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03/12/2014

HIDEUX MATIN

SOLITUDE.jpg

 

HIDEUX MATIN

 

Hideux matin à lutter contre soi,

A tricher, à user de subterfuges,

Pour ne pas être tenté de rejoindre

Sa future galaxie de cendres sans passé.

 

C'est le travail d'une application obstinée

A ne pas s'avouer l'obscure douleur

Qui l'a jeté dans cette noire solitude

Où son cœur se cogne avec persistance,

Comme le fait un oiseau gravement épuisé,

Contre l'informulé sans élan de sa propre survie.

 

P. MILIQUE

27/11/2014

AILES D’ÉPHÉMÈRES

au magma présent de l'écriture,

 

AILES D’ÉPHÉMÈRES

Quand le langage hésite, incertain dans le temps,
Que la phrase reste en suspend, et nous avec
Pour glisser dans un mystérieux monde parallèle,
Étonnant parallèle à la vie, parallèle à la mort.

Les ressassements amers ne suffisent plus
Dans l'étonnement durable du non-maîtrisé
Qui donne, comme fière, sa langue en spectacle.

Lorsque vient l'attendu de nouvelles pensées,
Il est urgent d'ouvrir la fenêtre au chapitre des joies
Et de donner raison à ces oiseaux ailés d'éphémères.

Qu'ils lèvent une poussière d'or extrêmement légère
Nimbée du halo lumineux, exalté de preuves de vie,
Chants d'amour abandonnés à d'excessives ferveurs.

P. MILIQUE

16/11/2014

EN MODE SURVIE 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MODE SURVIE

5

 

Comme les oiseaux migrateurs enfin de retour,

Le jour se lève, et les premières lueurs de l'astre apparaissent

Dans le lit d'ombre où sommeillait la lumière.

 Un nouvel état plus serein émerge, rayonnant,

Apportant soulagement et bien-être dans son écrin d'harmonie.

La tristesse ... c'est la vie pense-t-on !

Cependant il est utile de savoir

Qu'elle n'apprécie que modérément d'être dérangée.

A cause de cela, encourageons sans retenue chacune des volontés

Incitant à l'envi l'inconscient de songes illuminés.

 

Chaud les cœurs camarades !

Il est venu le temps de s'ouvrir en grand au bonheur de vivre

Et de prendre le temps d'écouter chaque pulsation l'absolu soleil des lendemains,

Tout en s'appliquant à ramasser, indigné par leur chute,

Les feuilles mortes pour en étudier l'unique beauté.

(FIN)

 

P. MILIQUE

05/11/2014

CRÉPUSCULE FINAL 3

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CRÉPUSCULE FINAL

3

 

Il s’épuise ainsi, au quotidien, dans la quête du plus infime de chaque instant à tenter de démêler la pelote très enchevêtrée de ses incohérences. Et toute la souffrance de l’existence reste là. Parce que chez lui, elle est chez elle. C’est ainsi.

Le pépiement des oiseaux maintenant rassemblés autour de lui comme s’ils voulaient participer à ses réflexions, le comprendre, l’aider, l’apaiser peut-être, l’arrache soudain à ses méditations. Un sourire incertain, un rictus plutôt, se dessine alors à l’embrasure de ses lèvres. Parce qu’il pense que jamais, même animé de regards multiples, le souci de l’autre ne saura pénétrer suffisamment l’épaisseur de l’intime. Jamais.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/09/2014

CLAIRIÈRE DE VIE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CLAIRIÈRE DE VIE

2

Là, un petit vent chante une mélopée murmurée en canon où tinte le soleil.
Le babil joyeux des oiseaux et le bruissement des branches te suffisent
A être bienheureuse en cet océan vert qui t'entoure et traque l'intense.

Vient l'inévitable moment où le soleil couchant propose sa cape d'ornement.
Ton regard balaye la ligne d'horizon pour, au-delà du vert, y voir la clairière.


Cette clairière de nouvelle vie, de cet endroit,

Semble plus incandescente encore.

(FIN)

P. MILIQUE

24/06/2014

L’ABJECT

au magma présent de l'écriture,

 

L’ABJECT

 

Sensation lumineuse et acide

D’une image qui n’existe pas,

Telle une illusion vomissant l’angoisse

D’un regard sans regard,

M’affligeant cependant la grimace révoltée

D’une absence définitive.

 

Terrible douleur.

L’abject dans l’éternité, c’est… l’absence.

 

P. MILIQUE

02/03/2014

AILES D’ÉPHÉMÈRES

HALO.jpg

 

AILES D’ÉPHÉMÈRES

 

Quand le langage hésite dans le temps,

Que la phrase reste en suspend et nous avec

Pour glisser dans un mystérieux monde parallèle à la mort...

 

Les ressassements ne suffisent plus

Dans l’étonnant durable du non maîtrisé

Qui donne, comme fière, sa langue en spectacle.

 

Lorsque vient l’attendu festif de nouvelles pensées,

Il est urgent d’ouvrir la fenêtre au chapitre des joies

Et, de donner raison à ces oiseaux aux ailes d’éphémères.

 

Qu’ils lèvent donc une poussière d’or absolue et légère,

Exaltation nimbée du halo lumineux qui magnifie la vie

Comme ces chants d’amour oubliés aux ferveurs extrêmes.

 

P. MILIQUE

19/02/2014

GEORGES SCHAEHADE: "ILS NE SAVENT PAS..."

 

GEORGES SCHAEHADE

"ILS NE SAVENT PAS..."

(il s'agit des premiers mots de ce poème sans titre)

Lecture par CÉLINE SAMIE

Références:

in Les Poésies 

© Gallimard 2001

 

Georges Schehadé (1905 Alexandrie-Paris 1989) est un poète et auteur dramatique libanais de langue française.

Issu d’une famille libanaise aristocrate, Schehadé est l’auteur d’une importante œuvre théâtrale proche des conceptions du nouveau théâtre, dont il est l’un des chefs de file avec, entre autres, Beckett, Ionesco ou Arthur Adamov. La plupart de ses pièces ont été créées par Jean-Louis Barrault et la plus célèbre d’entre elles, Histoire de Vasco (1956), a été traduite en 25 langues, jouée un peu partout dans le monde pendant les années 1950 et 1960.

Schehadé est également l’auteur de plusieurs recueils poétiques (Rodogune Sinne, L’Écolier Sultan, Poésies I à VI, Poésies VII (posthume). Tôt reconnue, son œuvre a été saluée et défendue par les plus grands (Paul Éluard, André Breton, Saint-John Perse, René Char, Jean-Louis Barrault, Octavio Paz, Philippe Jaccottet, Salah Stétié...).

En 1986, il se voit décerner par l’Académie française le Grand Prix de la Francophonie, créé l’année même.

Fuyant la guerre civile (1975-1990) qui menace le Liban, Georges Schehadé quitte Beyrouth en 1978 et s'installe à Paris où il meurt en 1989.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

15/01/2014

"PLAYA DOLFINES" DE CANCUN ÉTAT DE YUCATAN (MEXIQUE) LE 23 NOVEMBRE 2013


(Captation Personnelle)


"PLAYA DOLFINES"

  CANCUN 

ÉTAT DE YUCATAN 

(MEXIQUE) 

LE 23 NOVEMBRE 2013

14/01/2014

SITE MAYA DE PALENQUE ÉTAT DE CHIAPAS (MEXIQUE)

(Captation Personnelle)

 

SITE MAYA

PALENQUE 

ÉTAT DE CHIAPAS 

(MEXIQUE) 


LE 21 NOVEMBRE 2013

31/12/2013

HIDEUX MATIN

au magma présent de l'écriture,

 

HIDEUX MATIN

 

Hideux matin à lutter contre soi,

A tricher, à user de subterfuges

Pour ne pas être tenté de rejoindre

Sa future galaxie de cendres sans passé.

 

C’est le travail d’une application obstinée

A ne pas savoir l’obscure douleur

Qui l’a jeté dans cette noire solitude

Où son cœur se cogne avec persistance,

Comme le fait un oiseau gravement épuisé

Contre l’informulé sans néant de sa propre vie.

 

P. MILIQUE

17/12/2013

GRAN SABANA: FIÈVRE DE L'OR ET COMBAT DE COQS « KITEREKIKI»

 

GRAN SABANA
  FIÈVRE DE L'OR ET COMBAT DE COQS

(9’13’’)
« KITEREKIKI»


Au fin fond du Venezuela, la savane fait place à la forêt amazonienne. La nature s'étend à perte de vue, la végétation est dense : seuls les oiseaux, singes et coyotes sont les bienvenus. Les hommes s'enfoncent pourtant dans la forêt. Ils cassent la roche jusqu'à des centaines de mètres sous terre pour chercher de l'or. Le maigre butin de plusieurs mois disparait dans les plaisirs de quelques heures au village. L'or devient argent, il se perd en pariant sur les combats de coqs. La pluie efface les traces, enterre les souvenirs et les hommes oublient bien vite les mois écoulés.

 

Enregistrements : janvier 2011
Mise en ondes & mix : Arnaud Forest
Réalisation : Félix Blume