Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/02/2014

AVEC L’ÉNERGIE D'UNE VAGUE 1

VAGUE EN FURIE.jpg

 

AVEC L’ÉNERGIE D'UNE VAGUE

1

 

Soudain animé d'un désir puissant,

Le poète, au plus profond de l'inattendu,

Retrouve dans les mots quelque chose de plus vaste.

 

Il aimerait savoir rester pudique et se voiler de timidité

Mais l'homme minuscule qu'il est, tout de fragilité,

N'est toujours, quoiqu'il fasse, que le reflet de sa pensée.

 

Alors, le fidèle miroir de son imaginaire

Plonge dans l'inspiration qui accoste à l'essentiel

Dans le déploiement nébuleux de cette allégorie.

 

Il conserve sans cesse en lui l'envie d'affronter

L'existence avec quelque chose de plus ample,

Et d'exposer cette intériorité bouillonnante

Nourrie jour après jour de la simple attention à l'autre.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

26/12/2013

DANS LA CHAIR DE SES RÊVES

REVE.png

 

DANS LA CHAIR DE SES RÊVES

 

 

Sous l'effet d'une grandissante inquiétude,

La tenaille de la peau se fait plus mordante encore.

 

Abandonné à sa propre inquiétude,

Il flotte dans ce temps au mouvement énergique et lent

Qui, à trop l'éloigner du vrai et du sensible,

Lui procure le délectable tourment

D'une conscience prête à franchir l'irrévocable.

 

Les spéculations abstraites qui échappent à la maîtrise

Intériorisée de l'irréversible passion

Et de désir inachevé, sources de tant de voluptés,

Génèrent l'agitation hors-contrôle de son esprit en détresse.

 

S'installe alors la fête perpétuelle d'un présent

Marqué à jamais dans la chair de ses rêves

Pour avoir choisi la brûlure de ce moment précis

Comme naissance impromptue à de nouvelles beautés.

 

 

P. MILIQUE

19/12/2013

DANSE IMMOBILE

au magma présent de l'écriture,

 

DANSE IMMOBILE


De quel poids pèse la solitude ?


On use d'artifices qui donnent l'illusion,

Prompts à nous répandre

Dans la basse célébration des apparences.

 

Cependant, quelques difficultés dans la réflexion,

Génèrent aussitôt un léger changement de perception.

Apparaît alors une lente dissolution des énergies

Qui soumet une volonté à l'ordinaire

Peu assujettie aux faiblesses .

 

Et nous habitons désormais une étonnante zone d'ambiguïté,

Où nos gesticulations résolument grotesques

S'évanouissent progressivement dans une étouffante danse immobile.

Un espace hasardeux où l'on doute des vérités les mieux établies,

Simplement parce que, rebelles encore,

Les voilà échappées de leur terreau d'origine.

 

Voilà que nous inventons, acharnés,

De longues nuits troubles qui traquent l'aléatoire,

Ouvrent des fissures qui dévoilent obscènes,

Un néant peut-être primordial,

L’endroit mal déterminé

Et pourtant séduisant d'une autre vie

Somptueuse de richesse.

 

La solitude est grand isolement certes,

Mais tellement préférable à l'intolérable compromis !

 

P . MILIQUE

24/11/2013

IMPRÉVISIBLE CHAMBARDEMENT

DEPRESSIF.jpg

 

 

IMPRÉVISIBLE CHAMBARDEMENT


Cela a débuté par un imprévisible chambardement personnel.

Peu de temps après,
L’indifférence a entamé son lent et sournois travail d’érosion,
Le laissant épuisé par le trop long, démoralisant et inutile combat
Contre une existence de plus en plus végétative. Négative.

Alors son esprit s’aliène dans une songerie sombre et douloureuse.
Il n’a plus en fait la moindre parcelle d’énergie pour résister à ce naufrage,
Pour tenter une fois encore de renverser cette inéluctable tendance.

Rien n’y fait plus désormais !
Le goût de vivre s’est brisé sans retour.
Il n’est plus qu’une plaie à vif.
Et dans sa tête maintenant flottent des idées parasites.

Il a la vision folle et fugitive d’une délicieuse errance
Embarquée malgré elle dans l’enfer de sa déraison.
Le voilà envoûté par la probabilité d’un cataclysme phénoménal,
D’un grand carambolage cosmique au centre desquels il pourrait,
Dans un grand apaisement
Se désintégrer en un flash de particules invisibles.

La vie n’est décidément qu’une immense zone de turbulences.
Un désordre suscité par l’omniprésence
De son cortège de souffrances et de malheurs cumulés.
Nous vivons dans un monde de folie,
Un monde de hantises et de pulsions secrètes,
De plaisanteries vaniteuses et de pitreries même pas savantes,
Aveuglés que nous sommes par un véritable panel
De nuances plutôt contradictoires et tourmentées.

Il y a tellement de motivations étranges
Dans les infimes événements du quotidien.
Alors, on erre le long des images intérieures,
Dans un jeu terrible et fascinant.
Assujetti au malentendu permanent, au déphasage chronique.

C’est que les hommes sont animés de bien misérables passions,
Taraudés qu’ils sont sans cesse par un insidieux doute existentiel
Et, parce qu’ils refusent violemment la tyrannie de la norme,
Ils ressassent jusqu’à la nausée
Le passage du temps et les occasions manquées.
Ils souhaitent invariablement réaliser des choses remarquables.
Jamais faites par personne.
Des choses qui bousculent l’existence.

Pour dissimuler leurs faiblesses peut-être ?
Leur médiocrité sûrement !

Et encore ne savent-ils rien du futur…

P. MILIQUE

16/11/2013

ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN

RIEN.jpg

 

ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN

 

Que se passe-t-il dans le suspendu d’une phrase?

Que devient-elle dans le silence,

Qui succède à ce point d’interrogation?

 

Arrêt sur le presque rien qu’on écrit sans vraiment l’écrire,

En tentant de comprendre cette étrange énergie

Qui fait que ce qu’on aurait pu commencer

Soudain ne peux plus être continué!

 

Écrire, c’est parfois s’approcher au plus près du silence,

C’est porter le langage à sa limite,

Le laisser s’égarer et devenir provocateur et aérien.

C’est éprouver, enfin, un ciel s’égayant de ses mots

Jusqu’à ces énigmatiques points de suspension…

 

P. MILIQUE

01/11/2013

BRODER LE TEMPS

au magma présent de l'écriture

 

BRODER  LE  TEMPS

 

Dans ce sentiment d'urgence qui donne parfois de l'audace,

Coule sans cesse un flot d'observations surprises

Qui encouragent l'ardente confrontation des idées

Et brassent avec énergie la matière brute de la vie.

 

Démonstration débridée mais remarquablement ajustée

De battements intérieurs aux discours toujours relancés

Au cœur accueillant d'une relation de désir qui tresse les voix,

Créant ainsi une atmosphère douce mêlée de mystère.

 

Dans ce sentiment d'urgence, s'impose l'évidence nue

Qui sublime l'art de broder le temps de paroles vives.

 

P.  MILIQUE

31/10/2013

DÉFERLANTES RAGEUSES

au magma présent de l'écriture

 

 

DÉFERLANTES  RAGEUSES

 

Sur la ligne d'horizon, il n'y a que des bleus  lapis-lazuli

Comme une permanence entre abime et insondable.

 

Il rapporte cet ineffable marin, à chaque jour finissant,

Des carnets griffonnés au long de ses promenades.

 

De retour en sa chaleureuse demeure

Où s'amplifie l'essentiel de son énergie,

Il s'immerge dans l'espace et le temps

En ce lieu où s'épanouit, douillet privilège,

Toute la chair vive de son écriture.

 

Au dehors, un vent de nuit tourmente la mer

Qui lance, rageuse, des déferlantes sur quelques récifs

Spectateurs immobiles d'une écume en défi d'éternité.

 

P.  MILIQUE 

27/09/2013

FASCINATION ÉTOILÉE

au magma present de l'ecriture

 

FASCINATION  ÉTOILÉE

 

Elle est à la fois entité déstabilisante et nuageuse

Au goût prononcé pour l’énergie vitale revendiquée.

 

On peut être surpris par sa candeur désarmante,

Cependant, elle arbore une telle grâce impérieuse

Jusque dans son opposition affichée au factice des normes,

Qu'elle ne peut s'écrire qu'à l'encre simple, donc trompeuse.

 

Fulgurante d'un débridé sans ostentation,

Étourdissante et peu novatrice sans doute,

Sa prose est de cette fascination irradiée d'étoiles

Qui plonge le quotidien dans l'urgence du phrasé

Au plus près embrasé de cette palpitation synchrone,

Propre au mystère souverain d’où s’entrevoie le ciel.


P.  MILIQUE

09/07/2013

LEO FERRE: "L'AFFICHE ROUGE" ET "L'ARMEE DU CRIME"

 

LEO FERRE

"L'AFFICHE ROUGE"

ET

"L'ARMEE DU CRIME"


A toutes celles et ceux qui un jour ont résisté

11/06/2013

URGENCE

ABYSSES SPECTRALES.jpg

 

URGENCE

 

Personnalité hors-norme incroyable d'énergie,

Qui s'accompagne une lumineuse joie de vivre.

 

Source de bonheur radieux initiateur

D'une beauté sensible à fleur de peau.

 

Regard lucide et de grande éloquence

Qui jette des éclairs velours et feu.

 

Voilà qu'apparait un étonnant univers

Enfanté dans l'impatiente outrée

De vivre encore, dans l'urgence.

 

La nuit est souvent le terrain propice aux confidences...

 

P.  MILIQUE

30/05/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "QUAND ON FAIT 2 POUR CENTS"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"QUAND ON FAIT 2 POUR CENT"

Paroles et musique : La Parisienne Libérée


« Bien sûr il y a votre accent
Vos lunettes excentriques
Votre âge évidemment
Cette froideur nordique
Mais d’abord depuis quand
Êtes-vous écolo ?
La chance du débutant
C’est ça votre scénario ?
Comment expliquez vous
Votre succès aux primaires
C’est venu tout à coup
Et ça reste un mystère…
Est-ce que les militants
Qui vous ont désigné
L’ont fait sérieusement
Ou bien pour plaisanter ?
Ca vous fait quel effet
De ne pas être populaire
Est-ce que vous souffrez ?
Allons, soyez sincère !
Dans fond vous ressentez quoi
Quand on vous met des coups ?
Vous ne vous dites pas
Et si j’arrêtais tout ?
On parlera plus tard
Des questions d’énergie
Faudrait pas qu’on s’égare
On est si bien partis…
Qu’en pensent vos enfants
Qu’en disent vos amis
Quand on fait deux pour cents
Est-ce qu’on se sent trahi ? »
[citation E. Joly]
« Merci infiniment
D’être venue nous voir
C’est vraiment passionnant
Dommage, on se sépare
Nous aurions adoré
Connaître votre programme
Mais le temps est compté
Place à la réclame ! »

28/04/2013

ARNO : "Le Bikini" TOULOUSE

 

ARNO

"Le Bikini" 

TOULOUSE

  17 Novembre 2010

 

Probablement pour moi l'Artiste le plus vu sur scène, et à chaque fois le moment est grand!

Ce type est fou qui, à coups de cymbales, de guitares psychédéliques et dissonantes, et de claviers planants déstructure tout sur son passage.

Ccette grande réécriture d'un rock affranchi des codes habituels au gré de multiples cassures, ARNO la propose sur scène exaltée d'une énergie hors-norme. Et là...