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29/01/2015

ULTIME DÉPART 1

au magma présent de l'écriture,

 

ULTIME DÉPART

1

Rien de plus essentiel dans son aujourd'hui
Que la disparition de son Père. Départ ultime.

«Il faut bien mourir un jour»
Admet l'Homme face au destin.
Affligeante platitude. Banalité proférée.
Et puis aussi, lourde obscénité déplacée.
Angoisse sourde. Mort par arrêt de la vie.
Torrent de larmes anesthésiant la perte.
Mensonge répété depuis toujours consistant
A faire croire que l'on sait formuler la mort.

Nous avons beau faire comme si elle n'existait pas
Et laisser s'installer cette illusion en continuant,
Lorsque la mort nous saute ainsi à la figure,
A mener une vie couverte d'épais artifices,
Que ce soit sous la forme d'une maladie grave
Invalidant un proche ou annulant l'être aimé,
Les coups de boutoir de l'existence nous obligent,
Un jour, à laisser de côté notre pâle insouciance,
Nos petites lâchetés et nos esquives continuelles.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

23/01/2015

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE 1

au magma présent de l'écriture,

 

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE

1

Dans le tumulte sans fin de la vie, rien n'est possible lorsque l'espoir n'est pas! Certes il n'est pas indispensable au fait d'entreprendre, mais il encourage toute espèce de mutation novatrice destinée à cristalliser le désir d'une existence optimale.

Au quotidien, il est inconcevable de se soumettre à l'odieuse servitude des lendemains désenchantés. On a beau être parfois échaudé par la faillite répétitive de certaines expériences passées, la prégnance grandissante d'une situation qui désespère ne sera jamais un moteur pour nous conformer à l'ordre en cours d'établissement. L'espoir naît de ce constat précis: nous ne connaissons pas l'issue véritable de ce qui se trame aujourd'hui autour de nous! D'où l'impérieuse nécessité de se ménager les trouées de lumière initiatrices d'un âge d'or futur à inventer.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

30/12/2014

AMOUR 18 CARATS

au magma présent de l'écriture,

 

AMOUR 18 CARATS

De la pierre de lune a jailli une troublante et subite évidence
Qui d'emblée s'est installée sur le fil magique de notre histoire.

Tu es la caresse de ma vie. Celle de mon aujourd'hui,
Celle de mes demains. Merci de cet Amour-brasier,
Amour 18 carats que j'entretiens à chaque infime du jour
A la caresse soyeuse d'instants de velours inespérés.
Petite Femme-Lumière, que le monde est beau à tes côtés...

De la pierre de lune a jailli une troublante et subite évidence
Qui d'emblée s'est installée sur le fil magique de notre histoire.

P MILIQUE

27/09/2014

L’ÉCLAT DU SOLEIL

au magma présent de l'écriture,

 

L’ÉCLAT DU SOLEIL

Ô beaux jours qui lient ensemble l'Amour et l’Amitié,
Inespérés instants de sensations rares et remarquables,
Puissants à faire naître l'unicité que nous formons à deux.

Puis, dans l'enthousiasme d'un partage brûlant de couleurs
Et de parfums, arpenter des jardins saturés de magnificence.

L'Amitié est un trésor fait vie, une danse légère, évanescente,
Qui invente l'osmose initiée à part égale par chacun de nous
Tant il est impossible d'imputer à la seule lune l'éclat du soleil.

P. MILIQUE

21/09/2014

LE RIRE AU CŒUR

au magma présent de l'écriture,

 

LE RIRE AU CŒUR



On a beau battre les cartes, les retourner en tous sens
Et contempler toutes les improbables boules de cristal,
Dans ce monde hirsute il apparaîtra toujours marginal
D'imaginer l'horizon seulement coloré de pessimisme.

La perte de chaque instant vécu aux armes qui agonisent
Investit le chant tragique d'une marque indélébile
Qui ne laisse jamais de répit que de courte durée.

A constater combien nous bâtissons aujourd'hui
Les conditions de notre propre disparition,
Se mute dans la permanence le désespoir lassé
En goût acharné à ne plus être au demain ébloui.

Il lui est inutile de se laisser aller à redouter davantage
Le moment proche ou plus aucun ciel ne sera visible
Car il sait qu'a l'instant d'exécuter son apothéose,
Il trouvera la force d'y succomber le rire au cœur.

P. MILIQUE

07/09/2014

GERMINATION FÉCONDE 1

au magma présent de l'écriture,

 

GERMINATION FÉCONDE

1



Subtils passeurs de visible dans la chair du réel, ils accaparent le soleil
Et, fins messagers du vent, apprivoisent l'espace d'ondes persistantes.

Rares porteurs de présent, ils figent l’éphémère de leur danse commune,
Germination féconde transcendée de substance à la naissance du geste,
Écoute attentive de l'harmonie d'un monde inscrit dans la permanence
En écho de rêves trousseurs de beau sachant relier l'utopie au possible.

Temps majuscule réinventé sans cesse d'un essentiel tapi dans le banal,
Gageure d'une aube à l'étroit qui convie sa lueur au colloque des sens.
Une petite musique de l'âme prolonge d'horizons la beauté libératrice,
Yin et yang final d'un patchwork de lumières aux froissements apaisés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/08/2014

FLÂNER SOUS LE BLEU DU CIEL 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FLÂNER SOUS LE BLEU DU CIEL

4

 

La matière ne manque pas, la lucidité et son discernement corrosif non plus.

Il y a comme une nécessité vitale à ne plus se préoccuper de la folie des hommes,

Cette folie de chaque instant qui, au demeurant, n'en est de toute évidence pas une.

Il s'agit bien au contraire de beaux moments parfaitement sains et jubilatoires.

Il faut avoir une pleine et entière conscience de la réalité de cet état de fait.

 

L'image est si belle! L'homme, fier face à l’ineffable, flâne sous le bleu du ciel.

Il se montre, une fois n'est pas coutume, attentif aux êtres et à leurs passions.

Il multiplie les connections avec la vie, et à ses heures qui éclaboussent l'horizon.

 

Et, à mettre l'Autre en lumière, il retrouve des facultés qu'il pensait perdues.

Cet Autre essentiel et infini qui sature de sa présence chaque copeau de son existence.

(FIN)

 

P. MILIQUE

01/08/2014

LENTE HÉMORRAGIE

au magma présent de l'écriture,

 

LENTE HÉMORRAGIE

 

Il est à espérer ton quotidien se révèle plus lumineux que le mien,

Car tu n’as pas l’âge de payer cash les tâtonnements de l’existence.

 

Je me suis interrogé jusqu’à l’obsession, et malgré le désir de faire beau,

Je ne peux que confirmer qu’elle n’est que doutes et colères rémanents.

C’est une part d’irrationnel qui envahit la réalité de ses éclats d’arbitraire,

C’est une fresque naturaliste mais effrayante en ses interrogations inouïes

Lorsqu’en ses corridors coule la lente hémorragie d’inguérissables blessures,

Véritable concentré de cauchemars obscurs, vie réelle aux perfides morsures.

 

La tempête déchire l’air, et le tableau est accablant qui rend le jour chagrin.

 

P. MILIQUE

10/06/2014

L’AIR DU BEAU

au magma présent de l'écriture

 

L’AIR DU BEAU

 

Une sorte de culpabilité à peine corrigée par la rage

Qui génère au vif ce problème de légitimité…

Écrire et ne pas savoir comment assumer cette prétention!

 

Pourtant, son imaginaire côtoie un quotidien

Des grands frères bienveillants et protecteurs.

Baudelaire l’accompagne au brasier de ses révoltes,

Et il a cette étrange impression de l’entendre lui souffler…

 

Va, exacerbe le cœur même de l’émotion poétique,

Celle qui offre d’emblée l’éclat de ce qui attend!

Invalide la phrase exclusive et universelle

Qui se délite, à l’image des mots qu’elle décrit

Avec l’iridescente et unique arrière-pensée: ÉCRIRE!

Rédemption libératrice…

 

P. MILIQUE

04/06/2014

SOUS LA PLAGE, LES PAVES! 1

au magma présent de l'écriture,

 

SOUS LA PLAGE, LES PAVES!

1

 

J’étais désaccordé de l’éprouver si douloureuse…

 

Un mal à l’aise viscéral semblait naître en son tréfonds.

Elle paraissait fort désabusée par l’irréel de son présent

Tout comme par, ancré en elle, celui de son avenir proche.

 

J’étais assujetti à la pénible impression d’une flétrissure d’elle

Dans l’hésitation saccadée de ses souffles, de ses soupirs tristes.

 

Elle avait beau adopté une attitude aussi futile que protectrice

De la femme qui sourit et rit lorsqu’elle s’affiche en représentation,

Proposant à son entourage l’image confortable attendue d’elle,

Elle ne pouvait cependant me dissimuler ses soubresauts d’âme

La vie se charge de l’affirmer haut et fort:

Sous la plage, les pavés!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/02/2014

HONTE DE MES FAIBLESSES 2

HONTE.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

HONTE DE MES FAIBLESSES

2

 

Aimée, je m’en veux tant de t’asséner sans cesse la litanie de mes bobos !

Pourquoi suis-je à ce point incapable de rester discret, à tout le moins évasif,

Sur ce que véhicule ma tête de négatif, de mesquin, à l’infime de l’instant ?

Est-ce l’amour qui me laisse ainsi croire qu’il m’est possible d’impunément

Lester l’âme de la Femme Aimée d’un fardeau dont il faudrait la préserver ?

J’ai honte de mes faiblesses dispensatrices de mes monologues narcissiques,

Et je te demanderais pardon si de le faire ne relevait pas d’une lâche facilité.

 

Je sais cependant qu’il m’est déjà accordé puisque tu m’as déjà persuadé

De l’immense réalité l’amour que tu me portes tel un beau soleil défroissé.

Je sais aussi que ces lignes jetées, engorgées d’émotions, ne te plaisent pas,

Au point de te faire dire que tu ne les lis pas !

Comment donc ne pas t’aimer ?

(FIN)

 

P. MILIQUE

15/02/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 04/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

04/02/2014