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19/06/2014

LE PARDON 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE PARDON

4

 

Désormais, grâce à cette rencontre enfin formelle, elle va pouvoir musarder sur les chemins de la vie, et contempler la toile profonde du ciel. Car elle vient de comprendre ça : tout ce qui nous est soustrait s'ajoute à l'espoir et incite à s'agrandir au monde. Ainsi, l'amour s'enrichit le déclic des choses et porte au plus large le sourire des rêves.

Au sortir d'un temps infini, elle comprend que le noir, à son insu peut-être, n'a toujours préparé que la lumière. Celle, cosmique et ancestrale, de son Père !

(FIN)

 

P. MILIQUE

15/06/2014

CHIMÈRES EFFONDRÉES

au magma présent de l'écriture,

 

CHIMÈRES EFFONDRÉES

 

Être à l'affût d'un geste, aux aguets d'une attitude,

Qui restituera les lueurs crépusculaires

Dans la reddition des corps et l'amertume des cœurs

Parcourus d'un feu qui refuse de s'éteindre.

 

Mais la dalle des possibles doucement se lézarde,

Et l'obscure et folle terreur d'une fusion des extrêmes

Tisse serré une sorte d'intimité brève et singulière

A cet étourdi désœuvré au bord d'une folie

Déployant la nausée et les frissons.

 

Aux marges incertaines de la convulsion

C'est comme le testament d'un rêve déchu

Qui approche feutré sur la pointe de l'âme.

 

Dans l'incertitude requise au plus près d'une temporalité chaotique

Malgré les chimères effondrées en oripeaux

Exultant l'intenable l'arriéré d'espoir

L’être se nourri encore à la substance explosive de la vie

 

P.MILIQUE

25/05/2014

UNE PETITE LAINE AU CŒUR 1

au magma présent de l'écriture,

 

UNE PETITE LAINE AU CŒUR

1

 

Un jour la page se tourne et l'absence s'installe dans le présent.

Il n'est rien d'extraordinaire, je le sais, à ce que cela se termine ainsi.

Le temps passe et, tout naturellement, les forces s'amenuisent.

La course s'accélère obligeant à puiser tout au fond de soi-même,

Mais rien n'y fera car la partie est depuis longtemps perdue,

Ne suggérant plus qu'une impasse forte d'une seule injonction: laisse tomber la vie!

 

Cesser de vivre, c'est en quelque sorte le dernier pouvoir qui reste,

A opposer en finalité aux souffrances les plus intimement personnelles.

Il ne reste plus alors qu'à entamer l'intemporel voyage dont on ne revient pas,

Et à se laisser glisser dans l'enveloppe séduisante du silence définitif.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

 

07/03/2014

LE MICRO EST UNE ARME (7’10’’) « POUR QUE LA VÉRITÉ ÉCLATE »

 

LE MICRO EST UNE ARME (7’10’’)
« POUR QUE LA VÉRITÉ ÉCLATE »

 

Comment un simple dictaphone peut révéler un scandale, faire tomber un ministre et menacer la droite française. La cour de Cassation a validé en février 2012 les enregistrements clandestins de l'affaire Bettencourt. L'ancien ministre Eric Woerth a été mis en examen. Fabrice Arfi, l'un des journalistes de Mediapart qui a sorti l'affaire, commente ces enregistrements d'un point de vue politique, légal, éthique... et technique !

 

Enregistrements : 13 février 12
Mise en ondes & mix : Arnaud Forest
Réalisation : Jérôme Thorel

24/01/2014

UN VRAI MOMENT DE FAUX 2

 

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 


UN VRAI MOMENT DE FAUX

2


Dans ce que j’aurais aimé interpréter surnagent des phrases fragmentées,

Détournées, de celles qui explorent sans fin les lourdes mélancolies de l’âme

Et de ces autres qui induisent sans ménagement les décalages contrastés,

Sorte de foudre incantatoire qui franchit la limite et transgresse la frontière.

Éléments émotionnels de forte intensité qui transportent dans le hors limite

Grâce à des liens quasi organiques, chorégraphie de mots à fleur de chair.

 

J’aurais aimé puiser dans ces bâtis douloureux et m’accorder à leur plénitude.

Je l’aurais fait avec une probable violence mais aussi avec évidente tendresse

Parce que cela aurait dit quelque chose de vrai de nos fondations défaillantes,

Sans perdre de vue que le vrai n’est jamais qu’un intervalle de faux adoubé

(FIN)

 

P. MILIQUE

10/01/2014

CI-GÎT

INTERDIT.jpg

 

CI-GÎT

 

Je vous parle d'un temps que les post soixante-huitard n'ont pas connu...

 

Il fut un temps béni d'adolescence où des jeunes braillards

Gueulaient debout sur des barricades lacrymogéno-enfumées

Une utopie aux atouts irrévérencieux et séducteurs:

"Il est interdit d'interdire!"

 

Comment est-il possible de les retrouver, puisqu'il s'agit d'eux,

Désormais engoncés dans leurs petits costumes de grands bourgeois,

Afficher, avec toute la morve obscène dont ils drapent leur quotidien

Une sorte de "Autorisons l'inadmissible" aux relents nauséabonds.

 

Ils nous avaient pourtant prévenu: "Le changement c'est maintenant."

 

P. MILIQUE

08/01/2014

AU TREMBLEMENT DE L’INCERTAIN

au magma présent de l'écriture,

 

AU TREMBLEMENT DE L’INCERTAIN

 

Face aux tremblements de l’incertaine lumière

Le regard invente la vision d’un espace idéal,

Détournement de vérité qui donne à l’ensemble un goût amer.

 

Il flotte toujours un trouble instant

Au cœur de la netteté d’un monde

Devenu parfois lieu de voyage immobile.

 

Entraîné jusqu’à la source du désactivé,

Il conserve son intime part au mystère

Des choses assujetties au définitif du révolu,

Avec une sorte de nostalgie qui est singulière

A ce devenir murmuré en tons de confidences inattendues.

 

P.MILIQUE

20/12/2013

ÉCUME UNIVERSELLE

au magma présent de l'écriture,

 

ÉCUME UNIVERSELLE

 

Aujourd’hui encore, il hésite à en parler.

L’expérience de la mort ne se raconte pas!

 

Dans une sorte de cauchemar hallucinatoire

Proposé par l’insidieux symptôme de l’époque,

Il a assisté, impuissant, à la déchéance

Dans cet instant oppressé d’irréfutable

Où la part la plus noble de l’homme

Rejoint le misérable fulgurant du bestial!

 

Pour tenter de s’extraire de cette écume universelle,

Il a expérimenté toutes sortes de drogues dures

Jusqu’à s’approcher des lèvres accueillantes de l’ultime gouffre!

 

Cette attitude délibérée s’est révélée à lui

Comme la seule chose jamais autant attendue

Et, agriffé au sommet de la falaise qui s’affaisse,

Loin de tout compromis en perspective du néant,

Durant des années-lumière et des microsecondes

Il a convergé, au temps éclair d’un sourire devenu chaud,

Au-devant de la dimension funambule de l’autre.

 

P. MILIQUE

22/11/2013

COMME UNE MANIERE D'EXISTER

ERRANCE OBSCURE.jpg

 

COMME UNE MANIÈRE D'EXISTER


La source et le fleuve de son théâtre secret
Se font ombre incertaine entre chaos et innocence
Dans la forme à donner à son silence brisé.

Les reflets de cette laideur qui le hante
Lui intime de creuser dans le noir à la recherche d'une issue.

D'autres errances obscures et solitaires
Qui traversent les fêlures de cette douleur
Habitent un inédit espace temps, hors du temps.

Alors l'ordre des choses, lesté de sensations intérieures
Cède, exténué, devant l'incomparable
D'une sorte d'extase mêlée d'éternité,
Qui défie le noir jusqu'à la transparence
D'une souffrance coquettement parée de lumière,
Comme une manière d'exister à l'imparfait.


P. MILIQUE

11/11/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "L'HOMME QUI NE PESAIT PAS LOURD DANS L’ÉTERNITÉ""

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"L'HOMME QUI NE PESAIT PAS LOURD DANS L’ÉTERNITÉ"

10/11/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "L'AUDITRICE QUI ÉTAIT CONTRE L’ÉMISSION"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"L'AUDITRICE QUI ÉTAIT CONTRE L’ÉMISSION"

09/11/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "L'HOMME QUI VOULAIT CONFESSER DES MEURTRES"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"L'HOMME QUI VOULAIT CONFESSER DES MEURTRES"