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24/10/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "SOUFFRANCE"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"SOUFFRANCE"

 

Il se prenait pour un poète… pour un prophète…je ne sais plus !
Il m’a enlevé, enfermé et m’a ordonné de me déshabiller.
Comme j’étais indisposée, j’avais mes règles, il s’est jeté sur moi…
Il a arraché mon pantalon, déchiré ma chemise.
Avec un couteau il a coupé en deux mon soutien gorge, m’a entaillé les seins et barbouillé mon visage avec le sang qui coulait.
Puis il a déchiqueté ma petite culotte avec ses dents, l’a mâchée puis avalée.
Il ne cherchait qu’à m’humilier, à me faire cracher une vérité
que j’étais incapable de lui révéler. L’obscène !
Probablement la sienne…
Il voulait me dissoudre dans le souffre de sa souffrance,
m’infliger la pire des peines qu’on puisse infliger à une personne humaine :
lui donner la mort parce qu’elle n’est pas foutue d’être immortelle.
Puis il a pris un pieu, me l’a enfoncé dans le bas ventre
et s’est mis à donner de petits coups avec un marteau comme pour me sculpter de l’intérieur…
Et de plus en plus fort. Et de plus en plus vite…
La douleur était si forte que j’ai fini par perdre connaissance…
Lorsque je me suis réveillée à l’hôpital le médecin m’a dit que mon bourreau n’était autre que moi-même.

12/10/2013

HETEROCLITES REGISTRES

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HÉTÉROCLITES REGISTRES

 

Dans l'agitation d'une identité brouillée

Par les troubles aiguisés de l'identité,

Il doit trouver la force de congédier les fantômes

Noirs de silences apeurés, frémissants et lourds,

Qui ne cessent de l'exposer à d'autres impossibles.

 

Considérations incertaines aux aguets de contorsions

Réunissant les fragments épars de textes en devenir.

 

Étrange et belle ambition que cette lutte contre l'impasse

Aussi, se nourrissant à l'aune d'une forte poussée d'écriture,

Il trempe parfois sa plume au sang d'hétéroclites registres

Dans la recherche énigmatique de formes nouvelles

Sans jamais au final, faire preuve d'une quelconque originalité,

Tant sa naïveté singulière vêt chacune de ses tentatives

D'une emphase lyrique désespérée et consternante,

Qui n'approche qu'alourdie d'épreuves douloureuses

Jusqu'à cette zone féroce où la blessure pénètre et lancine.

 

P. MILIQUE

17/08/2013

L’EXTÉNUATION DU REGARD

NUIT EPROUVANTE.jpg

 

L’EXTÉNUATION  DU  REGARD

 

Au sortir laborieux de ces nuits éprouvantes

Où crépitent les images de stupeur quotidienne,

Brasille l'inéluctable sensation d'un malaise

Nourri de l'insupportable esquisse proposée

Incitatrice aux contours de la réalité du monde.

 

Vertigineux chavirement, exténuation du regard

Balayant ces terres de malheur absolu

Pétries dans la chair et le sang  alourdi

De déchainements barbares irrationnels.

 

P.  MILIQUE

01/07/2013

DÉPART DE L'ÎLE DE LA GOMERA (ÎLES CANARIES)

 

(Captation Personnelle)

DÉPART DE

L'ÎLE DE LA GOMERA

(ÎLES CANARIES)

AVEC

FRED OLSEN

MARS 2013

10/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "SA CONCORDE EST EN CARTON"

 

LA PARISIENNE LIBEREE

"SA CONCORDE EST EN CARTON"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée

 

C’est déjà pas terrible de prononcer un discours de président-candidat avec l’Assemblée Nationale en toile de fond, mais si en plus c’est vraiment une toile…

 

On sait déjà tout de lui
De son œuvre et de sa vie
Sur sa psychologie
On a déjà tout dit
Et comme ça fait dix ans que ça dure
On ne peut plus voir sa figure
Ni en photo, ni en peinture
Ça devient vraiment très dur…
Il est temps de conclure.

 

C’est un président-santon
Dans sa crèche de Noël
Sa concorde est en carton
Son assemblée, en pastel
C’est un vieux manège tournant
Dans un décor de série B
Devant 30 000 figurants
Comme des petits pains multipliés !

 

[citation N. Sarkozy - 15.04.12]
« La vocation de la France c’est de parler pour ceux
qui ne peuvent pas parler, c’est d’être aux côtés des peuples
qui veulent être libres et notamment d’être aux côtés
des chrétiens d’orient quand ils sont persécutés »

 

On l’aura vu faire son jogging
A pied à cheval ou en voiture
Dans tous les magazines
Sur toutes les couvertures
Pour apporter dans le monde entier
La bonne parole aux mécréants
Le monde s’en est moqué
Bien évidemment…
Le monde est bien patient.

 

C’est un président-santon
Dans sa crèche de Noël
Sa concorde est en carton
Son assemblée, en pastel
C’est un vieux manège tournant
Dans un décor de série B
Devant 30 000 figurants
Comme des petits pains multipliés !

 

[citation N. Sarkozy - 15.04.12]
« Nous n’avons pas le droit ici, place de la Concorde,
de laisser dilapider l’héritage de la France Éternelle »

 

Il va falloir faire une cure
De désintoxication
Ranger la miniature
Et ses gesticulations
En parler c’était le promouvoir
Ne rien dire c’était encore pire
Et s’il est entré dans l’histoire
Il va falloir l’en faire sortir.

 

C’est un président-santon
Dans sa crèche de Noël
Sa concorde est en carton
Son assemblée, en pastel
C’est un vieux manège tournant
Dans un décor de série B
Devant 30 000 figurants
Comme des petits pains multipliés !


CITATIONS
Discours de N. Sarkozy à la Concorde – 15.04.12

05/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "FINANCEMENT CAMPAGNE [chanson cryptée]"

 

FINANCEMENT CAMPAGNE

[chanson cryptée]


Paroles et musique : la Parisienne Libérée


[citation L. Ferrari / N. Sarkozy - TF1 12.03.12]
« - Plusieurs sites internet affirment que le colonel Kadhafi
aurait financé votre campagne en 2007, est-ce que c’est vrai?
- Ah ben dites-moi s’il l’avait financé j’aurais pas été très reconnaissant. »


Il paraît qu’il y aurait
Enfin, il semblerait
Que peut-être il se pourrait
Si c’était avéré
Y avoir eu un mémo
Qui si ça se trouve est faux
Évoquant un cadeau
De cinquante millions d’euros

GEN/ NS V. MEMO DG
FINANCEMENT CAMPAGNE

TOTALEMENT RÉGLÉ

Un document crypté
Hyperhiéroglyphique
Qu’il faudrait déchiffrer
De manière scientifique
Si « NS + BH »
Semble être une addition
On ignore qui se cache
Derrière l’opération !

GEN/ NS V. MEMO DG
FINANCEMENT CAMPAGNE

TOTALEMENT RÉGLÉ

Simple memorandum
Que rien n’authentifie
Ne prouve pas que la somme
Ait quitté Tripoli
Via des comptes offshore
Direction le Panama
Pour financer l’essor
D’un petit candidat

GEN/ NS V. MEMO DG
FINANCEMENT CAMPAGNE

TOTALEMENT RÉGLÉ

Le prétendu Leader
Et présumé Tyran
Fut l’invité d’honneur
Du néo-président
Leur collaboration
Aurait pu continuer
Si la révolution
N’avait pas tout gâché

GEN/ NS V. MEMO DG
FINANCEMENT CAMPAGNE

TOTALEMENT RÉGLÉ

Si « NS + BH »
Semble être une addition
On ignore qui se cache
Derrière l’opération

GEN/ NS V. MEMO DG
FINANCEMENT CAMPAGNE

TOTALEMENT RÉGLÉ

20/05/2013

PAUL CELAN, " FRONCEE DE NUIT"

 

PAUL CELAN

" FRONCEE DE NUIT"

Lu par Yves GASC

 

Paul Celan est né le 23 novembre 1920. Ce poète et traducteur roumain de langue allemande, juif de Galicie, est un des plus grands poètes allemands du XXe siècle. Il a composé une oeuvre riche et complexe, orchestrée autour de la sonorité d'une langue qu'il maltraite, et ciselée dans la conscience d'écrire après l'extermination des juifs d'Europe. Il est mort en 1970 à Paris.

 

Cette semaine, un choix composé dans son recueil De Seuil en Seuil, paru en 1955 en Allemagne, et dans la traduction française de Jean-Pierre Lefebvre en 1998 parue chez Poésie Gallimard.

 

Prise de son : Pierre Minne

Montage : Sylvain Dangoise

Assistante à la réalisation : Delphine Lemer

Réalisation : Myron Meerson

16/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 16.05.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

16.05.2013

28/03/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 15.03.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

15.03.2013

05/01/2013

LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ

ECRITURE SANG.jpeg

 

 

LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ



C'est quoi un homme qui écrit avec son sang ?
C'est d'abord un homme qui souffre,
Et puis qui cherche aussi.
Qui fuit la lenteur des jours,
Meurtri de désirs désespérés
Et d'attentes muettes.
Absurdement.

Il se consume en confessions
Brûlantes et douloureuses
Comme autant de feux
Trop longs à s'éteindre.

L'expérience déjà lui a dit
Quelle farce pitoyable est la vie.
Alors, dans le silence insolent
Et solitaire de certaines nuits,
Il part, désabusé un peu,
A la rencontre problématique
D'un univers fugitif.

Beaucoup de persévérance
Dans ses mots charbons,
Des mots qui, nourris d'inéluctable,
Se teintent de brume, d'ombre et d'opaque.
Les mots d'une aube incertaine
Qui ne se lève jamais.
Sauf sur la promesse d'un futur éclaté...

Un homme qui écrit avec son sang,
C'est un homme qui restitue sa douleur.
Un autodidacte absolu et obscène
Qui délivre sa prose de survivant
Où le rire désincarné s'étouffe aussitôt, mort-né,
Tel celui, malsain, d'un aliéné
Dont l'esprit déchiré laisse périr les couleurs.


P. MILIQUE

27/12/2012

POEMES Le Droit, le Devoir de Vivre" et "Couvre-feu" d'Eluard récités par Nicole Courcel

 

POEMES

"Le Droit, le Devoir de Vivre"

"Couvre-feu"

(Paul ELUARD)

Récités par Nicole COURCEL

Champs Elysées

22/01/1983 - 03min45s

 

Nicole Courcel dit deux poèmes de Paul Eluard : - "Le droit et le devoir de vivre", tiré du recueil "Le livre ouvert II" (1942)- "Couvre-feu", tiré du recueil "Poésie et vérité" (1942)

 

 

Production

 

Antenne 2

Générique

 

Sanders, Dirk

 

Courcel, Nicole

 

Drucker, Michel

 

 

 

27/11/2012

LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ

POETE MAUDIT.jpeg

 


LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ


C'est quoi un homme qui écrit avec son sang ?
C'est d'abord un homme qui souffre,
Et puis qui cherche aussi.
Qui fuit la lenteur des jours,
Meurtri de désirs désespérés
Et d'attentes muettes.
Absurdement.

Il se consume en confessions
Brûlantes et douloureuses
Comme autant de feux
Trop longs à s'éteindre.

L'expérience déjà lui a dit
Quelle farce pitoyable est la vie.
Alors, dans le silence insolent
Et solitaire de certaines nuits,
Il part, désabusé un peu,
A la rencontre problématique
D'un univers fugitif.

Beaucoup de persévérance
Dans ses mots charbons,
Des mots qui, nourris d'inéluctable,
Se teintent de brume, d'ombre et d'opaque.
Les mots d'une aube incertaine
Qui ne se lève jamais.
Sauf sur la promesse d'un futur éclaté...

Un homme qui écrit avec son sang,
C'est un homme qui restitue sa douleur.
Un autodidacte absolu et obscène
Qui délivre sa prose de survivant
Où le rire désincarné s'étouffe aussitôt, mort-né,
Tel celui, malsain, d'un aliéné
Dont l'esprit déchiré laisse périr les couleurs.

P. MILIQUE