06/03/2014
EN COULÉE D'ENCRE DE SANG
EN COULÉE D'ENCRE DE SANG
Le cri de rage est là, qui git sur la page....
Mais y a-t-il vraiment dans les mots tout ce que l'on veut dire?
Pourtant, il lui faut bien tenter d'effacer
L'impression si profondément gravée en son centre,
Afin d'atténuer aussi peu soit-il l'extrême douleur
Qui le poursuit jusqu'au plus profond de ses cauchemars.
L'acuité du regard intérieur éprouve
Des blessures au cœur impossibles à cicatriser.
Amour passionné qui se flétrit et s'assèche
Jusqu'à ne plus être que l'inéluctable ombre,
Incertain reflet pâle d'un eux qui s’efface.
Le cri de rage est là, qui git sur la page,
Comme strié par une coulure d'encre de sang
Qui restitue de mémoire le texte de sa vie.
Cependant, dans ce vent qui respire encore,
Lesté d'écharpes de brouillards de remords accumulés,
Il espère encore trouver le surplus d'énergie nécessaire
Qui lui permettre de rejoindre le point d'aurore
Tapi au plus secret d'un ciel noir encore tiède.
P. MILIQUE
05:41 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cri, rage, page, effacer, impression, graver, atténuer, extrême, douleur, cauchemar, acuité, regard, éprouver, blessure, coeur, cicatriser, amour, passion, gésir, strier, encre, sang, restituer, mémoire, vent, respirer, écharpe, brouillard, remors, surplus, énergie, aurore, secret, ciel, nocturne
05/03/2014
ÉMOTIONS PRÉSUMÉES
ÉMOTIONS PRÉSUMÉES
Il arrive qu'un état, exacerbé d'inquiétude et de curiosité,
Génère ses textes tout d'à peu près et d'imperfections
Qui, pour un temps cependant, portent en eux
L'imposant pouvoir d'enchainer la douleur au murmure.
Au plein de ce constat aussi imprévu qu'affectif,
Pérore le sentiment ambigu du ridicule évident
Affiché par de niaises prétentions intellectuelles exhibées
Dans cette écriture, authentique gourmandise de temps.
Il existe un tel décalage entre sa vie et ce qu'il écrit
Qu'il est impossible d'ignorer combien les mots le trahissent.
Mais écrire créé l'incontournable pulsion d'écrire
Jusqu'au centre de l'acte où se tient la sanguine exigence.
C'est ainsi que, dans la parturition laborieuse et multiple
De pages aux réminiscences sombres et lumineuses,
Il faudra à l'impératif protéger des bassesses paradoxales
Ainsi que des émotions présumées qui revendique la source.
P. MILIQUE
00:51 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : émotion, présumé, exacrbé, inquiétude, curiosité, générer, imperfection, enchainer, douleur, murmure, constat, imprévu, affectif, sentiment, ambigu, ridicule, niaiserie, prétention, intellectuel, exhiber, écriture, authentique, gourmandise, décalage, vie, ignorance, trahison, incontournable, pulsion, sang, exigence, laborieux, réminiscence, sombre, lumineux, impératif, protéger, bassesse, paradoxal, revendiquer, source
18/02/2014
LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 06/02/2014
LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
06/02/2014
12:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, philippe meyer, intriguer, instagram, prothèse mammaire, confrère, rumeur, nabila, démentir, calendrier, affioler, décourager, rude, anatomie, plastique, bourbier, diffusion, antenne, viral, antenne, alphonse de lamartine, analyse, hymne nationale, grave, gronder, poitrine, victoire, solennel, patriotisme, héroïsme, pas cadencé, retentir, plaintif, palais, veangeance, immoler, profaner, sang, champs de bataille, intrépidité, voiler, eau de feu, distiller, âme, accentuer, tributaire, enivrer, remue-ménage, martial, périr
13/02/2014
CHARLOTTE DELBOT: "ENVOI"
CHARLOTTE DELBOT
"ENVOI"
Poèmes lus par
CLOTILDE DE BAYSER
Références in: "MESURE DE NOS JOURS" © Minuit 1971
Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt Prise de son Djaisan Taouss Montage Anne-Laure Chanel
00:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma présent de l'écriture, marie richeux, thomas vinau, polaroid, son of dave, signature, plumage, passer en revue, bâtard, côtoyer, tordre le cou, montreur d'ours, réjouissance, rendre familier, wiels, espace d'art contemporain, bruxelles, fermeture, librairie, publication, vaut le détour, bonheur, caractériel, informatif, complémentaire, supplémentaire, binome, connaissance, prière, pardonner, muscle, vêtir, tumultueux, squelette, quinconce, explorateur, hommage, avignon, mourir, mendiant, salut, aurore, aube, livide, mont valérien, sang, trio espérenza
29/12/2013
LA MEMOIRE ET L'AMER
LA MÉMOIRE ET L'AMER
Même dans le jaillissement d'une pensée affranchie,
Les mots indisciplinés font barrage à l'émotion.
Après avoir lutté, obstiné, jusqu'à la rébellion finale,
L'homme aime à briser les ultimes chaines de son aliénation.
Comment peut-on survivre à ceux qui nous abandonnent?
Lui qui n'est plus, était un rempart contre mon néant!
Et je m'éprouve désormais livré à la hargne du quotidien.
Structure éclatée espace de la désolation,
Le tragique s'enracine dans l'intime d'un impossible non consolé
De ses luminescences de chair et de sang que les instants ont figés.
Aussi ne reste-t-il que la mémoire et l'amer,
Goutte d'improbable suivant le corridor temporel
De cette réalité avérée éphémère qu'est la vie.
P. MILIQUE
00:10 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jaillissement, pensée, affranchi, indiscipline, barrage, émotion, lutte, obstination, rebellion, hargne, structure, éclater, espace, désolation, tragique, intime, luminescence, chair, sang, mémoire, amer, improbable, corridor, intemporel, réalité, éphémère, particularité, éprouver, désordonner, livrer, quotidien, stucturel, tragédiengaffeur, à priori, faire pereuve d'autorité, statutairenrecord, impopulaire, réformateur, mariage pour tous, affaire cahuzac, fiscaliser, cafouillage, cafouiller, résultat, s'apprêter, réduire la voilure, cerneaux
28/11/2013
TELLEMENT SOURIANTE
TELLEMENT SOURIANTE
Elle danse, bonheur suspendu dans le sang noir de la nuit.
Son visage est extraordinairement lumineux.
Et son sourire…
Son sourire !
Elle est là,
Dans son cadre de tolérance et d’harmonie
Comme une perfection immobile.
Quelle rencontre inespérée que celle de cette beauté sublime
Qui poursuit, indolente, sa promenade vagabonde.
Au rythme qui est le sien.
Un rythme qui annule la durée
Et qui définit sa croisière impassible
La pénombre environnante exacerbe sa présence.
Et sa frimousse souriante !
Tellement souriante…
L’homme, au clair d’insomniaques nuits
Et dans un certain besoin de flânerie intérieure,
A seulement à lever le regard pour y puiser
Un véritable sentiment de plénitude existentielle,
Et s’offrir sans limite
Le luxe inouï d’une incroyable exultation.
Il sait d’expérience que la formidable puissance d’attraction
De cette belle gracieuse repousse toujours,
Dans les zones les plus reculées de ses ténèbres enveloppantes,
La perturbante tentation du vide.
Et l’homme, ébloui,
Se dissout dans l’obsédante présence de ce concentré d’éternité,
A la sensualité profonde et frémissante.
Il s’autorise ainsi à brasser du fantasme.
Lorsqu’il s’éprouve tourmenté par la plus intense des nostalgies,
Il sait pouvoir trouver auprès d’elle,
Fascinante complice aux affinités secrètes,
Une sorte de simplicité apaisante.
Et aussi un sourire tout de force et d’abandon.
Son sourire…
Dans toute sa candeur apparente,
Il y a cette continuelle douceur,
Cette enthousiaste intimité et aussi,
Une vraie chaleur humaine à l’émouvante fragilité
Où scintillent des petites merveilles de sensibilité.
Improbables pépites fleurant bon la tendresse et la générosité
Qui l’affranchissent, provisoirement,
De toutes pensées aux reflets crépusculaires.
Loin de toute agitation bruyante,
Elle offre, avec beaucoup de noblesse,
Le plus précieux des silences.
Celui d’un moment innocent,
Rare et poétique d’absolue pureté,
Passé en sa délicate compagnie.
En compagnie de son infranchissable sourire,
Irréel de transparence.
Lunaire !…
P. MILIQUE
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00:39 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : danse, bonheur, sang, nuit, visage, lumière, sourire, tolérance, harmonie, perfection, immobilité, rencontre, inespéré, beauté, sublime, indolence, promenade, vagabond, rythme, croisière, exacerber, frimousse, insomnie, flânerie, plénitude, existentiel, limite, exultation, expérience, puissance, attraction, gracieux, ténèbres, perturbation, tentation, vide, obsession, sensualité, fantasme, tourment, nostalgie, fascination, complicité, affinités, secrets, simplicité, paix, candeur, douceur, enthousiasme
25/11/2013
L'AVEU DANS SA FÊLURE
Photo à retrouver sur le site:
http://visuel.enferetdamnation.org/v/pointsdefuite/PointDeFuite_I.jpg.html
L'AVEU DANS SA FÊLURE
Il est dans le malheur de l'écriture.
Cela vient chez lui, toujours, d'un absolu mal à dire.
Mais au bout de la dérive,
Il est une victime consentante
De la difficulté de la mise en mots.
Il faudrait qu'il sache se contenter d'un langage silencieux,
Seulement verbalisé au contact imperceptible de l'ordinaire.
Au lieu de cela,
Il s'anéantit dans de désespérantes circonvolutions cérébrales.
Sous le fallacieux prétexte qu'il a beaucoup de néant à combler,
Tout semble épouser la trajectoire
D'une fuite éperdue, désespérée.
Une fuite qui l'aide à ne pas perdre pied dans la masse croupissante et fétide de ce qui est.
Donc, inlassable, il livre un duel à la tranquille indifférence des mots.
Il s'arrête un instant -- ou davantage --
Auprès de chacun d'eux,
Les soupesant comme pour une expertise.
Entre eux et lui, c'est comme un intense corps à cœur.
Il est un artisan qui œuvre avec une obstination et une impertinence brûlantes de tenter l'impossible.
Rêves ouverts sur un insondable de feu et de lumière.
Et que reste-t-il au final de la seule réalité qu'il ait vraiment vécu ?
Seulement l'aveu qui cache ses belles larmes de sang gracieux,
D'une fêlure hagarde qui se fige et se sèche.
Amen !
Âme--Haine...
P. MILIQUE
17:42 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : malheur, écriture, dérive, consentante, langage, verbaliser, ordinaire, désespérance, cérébral, trajectoire, fuite, croupir, fétide, expertise, corps, coeur, obstination, impertinence, brûlant, impossible, rêve, insondable, feu, lumière, aveu, larmes, sang, grâce, amen, âme, haine, fallacieux, prétexte, néant, combler, épouser la trajectoire, fuite éperdue, désespérer, perdre pied, masse, inlassable, liverer un duel, tranquille, indifférence, s'arrêter, soupeser
UN BAISER DE SPLEENS INQUIETS
UN BAISER DE SPLEENS INQUIETS
Elle a la voix douce et chantante,
Un sourire hardi en ses yeux troublants
Et un goût sans répit pour les tendres caresses.
La foudre un jour est tombée sur moi au contact de ses lèvres,
Baiser magma sur le chemin de mémoire,
Transformant mon repaire de calme triste
En lieu oublié de musique ensoleillée.
Et comme rien de moi ne se refuse à l’aimer irréparablement,
J’arpente les profondeurs trop vraie et trop fausses aussi de nuits
Éclatées aux arêtes secrètes de spleens inquiets.
Parce que lorsqu’elle n’est pas là
Je suis comme séparé de moi,
Dissocié par la vive carence
De ce baiser magma sur le chemin de ma mémoire.
Et malgré le battement passionnel
De l’onde brûlante du sang qui me porte,
Je ne me parle plus…
Je me renonce en elle !
P. MILIQUE
05:14 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : douceur, chant, sourire, trouble, goût, caresse, foudre, lèvres, baiser, magma, mémoire, musique, soleil, amour, secret, inquiétude, passionel, brûlure, sang, forniquer, fornication, voix douce, chantante, hardiesse, yeux troublants, goûter, sans répit, tendresse, tomber sur moi, contacter, cheminer, transformateur, rpaire, calme, triste, lieu oublié, ensoleillé, se refuser, aimer, irréparable, arpenter, profondeur
21/11/2013
LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ
Caricature de René Schickele par Ludwig Meidner en 1913.promesse,fi
LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ
C'est quoi un homme qui écrit avec son sang ?
C'est d'abord un homme qui souffre,
Et puis qui cherche aussi.
Qui fuit la lenteur des jours,
Meurtri de désirs désespérés
Et d'attentes muettes.
Absurdement.
Il se consume en confessions
Brûlantes et douloureuses
Comme autant de feux
Trop longs à s'éteindre.
L'expérience déjà lui a dit
Quelle farce pitoyable est la vie.
Alors, dans le silence insolent
Et solitaire de certaines nuits,
Il part, désabusé un peu,
A la rencontre problématique
D'un univers fugitif.
Beaucoup de persévérance
Dans ses mots charbons,
Des mots qui, nourris d'inéluctable,
Se teintent de brume, d'ombre et d'opaque.
Les mots d'une aube incertaine
Qui ne se lève jamais.
Sauf sur la promesse d'un futur éclaté...
Un homme qui écrit avec son sang,
C'est un homme qui restitue sa douleur.
Un autodidacte obscène et absolu
Qui délivre sa prose de survivant
Où le rire désincarné s'étouffe aussitôt, mort-né,
Tel celui, malsain, d'un aliéné
Dont l'esprit déchiré laisse périr les couleurs.
P. MILIQUE
12:08 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sang, souffrance, désir, confession, brûlant, farce, silence, insolence, nuit, univers, fugitif, persévérance, opaque, aube, autodidacte, obscène, douleur, mort-né, malsain, aliéné, promesse, futurologue, écrire, souffrir, recherche, lenteur des jours, meurtrir, désespérance, attentes, muet, absurdité, se consumer, confesser, brulure, endolori, feu, étreindre, expérimenter, expérimental, dirction, farcir, impitoyable, solitair, parfaire, désabusement, rencontre
15/11/2013
CHEMINS DE TRAVERSE
Crédit Photo: Bernard. Foncez
CHEMINS DE TRAVERSE
Même à ne jamais céder au foisonnement des images,
Les voies toutes tracées bifurquent
Rapidement sur les chemins de traverse.
Là, l'existence se retrouve comme intensifiée
A ressentir les choses avec la plus grande acuité
D'un au-delà porté aux spasmes d'une folie réconfortante.
Alors s'agite une vie d'événements graves et incompréhensibles
Amputée de ses références majeures
Qui, au plus près d'une proposition à entériner une idée prégnante,
Articule magnifiquement, dans le vacarme qui l'accompagne,
La Bête fauve au sang noir qui projette de le griffer.
P. MILIQUE
12:29 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chemin, images, existence, spasme, folie, grave, amputé, magnifique, vacarmebête, fauve, sang, griffe, chemin de traverse, céder, renoncement, foisonnement, image, voie, tracer, bifurcation, rapidité, intensifier, ressentir, acuité, porter, concertation, déconcertant, réconforter, evènement grave, incompréhension, amputer, références majeure, prposition, entériner, idée prégnante, articulation, vacarme, accompagnant, bête fauve, sang noir, projeté, projection, griffer, griffure
14/11/2013
SUBTILE SEGMENTATION
http://www.erinnyes.fr/
SUBTILE SEGMENTATION
Assertions cruelles et justes au caractère irréductible
D'une impression de pourrissement profond
D'indécence dégoûtée dans la nécessité d'un trouble
Qui présente une vision infernale du monde.
Certains mots sont plus sonores que des gifles
Aux vies animées des fissures qui blessent.
Alors, les années d'amères désillusions,
Où il s'était enfermé dans une solitude têtue,
Ont enfin extirpé de sa mémoire
Le désordre du cri tu, tenu secret, comme honteux.
Aux fragments épars de son univers désormais,
La souffrance qui avançait jusque-là masquée,
Apprend que l'instant est segmentation subtile
Qui s'offre dans un sourire saignant de fragilités.
P. MILIQUE
00:13 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cruel, indécence, dégoût, pourrissement, trouble, enfer, blessure, mémoire, cri, honte, sang, faire la tête, prendre des leçons, mauvais perdant, disparition, vieux port, porcherie, grave, ridiculiser, affligeant, gouverneur, peuplier, comportemental, scandaleux, scandaliser, intérêt personnel, interventionnisme, convaincu, fourmillière, expulsion, expulser, déplorable, poursuivre ses études
12/11/2013
AMOUR PERDU
Crédit photo: EVINRUDE
AMOUR PERDU
Dans l'éther de la rencontre, il l'aime
Entre émerveillement et mystère,
Mais elle est danger magnifique,
Explosion spontanée de l'extension des sentiments
Qui infléchissent sa route d'attente en naufrage.
Confrontation exacerbée entre le passé et l'éternité
Qui génèrent cet espace improbable
Où s'entretissent à l'infini tristesse et beauté
En ces heures immobiles du déjà plus
Qui refusent l'éclaté du demain.
Qu'il est donc douloureux parfois d'habiter le sincère !
Il est fréquent aux longs chemins
D'emprunter d'incompréhensibles détours
Avant de partir vers un horizon sans histoire.
L'air noir de la nuit résonne de voix fantômes
Parce qu'elle lui a dit sans parler, un adieu délivré,
Et qu'il est viscéralement malheureux
De cet amour perdu, ruiné, un jour détesté peut-être.
Maintenant il va, parce qu'il le faut bien,
Amener au murmure certains saignements du cœur,
Oser regarder la réalité dans les yeux, et retrouver
Le chemin-crépuscule qui mène, à la simple réalité de la Vie.
P. MILIQUE
12:49 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amour, rencontre, émerveillement, mystère, danger, explosion, sentiment, naufrage, éternité, tristesse, beauté, douleur, adieu, viscéral, sang, coeur, vie, amsterdam, marrocco, éther, spntané, extension, infléxion, routière, attentisme, confrontation, exacerbé, passé, génération perdue, espace public, improbable, s'entretisser, infini, heure, immobile, refus, refuser, éclaté, demain, douloureux, habiter, sincèrité