Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/03/2014

PARCE QUE...

sticker-belle-femme-espagnole-aux-yeux-verts,17982832.jpg

 

 

PARCE QUE...

 

Parce que l'invraisemblable est parfois évident

Parce qu'il y a des sentiments que l'on ne maîtrise pas

Parce qu'il est des êtres qui ont froid au bonheur.

 

Parce qu'à force de fausses notes

Les lendemains ne savent plus chanter juste

Parce que des mots trop incertains font douter les certitudes

Parce que la vie doit être mémoire mais aussi amnésie.

 

Parce qu'il reste suspendu au prodige de la rencontre

Parce qu'au-delà de l' insignifiance qu'il se connaît

Elle sait lui faire croire qu'il existe enfin.

 

Parce qu'à cause de tout cela

Il la sait magnifiquement responsable

Et qu'il peut désormais envisager le jusqu'alors impensable...

Écrire un jour des textes qui parlent !

 

P. MILIQUE

ZONES DE PERCEPTIONS

JOLIE FEMME.jpg

 

ZONES DE PERCEPTIONS

 

Je suis heureux que la Femme que j’aime fasse l’unanimité.

Si tu savais combien elle redoutait d’échouer à cet examen-là.

 

Mais j’étais tranquille car elle est, je le sais, femme d’exception.

Elle laisse l’impression lumineuse de capter les ondes existantes

Qui donnent goût à la vie en initiant un vif intérêt à ses coulisses.

 

D’évidence, elle a trouvé de nombreux points d’ancrage en toi

Et, il ne faut pas s’y tromper, le fait est loin de relever de l’anodin.

Tu lui as ouvert tout en grand de nombreuses zones de perception,

De celles, perçues à l’œil nu, qui définissent notre rapport à l’autre.

 

Nous sommes amenés à négocier quelques arrangements avec une vie

Dont la philosophie, non seulement nous parvienne, mais se réalise aussi.

Vivre, c’est se laisser une chance de laisser venir à soi des images inédites,

Véritable irruption de l’impossible dans le possible de nouvelles perceptions.

 

P. MILIQUE

16/02/2014

LA RÊVERIE 4

REVE POURPRE.jpg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA RÊVERIE

4

 

S'autoriser à rêver, c'est souvent s'absoudre de préjugés rances parce que périmés. C'est assumer l'euphorie proposée par une drogue douce à même de lacérer nos crépuscules. C'est accéder, cœur ivre, à un soleil de merveilles et d'innocence. C'est entrer dans la beauté qui distille des essences d'amour serties d'évidences. Et l'existence de cet hypothétique no mans land justifie à elle seule la nécessité du rêve qui peut, et doit de ce fait, s'amplifier, y compris de manière diurnambule!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

26/12/2013

BLESSURE NARCISSIQUE

HOMME DECU.jpg  

 

BLESSURE NARCISSIQUE

 

Sa personnalité tranchante a taillé dans le vif,

Entraînant la dévastation de son univers de vie.

 

Il comprend qu'il sera long de compenser l'absence,

Et qu'il devra accepter l'érosion du temps qui passe

En effaçant sans précaution tout derrière lui.

 

Ce qui est au vrai d'une portée considérable,

C'est la réalité de sa blessure narcissique.

Ce n'était pourtant qu'une idylle

Presque désuète dans sa forme,

Une amourette au fond un peu bancale.

 

Il doit s'interroger sur l'opportunité réelle

Que représente cet espace réinvesti par des singularités

Stimulant l'authentique harmonieux d'un royaume spontané.

 

En plein désarroi perce une lueur d'espoir pourtant!

Subir à chaque infime de l'instant cette proximité était absurde

Tant était advenue l'évidence d'une affectivité réelle impossible.

 

Après tout ce temps passé en cellule de dégrisement amoureux,

Il ne peut plus faire semblant d'ignorer encore

Combien la Femme est la plupart du temps

Un être particulièrement redoutable.

 

P. MILIQUE

11/12/2013

A L’ENCRE DE FEU 2

au magma présent de l'écriture,encre,feu,encrier,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A L’ENCRE DE FEU

2


Les beaux souvenirs ne meurent jamais

Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.

 

Sur la crête de l’évidence de tout ce qui est elle,

Devenir ce muet qui jamais ne se déclare,

Et faire de sa fragilité une force qui s’émerveille,

Épanouie sur le lisse de leurs ailes qui s’étirent.

En une connivente tendresse, il lui prend la main

Avec l’ardent de son amour pour seul balancier

Et, sur le fil de son rêve au rythme endiablé,

Il dépose au sucre de ses lèvres un frugal baiser

Et d’une encre de feu caresse encore l’évidence:

Les beaux souvenirs ne meurent jamais.


FIN

 

P. MILIQUE

28/11/2013

LA SIMPLICITÉ 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA SIMPLICITÉ

4

Les conséquences visibles au fil du quotidien semblent en exclure toute velléité de perspective. Il y est démontré de manière claire et précise qu'il ne sert pas à grand chose de trop intellectualiser l'évidence: le sourire de la Joconde échappera toujours à l'analyse, les moutons compterons encore les brins d'herbes avant de s'endormir, la ligne d'horizon s'obstinera à se déplacer avec l’œil frisé du bon sens et les marchands de sable ne seront jamais sorciers. Non, il n'y a décidément rien de simple, vraiment.

En fait, rien de ce qui existe n'est anormal, pas plus la ville assoupie que le volcan éteint. C'est ainsi. Il est donc inutile d'employer une loupe à explications pour débusquer les mystères.  Nous donnons au jour et, tout autant, nous donnons à la nuit. En conséquence sachons saisir, et apprécier, l'incroyable amplitude qui chemine sans turbulences, juste parce que l'on a, volontairement, mis notre vigilance en sourdine. Avec simplicité.

(A SUIVRE...)

P. MILIQUE

24/11/2013

LA SIMPLICITÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

LA SIMPLICITÉ

1

 

Énonçons tout d'abord cette évidence connue de tous: pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple? Parce que c'est plus facile bien sûr! En l’occurrence, la formule, incisive et jolie, est plus axiomatique encore que ne le démontre souvent la simple réalité.

La fréquentation assidue du banal quotidien expose, à chaque fois que les circonstances l'y autorisent, combien la simplicité déstabilise l'esprit quand au contraire la complication le rassérène. Cela dissout tout de même certaines prédictions intransigeantes, et dirige les velléités du raisonnement dans de douteuses impasses. Et, s'il est plus facile de faire le bonheur que d'être heureux, c'est aussi se compliquer bien inutilement l'existence. A quoi servirait-il donc d'apprendre à faire simple alors que la vie disperse souvent au souffle d'un vent de simplicité qui s'ignore? C'est ainsi qu'à peine les minutes tracent le présent, que déjà le futur impatient les efface. Tout est dans tout! C'est d'une clarté lunaire, non?

(A SUIVRE...)

P. MILIQUE

01/11/2013

BRODER LE TEMPS

au magma présent de l'écriture

 

BRODER  LE  TEMPS

 

Dans ce sentiment d'urgence qui donne parfois de l'audace,

Coule sans cesse un flot d'observations surprises

Qui encouragent l'ardente confrontation des idées

Et brassent avec énergie la matière brute de la vie.

 

Démonstration débridée mais remarquablement ajustée

De battements intérieurs aux discours toujours relancés

Au cœur accueillant d'une relation de désir qui tresse les voix,

Créant ainsi une atmosphère douce mêlée de mystère.

 

Dans ce sentiment d'urgence, s'impose l'évidence nue

Qui sublime l'art de broder le temps de paroles vives.

 

P.  MILIQUE

21/10/2013

L’AMITIÉ

au magma present de l'ecriture,

 

L’AMITIÉ

 

C’est une chance insigne que d’avoir pu capter un jour

L’insaisissable et vital mystère qu’est toute rencontre essentielle,

Surtout lorsqu’elle prend la forme et la beauté tenace affichées

Par des femmes et des hommes secrets à la parole rare et fleurie.

 

Il peut nous arriver parfois d’apercevoir le semblable dans l’autre,

Quelqu’un avec qui se partage d’emblée une fraternité de pensée.

Cette reconnaissance sans équivoque induit l’amitié comme une évidence.

Mais cette évidence-là, débordante d’émotion pure, ne se parle pas !

Elle ne saurait s’expliquer non plus. Elle se vit. Et se prouve peut-être.

 

Dès lors, comment s’étonner lorsque, à l’embrasé d’un enfer de doutes

Et d’incertitudes fébriles et apeurés, j’en appelle à cette Amitié-là !

 

P. MILIQUE

12/10/2013

PARCE QUE...

17673893_7381_la_vie_est_un_livre_H111459_L.jpg

 

PARCE QUE...

 

Parce que l'invraisemblable est parfois cri évident

Parce qu'il y a des sentiments que l'on ne maîtrise pas

Parce qu'il est des êtres qui ont froid au bonheur.

 

Parce qu'à force de fausses notes les lendemains ne savent plus chanter juste

Parce que des mots trop incertains font douter les certitudes têtues

Parce que la vie doit être mémoire brûlante mais aussi amnésie.

 

Parce qu'il reste, au fil du temps, suspendu au prodige de la rencontre

Parce qu'au-delà de l' insignifiance qui le caractérise,

Elle sait, en mots choisis, lui faire croire qu'il existe enfin.

 

Parce qu'à l'aune de tout cela qui est Elle,

Il l’accueille près de lui, magnifiquement responsable.

Il peut désormais envisager le jusqu'alors impensable...

Balbutier d'encre des phrases qui parlent !

 

P. MILIQUE

23/07/2013

LA PARISIENNE LIBEREE: "L'ECHO DE LA COCOE"

 

LA PARISIENNE LIBEREE

"L'ECHO DE LA COCOE"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


[citation P. Gélard - président de la COCOE]

J’ai gagné ! J’ai gagné !
Quel bonheur et quelle fierté !
J’ai vaincu ! J’ai vaincu !
On n’en doute plus !
C’est moi le chef ! c’est moi le chef !
Pas de beaucoup mais enfin bref,
Regardez, c’est évident
N’ai-je pas l’air d’un Président ? (bis)

Mais j’entends comme un écho
Cocoé, cocoé, cocoécho
Une étrange stéréo
Cocoé, cocoé, cocoécho
Est-ce un problème de micro ?
Aurais-je un alter ego ?
Cocoé, cocoé, cocoécho

Qu’on se taise ! Qu’on se taise !
Ou ma majesté se lèse
Du silence ! Du silence !
Gare aux dissidences !
Ça suffit ! Ça suffit !
Assez de cacophonie
J’ai horreur des dissonances
Quand je m’adresse à la France

Cocoé, cocoé, cocoécho
Cocoé, cocoé, cocoécho

Cocoé ! Cocoé !
Je remporte le poulailler
Cocorico mon amour
Je préside la basse-cour
J’en suis sûr ! J’en suis sûr !
Sans tricherie ni bavure
J’suis en tête ! J’suis en tête !
Il me pousse une crête ! (bis)

Mais j’entends comme un écho
Cocoé, cocoé, cocoécho
Une étrange stéréo
Cocoé, cocoé, cocoécho
Est-ce un problème de micro ?
Aurais-je un alter ego ?
Cocoé, cocoé, cocoécho
Oui je sens comme une présence
Cocoé, cocoé, cocoécho
Un bruit de fond ne s’en va pas
Cocoé, cocoé, cocoécho
Une pénible résonance
Le Président, c’est Moi !
Le Président, c’est Moi !
Le Président, c’est… 
Moi, Moi, Moi, Moi, Moi, Moi, Moi

Cocoécocoécoco
Écho, écho, écho, écho, écho…

12/07/2013

SA VIE

ANCRE MARINE.jpg

 

SA  VIE

 

Sa vie :

C’est un ciel de noirs et menaçants malheurs

Habité de rêves fracassés et de confiance trahie,

Une succession continue de mouvements aussi désordonnés qu' incohérents,

Une douteuse abstraction que l’on ne peut qu’effleurer

Et encore n'est-ce que parfois, jusqu’au vertige, jusqu’au silence,

Un échantillon capiteux qui offre l’amère saveur d’un décalage constant,

Une outrance peu recommandable qui porte le grondement sauvage

De l’évidence inévitable du conflit inscrit à l'à-venir,

Qui niche en son sein l'âcre indifférence des rancœurs fatiguées.

 

Il refuse cela:

Alors il s’invente un itinéraire singulier aux traces invisibles,

Il se métamorphose esprit enragé, hanté, lunaire,

Débordant sans retenue la colère nécessaire et vitale,

Qui saura l'alléger des forces obscures de cette incohérence.

 

Il rejette violemment les normes contraignantes et sécurisantes

Tout en s’obligeant à débusquer en lui la part d’intolérance,

Faite d'appréciation parasitée et contradictoire du monde,

Pour se tenir, toujours, sur la pointe acérée du paradoxe,

Pour aussi ne pouvoir être suspecté de cette complaisance

Qui existe fréquemment dans la gravité et la mortification.

 

A cause de cela, il claudique bas en son refuge intérieur;

Juste à percevoir, dans l’éclat d’une évidence jusqu’alors obscur,

Cette vie qui s’organise lentement, pour, dans et contre le vide

Afin de n'être seulement troublée que par les coïncidences.

 

Il est des désespoirs qui restent à jamais secrets

Et, sauf à savoir forcer la banquise de la douleur,

Il y a cet accomplissement qui propose un chemin solitaire.

Il s’esquive alors là où s'enfièvre le murmure lumineux

Dans la brillance si belle de ce Soleil Absolu qui a su amarré

Son ancre tranquille et  rassurante à cristalliser le désordre.

 

P. MILIQUE