Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/11/2014

CONCISION FRAGMENTAIRE 36

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

36

 

Dans ce monde en irrémédiable mutation
Se dévoile, obscène, notre pathétique condition.

Le désordre définitif des paysages urbains
Justifie alors la recherche du plus juste contrepoint.

Approche subjective d'une beauté dépouillée
Qui vibre à maintenir l'intégrité de l'existence
En donnant une dimension inouïe
A l'exploration étonnée de ses gisements inattendus.

P. MILIQUE
 

20/10/2014

AU SAVOIR DE SES BRISURES 1

au magma présent de l'écriture,

 

AU SAVOIR DE SES BRISURES

1

C'est une perte de l'esprit d'appartenance
A une quelconque communauté humaine.

Il vit dans des conditions de dénuements inouïs
Dont l'enchevêtrement est une succession logique
D'événements à l'implacable force d'intimidation.

Sous la sombre menace, la question reste posée
Qui fait place au sentiment irrémédiable de la perte.
Sa conscience assombrie multiplie les provocations,
Arme invincible en son être profondément tragique.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/03/2014

IMPOSTURE

LE MOURANT.jpg

 

 

IMPOSTURE

 

Complicité étroite et magnifique

A l'esthétique froide très calculée.

 

Dans l'amplitude vacillante des certitudes

Et le mépris ostensible des impondérables,

Il a fait ce choix délibéré

De l'impossible a venir, et de l'émoi,

Exposant ainsi l'irrémédiable obscénité

D'un corps incertain que rien ne réchauffe.

 

Vous qui lisez, faites semblant de pleurer,

Il ne fait que semblant de mourir!

 

P. MILIQUE

09/10/2013

BONHEUR URGENT

au magma present de l'ecriture

 

BONHEUR  URGENT

 

Il sait qu'elle se perd dans un voyage intérieur

Aux prolongements irrémédiables et privés.
Il sait qu'elle se brise et s'affaiblit dans d'interminables insomnies.

Parce qu'il y a un trop plein de tout.

Trop plein de souffrances, trop plein d'espérances déçues.

Alors chaque nuit la laisse meurtrie, ensanglantée du dedans.

Sa sensibilité extrême est une source de terribles douleurs. Inacceptables...


Bien sûr qu'elle émeut par sa fragilité.

Mais elle bouleverse aussi par la force qui est la sienne,

Dans sa recherche forcenée d'une oasis de douceur,

Au milieu des troubles et des tourments qui font le quotidien.

(A SUIVRE...) 


P. MILIQUE

 

02/09/2013

UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD

l'homme de ta vie.jpg

 

UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD

 

Je veux que le temps ralentisse,

Qu'il s'étire jusqu'à l'extrême.

Je te sais si fatiguée parfois.

 

Je ne veux plus de ce grand froid

Qui t'envahit, de cet étau de pierre

D'une brutalité sourde et fulgurante

Qui sans délicatesse te broie le corps.

 

Je veux que tu provoques l'éclat de rire

De cet hiver irrémédiable preneur d'aise,

Prétentieux obscène qui s'installe en toi.

 

Je ne veux plus de ces nuits trop longues

Où les pleurs ravinent ton visage de larmes,

Réceptacle d’un trop-plein de douleurs liquides.

 

J’aimerais tant te retrouver à naviguer encore

Sur les routes prédéterminées de l’impatience.

 

Je veux que tu cesses de bercer ta détresse

Aux murmures de désespoirs circonspects.

Que tu cesses d’être absente à  toi-même,

De porter ce fardeau de souffrances cachées,

Blessures secrètes à l’énigmatique confus de toi.

Que tu ne saccages pas ton présent de regrets.

Que tu disperses tes étouffants cauchemars

Dans les noires vapeurs de l’immédiat.

 

Je veux que chaque obstacle se fasse tremplin

Pour traverser, dans la voluptueuse légèreté,

La passerelle joyeuse pour l’inconcevable.

Je veux que tu t’éprouves moins fragile,

Que ta vie soit balisée de traces ordinaires,

Que tu saches être, et que tu saches devenir.


(A SUIVRE....)


P. MILIQUE

02/08/2013

LA DÉMARCHE ARAIGNÉE

CHEVAUCHEE.jpg

 

LA DÉMARCHE ARAIGNÉE

 

Tant dans la vérité qu’au mensonge d’une démarche araignée

Se met en place la frénésie d'une chevauchée éperdue,

Qui chuchote l’incertaine tentative de reconquête de soi.

 

Toucher au grain de la trouble chorégraphie du silence,

Et à celui des mathématiques intérieures de la sensation

Qui accostent, irrémédiables, aux marges nauséeuses de l’insoutenable.

 

Tout est bon au quotidien pour faire perdre la tête

A ceux qui ont pour habitude de maintenir le regard fixé

Sur ce monde discordant qui réfute les sanglots de la réalité.

 

P.MILIQUE

03/02/2013

LE GRAND MÉCHANT DOUX

RAI DE LUMIERE.jpeg

 

LE GRAND MÉCHANT DOUX


 

Une insondable complexité

Scelle l'intérieur de cette vie

Où, naviguant dans une atmosphère

De vide, d'artificiel et d'indifférence,

Tout paraît mort, inanimé, minéral et absurde.

 

Et je ploie en une souffrance infinie

Sous l'atroce poids ce ma culpabilité,

Cherchant refuge dans le délire halluciné,

Tout en niant l'inacceptation désespérée

D'une réalité prégnante et douloureuse,

Peuplée d'êtres maléfiques et démoniaques.

 

La tourmente au tréfonds est terrible,

Le vide de l'absence est énorme

Et la zone de silence insupportable,

Trop assourdissante finalement.

Et je pleure à n'en plus finir

Cet irrémédiable mutisme.
Quelle horreur que cette irritante faiblesse!...

 

Malgré l'ambiguïté probable des apparences,

Malgré mon goût naturel pour la provocation,

Je ne suis rien d'autre qu'un grand méchant doux

Cherchant sans discontinuer dans l'obscurité

L'infime rai de lumière qui lui suffirait

Pour rendre son existence fréquentable.

 

P. MILIQUE

02/11/2012

HUMANITÉ QUELCONQUE

VERRE CASSE.jpeg

 

HUMANITÉ QUELCONQUE

 

Le temps paraît figé dans des phases indécises

Qui distillent les épaisses fumées d'un doute

Inexorablement scellé dans l'irrémédiable du réel.

 

Chaque jour, il endure d'abruptes ruptures

Engendrées par les fracas de verre brisé

D'une mémoire pulvérisée, fragmentaire désormais.

 

Dans l'ordinaire passage du temps et des choses,

Il a l'air grave et son regard tourné vers l'au-dedans

Le précipite à son insu dans une fascination désenchantée

Qui dissout sa volonté dans un monde bafoué

Par la dispersion glacée d'un reliquat d'humanité.

 

P. MILIQUE

26/08/2012

LA DÉMARCHE ARAIGNÉE

REGARD FIXE.jpg


LA DÉMARCHE ARAIGNÉE

 

Dans la vérité ou le mensonge d’une démarche araignée

Se met en place l'élan d'une longue chevauchée éperdue,

Qui chuchote l’incertaine tentative de reconquête de soi.

 

Toucher au grain inspiré de la chorégraphie du silence,

Celui des riches mathématiques intérieurs de la folle sensation

Qui accostent, irrémédiables, aux marges nauséeuses de l’insoutenable.

 

Tout est mis en œuvre pour faire perdre la tête

A ceux qui ont l’habitude de garder le regard fixe

Sur ce monde discordant qui réfute les sanglots de la réalité.

 

P.MILIQUE