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21/05/2017

IMPACT TERRIFIANT

au magma présent de l'écriture,

 

 

IMPACT TERRIFIANT

 

Il y a tous cette multitude d'écrits,
Authentiques concentrés d'efficacité
A l'impact produit pour le moins terrifiant.

 

Flammes vives et brûlantes issues
Multipliées de manipulations énigmatiques,
Parfois manichéennes,
Aux profondeurs insoupçonnées

Révélatrices de secrètes harmonies,
Envoûtantes et gracieuses.

Expressions hallucinées
De la démesure et du délire.

États de fait formidablement aptes
A colmater le bruyant silence des non-dits.

 

Merci pour la présence de tous ces soleils
Dans les plis de mon théâtre d'ombres.

 

P. MILIQUE

06/04/2016

REFUGES ILLUSOIRES

au magma présent de l'écriture,

 

REFUGES ILLUSOIRES

Dans l'enchaînement de circonstances au signal fort,
Il apparaît à l'immédiat que les frontières de l'intime
Fragiles et protéiformes, dénaturent les perspectives.

C'est dans l'inopiné de la découverte contraignante
Des mondes clos propres aux hôpitaux psychiatrique,
Qu'il ressent la nécessité de partager les expériences.

Il convient dès lors d'observer de près les évolutions
Qui disent avec fracas les fractures et les souffrances,
Les contradictions, les inquiétudes mais aussi les bonheurs
De moments volés aux refuges illusoires de vies contraintes.

P. MILIQUE

02/06/2015

MIROITEMENT DE SURFACE

SILENCE PROPICE.jpg

 

 

MIROITEMENT DE SURFACE

 

Le fondamental est que chaque individu

Pense être détenteur de la vérité.

Voilà ce qui est bon, voilà ce qui est mauvais!...

 

Dans la quintessence d'un temps sinistre,

Il subit une violent exclusion à se coltiner au réel

D'un quotidien injuste et nauséabond

Laissant transparaître la souffrance vive

D'humains assujettis en révolte contre le hideux.

 

Toute créativité doit affronter cette terreur-là

Avec pour seul destinataire identifié l'écho de sa propre voix.

 

Observateur silencieux d'un monde à l'obstiné de l'étroit,

Qui de gris barre la route des merveilles,

Il découvre l'inaccessibilité prévisible à côtoyer

Le presque rien de la vie de tous les jours.

 

Alors, acceptant enfin le tragique illusoire

D'un miroitement de surface sous lequel gît un gouffre,

Il se réfugie confiant derrière ce qui lui reste d'enfance,

Au plus profond d'un silence protecteur,

Seul comportement qui communique encore...

 

P. MILIQUE

25/02/2015

AU SILLON DU SILENCE

au magma présent de l'écriture,

 

AU SILLON DU SILENCE

Entre ce qu'il s'imagine déposer sur la page
Et le résultat final, s'impose le déclencheur
De toutes une coulée de brûlures échevelées.

Certaines observations reviennent, récurrentes,
En gouttes d'atmosphères lourdes et oppressantes ,
Et provoque d'emblée importante dissension
Qui met tout en valeur dans l'entière acceptation
D'une violence entretenue par le spectre rémanent,
D'un regard acéré qui se porte là où ça fait mal,
La où ça n'est pas joli. Là où parfois ça trompe.

L'écrit alors est en état d'écoute et de recevoir
Qui glisse comme volupté sur fil de soie,
Sensible seulement au devenir d'une vie
Transperçant son refuge d'un sillon du silence.

P. MILIQUE

29/12/2014

IL COMMENCE A SE FAIRE TARD 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

IL COMMENCE A SE FAIRE TARD

2

Un pénible sentiment de frustration éclot les fleurs du regret,
Des nouvelles portées par le vent attisent l’obscur du vivre
Et incitent le merveilleux à trouver refuge au cœur des rêves.

Nous avons le cœur assez têtu pour tenir tête aux maux,
Pour briser la fatalité qui nous pille le corps jusqu’à l’assujettir.

Dans la nuit qui peu à peu déchire le jour s’exalte l’instant nu
Lorsqu’aux lumières de l’aube scintillent des larmes de rosée
Et que le soleil donne consistance à un écrin de perles de jade
Excluant d’une rigueur tenace l’absurde phrase inachevée.

(FIN)

P. MILIQUE

09/02/2014

AVEC L’ÉNERGIE D'UNE VAGUE 2

VAGUE EN FURIE.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AVEC L’ÉNERGIE D'UNE VAGUE

2

 

Avec l'énergie de la vague, la pensée s'énonce en bribes,

Premiers ressacs aboutis d'une vie en dérive

Dont la rédaction de nouveaux fragments

Le contraint à plonger dans l'inconnu des certitudes

D'éléments maintenant exposés à l'ultime lumière.

 

Strates démesurées chutant en des ténèbres-refuge

Dans l'ascendance qu'anxieux il interpelle

Telle une aube nouvelle éclairée d'un soleil infini.

(FIN)

 

P.  MILIQUE

19/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: L’ARMÉE

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

L’ARMÉE

 

Aujourd'hui, l'Armée…

Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.


Si nous vivions en 1913, nous serions très surpris de la présence des militaires. On les voyait beaucoup. On voyait d’abord les casernes construites pour la plupart depuis 1871 elles étaient alors dans leur neuf et elles occupaient de la place, beaucoup de place...

22/07/2013

L'IMPOSSIBLE DU RÊVE

EMPORTE PAR LE VENT.jpg

 

L'IMPOSSIBLE  DU  RÊVE

 

La tragédie douce-amère du pêché et la difficulté d'être

L'aidant à clamer sa non-appartenance à l'espèce humaine,

Il s'éprouve enfin soulagé de cette solitude imposée

Au cœur de la douleur, du vieillissement et de la maladie.

 

La confusion et le chaos règnent désormais en maîtres

Au refuge d'une mémoire qui subit la dureté du temps

Parce que trop confrontés à la désillusion et à la mort.

 

Malgré l'ultime mirage séduisant de rebonds de vie,

Fouetté à vif par de froides rafales de vent gris,

Il se recroqueville dans l’effacé d'une silhouette connue,

Trace d'ombre crayeuse crissant à l'infini du ciel.

 

Le cadeau possible d'un rêve se fait toujours trop attendre...

 

P.  MILIQUE

14/07/2013

MARCELINE DESBORDES VALMORE: "LA COURONNE EFFEUILLEE"

 

 MARCELINE DESBORDES VALMORE

"LA COURONNE EFFEUILLEE"

LU PAR

AUGUSTE VERTU

 

J'irai, j'irai porter ma couronne effeuillée
Au jardin de mon père où revit toute fleur ;
J'y répandrai longtemps mon âme agenouillée :
Mon père a des secrets pour vaincre la douleur.

J'irai, j'irai lui dire au moins avec mes larmes :
" Regardez, j'ai souffert... " Il me regardera,
Et sous mes jours changés, sous mes pâleurs sans charmes,
Parce qu'il est mon père, il me reconnaîtra.

Il dira: " C'est donc vous, chère âme désolée ;
La terre manque-t-elle à vos pas égarés ?
Chère âme, je suis Dieu : ne soyez plus troublée ;
Voici votre maison, voici mon coeur, entrez ! "

Ô clémence! Ô douceur! Ô saint refuge ! Ô Père !
Votre enfant qui pleurait, vous l'avez entendu !
Je vous obtiens déjà, puisque je vous espère
Et que vous possédez tout ce que j'ai perdu.

Vous ne rejetez pas la fleur qui n'est plus belle ;
Ce crime de la terre au ciel est pardonné.
Vous ne maudirez pas votre enfant infidèle,
Non d'avoir rien vendu, mais d'avoir tout donné.

27/12/2012

UNE JEUNE FILLE SENSIBLE

JEUNE FILLE SENSIBLE.jpg

 

UNE JEUNE FILLE SENSIBLE

 

C'est une jeune fille sensible et sauvage

Qui glisse en silence sur la surface ouatée

D'un prose portée avec une douce précaution

Sur l'enivrante fraîcheur nimbée de son discours.

 

Elle puise sa force dans son refuge d'écriture,

Tâche osée dont elle s'acquitte à merveille

En vernissant l'émail des mots d'estampes impérieuses

Et de tournures alertes qui attisent le feu porté

De ses phrases magnifiques accrocheuses de réel

Sur le sourire éternel d'un visage retrouvé.

 

P. MILIQUE

18/10/2012

CHARLY 8

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

8


(CHARLY)

--Bienheureux de t'entendre l'admettre! Mais moi tu sais, cela fait bien longtemps que je suis plus que méfiant envers les idées des hommes!

Aussi, exprime-toi largement, sans crainte et sans haine, je tenterai de ne pas me départir de mon calme, quoi que tu en dises, légendaire!



(MOI)

 

--Bien! Alors voilà la raison pour laquelle tu me trouves régulièrement installé devant une page, crayon à la main, à cette heure avancée de la nuit.

C'est parce que la nuit, vois-tu, c'est mon refuge, mon lieu de consolation quotidien, et aussi, celui de mon ressourcement. Mon lieu de vie en quelque sorte.
Et je voudrais la coucher sur le papier la vie, tu comprends?

 

Je sais bien: elle est confusion et souffrance. Elle est aussi solitude. Tout cela je le sais! Mais j'éprouve l'irrépressible besoin de communiquer par l'écriture afin d'exprimer le fracas des silences, espérer un sens à l'inexprimable ou fixer les vertiges.

 

Certes, il s'agit là d'une vision plutôt utopique que de croire être capable de le faire, moi qui ne possède aucun don d'exception! Mais je prétends, moi, que même la normalité est utopique, alors...

Alors je m'essaie, tout en dérivant sans discontinuer sur le fleuve du temps, à défricher de nouveaux espaces, à ouvrir des volumes non encore fréquentés. C'est viscéral, oui, et passionnant d'être ainsi une sorte de naufragé de la réalité.


 

(CHARLY)

-- Hou-la la, qu'est-ce que tu peux être alambiqué quand tu t'y mets! Tu dis dériver? Je confirme, et même que c'en est limite inquiétant. Tu pourrais peut-être choisir entre le cynisme et la futilité, non?

(A suivre...)

 

22/08/2012

SEULE LA-HAUT: La montagne comme un refuge

 

SEULE LA-HAUT


La montagne comme un refuge

(13’45’’)


« Y'a une belle trace sur le glacier »


Sylvie est la gardienne du refuge de haute montagne Adèle-Planchard, dans le massif des Écrins. Elle passe quatre mois dans l'année près d'un glacier, seule avec sa petite fille. Portrait paisible en altitude.

Enregistrements : juin 11
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Myriam Prévost