Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/01/2015

NUIT DE NEIGE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

NUIT DE NEIGE
2

 

Le gouffre se creuse progressivement tant la somme possible des bifurcations égale zéro ou l'infini. Au cœur de cet équilibre fragile, la solution ne peut résider que dans l'apaisement. Mais comment posséder cette capacité d'indifférence, cette impossible innocence, avec une telle conscience du destin?
Le glissement silencieux prend une magnifique dimension au cynisme revendiqué dans l'irrépressible sentiment à se sentir étranger à soi-même. Stigmatisé par la violence perverse d'un caractère vital pétri d'obsessions qui ne sont pas à mettre en doute, s'exprime l'ultime fascination d'un renoncement définitif, d'une disparition soudaine.
Nous n'avons que trop enduré de souffrances toute la vie durant. La brève présence compte, dans l'inépuisable d'une rage mal contenue, atteindre dans l’œil du cyclone l'indicible et la part maudite d'une aspiration fatale sur fond d’abîme, la noire volupté qu'elle croyait lointaine.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/12/2014

CRÉPUSCULE FINAL 1

CREPUSCULE.jpg

 

CRÉPUSCULE FINAL

1

 

Le vieil homme semble accablé.

Il se dirige d’un pas lourd et traînant jusqu’au banc le plus proche, là où il pourra se reposer et donner, l’espace de quelques précieux instants, congé à son corps.

Une fois installé, la sensation d’apaisement est tellement réelle et libératrice, que déjà les considérations d’ordre physique s’estompent et laissent une place progressivement totale à d’autres, plus cérébrales.

Le vieil homme maintenant installé, le menton posé sur ses deux mains réunies tenant avec fermeté le pommeau mal ouvragé de sa canne, le regard parcimonieux, presque éteint, parait véritablement absorbé. Il l’est en effet. Parce qu’il pense.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/09/2014

EN MÈCHES DE SOUVENIRS 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MÈCHES DE SOUVENIRS

3


Mais il y avait aussi cette ambiguïté lestée de jalousie trouble.
Je me suis exposé dans les flots virulents d'un rêve mouvant.
Rêve d'un amour idyllique qui a, tout est devenu clair ensuite,
Cruellement souffert des affres d'un désir ponctuel non partagé.
Ensuite?

Elle est complexe la conquête de soi dans sa relation à autrui.
Cette femme inespérée à été l'instrument actif de mon aliénation.
Depuis notre rencontre, tout est devenu de bruit et de fureur
Et cet instant m'a jeté sans ménagement dans le vif de la douleur.
Glissement progressif et inévitable basculement dans la marge.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

06/05/2014

UNIVERS FLAMBOYANT 1

FOETUS.jpg

 

UNIVERS FLAMBOYANT

1

 

Il est là qui occupe l'espace et façonne l'univers

Éphémère et flamboyant de ton ventre maternel.

 

C'est une sensation physique, une animation rythmique,

C'est la précision progressive et floue d'un intime écho

D'assonances et de couleurs qui déploient en toi un trésor

De vibrations, assaut continuel et sonore du monde à venir.

 

Arrive le moment où l'incertain s'estompe et se fait précis,

Très distinct. En toi germe, tu le sais, l'indéniable futur.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

04/03/2014

PRISME AMPLIFICATEUR

prisme.gif

 

PRISME AMPLIFICATEUR

 

La confusion règne qui épuise sa petitesse

Satinée de blessures nombreuses et secrètes.

 

L'angoisse prégnante qui le contraint tant

Dans sa marche fébrile et instable vers l'inconnu

Sème un trouble charivari dans son esprit

Qui décuple soudain sa peur de l'environnant.

 

La solitude pesante et avérée de la vie

Initie l'inévitable assujetti à la logique destructrice

Largement nourrie d'hésitations et de malentendus.

 

Dans cette sorte d'évanouissement existentiel et progressif,

Un prisme amplificateur présente l'ultime recours:

Écrire le quotidien d'une plume rageuse et sans fioriture!

 

C'est alors que, riche de sa seule résistance à la souffrance,

Il s'avance à tâtons dans la plus singulière intimité

En s'attachant à évoquer la manifestation

Du plus beau à venir et du plus grand advenu.

 

P. MILIQUE

02/03/2014

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

absence.jpg 

 

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

 

Est-il possible que la vie ne soit qu'un immense regret ?

 

Au terme d'une destinée tourmentée,

Après avoir essuyé toutes les tempêtes,

Il devient nécessaire d'adopter la position de replis des déçus.

Il s'obstine alors dans une fuite en avant encore plus désespérante.

 

La césure est progressive et,

Même en évitant les écueils obligés de l'amertume,

La rupture imposée par la fusion des contraires

Se révèle atrocement lente et douloureuse.

Le chemin de la délivrance est là qui s'offre à lui....

Un passage lumineux d'une intense lumière blanche,

Reposante et douce pastel.

 

Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a,

A force de partager un univers peuplé de semblables

Tellement différents, séparé.

Parce que l'harmonie des contraires peut-être n'existe pas.

Ou alors dans le bref de l'éphémère seulement.

 

Leurs cœurs battent une mauvaise chamade.

C'est l'insupportable désamour.

Tout se noie dans l'usure d'un temps

Que personne ne sait dompter.

Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées

D'une éprouvante ronde d'amour et de haine.

 

Maintenant sa mémoire est encombrée

Par les pénibles souvenirs des divergences et des brouilles.

Et des non-dits qui aggravent tout jusqu'à rendre

Plus sombre encore les couleurs de ces instants de glace.

 

Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.

Il est confronté à l'indicible douleur

De l'insoutenable séparation.

Comment ne pas être submergé

Par le chaos dévastateur de cette détresse ?

Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore !

 

Il ne promène plus qu'une ombre déchue.

Celle de sa passion meurtrie.

Et il s'applique à ne plus vivre

Qu'au travers de l'absente.

Mais le chagrin lui est si mordant,

Qu'il ne sait plus que pleurer

De ne plus pouvoir l'embrasser,

Ne serait-ce que du regard.

 

P. MILIQUE

19/02/2014

RÊVERIE 6

REVE POURPRE.jpg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

RÊVERIE

6

Il n'est pas rare de comparer la rêverie à l'ivresse! En effet, tout comme peut le faire une déjà ébriété, elle donne parfois à voir les fondations imaginaires d'une réalité progressivement dispersée dans la somnolence. Ce souvenir involontaire du présent balbutie quelques éclats, vagues, de l'empreinte réelle, et à peine entrevue.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

19/12/2013

DANSE IMMOBILE

au magma présent de l'écriture,

 

DANSE IMMOBILE


De quel poids pèse la solitude ?


On use d'artifices qui donnent l'illusion,

Prompts à nous répandre

Dans la basse célébration des apparences.

 

Cependant, quelques difficultés dans la réflexion,

Génèrent aussitôt un léger changement de perception.

Apparaît alors une lente dissolution des énergies

Qui soumet une volonté à l'ordinaire

Peu assujettie aux faiblesses .

 

Et nous habitons désormais une étonnante zone d'ambiguïté,

Où nos gesticulations résolument grotesques

S'évanouissent progressivement dans une étouffante danse immobile.

Un espace hasardeux où l'on doute des vérités les mieux établies,

Simplement parce que, rebelles encore,

Les voilà échappées de leur terreau d'origine.

 

Voilà que nous inventons, acharnés,

De longues nuits troubles qui traquent l'aléatoire,

Ouvrent des fissures qui dévoilent obscènes,

Un néant peut-être primordial,

L’endroit mal déterminé

Et pourtant séduisant d'une autre vie

Somptueuse de richesse.

 

La solitude est grand isolement certes,

Mais tellement préférable à l'intolérable compromis !

 

P . MILIQUE

20/11/2013

L' ÉCUME D'UNE LARME

larme.jpg 

 

L' ÉCUME D'UNE LARME

 

Il utilise des mots dépouillés de leur douleur

Afin de composer, du moins l'espère-t-il,

Quelques pépites de beau en habit de soleil

Qu'il conviendra de nicher au somptueux d'un coffret.

 

L'âme de l'intime dans son écrin de charme

Révèle les rêves nocturnes accompagnant l'oubli

Et les étoiles qui filent vers les fonds infinis,

Tandis qu'hésitante sur le bord du jour, l'écume d'une larme...

 

L'éternel de l'aube progresse à chaque jour renouvelé,

Bouleversante richesse d'un lendemain ravie de l'heure retrouvée

Dans chaque goutte de rosée, réceptacle frémissant qui veille

Sous la caresse feutrée des semelles du rêve en éveil.

 

P. MILIQUE

10/10/2013

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

 

absente.jpg 

(Oeuvre de Lydie Mahé)

 

 

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

 

Est-il possible que la vie ne soit qu'un immense regret ?

 

Au terme d'une destinée tourmentée,

Après avoir essuyé toutes les tempêtes,

Il devient nécessaire d'adopter la position de replis des déçus.

Il s'obstine alors dans une fuite en avant encore plus désespérante.

 

La césure est progressive et,

Même en évitant les écueils obligés de l'amertume,

La rupture imposée par la fusion des contraires

Se révèle atrocement lente et douloureuse.

Le chemin de la délivrance est là qui s'offre à lui....

Un passage lumineux d'une intense lumière blanche,

Reposante et douce pastel.

 

Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a,

A force de partager un univers peuplé de semblables

Tellement différents, séparé.

Parce que l'harmonie des contraires peut-être n'existe pas.

Ou alors dans le bref de l'éphémère seulement.

 

Leurs cœurs battent une mauvaise chamade.

C'est l'insupportable désamour.

Tout se noie dans l'usure d'un temps

Que personne ne sait dompter.

Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées

D'une éprouvante ronde d'amour et de haine.

 

Maintenant sa mémoire est encombrée

 

Par les pénibles souvenirs des divergences et des brouilles.

Et des non-dits qui aggravent tout jusqu'à rendre

Plus sombre encore les couleurs de ces instants de glace.

 

Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.

Il est confronté à l'indicible douleur

De l'insoutenable séparation.

Comment ne pas être submergé

Par le chaos dévastateur de cette détresse ?

Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore !

 

Il ne promène plus qu'une ombre déchue.

Celle de sa passion meurtrie.

Et il s'applique à ne plus vivre

Qu'au travers de l'absente.

Mais le chagrin lui est si mordant,

Qu'il ne sait plus que pleurer

De ne plus pouvoir l'embrasser,

Ne serait-ce que du regard.

 

P. MILIQUE

18/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: LE SERVICE MILITAIRE

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

LE SERVICE MILITAIRE

 

Suite des questions politiques au début du XXe siècle. Aujourd’hui, la conscription.

Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.


Le service militaire a aujourd’hui disparu. En 1913, c’était une institution majeure de notre société. Cette année là sa durée fût portée de deux à trois ans…. Aujourd’hui les adolescents deviennent des hommes au terme d’une longue évolution qui les fait passer progressivement de leur famille et des études à l’autonomie et au travail….


10/07/2013

NOIR ABYSSE

REGARD VIDE.jpg

 

NOIR ABYSSE
 
Son existence est si altérée par l'absence
Qu'elle a désormais le regard exténué et vide
De celle que le sommeil ne visite plus jamais.

Un manque terrible s'est à nouveau incrusté
Qui cette fois, peu à peu façonne le noir abysse.

P. MILIQUE