10/10/2013
ACCEPTER L'EPHEMERE
ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE
Un soir d'adolescence désespérée qui se dissout dans un inévitable chaos.
L'impact émotionnel le propulse aux limites extrêmes de la détresse. Le moment de la rupture, la rupture même, lui est douloureusement insupportable et il aspire à se venger de la terre entière. Cataclysme. Destruction totale. La leur. Ou la sienne. C'est pareil. Une façon comme une autre d'exprimer sa révolte.
La mort ! Une idée inexorable. Une sorte de logique fatale induite par des tensions négatives beaucoup trop intenses. Dans un état de confusion totale et comme asphyxié par l'angoisse qui sourd de partout en lui. A bout de souffrances psychologiques, il retourne contre lui le potentiel d'une violence qu'il ne se connaissait pas. L'ultime violence d'un désespoir animalement humain.
Par bonheur, cela n'a pas été suffisant !
Alors il doit reprendre sa route.
Et on le retrouve abattu par l'infinie tristesse et traumatisé par l'exploration éreintante et incessante des territoires jusque-là obscurs et inconnus de sa nuit intérieure.
Tout son jeune univers a subitement basculé. Ses certitudes ont vacillé. Désormais, il doit affronter le vide moral, le manque de perspectives, l'omniprésence de l'inacceptable, l'horreur répulsive des faits avérés. Il se sent tellement abandonné, tellement vulnérable face à cette réalité impossible à modifier. La blessure est profonde. Terriblement profonde. Trop peut-être !
Parce que l'absence de l'absente lui est insoutenable et que cela le dessèche encore et encore.
Parviendra-t-il un jour à sublimer son chagrin ?
Le voilà, lui que j'ai aidé à grandir, devenu lui aussi un écorché de la vie.
Il sait désormais que certaines circonstances peuvent anéantir la beauté des êtres et faire saigner le bleu de n'importe quel ciel.
Mais, existe-t-il une autre alternative sur cette terre que d'accepter l'éphémère ?
P. MILIQUE
13:00 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, bonheur, insuffisance, reprendre, tailler la route, retrouver, abattre, infini, tristesse, traumatisé, exploration, érintant, incessant, territoire, obscur, inconnu, nuit intérieure, jeune, univers, subitement, acquis, basculer, certitude, vaciller, affronter, vide moral, manque de perspectives, omniprésence, inacceptable, horreur, répulsif, faits avérés, se sntir abandonné, vulnérable, face à face, réalité, impossible, modifier, blessure, profondeur, absence, insoutenable, déssècher, parvenir, sublimer, chagrin, justice, aider, grandir, devenir
19/09/2013
COMPRESSION D'HORREURS
COMPRESSION D'HORREURS
Il y a ce qui lui procure cette étrange sensation:
Quelque chose qui tient de l'ordre du trouble,
Alors qu'il n'est que cet état étrange jamais fixé
Dans l'acceptation plausible de ce qu'il est.
Comment rendre compte au plus précis, la déflagration
Qui se produit parfois à l'intime flou des êtres?
L'apprentissage permanent qu'exige le métier de vivre
Bouscule la borne-frontière de sa pensée en mouvement
Qui lui impose de n'exister qu'à la marge de son temps.
Dans un monde emporté par une transe inhumaine,
Errements d'ombres furtives au cauchemar d'une nuit,
S'érige en sculpture-tourments une compression d'horreurs
Dans le silence assourdissant qui succède au vacarme.
P. MILIQUE
09:14 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, compression, horreur, procurer, étrange, sensation, chose, tenir, ordre, trouble, étatique, étranger, fixer, acceptation, plausible, rendre compte, compte-rendu, précis, précision, féflagration, se produire, intime, filouter, flou, être, apprentissage, permanence, exiger, métier, vivacebousculer, borne, frontière, pensée, en mouvement, impser, exister, à la marge, tempête, mondial, emporté par la foule, transeninhumain, errement, ombre, furtif, cauchemar, nocturne, s'ériger, sculpture, tourment, silence assourdissant
28/07/2013
YVES BOMMENEL: "DOMMAGES COLLATERAUX"
YVES BOMMENEL
"DOMMAGES COLLATERAUX"
J’ai perdu mes illusions sous la cendre d’Hiroshima,
J’ai perdu le sens de l’humour dans les scories de Buchenwald,
J’ai perdu ma bonne humeur sur les marches du S-21,
J’ai perdu la face devant le siège de Sarajevo,
J’ai perdu la tête place de la Concorde,
J’ai perdu le Nord à Wounded Knee,
J’ai perdu les pédales dans les Aurès,
J’ai perdu mon calme pour Soweto,
J’ai perdu la foi en Argentine,
J’ai perdu connaissance à Guernica,
J’ai perdu mon âme au Ruanda,
J’ai perdu pied en Sibérie,
et…
J’ai couru à perdre haleine,
Je me suis perdu en conjectures,
J’ai perdu complètement mes moyens,
Joué à qui perd gagne, mais c’était peine perdue :
L’horreur n’est qu’une perte sèche.
17:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE, POESIES DITES EN IMAGES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, présent, yves bommenel, dommages collateraux, illusion, cendre, hiroshima, sens de l'humour, scories, buchenwald, bonne humeur, marché, perdre la face, siège de sarajevo, perdre la tête, place de la concorde, perdre le nord, wounded knee, perdre les pédales, les aurès, perdre son calme, soweto, perdre la foi, argentine, perdre connaissance, guernica, perdre son âme, rwanda, perdre pied, sibérie, courir à perdre haleine, se perdre en conjectures, perdre ses moyens, jouer à qui perd gagne, peine perdue, horreur, perte sèche
14/07/2013
DAMIEN SAEZ: "PUTAINS VOUS M'AUREZ PLUS"
DAMIEN SAEZ
"PUTAINS VOUS M'AUREZ PLUS"
17:09 Publié dans DAMIEN SAEZ, GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, damien saez, putain, les aurès, ami, lanterne, perdre, flamme, amour, partir, jeter, âme, bouffer, néant, laisser le coeur vide, fertile, averse, avide, horreur, monde, comparaison, union, penser, oublier, tristesse, faubourg, présumer, cimetierre, solitude, dernier repas, liberté, guetter, alignement, discrétion, différence, pin parasol, piétiner, enclôt, continuer, rôtir, granit, zénith, factice, essaim, touriste, chaleur, s'épanouir, danser, soie
12/07/2013
LEO FERRE: "NI DIEU NI MAÎTRE"
LEO FERRE
"NI DIEU NI MAÎTRE"
"Et si vraiment Dieu existait, il faudrait s'en débarasser!" (Bakounine)
Extraits du DVD de Léo Ferré "Sur la scène" (1972/1973)
13:53 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, léo ferré, bakounine, ni dieu ni maître, dieu, existence, falloir, débarasser, sur scène, cigarette, remord, jade, peur, ministère, pitié, fenêtre, étoile, dalle, rose sans pétale, avocat, larme, justice, supplice, sacrifice, service, procédure, rejet, sociétal, parole d'évangile, plier, horreur, noblesse, style, prophète, souhaiter
03/07/2013
LEO FERRE: "LES POETES"
LEO FERRE
"LES POETES"
"Ce sont de drôles de types qui regardent les fleurs
Et qui voient dans leurs plis des sourires de femme
Les poètes"
Ce sont de drôles de types qui vivent de leur plume
Ou qui ne vivent pas c'est selon la saison
Ce sont de drôles de types qui traversent la brume
Avec des pas d'oiseaux sous l'aile des chansons
Leur âme est en carafe sous les ponts de la Seine
Leurs sous dans les bouquins qu'ils n'ont jamais vendus
Leur femme est quelque part au bout d'une rengaine
Qui nous parle d'amour et de fruit défendu
Ils mettent des couleurs sur le gris des pavés
Quand ils marchent dessus ils se croient sur la mer
Ils mettent des rubans autour de l'alphabet
Et sortent dans la rue leurs mots pour prendre l'air
Ils ont des chiens parfois compagnons de misère
Et qui lèchent leurs mains de plume et d'amitié
Avec dans le museau la fidèle lumière
Qui les conduit vers les pays d'absurdité
Ce sont de drôles de types qui regardent les fleurs
Et qui voient dans leurs plis des sourires de femme
Ce sont de drôles de types qui chantent le malheur
Sur les pianos du cœur et les violons de l'âme
Leurs bras tout déplumés se souviennent des ailes
Que la littérature accrochera plus tard
À leur spectre gelé au-dessus des poubelles
Où remourront leurs vers comme un effet de l'Art
Ils marchent dans l'azur la tête dans les villes
Et savent s'arrêter pour bénir les chevaux
Ils marchent dans l'horreur la tête dans des îles
Où n'abordent jamais les âmes des bourreaux
Ils ont des paradis que l'on dit d'artifice
Et l'on met en prison leurs quatrains de dix sous
Comme si l'on mettait aux fers un édifice
Sous prétexte que les bourgeois sont dans l'égout
17:03 Publié dans GOUTTES d'ÂME, LEO FERRE, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, léo ferré, drôle de type, regarder, fleurir, voir, plier, sourire de femme, chanter le malheur, piano, coeur, violon, âme, brasser, déplumé, se souvenir, ailes, littérature, accrocher, tardif, spectre, geler, poubelle, mourir, vers, effectif, la tête de l'art, marcher, azur, têtu, ville, savoir s'arrêter, bénir, chevaux, horreur, île, aborder, bourreau, chien, compagnon de misère, lêcher la main, museau, absurdité
28/06/2013
TRANSES INHUMAINES
TRANSES INHUMAINES
Il y a ce qui lui procure cette étrange sensation,
Quelque chose insufflé par l'ordre du terrible.
Il est impératif de prendre forme pour commencer à être,
Alors qu'il n'est que cet état mouvant qui ne se fixe jamais
Dans l'affirmation plausible où ce qu'il est trouve refuge.
Comment rendre compte au plus près de la déflagration
Qui se produit parfois à l'intérieur de certains êtres?
L'apprentissage permanent proposé par la vie
Bouscule la morne frontière de sa propre pensée
Qui lui impose de n'exister qu'à la marge de son temps.
Dans un monde secoué de transes inhumaines,
D'errements d’ombres furtives à peine audibles,
S'érige en sculpture-tourments une compression d'horreurs
Dans l'assourdissant silence qui succède au vacarme.
P. MILIQUE
10:26 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, arno, transes, transitif, inhumain, procurer, étrange sensation, insuffler, ordonner, terrible, impératif, prendre forme, commencer, libertaire, étatique, mouvance, fixation, affirmation, plausible, trouver refuge, se rendre compte, déflagration, produire, à l'intérieur, apprentissage, permanence, proposer, bousculer, morne, frontière, propre pensée, imposer, exister, à la marge du temps, monde secoué, erratique, ombre furtive, à peine audible, s'ériger, sculpture, mouvementé, compression, horreur, assourdissant silence, succéder, vacarme
01/06/2013
AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER
2
Laissez-moi hurler mes excès de souffrance exaltée !
Je ne fais désormais que chercher un sens à mon néant
En venant au plus près du profus et de l'insensé.
Aucune paix possible dans l'affliction que j'ai de lui.
Mon espace intérieur s'est trouvé subitement dévasté
Par l'horreur brutale de son obtuse extinction.
L'obscène fulgurance m'a moralement intoxiqué
Et me pulse à la recherche d'une cohésion utopique
Dans le désarticulé chaotique ne proposant la vie
Qu'un théâtre d'ombre à l'immortalité instable !
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:26 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, bernard adamus, laisser, hurler, excès, souffrance, exalter, faire, désormais, chercher un sens au néant, venir au plus près, profus, insensé, paix, possibilité, affliction, espace, interner, se trouver, subitement, dévaster, horreur, brutalité, obtus, extinction, obscénité, fulgurance, moralité, intoxiquer, puiser, rechercher, cohésion, utopie, désarticulé, chaotique, proposer, vie, théâtre d'ombre, immortalité, instable
29/05/2013
DÉCADENCE
DÉCADENCE
L’injustice est visible
Et sans discernement
Qui me pétrifie d’horreur vive.
Je perçois des choses hideuses
Au magma du quotidien et,
Le long de ces nuits égarées,
Je descends avec délectation
L’escalier imaginaire du vide absolu.
P. MILIQUE
09:57 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, bernard adamus, université, vacances de pâques, injustice, visible, chorale, sans discernement, ppétrifier, horreur, vive, grincement, percevoir, chose, hideux, magma, quotidien, tout au long, nuit, égaré, descendre, avec délectation, escalier, imaginaire, vide absolu, choriste, trombonne à coulisse, trompette, tuba, guitare, batterie
23/03/2013
L'HARMONIE DU MONDE
L'HARMONIE DU MONDE
L'excès du savoir érudit de maîtrise
Rend les choses quelquefois bien difficiles.
L'homme se transforme en un être compact
Face aux vives pulsions noires de l'horrible vie.
Mais l'acuité hors norme de son regard intérieur
L'ouvre au soleil nostalgique d'un certain humanisme.
Cela ne relève pas de l'explication, plutôt de l'énigme !
Au centre d'une existence, comme confusément désaccordée,
Une forme supérieure d'intuition et de perception
Lui permet, dans un éclat de dépouillement sublime
D'approcher, au plus radiant de la clarté nocturne,
De cet état plus heureux qui redonne harmonie au monde.
P. MILIQUE
09:12 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, harmonie, monde, cinéma el mondo, excès, excéder, excessif, savoir, érudit, maîtrise, rendre les choses difficiles, se transformer, compacter, impacter, compact, vivacité, pulsion, noir, horrible, horreur, vie, acuité, hors norme, regarder, intérioriser, intériorité, ouvrir, soleil, nostalgie, certitude, hanisme, explicatif, éngme, énigmatique, centraliser, confus, confusion, désaccorder, forme supérieure, intuition, perception, permettre, permission, éclater, éclat, dépouiller, dépouillement, subliminal, sublimer, approcher
20/03/2013
INITIALEMENT FATAL
INITIALEMENT FATAL
Chaque mot que j'écris là perle d'une profonde blessure.
Lorsque la souffrance devient aussi palpable,
La rage dilatée ne peut plus se contenir
Et noie tout dans une gangue de nuit et d'horreur.
L'enfer sur terre, c'est la mort lente !
Quel effroyable malentendu dans ce long murmure
Qui impose de faire face, armé d'inutile dignité,
A une situation aussi obscène que douloureuse.
Corps-à-corps convulsés jusqu'à l'ultime,
Jusqu'au terme d'une vie initialement fatale.
P. MILIQUE
09:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture;corps, révulser, initial, initialiser, fatal, perler, profondeur, blessure, souffrir, devenir, palpable, rage, dilater, pouvoir, se contenir, noyer, gangue, nuit, horreur, l'enfer sur terre, mort lente, effroyable, malentendu, long murmure, imposer, imposition, faire face, armer, inutile, dignité, situation, obscène, douloureux, corp à corp, convulsion, convulser, ultimatum, thermes, terme, terminal, môrice benin, vide sidéral, fin de siècle, rétrécir, empereur, marchand de rêve, coûte que coûte, industriel, arche de noé, déchirure
11/03/2013
GABRIELA MISTRAL, POEME DE L'ENFANT
GABRIELA MISTRAL, POEME DE L'ENFANT
Lu par Sylvia Bergé
Poème extrait du receuil D'amour et de désolation, traduit de l’espagnol par Claude Couffon (© ELA/La Différence 1988
Gabriela Mistral est née en 1889 au nord du Chili dans un monde rural et catholique. Très jeune, elle enseigne, traverse le continent et publie ses premiers recueils dès les années 1910. Elle est l’un des premiers auteurs latino-américains à puiser dans l’héritage indien. Sa vision de la douleur humaine reste liée au christianisme, mais elle déploie un sens du cosmos qui n’a rien d’européen. Ses poèmes se font l’écho de ses amours brisées, de ses enfantements impossibles et vibrent de la force tellurique du continent sud-américain. Dans les années 20 et 30, poétesse reconnue et traduite, elle séjourne aux Etats-Unis et en Europe. En 1945, elle est le premier auteur latino-américain à recevoir le prix Nobel de littérature.
Poèmes choisis par Philippe Garnier
Prise de son, montage : Claude Niort, Pierre Henry
Réalisation : Anne-Pascale Desvignes
23:51 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, gabriela mistral, explorer, le poème de l'enfant, cendre, précoce, tomber, pluie sans fin, saumâtre, regarder, ventre, coeur amer, vaicre, lèvres, dormir sur mon sein, verger en fleurs, limbes, ouistiti, horreur, bouche, bûlant, gonflé de nectar;amer plaisir, bercer, sans tourment ni remords, vulve;laver le sang, rancoeur, chair féconde, oubli