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19/03/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE: "C'EST SELON.... OUM KALTHOUM"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"C'EST SELON.... OUM KALTHOUM"

 

Il vivait à mes crochets
Dormait le jour, veillait la nuit.
Il m’a vidé, me vidait, me vida…
De mon souffle, de mes larmes, de mon sang !
Juste pour m’éprouver ou me réprouver
Il était violent, quasiment toujours ivre
Il buvait et me le faisait payer.
Il passait son temps à me menacer de rompre le lien qui nous reliait
Parce qu’il était lui, parce que je n’étais que moi
Léger et pourtant il m’écrasait
Toujours mal habillé, mal luné, mal rasé…
Il m’entrainait vers le plus bas niveau de l’être…
En se faisant passer pour le plus haut niveau de l’être
Plus je le voyais grand, plus j’étais petite
C’est lui le joueur, c’est moi son jouet
Avec lui, tout était permis : La faiblesse, la lâcheté, la tromperie
Tout ce qu’il s’autorise, il ne me l’a jamais autorisé :
Les fugues, les méprises, et les dérives.

Il m’était impossible de vivre avec lui…
Impossible de vivre sans lui.
Et il savait tout l’impact qu’il avait.
Comme si c’était moi qui l’empêchais de rayonner, de jubiler…
Il était jaloux mais avait horreur de ma jalousie.
Envieux, il se dressait contre toutes mes envies
Faisait trembler la terre sur laquelle je mettais le pied …
Et partait à l’assaut du ciel que je priais.
Ma vie dépendait de la sienne.
Mais la sienne, je n’ai jamais su de qui, de quoi elle dépendait
Nous avons vécu, toujours entre la vie et la mort.
Lui à justifier ses morsures et moi à panser mes blessures
Le réel nous asphyxiait, l’air nous saoulait :
Tout était exigu, l’espace, le temps, les gens…
Et un soir il m’emmena dans une galerie souterraine
M’attacha les mains, me cloua au mur…
Et s’éclipsa sans le moindre murmure.

Là où je suis, personne ne me retrouvera, jamais…
Et comme je ne le dirai à personne…
Personne ne saura le nom de l’auteur de cet abominable forfait.
Je vous le dis, mais ne le répétez jamais …
Parce que je n’ai pas envie qu’il se fasse prendre
Mon bourreau s’appelle…

16/02/2014

LA RÊVERIE 4

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA RÊVERIE

4

 

S'autoriser à rêver, c'est souvent s'absoudre de préjugés rances parce que périmés. C'est assumer l'euphorie proposée par une drogue douce à même de lacérer nos crépuscules. C'est accéder, cœur ivre, à un soleil de merveilles et d'innocence. C'est entrer dans la beauté qui distille des essences d'amour serties d'évidences. Et l'existence de cet hypothétique no mans land justifie à elle seule la nécessité du rêve qui peut, et doit de ce fait, s'amplifier, y compris de manière diurnambule!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

07/12/2013

JE M'ACCUSE 35

JE M'ACCUSE.jpg

 

Je m'accuse d'autoriser

En certaines occasions

A la peur de supplanter la révolte,

Me chargeant ainsi

De l'insupportable fardeau

Constitué d'improbables éloges

Sournoisement empoisonnés

Et d'affreux actes vils.

 

24/11/2013

LA SIMPLICITÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

LA SIMPLICITÉ

1

 

Énonçons tout d'abord cette évidence connue de tous: pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple? Parce que c'est plus facile bien sûr! En l’occurrence, la formule, incisive et jolie, est plus axiomatique encore que ne le démontre souvent la simple réalité.

La fréquentation assidue du banal quotidien expose, à chaque fois que les circonstances l'y autorisent, combien la simplicité déstabilise l'esprit quand au contraire la complication le rassérène. Cela dissout tout de même certaines prédictions intransigeantes, et dirige les velléités du raisonnement dans de douteuses impasses. Et, s'il est plus facile de faire le bonheur que d'être heureux, c'est aussi se compliquer bien inutilement l'existence. A quoi servirait-il donc d'apprendre à faire simple alors que la vie disperse souvent au souffle d'un vent de simplicité qui s'ignore? C'est ainsi qu'à peine les minutes tracent le présent, que déjà le futur impatient les efface. Tout est dans tout! C'est d'une clarté lunaire, non?

(A SUIVRE...)

P. MILIQUE

LE TEMPS QUI PASSE

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LE TEMPS QUI PASSE


Il favorise l'acceptation des réalités,
Le noir des nuits, le noir des révoltes,
Et apprivoise les émotions.
Il exprime une fragilité inattendue,
Dans les mystérieuses turbulences de l'âme,
Dans l'opiniâtre complexité des caractères.
Il autorise, magnanime,
Certains rêves à jamais insatisfaits,
Transformés parfois en délires acidulés,
Ténébreux mais sublimes.

Le temps qui passe est ton ami.

Il provoque l'espérance
D'un présent indispensable,
Rebondissant de merveilles en étonnements.
Il modèle une précieuse aspiration
A poétiser la vie,
A cultiver l'intense plaisir
D'un regard qui se sublime.

Le temps qui passe

Oblige les expériences tâtonnantes,
La recherche de l'harmonie,
Le goût et la douceur des choses,
L'écriture des silences
Et le silence des écrits.
Il rend possible, enfin, les rencontres essentielles
Propices aux battements de cœur,
Au glissendo lent et feutré
Vers le bonheur depuis toujours convoité.
Forcément convoité.

Il est ton ami...

P.MILIQUE

 

 

 


 

15/11/2013

ÉMOTIONS PREMIÈRES

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ÉMOTIONS PREMIÈRES

 

Ne plus avoir à décliner les hantises de l'enfance

Avec l'entêtement de celui qui se sait simplement de passage.

 

Et s'enfoncer dans les entrailles encore fumantes

De la mémoire pulsionnelle et du songe,

Jusqu'à la cohabitation du rêve et de la réalité

Qui soudain fendent la nuit comme les éclairs d'un orage

Pour, avec cette faculté inouïe de nous renvoyer

Au cœur de nos propres secrets,

S'approcher au plus près de l'innervation des émotions premières

Assoiffées de sensible et de cette beauté fiévreuse ,

Enchanteresse, expurgée d'une vive mélancolie

Autorisant enfin le passé à s'habituer aux couleurs de l'inconnu.

 

P. MILIQUE

14/10/2013

RADIATIONS MÉMORIELLES

 

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RADIATIONS MÉMORIELLES

 

De sa besace s'échappe des radiations mémorielles,

Éclats épars venus de l'enfance qui l'autorisent,

A glisser d'un souvenir à un autre,

D'une sensation à une autre.

 

Simplicité fluide dans la mobilité des images,

Et soudaine violence chromatique des émotions.

 

Dans la caresse ambrée de la lumière,

Comme égrenant les perles d'un même collier,

Il épèle en silence de lettres de feu

Son amour de la vie.

 

P. MILIQUE

11/10/2013

ÉMOTIONS PREMIÈRES

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ÉMOTIONS PREMIÈRES

 

Ne plus avoir à décliner les hantises nées de l'enfance

Avec l'entêtement de celui qui se sait juste de passage.

 

Et s'enfoncer dans les entrailles encore fumantes

De la mémoire pulsionnelle et du songe apaisé,

Jusqu'à la cohabitation du rêve et de la réalité

Qui soudain fendent la nuit comme les éclairs d'un orage

Pour, avec cette faculté inouïe de nous renvoyer

Au cœur de nos secrets les mieux enfouis,

S'approcher le plus possible de l'innervation des émotions premières

Assoiffées de sensible et de cette beauté fiévreuse,

Enchanteresse expurgée d'une mélancolie aphasique

Autorisant enfin le passé à s'habituer aux couleurs de l'inconnu.

 

P.  MILIQUE

 

04/09/2013

UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD 2

l'homme de ta vie.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD

2


Je veux que tu te laisses parcourir par la vie,

Que tu l’autorises à venir de ce pas habiter en toi

Qu’encore tu illumines de tendresse l'antagonisme,                                                                                                                                                                        

Que tu créés l’espace salutaire d’un soleil existant.

 

Je veux que tu t’inventes des éclats de vie en couleurs,

Que tu marches sereinement au-devant de tes certitudes,

Et que tu respires la beauté en quête d’inaudible.

 

Je veux qu’enfin tu rencontres celui que tu attends,

Celui qui saura te mériter, qui saura te recomposer,

Celui qui saura transformer ta colère en réponse

La trame principale de tes formulations imprécises.

 

Celui-là aura la faculté de t’aider au confus de tes nuits.

Il se rendra indispensable par la couleur de ses mots,

Par sa candeur ébouriffée et la chaleur de ses gestes.

 

Il t’accompagnera dans la lente respiration des jours,

Il se fera soleil généreux à te nourrir de ses rayons,

Son âme te tricotera un temps de repère et de repaire.

 

Il sera, oui, l’univers concret et le chatoyant charnel,

Le vivant espéré accessible au regard, au toucher aussi.

Il donnera vie au beau dans  l’éternité de l’instant,

Et fera de toi l’attendue, unique, totale, essentielle.

 

Il y aura de la magie dans son regard animé,

Tu pourras y découvrir un flamboyant univers.

Il t’aimera dans le durable du toujours

Et t’offrira son présent et votre futur.

 

Tu seras sa seule réalité enfin advenue,

Tu seras une pluie d’étoiles dans sa nuit

Tandis que des éclats de bonheur se déposeront

En paillettes dorées sous tes paupières closes.

 

Il t’offrira la becquée de ses graines de passion

Et tu jouiras de chaque infime de l’indicible offert.

Entend mon bonheur au fracassé du silence:

Il sera Toi, enfin !

(FIN)

 

P. MILIQUE

31/07/2013

LA PARISIENNE LIBEREE: "LE NOUVEAU MODELE FRANCAIS"

 

LA PARISIENNE LIBEREE

"LE NOUVEAU MODELE FRANCAIS"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


[citation J.-M. Ayrault - déclaration 04.01.13]
« Le nouveau modèle français doit concilier à la fois compétitivité, efficacité, performance, et solidarité et justice fiscale. »

 

Avant tout le monde marchait
En mettant un pied devant l’autre
Il paraît que c’est terminé :
Maintenant il faut qu’on saute !

 

[citation J.-M. Ayrault - déclaration 04.01.13]
« Le redressement du pays est impossible si nous n’avançons pas sur les deux pieds en même temps de façon équilibrée. »

C’est le nouveau modèle français,
Sur ordre du gouvernement :
Tout le pays doit avancer
Sur les deux pieds en même temps

 


Et saute, et saute, et saute…

 

La lutte des classes est finie
Partout règne l’harmonie
Les couleurs de l’arc-en-ciel
Ont fusionné entre elles

 

Dans un genre de socialisme
Où il n’y a plus d’antagonisme
Le seul inconvénient
C’est qu’on marche bizarrement !

C’est le nouveau modèle français,
Sur ordre du gouvernement :
Tout le pays doit avancer
Sur les deux pieds en même temps


Et saute, et saute, et saute…

 

Performants et solidaires
L’eau et le feu coopèrent
L’industrie est écolo
Les riches payent leurs impôts

 

Plus besoin de faire du cloche-pied
Depuis que la gauche est centrée
Dans cette nouvelle marelle
Tout le monde arrive au ciel

 

Un conflit ?
Plus d’conflit !
Un conflit ?
Plus d’conflit !

Et saute, et saute, et saute…

 

Les patrons, les ouvriers
Sont enfin réconciliés
Même le lion et la gazelle
Tissent des liens fraternels

 

Il n’y a plus qu’à se redresser
Comme le fit l’humanité
La canne est autorisée
Pour les personnes âgés

 

C’est le nouveau modèle français,
Sur ordre du gouvernement :
Tout le pays doit avancer
Sur les deux pieds en même temps


Et saute, et saute, et saute…

27/07/2013

LES AGACEMENTS D'UN CŒUR

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LES AGACEMENTS D'UN CŒUR

 

Sorti de la pénombre de l'oubli qui lacère,

Immergé au vif de sentiments aigus,

Le souhait mélancolique se dilate

En un nuage d’implacable éternité.

 

Il est impératif d'accéder à la compréhension,

Pour s'extirper de toutes ces épreuves fortes

Que seul l'ample mystère de l'amour soumet,

De ces agacements acidulés que le cœur autorise

A déployer dans l'émotion des êtres retrouvés,

Ainsi que dans la promenade ailée de visages épanouis

Les souvenirs indésirables des réminiscences convoitées,

Comme autant de pierres stables et bienvenues

Traversant un torrent de vie prestement  franchi.

 

P.  MILIQUE

07/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 18.02.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

18.02.2013