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15/01/2014

RÉÉQUILIBRER LA PERSPECTIVE

au magma présent de l'écriture,

 

RÉÉQUILIBRER LA PERSPECTIVE

 

Il ne faudrait savoir oser s'aventurer dans la vie

Qu'affermi par l'usage de nos pinceaux d'artiste,

Cesser d'être une machine à amplifier les névroses.

 

Comme il est facile d'énoncer de tels propos de bon sens!

Facile mais pas vraiment crédible si c'est moi qui les tiens.

 

Aucune démesure dans l'appréhension, j'ai confiance en toi,

Tu sauras éviter la  pâle routine et rééquilibrer la perspective.

Tu sauras poursuivre avec assiduité la route vers le bonheur

Et triompher, imperturbable, des épreuves semées sur tes pas.

 

Surtout ne pas se désintéresser de l'avenir, s'approcher du centre,

Et ne pas se laisser dissoudre dans le temps en voie de dissolution.

 

J'ai confiance en toi je te l'ai déjà montré sous couvert d'amitié.

Tu es homme de richesse, apte à donner réalité à la joie de vivre

Juste pour te féliciter de n'être pas passé aux abords de l'essentiel.

 

P. MILIQUE

09/11/2013

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE 1

au magma présent de l'écriture,

 

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE

1

  

Ce n'est pas encore l'heure où le soir tombe,

C'est au contraire celle qui augmente le vécu.

 

Il arrive que l'envie s'éprouve prégnante

A se perdre ainsi dans des parenthèses éreintées.

Les jours s'amoncellent dans l'indifférence générale,

Tout semble vouloir demeurer mais tout passe toujours

Tandis que la violence démesurée de la réalité

Accable chaque jour un peu plus le pouls du monde.

(A SUIVRE)


P. MILIQUE

20/10/2013

UN SON DANS LE SILENCE 2

au magma present de l'ecriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN SON DANS LE SILENCE

2


Il n’est pas improbable que je ne te parle là que d’un réel inexistant !

D’un monde d’indifférents peut-être. Mais, faire comme si le soleil…

 

Tu sais, mes mots ne font que poser une équation aux termes inconnus.

En mon tréfonds, je joue avec tes mains, avec tes regards, avec tes lèvres.

Je joue à chavirer en une apnée bienfaitrice. Je joue à être bien ensemble.

Je joue avec le prolixe du pas encore donné, avec l’émouvant du déjà reçu.

Je garde partout sur moi les marques de ta présence éloquente de volupté,

Et j’accompagne partout ton urgence démesurée, attentif à ne pas te perdre.

 

De cet éclat d’insaisissable il ne restera rien : au soleil noir de ton absence

Ton amour balise s’est peu à peu atomisé en un lourd silence réprobateur

Me condamnant à rejoindre l’ombre impétueuse des frontières inassouvies.

(FIN)

 

P. MILIQUE

30/07/2013

L’INDIFFÉRENCE

au magma present de l'ecriture

 

L’INDIFFÉRENCE

 

C'est une erreur de la nature,

En équilibre instable et dérisoire

Sur le fil tendu de l'obscur désastre.

 

De là-haut, il observe

Avec un mépris dédaigneux et ostentatoire,

Le point fixe et douloureux

De plaisirs malfaisants et mortellement tristes,

Jusqu'à se complaire avec effronterie

Dans l'évocation confuse et probable

D'une rupture de communication

Qui lui procurera, délicieuse,

L'euphorie démesurée de l'indifférence.

 

L'indifférence, concentré orgasmique d'insolence!

 

P. MILIQUE

08/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 19.02.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

19.02.2013

18/04/2013

A L'INFINITIF

INFINITIF.jpeg

 

A L'INFINITIF

 

Rester cette fois encore à l'écoute de la nuit qui tombe

Flâner indécis, en marche pour l'insaisissable

Tenter de se soustraire à la brutalité du monde.

 

Se délecter avec grâce d'un espoir insensé

Irradier d'éclat maximum les noires interrogations

Arpenter des territoires aussi charnels qu'invisibles.

 

Se dresser avec fierté contre l'adversité dominante

Modifier le cours vertigineux de la passion

Déchiffrer les ténèbres jusqu'à la démesure.

 

Explorer les ombres glissantes d'invisibles intérieurs

Fragmenter les rêves trop souvent réducteurs

Regretter l'ingratitude génératrice d'espoir déchu.

 

Perturber avec sérénité la trop parfaite harmonie

Saigner sans bruit à l'intérieur pour ne pas être vu

Se reconnaître dans l'instantané malgré l'obscurité.

 

S'abolir dans la conscience d'une chape d'amertume

Avoir le sentiment poignant d'une présence illusoire

Dériver prostré sur un lac d'étranges sensations.

 

Obéir avec complicité aux vifs tourbillons intérieurs

Partager le mal-être puissant des forces obscures

Neutraliser les contraires d'actions disparates.

 

 

 

Détester la beauté surtout quand elle est tapageuse

Estomper les lieux prétentieux aux apparences fuyantes

Traverser la démesure ravageuse du sublime en cours.

 

Aimer les tourments et les fiévreuses envolées émotionnelles

Disperser les lignes de rupture au-delà des zones lointaines

Mettre en évidence la présence potentielle des possibles.

 

Se désespérer au quotidien d'une solitude exacerbée

Être dans l'espace-temps de ses propres déchirements

Avoir l'illumination de fulgurances surréalistes.

 

Se faire voler l'intense de la vie par coupable inattention

Proférer avec détachement de misérables mensonges

Respirer avec une précaution enrichie de pudeurs.

 

Faire une troublante rencontre au seuil d'un bel horizon

Chercher d'instinct la douceur dans un tendre souvenir

Se sentir apaisé par l'impétueux flux des eaux troubles.

 

Avoir des exigences démesurées à la jonction de l'âme

Faire passer la vie dans des mots liés au fil du désir

Écrire pêle-mêle des mots pour ne pas perdre pied.

 

Se préserver des effets pervers d'une mémoire oublieuse

Maintenir l'ombre de l'absent dans l'ombre de l'absence

Observer enfin. que les morts aimés ne meurent jamais.

 

Comment peut-on échapper à la pesanteur du dire ?
A la rugosité dérangeante de propos sans-gêne ?

Avec beaucoup d'inconscience, j'ai ouvert l'armoire des mots

Pour en disposer avec humilité dans cet approximatif jeté !

 

Je les entends sur la page qui s'abiment déjà,

Qui crissent sous la danse de semelles agressives

Qui croisent au plus près d'une ombre défaillante :

Celle, obsédante, du miracle précaire de l'écriture.

 

P. MILIQUE

07/04/2013

LE RESCAPE PRECAIRE 2

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


LE RESCAPE PRECAIRE

2


Il est comme porté à une vive incandescence par la maladie et l'amour,

Cet amour que lui offre une femme d'exception riche de foisonnements.

Un femme qui l'enchaîne à elle d'une intense passion démesurée....

Il s'est avéré un jour que la rare obstination de leur liaison secrète

Était née de l'obligation d'une réponse à claquer à la gueule de l'oubli.

 

Tandis que la maladie, cette apocalypse aux où le néant délire....

Elle propose la sourde évidence de paysages vidés de présence humaine.

Suivant de peu l'éclair, le traumatisme provoqué est déterminant

Qui participe à l'irrésistible et lente progression de la désespérance.

L'avenir semble dès lors, un danger majeur qu'il faudra éconduire.

 

(A SUIVRE...)

03/04/2013

PLEURER AU DEDANS 3

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



PLEURER AU DEDANS

3



Comment parvenir à formaliser ce qui de fait échappe à mon langage?

Je survis avec tant de peine à un passé démesurément meurtri, contraint à faire semblant d'ignorer des blessures qui sans cesse s'ouvrent à chaque pas de vie. Et c'est hanté de souvenirs lestés de désespérances impossibles à maîtriser que j'implore le maintenant afin qu'il m'accorde l'inexistant oubli.

C'est ainsi que par protection je me suis peu à peu créé un monde en trompe-l’œil et une identité fictive.

Quelle mise en abîme perverse que celle obtenue par le spectacle corrompu de cette danse macabre qui n'est rien d'autre que celle chorégraphiée par la mort aux aguets.

Alors, silencieux je pleure au dedans tandis que l'irréductible vie continue, stochastique.

FIN

P. MILIQUE

08/12/2012

ÉTRANGE MÉCANIQUE 3

ETRANGE MECANIQUE.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ÉTRANGE  MÉCANIQUE

3


 

Il n'empêche que devant tant de mauvaise volonté ostensible affichée, et considérant que la manière initiale un peu brusque n'avait pas tout à fait obtenue les effets escomptés, il s'avisa que l'autre manière restante de soutirer quelque chose de cette vilaine ferraille tout juste bonne à parachever sa mièvre carrière en incompréhensible compression esthético-Césarienne, était peut-être de la prendre par les sentiments! Oui c'est cela, il en était sûr maintenant, il lui fallait user de son charme évident pour apprivoiser cette foutue machine...

 

Ainsi, tout en glissant pour la énième fois son ticket jaune à bande magnétique dans la fente offerte et réservée à cet usage, mais cette fois avec une doucereuse délicatesse, il lui déclama avec une fougue qu'il ne se connaissait pas et une emphase démesurée des propos empreints de douteuse galanterie. Il ne fit l'économie d'aucun des sentiments en sa possession, des plus élevés, généreux et altruistes, jusqu'à d'autres, et toute honte bue, plus inavouables parce qu'exagérément tendres. Il y avait, oui, une étrange sensualité, objectivement démesuré. Mais, à l'évidence, cette solution était la bonne puisque, cela s’est révélé spectaculairement visible, c'est dont cela dont la machine avait besoin. Elle revendiquait un souhait, un réel désir même à ce qu'une personne, oui ne serait-ce qu'une seule, fasse preuve à son égard d'un minimum de tendresse et d'affection. Pour se faire, elle avait décider de jeter quotidiennement son dévolu sur un quidam quelconque il n'en manquait pas, tous anonymes. Et aujourd'hui c'était tombé sur lui, voilà tout. Et pourquoi pas après tout?

 

(A Suivre...)

 

P. MILIQUE

31/10/2012

JE DENONCE 25

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Je dénonce

La nouvelle barbarie de l'abandon

Comme devraient le faire

Tous ceux qui font voeux de dénoncer

Mais qui ne font qu'introduire

Avec beaucoup de frilosité

De la mesure dans la démesure.

30/09/2012

REFUS DE FATALITÉ

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 REFUS DE FATALITE

 

A découvrir les rudes données de la seule réalité

De ce monde inhabitable et cruel qui est le nôtre,

Nous passons au travers d'abominables périodes

Où se raconte l'errance solaire d'une infamie généralisée,

Transformatrice rusée de l'homme en bête sauvage.

 

Animé par une force d'espérance démesurée

Qui un jour peut-être finira par aboutir

A l'éradication totale de ces troubles relents,

Je réfute d'emblée la fatalité convenue

Et me sens comptable de la détresse ambiante.

 

Injustice et méchanceté nourrissent toujours ma révolte,

Et je mène sans faiblir ce combat auquel je crois

Car il arrive parfois qu'à sauver sa vie du peu

Revient à consentir à l'accessoire: sauver sa peau!

 

P. MILIQUE

22/09/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "DON JUAN"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 

 Superbe et talentueuse...

 

  A l'écriture riche et précise.

 

  Il est important de ne pas passer à côté!

 

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

 

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U

 

Voix : madame, votre recours en grâce a été rejeté… vraiment désolée…
Elle : Sortez !
Voix : voulez-vous quelqu’un pour vous confesser ?
Elle : Sortez ! Je vous dis… allez vous en tous…
Voix : Vous allez devoir nos suivre
Elle: Avant de monter sur le bûcher… puis-je avoir quelques secondes pour respirer… est-ce trop vous demander ?
Voix : on ne peut pas vous laisser seule… la loi nous l’interdit…
Elle : je voudrais m’adresser à Dieu… je le peux ?
Voix : vous avez décliné l’offre de ses saints… Mais faîtes le en votre âme et conscience, si vous ne voulez pas qu’il y ait un témoin.
Elle : il n’y a pas d’autre témoin que Dieu… et vous êtes son trouble-fête… est-ce que vous pouvez la fermer?

Elle : Dieu… est-ce que tu m’entends?
Tu es le seul être… que je tutoie
Je m’en vais… et ne suis même pas sûre de te retrouver
J’aimais Don Juan… comme on n’a pas le droit d’aimer
Mais j’ai cru bon de transgresser toutes les limites que tu as fixées au cœur d’un être humain
Qu’elle était belle ma démesure… ma rupture avec le sens de la mesure
Diable, tu m’as laissé aller au-delà de tout ce que je pouvais imaginer
Certains crimes sont grandioses… on ne peut pas les remettre en cause
Don Juan prétendait m’aimer comme jamais
Mais c’est mon amour qui devait l’emporter
Non, j n’en voulais pas à toutes ses conquêtes… je dirai même que je les enviais
J’aimais ce qu’elles aimaient : un être insaisissable et toujours en fuite!
Concurrence déloyale parce que j’étais la seule à ne pas me soucier de moi
C’est lui… et lui seul qui m’a fait oublier… jusqu’à ton existence
Puis-je vous confesser, Grand Dieu, que tout grand amour est forcément athée
Et tout je t’aime un sacré blasphème…
Et puis ce qui devait arriver, arriva… le bateau ivre chavira
Toutes les maitresses abandonnées se sont retournées
Dans leurs tombes existentielles
Et ont cherché à porter atteinte à mon homme providentiel
D’abord, une, puis deux… puis dix, un pêle-mêle d’ordures
Je me suis emparée de mon glaive…
Et j’ai tranché toutes celles qui l’ont dénigré
En se prenant pour des vierges effarouchées…Pour… Jeanne d’Arc…
Pour laver tous les affronts… je suis montée au front
Seule et sans ton soutien
Pour rendre justice et dénoncer le vice des vices : la malice
Je vais monter sur le bucher… l’âme en paix
Pour avoir accompli la tâche la plus ingrate qui soit et qui reste indigne de toi :
Couper les têtes qui ne te reviennent pas….
Je ne sais pas si tu le sais
Mais Don Juan ne m’a jamais effleuré
Mon amour est pur et sans bavures
Une jointure entre le visible et l’invisible
Je l’ai vengé et je le venge encore, ce séducteur impénitent
En ne te demandant pas : Pardon…