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07/11/2014

LA PENSÉE RESCAPÉE

au magma présent de l'écritur,e

 

LA PENSÉE RESCAPÉE


Théâtre apparent subordonné au désordre continuel,
Il cherche dans le choix du présent, un abris au chaos.

Les sens s'aiguisent et il convient d'affronter le paradoxe
Qui propose au tout venant le parcours vertigineux
De cet univers si singulier qui se dérobe aux regards.

A prétendre capter ce qu'il a de plus ardu
Dans l'authenticité du doute murmurant,
Il restitue, avec une douceur exquise,
L'absurde ludique promis au monde
Dont la nostalgie émane au magnifique
D'un puissant goût d'inachevé.

Extrême délicatesse du souvenir qui affleure
Au ras de cette pensée rescapée
Qui prétend ne pas l'engloutir.

En dire davantage en jet de mots
Serait se complaire à trop en dévoiler.

P. MILIQUE

27/06/2014

ÉCRITURE POST-NUCLÉAIRE

au magma présent de l'écriture,

 

ÉCRITURE POST-NUCLÉAIRE

 

Les duplicités capitalistes avaient généré,

Dans un espace prétendument confiné et surprotégé,

Une réalité absurde et cruelle.

 

Enveloppé d’un nuage de mort toxique,

L’homme figurant involontaire,

D’une séquence de cinéma apocalyptique

Progresse d’une démarche mécanique et heurtée,

Marmonnant une litanie sans fin de mots incompréhensibles,

Le regard fixe éteint par tant d’horreurs prévisibles.

 

J’écris désormais davantage pour vérifier mes cauchemars

Que pour transcrire l’inanité obligée d’improbables rêves.

 

P. MILIQUE

26/12/2013

AFFICHER AUX DÉRIVES

au magma présent de l'écriture,

 

AFFICHER AUX DÉRIVES

 

Ce sont autant de lignes de fuite qui disent la confusion,

A tisser, à l'ourlet de nos yeux l'écheveau sensible

D'ombres fantomatiques et entêtées,

Figées au sublime d'une perte anticipée.

 

Vie-violence comme happée par une spirale

Qui brouille toute frontière entre le bien et le mal,

Dans l'exploration sombre d'une folie

Prise dans la brume opaque de l'oubli relatif.

 

Mieux saisir enfin la complexité des pulsions

Pour afficher aux dérives de nous-mêmes

Combien est outrancière l'absurdité de l'énigme !...


P. MILIQUE

21/11/2013

LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ

ECRIVAIN MAUDIT.jpg 

Caricature de René Schickele par Ludwig Meidner en 1913.promesse,fi

 

LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ

C'est quoi un homme qui écrit avec son sang ?
C'est d'abord un homme qui souffre,
Et puis qui cherche aussi.

Qui fuit la lenteur des jours,
Meurtri de désirs désespérés
Et d'attentes muettes.
Absurdement.

Il se consume en confessions
Brûlantes et douloureuses
Comme autant de feux
Trop longs à s'éteindre.

L'expérience déjà lui a dit
Quelle farce pitoyable est la vie.
Alors, dans le silence insolent
Et solitaire de certaines nuits,
Il part, désabusé un peu,
A la rencontre problématique
D'un univers fugitif.

Beaucoup de persévérance
Dans ses mots charbons,
Des mots qui, nourris d'inéluctable,
Se teintent de brume, d'ombre et d'opaque.
Les mots d'une aube incertaine
Qui ne se lève jamais.
Sauf sur la promesse d'un futur éclaté...

Un homme qui écrit avec son sang,
C'est un homme qui restitue sa douleur.
Un autodidacte obscène et absolu
Qui délivre sa prose de survivant
Où le rire désincarné s'étouffe aussitôt, mort-né,
Tel celui, malsain, d'un aliéné
Dont l'esprit déchiré laisse périr les couleurs.


P. MILIQUE

 

14/11/2013

AFFICHER AUX DÉRIVES

dérive.jpg

 

 

AFFICHER AUX DÉRIVES

 

Ce sont autant de lignes de fuite qui disent la confusion

A tisser, à l'ourlet de nos yeux l’écheveau sensible

D'ombres fantomatiques et entêtées,

Figées au sublime d'une perte anticipée.

 

Vie-violence comme happée par une spirale

Qui brouille toute frontière entre le bien et le mal,

Dans l'exploration sombre d'une folie

Prise dans la brume opaque de l'oubli relatif.

 

Mieux saisir enfin la complexité des pulsions

Pour afficher aux dérives de nous-mêmes

Combien est outrancière l'absurdité de l'énigme !...

 

P. MILIQUE

18/10/2013

IMPOSSIBLE DE VIVRE

rescapée.jpg

 

 

IMPOSSIBLE DE VIVRE

 

Il est impossible de vivre dans l'illusion d'un monde

Sans enjeux et sans ennemis.

Des conflits embrasent la planète

Comme autant d'offenses faites à la vie,

Obéissant aux pulsions bestiales de folies désaccordées,

Témoins de l'absurdité rare de ces guerre où tout n'est que viol.

 

Rescapée de la barbarie des hommes

Après s'être retrouvée entre la vie et la mort,

Fragment d'étoile au cerveau à demi-détruit,

Elle tente de survivre à sa douleur extrême

Mais reste profondément traumatisée

Par tant de souffrances imposées au nom de l'inutile.

 

La parole de cet femme est précieuse

Par ses accents vrais d'écorchée aux éclats de rage

Qui seuls la rendent audible

A notre époque de fatras tumultueux.

 

P. MILIQUE

07/08/2013

RÉPONSE EMBARRASSÉE

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RÉPONSE  EMBARRASSÉE

 

Il aime les mots. Il exige que cela se tienne.

 

Il faut porter l'accent sur cette singulière écriture,

Mais cela évoque bien autre chose que la maîtrise

Dans la poursuite profuse et ponctuelle du texte.

 

Il y a une grande sensualité qui vibre dans ses mots,

Et de bien belles images qui rendent le rythme élégant

D'attentes insensées fouettées par un vent de pensées.

 

Cependant tout cela est un leurre, un ramassis d'hypocrisies,

Car voit comme il se meurt à tenter de convaincre en déposant

Une espèce de voile pour en dissimuler l'absurdité profonde.

 

Alors, ce n'est une solution en rien, tant cette évidence est:

Le corps n'est jamais pour lui une résidence apaisée,

Ce corps détestable, détesté, qui le fait tant souffrir,

Et taille d'emblée l'impétrant d'une réponse embarrassée.

 

P.  MILIQUE

24/07/2013

GITAN: C'EST QUOI ÊTRE PAUVRE ? « Les ex-futurs bobos paupérisés »

 

GITAN
C'EST QUOI ÊTRE PAUVRE ?
« Les ex-futurs bobos paupérisés »

(3’17’’)

 


 

Ex-rocker, ex-infirmier psy mais toujours écrivain, Thierry Pelletier raconte la France de tout en bas dans ses blogs et ses livres ("Les rois du rock", éditions Libertalia). Sa chronique poétique, politique et bolchevique à retrouver tous les quinze jours.

 

Enregistrement : 16 mai 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Texte & voix : Thierry Pelletier

03/07/2013

LEO FERRE: "LES POETES"

 

LEO FERRE

"LES POETES"

 "Ce sont de drôles de types qui regardent les fleurs
Et qui voient dans leurs plis des sourires de femme
Les poètes"



Ce sont de drôles de types qui vivent de leur plume
Ou qui ne vivent pas c'est selon la saison
Ce sont de drôles de types qui traversent la brume
Avec des pas d'oiseaux sous l'aile des chansons

Leur âme est en carafe sous les ponts de la Seine
Leurs sous dans les bouquins qu'ils n'ont jamais vendus
Leur femme est quelque part au bout d'une rengaine
Qui nous parle d'amour et de fruit défendu

Ils mettent des couleurs sur le gris des pavés
Quand ils marchent dessus ils se croient sur la mer
Ils mettent des rubans autour de l'alphabet
Et sortent dans la rue leurs mots pour prendre l'air

Ils ont des chiens parfois compagnons de misère
Et qui lèchent leurs mains de plume et d'amitié
Avec dans le museau la fidèle lumière
Qui les conduit vers les pays d'absurdité

Ce sont de drôles de types qui regardent les fleurs
Et qui voient dans leurs plis des sourires de femme
Ce sont de drôles de types qui chantent le malheur
Sur les pianos du cœur et les violons de l'âme

Leurs bras tout déplumés se souviennent des ailes
Que la littérature accrochera plus tard
À leur spectre gelé au-dessus des poubelles
Où remourront leurs vers comme un effet de l'Art

Ils marchent dans l'azur la tête dans les villes
Et savent s'arrêter pour bénir les chevaux
Ils marchent dans l'horreur la tête dans des îles
Où n'abordent jamais les âmes des bourreaux

Ils ont des paradis que l'on dit d'artifice
Et l'on met en prison leurs quatrains de dix sous
Comme si l'on mettait aux fers un édifice
Sous prétexte que les bourgeois sont dans l'égout

08/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "L'HIRONDELLE DU SCRUTIN"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"L'HIRONDELLE DU SCRUTIN"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


L’oiseau imprévisible
Inquiète les instituts
En volant loin des cœurs de cible
Et parfois même, en ne volant plus
C’est un oiseau bizarre
Presque fantastique
Dont l’étonnante trajectoire
Défie les statistiques

L’électorat volatil
Votera-t-il ?
Ou bien sera-t-il découragé
Déjà volatisé ?
Au printemps, quelquefois
L’hirondelle du scrutin
Revient et puis s’en va
Faire son nid chez le voisin !
Elle est comme ça
L’hirondelle du scrutin

[Citation F. Hollande]
« Nous savons que rien n’est fait tant que les électeurs ne se sont pas prononcés.
Nous connaissons la volatilité des humeurs, des modes, des sentiments »

Sur le marché des élections
On suit le cours des candidats
Comme si c’était autant d’actions
Oui mais tout le monde n’investit pas
Devant la vitrine du suffrage
Y en a qui hésitent en voyant le prix
Entre se priver de fromage
Et changer de crémerie

L’électorat volatil
Votera-t-il ?
Ou bien sera-t-il découragé
Déjà volatisé ?
Au printemps, quelquefois
L’hirondelle du scrutin
Revient et puis s’en va
Faire son nid chez le voisin !
Elle fait son choix
L’hirondelle du scrutin

Une substance indocile
Dans le corps électoral
Rend les pronostics fragiles
Absurdes, les décimales
Une matière vaporeuse
Et potentiellement inflammable
Affole la Prédiseuse :
De quoi l’oiseau est-il capable ?

L’électorat volatil
Votera-il ?
Ou bien sera-t-il découragé
Déjà volatisé ?
Au printemps, quelquefois
L’hirondelle du scrutin
Revient et puis s’en va
Faire son nid chez le voisin !
Elle est comme ça
L’hirondelle du scrutin

L’oiseau imprévisible
Inquiète les instituts
En volant loin des cœurs de cible
Et parfois même, en ne volant plus

13/03/2013

FUSIONNEL IMPROMPTU

FUSIONNEL.jpeg

 

FUSIONNEL IMPROMPTU

 

Tour à tour noir ou agréablement léger

S'établit un rapport de dépendance de plus en plus fort

A certaines saveurs anciennes dans leur noble simplicité.

 

On peut parvenir à une vraie joie de vivre

Au travers le mordant, l'absurde et le malheur,

A peine gêné par l'intérêt particulier

Porté aux hasards et aux coïncidences

D'une effervescence un peu baroque.

 

Reste à broder en gestes de patience de subtiles variations

Qui diront notre attachement vif et notre proximité

Sous-tendue au fusionnel impromptu

D'une lecture poétique du monde.

 

P. MILIQUE

 

11/02/2013

UN POEME D'EDGAR ALLAN POE MIS EN MUSIQUE

 

UN POEME

D'EDGAR ALLAN POE

MIS EN MUSIQUE

(par Balise75)