06/06/2014
LE BONHEUR DE T'AIMER 1
LE BONHEUR DE T'AIMER
1
Écrire c’est tromper l’absence, alors j’écris ce que je crie
Car il me faut bien parvenir à exprimer ma crise d’amour,
Ma crise de ce n’est pas juste, ma crise de manque hurlant.
Il serait sans doute bien que je parvienne à me raisonner.
Mais comment et pour quelles raisons me résonnerais-je
Alors même que je m’éprouve responsable de la situation?
Avec une muette obstination tu m’as ouvert le brasier de ton cœur
Avant que de m’ouvrir, au rythme du sensible, l’ample de tes bras.
Voilà que tu t’offres à ouvrir ta maison. Tu ne peux faire davantage.
Il ne tient qu’à moi dis-tu, d'immiscer ma vieillesse dans ton présent.
Et cela ne se peut à l’immédiat. Douloureuse stridence de l’impossible.
Sauras-tu sans t’épuiser, souhaiteras-tu m’attendre le temps nécessaire?
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
11:29 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : au magma présent de l'écriture, bonheur, aimer, écrire, tromper, absence, crier, parvenir, exprimer, crise, amour, juste, manque, hurler, doute, bien, raisonner, raison, résonner, éprouver, responsable, situation, muet, obstiner, ouverture, brasier, coeur, ouvrir, rythme, sensible, amplitude, embrasser, offrir, maison, pouvoir, avantager, tenir, immiscer, vieillesse, présentable, immédiat, douloureux, stridence, impossible, épuiser, souhaiter, attendre, temps
22/05/2014
AU BRASIER DU MYSTÈRE 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
AU BRASIER DU MYSTÈRE
3
Avec un peu d'inquiétude embuée dans le regard,
Et quelques traces de pesante gravité sous-jacentes,
Il est catapulté dans un pays perdu aux espaces hésitants,
Désenchanté comme un enfant que l'on force à sourire,
Par l'insignifiance suprême et fascinante
Qui vient de le projeter dans l'égarement de la raison.
Remuer la couteau dans la plaie du souvenir cuisant
Développa une force paradoxale à l'acuité particulière.
Lumière d'abord un peu pâle, un peu jaune,
Initiant une histoire de délivrance marquée de l'empreinte
D'un espoir à naître au cœur rugissant du mystère.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
11:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, inquiétude, embuer, regard, trace, sous-jascent, catapulter, pays, perdu, espace, hésitation, désenchantement, enfant, forcer, sourire, insignifiance, suprême, fascination, venir, projeter, égarement, raison, remuer le couteau dans a plaie, souvenir cuisant, developper, force, paradoxale, acuité, particulier, lumière, abord, pâle, jaune, initiative, histoire, délivrance, marqueur, empreinte, espoire, naissance, coeur, rugir
31/03/2014
LE JOURNAL DE PERSONNE: "REMANIEMENT: LE NOM DE LA ROSE"
LE JOURNAL DE PERSONNE
"REMANIEMENT: LE NOM DE LA ROSE"
Alors chéri?
Oui, moi aussi je t’aime, mais là n’est pas le problème. Dis-moi comment tu comptes réagir maintenant…. oui je sais, tu me l’as déjà dit que l’inaction, dans certaines situations est une espèce de réaction… je le sais, mais je t’ai aussi expliqué qu’avec les français, tout est compliqué. C’est un peuple ingouvernable…. raison de plus pour songer à quelque chose d’inattendu. Un truc évident pour surprendre les détraqués et les détracteurs…
Ah! Tu y as déjà pensé? Je n’en doute pas, alors ce sera quoi?
Mais si tu peux me le dire au téléphone, tu ne crois tout de même pas que nous soyons sur écoute. Closer, c’était ton idée, pas la mienne, tu voulais qu’on nous surprenne en flagrant délit pour te débarrasser de toutes les vieilles peaux. Je sais que ça t’amuse, ça t’excite même d’être ta propre victime, de faire le con pour qu’on ne mesure jamais jusqu’à quel point tu es sur-intelligent… je dirais même trop intelligent.
Alors, qu’est-ce que tu vas encore inventer pour les faire marcher? Oui je brule de curiosité.
Ah! J’ai failli oublier, je t’ai acheté une cravate sublime avec les 15 000 euros versés par Closer.
Non, ce n’est pas cher payé… elle est brodée avec des fils d’or… 24 carats, s’il te plaît… pour que l’idée de me remplacer ne t’effleure jamais…
Comme je te l’ai déjà dit : on gagnera à deux ou on perdra à deux… Bonnie and Clyde. Alors chéri, qu’est-ce que tu as décidé ? oui tu as du mal à trouver des remplaçants pour tes inhibés? Je te comprends. Mais n’oublie pas que tu as tout fait pour qu’il ne puisse pas en être autrement. Tu as choisi le plus inhibé des premiers ministrables… idem pour le ministre de l’intérieur. Et idem pour la justice. Oui je reconnais qu’un tiercé aussi perdant, c’est du jamais vu… trois tocards juste pour te payer la tête du parti socialiste qui t’a jadis humilié, cocufié et traité de haut… alors que tu étais le seul surdoué de cette basse-cour.
Oui, mais ça ne me dit pas quel autre revers tu comptes leur faire subir… la débâcle des municipales, c’est une bagatelle, nous sommes d’accord… maintenant que tu les as désarmé, il faut qu’ils rendent l’âme… oui, y compris la vilaine Ségolène. N’oublie pas que c’est la mère de tes enfants. Je sais que tu n’as aucun scrupule.
Et dire qu’on te soupçonne de ne rien avoir en dessous de la ceinture!
Un pantalon, c’est ça… ne fais pas l’idiot… tu es ignoble quand tu veux.
Alors, dis-moi seulement le nom du prochain premier ministre…
Quoi! Tu es un vrai salaud, je t’adore.
Tu reprends les mêmes et tu recommences. C’est pour ça que je t’aime… mon héros! Parce que tous ceux que tu baises, ne s’en rendent même pas compte… moi, la première… Non je me fous de ma gueule… pas de la tienne, parc que des fois je me dis que je ne t’excite pas assez. je raccroche… à tout de suite
17:20 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, chéri, remaniement, le nom de la rose, aimer, problème, compter, réagir, inaction, espèce, situation, réaction, expliquer, compliquer, peuple, ingouvernable, raison, songer, inattendu, truc, surprendre, détraquer, détracteurs, doute, téléphone, sur écoute, closer, idée, flagrant délit, débarasser, vieille peau, amuser, exciter, victime, con, mesure, point, intelligence, inventer, faire marcher, brûler, curiosité, faillir, oublier, acheter, cravate, sublime, verset
12/03/2014
VISCÉRAL
VISCÉRAL
J’ai commencé à écrire
Pour, à défaut de pouvoir le supprimer,
M’expurger de mon monde à moi.
Écrire au-delà de la raison et de la morale
Ce drame de l’irréparable et du resurgi
Aux marges d’un essentiel jamais dit.
P. MILIQUE
17:27 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : viscéral, commencement, écriture, défaut, pouvoir, supprimer, expurger, monde, raison, morale, dramme, irréparable, resurgir, marge, essentiel, cacher
02/03/2014
AILES D’ÉPHÉMÈRES
AILES D’ÉPHÉMÈRES
Quand le langage hésite dans le temps,
Que la phrase reste en suspend et nous avec
Pour glisser dans un mystérieux monde parallèle à la mort...
Les ressassements ne suffisent plus
Dans l’étonnant durable du non maîtrisé
Qui donne, comme fière, sa langue en spectacle.
Lorsque vient l’attendu festif de nouvelles pensées,
Il est urgent d’ouvrir la fenêtre au chapitre des joies
Et, de donner raison à ces oiseaux aux ailes d’éphémères.
Qu’ils lèvent donc une poussière d’or absolue et légère,
Exaltation nimbée du halo lumineux qui magnifie la vie
Comme ces chants d’amour oubliés aux ferveurs extrêmes.
P. MILIQUE
12:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : aile, éphémère, langage, hésitation, phrase, suspendu, glisser, mystérieux, monde;parallèle, mort, ressassement, étonnement, durable, maîtrisé, fier, langue, spectacle, attendu, festif, nouvelles, pensées, urgences fenêtre, châpitre, joie, raison, oiseau, lever, poussière, or, absolu, léger, exaltation, nimber, halo, lumineux, magnifier, vie, chant, amour, oublier, ferveur, extrême
24/02/2014
UNE NORIA DE PERSPECTIVES
UNE NORIA DE PERSPECTIVES
Je ne suis pas inquiet, j’ai de bonnes vibrations pour toi.
Je sais que tu tant que circulera en toi ces flux d’intensité
Tu seras en mesure de donner forme à tes émotions, à tes désirs.
Pour toi le soleil répudiera son abri de nuages temporaires.
Chacune de tes actions sera comme un jardin que tu cultives,
Et chacune de tes pensées apaisées s’y promènera, flâneuse.
Du temps à nouveau libéré fleurira les heures de rires irrépressibles
A chercher de l’ombre pour te protéger du soleil sournois de la raison.
A qui sert-elle lorsqu’on sait et que l’on agit conformément à ce savoir ?
Désormais l’à-venir, illuminé de sa noria d’étincelantes perspectives
Aura pour seul objectif d’accéder à cet impalpable bien-être définitif,
A la source déconcertante riche d’émotions illimitées nommée Bonheur.
P. MILIQUE
09:37 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, noria, perspective, inquieter, inquiet, bon, vibration, circuler, circulatoire, flux, insité, intensifier, être en mesure, donner forme, émotif, émotion, désir, désirer, répudier, abri, abriter, nuage, temporaire, unique, action, actionner, jardin, jardiner, cultiver, cultivateur, pensée, apaiser, promenade, mromener, flâner, flânerie, libérer, libérateur, fleurir, heure, horaire, rire, irrépressible, chercher, ombrageux, sournoiserie, sournois, raison, araisonner, servir
15/12/2013
LE JOURNAL DE PERSONNE: "LE MAL DES MOTS"
LE JOURNAL DE PERSONNE
"LE MAL DES MOTS"
Je vais laisser au monde la bonne parole… et opter pour la belle parole.
Celle du conte qui va me permettre de vivre et de raconter…
De me réconcilier avec mon passé et mon avenir… souvenir et survenir… ensemble !
Pour rebondir et cesser de nous mentir, il faut finir par se l’avouer : nul n’est disposé à changer ses désirs… c’est la raison pour laquelle je me propose de changer de point de mire, changer ma vision et la vôtre en même temps… trouver d’autres pôles d’attraction.
Conter, raconter une nouvelle histoire sur les ombres du passé, mais surtout sur les ombres à venir.
Refaire la lumière… sur les secrets de l’univers… de nous autres, vers de terre.
Parce qu’il faut marcher quand tout le monde dort… au lieu de dormir quand tout le monde marche…
C’est ce que je m’apprête à raconter pour que nous restions éveillés… sans recourir pour autant à une flûte enchantée…
C’est ma nouvelle mission, ma transmission de la bouche à l’oreille, de mon œil à vos yeux, jetés sur deux corps enlacés: celui du temps et de l’Éternité…
Orphée a perdu sa bien-aimée en se retournant pour la voir… qui ne s’en souvient ?
Vous me remercierez peut-être un jour de vous avoir redonné le goût du passé indéfini en vous répétant inlassablement, il était une foi…
Je ne mets pas d’S parce que la Foi reste à définir.
Encore mille et une nuits à écrire… à ouï-dire… sans rien figer, sans rien anéantir…
L’intonation, le rythme, la mimique, le regard, le geste… tout conte… quand on veut s’arracher à sa finitude, et songer ne fut-ce qu’un instant à l’infini… l’infinité des baisers et l’infinité des risées.
C’est toujours le même qui nous embrasse et nous embrase…
La femme et la flamme…
Je vous épargnerai le petit chaperon rouge qui prend les enfants pour des adultes et je vous conterai l’histoire des bonnets rouges qui prend les adultes pour des enfants.
Et je puiserai dans les biens de tous les particuliers, pour vous restituer votre part d’universel : l’instant unique qui rendra votre histoire inédite… insolite… ou interdite.
18:06 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, mal, maux, laisser, la bonne parole, opter, option, conte, permettre, vivre, raconter, avenir - conte - éternité - finitude - histoire - il était une f, réconcilier, passéiste, souvenir, survenir, rebondir, cesser, mentir, finir, avouer, disposer, changer, désir, raison, changement, point de mire, vision, trouver, pôle, attraction, ombre, lumière, secret de l'univers, vers la terre, marcher, dormir, rester éveillé, recourir, flûte enchantée, mission, transmission, bouche à oreille, oeil, corps enlacés, jeter, orphée, bien-aimée, se retourner
25/10/2013
LE BONHEUR DE T'AIMER 1
LE BONHEUR DE T'AIMER 1
Écrire c’est tromper l’absence, alors j’écris ce que je crie
Car il me faut bien parvenir à exprimer ma crise d’amour,
Ma crise de ce n’est pas juste, ma crise de manque si criante.
Il serait sans doute bien que je parvienne à me raisonner.
Mais comment et pour quelles raisons me résonnerais-je
Alors même que je m’éprouve responsable de la situation ?
Avec une muette obstination tu m’as ouvert le brasier de ton cœur
Avant que de m’ouvrir, au rythme du sensible, l’ample de tes bras,
Voilà que tu t’offres à ouvrir ta maison. Tu ne peux faire davantage.
Il ne tient qu’à moi dis-tu, d’immiscer ma vieillesse dans ton présent.
Et cela ne se peut à l’immédiat. Douloureuse stridence de l’impossible.
Sauras-tu sans t’épuiser, souhaiteras-tu m’attendre le temps nécessaire ?
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:40 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, bonheur, aimer, écrire, tromper, absence, crier, cri, falloir, parvenir, exprimer, crise, amour, pas juste, manque, criant, raisonner, raison, résonner, éprouver, responsable, situation, muette, obstination, ouvrir, brasier, coeur, rythme, sensible, immiscer, vieillesse, présenter, immédiat, doloureux, strident, stridence, impossible, savoir, épuiser, souhaiter, attendre, nécessité
02/10/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 12/09/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
12/09/2013
13:57 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, au sommet, fondre, peur, se retrouver seul, connaître, gloire, raison, hasard, finitude, accoucher, armée, enterrer, sandro, vieillir, cogner, rire, charogne, présentation, amour, offrir, partage, voyage, combat, éclater, joie, horaire, promesse, richesse, croyance, meubler, merveille, soleil, laideur, faubourg, secourir, secours, habiller, matutinal, mandarin, manteau de velours, prière, maux, troubadour, chercheur, tracer le chemin, forcer le destin, carrefour, canon, convaincre
EMILY LOIZEAU "PAYS SAUVAGE" EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE AVRIL 2009
(Captation Personnelle)
LA BELLE ARDÉCHOISE
EMILY LOIZEAU
"PAYS SAUVAGE"
EN CONCERT
LE BIKINI
TOULOUSE
AVRIL 2009
05:37 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, émily loiseau, battre le tambour, bikini, toulouse, violon, main, fidèlité, souvenir, pacifique, métis, léo ferré, sourire, comète, empire, vertu, soldat, choeur, faire la fête, museler, vacarme, soner le glas, arme, continent, route, exténuer, cul, s'égoutter, voyelle, envahir, folie, raison, motivation, mer, sentiment, bander, figer, glace, feu, algue, embrumer, miction, braquer, culotte, mentholé, soupente, écume, attentiste, pays sauvage, robe longue
30/09/2013
EMILY LOIZEAU "FAIS BATTRE TON TAMBOUR" LE BIKINI TOULOUSE
(Captation Personnelle)
LA BELLE ARDÉCHOISE
EMILY LOIZEAU
"FAIS BATTRE TON TAMBOUR"
EN CONCERT
LE BIKINI
TOULOUSE
AVRIL 2009
05:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, émily loiseau, battre le tambour, bikini, toulouse, violon, main, fidèlité, souvenir, pacifique, métis, léo ferré, sourire, comète, empire, vertu, soldat, choeur, faire la fête, museler, vacarme, soner le glas, arme, continent, route, exténuer, cul, s'égoutter, voyelle, envahir, folie, raison, motivation, mer, sentiment, bander, figer, glace, feu, algue, embrumer, miction, braquer, culotte, mentholé, soupente, écume, attentiste
25/09/2013
LE JOURNAL DE PERSONNE: "FRANCE -- AMBULANCE"
LE JOURNAL DE PERSONNE
"FRANCE -- AMBULANCE"
Et j’ai assis la France sur mes genoux, et je l’ai trouvé névrosée et je l’ai psychanalysée…
Qu’est-ce que vous croyez, vous qui ne croyez pas, une âme collective peut aussi être sondée, interrogée, soignée.
La France souffre depuis longtemps de je ne sais quoi et de presque rien, mais depuis quelque temps, plus rien ne va… c’est la paralysie totale…
Elle a, comme on dit, besoin d’une bonne cure de désintoxication, d’une analyse en profondeur des raisons de son désarroi, pour que son déclin ne soit pas confirmé par un triple « C » attribué aux âmes chaotiques.
- France, je vous prie de vous asseoir sur ce divin divan, plutôt que de vous mettre à genoux… oui… je sais … que vous ne tenez plus debout, mais ce n’est pas une raison de me signifier que vous êtes plus bas que terre… l’amertume ne justifie pas l’enclume.
- France, je vous écoute… j’entends vos souffrances, je comprends vos doléances mais en psychologie, on ne peut pas attribuer la faute à pas de chance. On ne peut pas se décharger de ses responsabilités en invoquant « la conjoncture » ou le rapport des forces, on y est toujours pour quelque chose, rien qu’en s’y rapportant.
- France, France ne me dites surtout pas que ce sont vos deux derniers amants qui vous ont mis dans cet état ? Je ne vous suivrai pas non plus sur cette pente que toutes les mauvaises fois arpentent. Et puis vos amants, vous les avez choisi, élu, porté aux nues. Vous ne pouvez donc vous en prendre qu’à vous-mêmes. Ce qui est navrant et névrotique en même temps, ce n’est pas tant de se faire saigner à blanc de temps en temps mais de l’être tout le temps et par les mêmes larrons. Cette automutilation à répétition cache je l’avoue un déséquilibre réel. Je dirai même un étrange dérèglement!
- France, vous êtes bien malade et votre maladie est paradoxale : là où toute âme bien née et qui n’a jamais lu Michel Onfray, s’emploie à tuer le père, à se débarrasser de toute tutelle, vous vous efforcez de restituer le père, de le ressusciter même, il était mort sous de Gaulle et vous l’avez ramené sur terre… en vous accrochant aux lacets des chaussures américaines… vous les suivez au pas et vous aplanissez leur voie.
USA… USA: c’est ça votre surmoi?
Le concept en basket et un petit Lemon-incest sous la couette avec votre père outre Atlantique. Vos enfants seront simples et sans tête…
- France, inutile de me fredonner la chanson du mal aimé, vous n’êtes pas à plaindre… vous ne faîtes rien d’autre que feindre « le désamour ». Vous ne vous aimez pas. Et ça vous console de le projeter sur les vôtres et sur les autres. Comme quoi, il n’y a pas plus sadique qu’un masochiste qui peut aller jusqu’à faire faire aux autres un mal qu’ils n’auraient jamais fait par eux-mêmes : la Libye, le Mali, la Syrie ne sont que des coups déportés, des douleurs rapportées dont vous voulez devenir la seule héritière.
Jouir et se réjouir d’un mal provoqué : c’est le comble de la perversion.
On le sait depuis Baudelaire, les plus beaux orgasmes, ce sont les orgasmes artificiels… ciel! Mon Mali. Artificielle, ma Syrie!
Tout va… syrien ne va!
C’est la nouvelle psychose humanitaire : on vous fournit toute l’aide nécessaire, pour permettre à vos adversaires de mieux vous entuber vous, mais en pensant à nous.
Parce qu’au fond nous n’avons qu’un rêve, n’est-ce pas ?
We have a dream : nous faire entuber à notre tour.
Désolée, mais l’heure c’est l’heure… je vais devoir interrompre cette séance
Vive l’ambulance! Vive la France!
13:50 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, de gaulle - fabius - france - hollande - l'interventionisme - le, à genoux, névroser, psychanaliser, âme, collectif, sonder, interroger, soigner, souffrir, paralysie, cure de désintoxication, analyse, profondeur, raison, désarroi, déclin, confirmer, triplette de belleville, chotique, prier, assoir, divin, divan, signifier, amertume, justifier, enclume, souffrance, doléance, psychologie, attibuer la faute, se décharger, responsabilité, invoquer, conjoncture, rapport de forces, rapporter