
C'est une écriture d'un immuable présent
Qui résiste à la folle urgence de temps
Afin d'ouvrir une béance dans le réel
Distributrice d'immensité et de lumière.
Une qui sait mettre en relief et interpréter,
Autant que faire se peut, les maux en mots.

Inutile de préciser combien j'apprécie cette calligraphie
Dynamique et anguleuse qui se refuse à tamiser la réalité.
Cette écriture-là lui ressemble tant. Je sais qu'elle est elle.

(FIN)

 

P. MILIQUE

 

07/05/2016

ÉBAUCHE PATRIMONIALE

au magma présent de l'écriture,

 

ÉBAUCHE PATRIMONIALE


Sous une pluie d'étoiles en gouttes de tendresse,
Je respire l'amour qui nous tient lieu d'histoire
Au cœur de ce vaste ciel que l'on a décrété nôtre.

C'est comme l'espace fragile d'un pétale de rose
S’épanouissant sur l'ébauche intime d'un partage
Qui, en perles ardentes, sème ses graines d'idéal.

Un long froissement, délicat et feutré,
Laisse couler des caresses de musique,
Arpèges de cristal que le temps poursuit.

Quelques grains d'or flamboient au frôlement du vent
Tandis que le rose tendre du jour tonifie un grand soleil
Affichant, capiteux, sa fragrance lourde déjà patrimoine.

Les délicieux frissons des baisers enjôleurs
Portés par la danse troublante de ce qui est,
Capturent l'instance de nos mains siamoises.

S'offrent des moments délicats,
Comme des extraits d'un rêve
Dont chaque aube, stupéfaite,
Rejoue la mélodieuse révélation:
Elle te murmure, mon amour,
De me préserver auprès de toi.

P. MILIQUE

11/08/2015

ARPÈGES DE CRISTAL 1

au magma présent de l'écriture,

 

ARPÈGES DE CRISTAL

1



Sous une pluie d'étoiles en goutte de finesse,
Je respire l'amour qui nous tient lieu d'histoire
Dans ce vaste ciel que l'on a composé nôtre.

C'est la force fragile d'un pétale de rose
S'ouvrant sur la page intime d'un partage
Qui suggère des perles d'incandescence
A l'alerte semeuse de graines de bonheur.

Un long froissement, aussi délicat que feutré,
Laisse s'écouler de douces caresses musicales,
Arpèges de cristal que la temporalité prolonge.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/04/2015

DÉBUSQUER LA PART VISIBLE 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DÉBUSQUER LA PART VISIBLE

5

C'est un bien joli moment proposé par la vie que celui-là,
Moment rendu précieux à force de cultiver l'émerveillement.
Aimer, c'est rendre palpables les ondes invisibles de l'émotion,
C'est l'occasion unique d'une fascination notable et enchanteresse.
Il ne reste plus dès lors qu'à éprouver des joies simples et à ne plus
Revendiquer que la seule pureté cristalline d'un bonheur bien mérité.

Certes, il arrive que la vie pleure. Mais il arrive aussi qu'elle sourie!
S'il n'était qu'une chose à souhaiter, ce serait qu'elle se laisse aller
A embraser l'improviste d'un irrépressible paroxysme de fous rires.

(FIN)


P. MILIQUE

19/02/2015

LA RECONSTRUCTION DE SOI

au magma présent de l'écriture,

 

LA RECONSTRUCTION DE SOI

Tant de mots touchants, troublants et bouleversants,
Tant de mots qui disent des choses belles et déchirantes.
Des mots comme un soluté d'âme inquiet de mes mots.
Des mots d'un quotidien saturé de banalité qui n'en sont pas,
Retenu au bord du temps dans une dissonance de cloche fêlée.

Tant de doutes et de fébrilités amassés créent la confusion.
Le vent circule en gémissant, mêlé à la plus froide des pluies.
Univers de mouvance et claquements de tonnerre en furie
Dans le désordre tonitruant qu'est la reconstruction de soi.
Avec toujours l'exercice tragique qu'est l'amour impossible,
Le périlleux tumulte émotionnel des conflits relationnels.

Comme tout cela est fragile dans l'interminable traversée
En filigrane de ce fossé empli d’existentielles cicatrices
Qui, si l'on n'y prend garde, séparera les uns des autres.

P. MILIQUE

12/02/2015

L'ANGOISSE DE DÉCEVOIR 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

L'ANGOISSE DE DÉCEVOIR

3

Parfois, dans l’absurde quotidien, dans l’éternelle insomnie de la vie,
Je perçois ma présence devenir peu à peu telle une ombre inopportune.
Je me laisse alors couler jusqu’en bas dès la moindre pente entrevue.
Je sombre et cela m’étouffe. C’est la crise de blues, désastre douloureux.
Et, dans chaque seconde comme vidée de son sang, j’écoute la pluie.

Dans le silence trompeur de la nuit, tout s’exacerbe de mots sonores.
La solitude crée les fantômes, spectres que je refuse d’abandonner.
L’esprit se tourmente, la béance conne se révèle soudain essentielle
Et je vis dans un embrasé de douleur l’impossible partage du manque.
Il ne reste plus à voir que le vide prévisible, l’absence et la désolation.
Les yeux rougis et prisonnier d’un engrenage, je me fais statue de silence,
Incapable de communiquer en de tels moments avec le reste du monde.
Et il me faut pourtant survivre jour après jour à cette désagrégation.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/11/2014

EN MODE SURVIE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MODE SURVIE

4

 

Le temps est venu de prendre le taureau par les cornes

Et de s'appliquer, chaque jour, à relever la tête

En appréciant les instants d'allégresse nouvelle

Qui maintenant émergent et renvoient au sourire inaugural.

 

Après la pluie donc ... le soleil, l'espoir, la vie enfin !

 Intégrant les souvenirs d'un passé en voie de disparition,

La nuit s'éclipse peu à peu au profit du soleil.

Les larmes s'écoulent, douces et brûlantes,

Emportant au plus loin le chagrin jusqu'à ce qu'il se dissipe.

A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/11/2014

EN MODE SURVIE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MODE SURVIE

2

 

Parfois la tristesse est une enfant

Qui, en descendant sur l'esprit, se pose comme la nuit.

Ou alors, redondante voyageuse solitaire,

Elle s'affirme telle l'ultime fleur

D'un vieil arbre décharné et agonisant.

 

Un long chemin de pluie sous un immense ciel gris

Sur lequel flâne la tristesse, nonchalante.

On a beau aimer entendre la nuit tomber,

Le froid et l'humidité ralentissent tout de même nos envies.

 

Et l'on tangue, désarticulé, au roulis du chagrin

Qui est en nous tel une barque qui flotte

Toute en ondulations, chevauchant les remous.

Ce faisant, le moral lui aussi est à la pluie et à la brume,

Et la tristesse semble prendre un malin plaisir

A toujours se déposer sur les points déjà sensibles

Et, lorsque l'on est accablé, on ne voit bien sûr plus

Que la face lasse et sombre de chaque chose.

 

Après la pluie vient le beau temps assure-t-on !

Cela tombe bien, demain est un autre jour.

Joie prévisible de l'alternance.

D'ailleurs, tout n'était certainement que de la fatigue...

 (A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE