Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/03/2014

PRISME AMPLIFICATEUR

prisme.gif

 

PRISME AMPLIFICATEUR

 

La confusion règne qui épuise sa petitesse

Satinée de blessures nombreuses et secrètes.

 

L'angoisse prégnante qui le contraint tant

Dans sa marche fébrile et instable vers l'inconnu

Sème un trouble charivari dans son esprit

Qui décuple soudain sa peur de l'environnant.

 

La solitude pesante et avérée de la vie

Initie l'inévitable assujetti à la logique destructrice

Largement nourrie d'hésitations et de malentendus.

 

Dans cette sorte d'évanouissement existentiel et progressif,

Un prisme amplificateur présente l'ultime recours:

Écrire le quotidien d'une plume rageuse et sans fioriture!

 

C'est alors que, riche de sa seule résistance à la souffrance,

Il s'avance à tâtons dans la plus singulière intimité

En s'attachant à évoquer la manifestation

Du plus beau à venir et du plus grand advenu.

 

P. MILIQUE

18/02/2014

TRANSFORMATION: COMMENT DAVID DEVIENT SOPHIA

 

TRANSFORMATION
COMMENT DAVID DEVIENT SOPHIA

(7’08’’)
« LE ROSE RAJEUNIT TOUJOURS »

 

Avant de recevoir ses habitués, David se métamorphose en travesti : douche, épilation, maquillage, perruque. Un rituel qui procède de la magie et de l'illusion, pour des clients qui ignorent qui se cache derrière la grande Sophia : David Dumortier, poète ("For intérieur") et auteur de livres pour enfants.

 

Enregistrements : avril 13
Mise en ondes & mix : Arnaud Forest
Réalisation : Claire Hauter

18/01/2014

LAMBEAUX DE MÉMOIRE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LAMBEAUX  DE  MÉMOIRE

2


Le monde semble s'être durablement absenté

Direction le trouble et l'inconnu,

Vide de toute séduction d'un amour en devenir.

Et tout un chacun apparaît

Comme un infirme définitif de la vie.

 

A un moment, il devient important

De ne plus savoir compter que sur son imaginaire,

Et laisser peu à peu des lambeaux de mémoire se préciser

Habités d'impétueux désirs aux belles apparences

Installant au tréfonds la viscérale certitude

Que jamais l'avenir patiemment élaboré n'adviendra!

 

C'était par un distrayant après-midi

Fouetté par le sang juvénile du printemps...

Un sourire énigmatique striait le brillant de ses yeux.

(FIN)

 

P.  MILIQUE 

25/11/2013

RÉALITÉ SOUFFRANTE

NIQUAB.jpg  

 

RÉALITÉ SOUFFRANTE


Au mur, les portraits de ces femmes enfermées avec,
Aux abords de la composante apparente de leurs visages,
La sinistre cache imposée qui semble les avoir dépouillées de toute personnalité.
Frontière surréaliste avec une humanité
Que l’on croirait définitivement promise à l’aridité.

Nous nous retenons trop souvent de hurler nos doutes.
Ceux, si indiciblement troublants et dérangeants qu’ils devraient,
Véhémence en fusion,
Allumer des incendies d’inquiétude et exacerber l’exacte sensation
De la lourde menace qui pèse sur nous tous.

Au mur, les portraits de ces femmes enfermées.
En comprenons-nous vraiment toute la signification ?
Il y a là, nous le savons, de quoi nourrir de nombreuses et intarissables réflexions.
Et nous rendons fréquemment compte d’injustifiables comportements.
Mais peut-on se satisfaire en de telles extrémités de nos faibles objections
Obscures, et parfois même cachées ?
Non! Alors nous devons, pour le moins, garder cet œil intransigeant
Qui cristallise toute la réalité souffrante.

Chacun se lasse inévitablement à naviguer dans le foisonnement
Souvent confus et agaçant d’une mauvaise conscience
Placée d’abord sous le signe du non accomplissement.
Dans la quête rassembleuse et pourtant solitaire,
Chaque individu avance à tâtons
Le long des franges accidentées de ses abîmes intérieurs.
Dans l’horreur intime de s’éprouver, souffrance ultime,

Étranger parmi les hommes.



Nous savons cependant avoir hérité d’irréfragables devoirs.
Alors, pourquoi ne nous éveiller que lorsque l’absurde exacerbé
Dans lequel nous vivons devient trop révoltant ?
Où quand s’exposent trop de manques, trop de fêlures,

Pour respirer encore avec légitimité dans une telle société,
Et que dans ces fissures trop connues de tous se glisse l’inéluctable du silence,
De l’errance et du traumatisme qui installe la mort.

Au mur, les portraits de ces femmes enfermées avec,
Aux abords de la composante apparente de leurs visages,
La sinistre cache imposée qui semble vouloir les dépouiller de toute personnalité.

Et, fixés dans les vôtres, leurs yeux suffocants de désespérance
Qui implorent d’attentes à devenir libres.
Comme ces mots là...



P. MILIQUE


UN BAISER DE SPLEENS INQUIETS

baiser-gout-baume-levres.jpg

 

UN BAISER DE SPLEENS INQUIETS


Elle a la voix douce et chantante,
Un sourire hardi en ses yeux troublants
Et un goût sans répit pour les tendres caresses.

La foudre un jour est tombée sur moi au contact de ses lèvres,

Baiser magma sur le chemin de mémoire,
Transformant mon repaire de calme triste
En lieu oublié de musique ensoleillée.

Et comme rien de moi ne se refuse à l’aimer irréparablement,
J’arpente les profondeurs trop vraie et trop fausses aussi de nuits
Éclatées aux arêtes secrètes de spleens inquiets.

Parce que lorsqu’elle n’est pas là
Je suis comme séparé de moi,

Dissocié par la vive carence

De ce baiser magma sur le chemin de ma mémoire.

Et malgré le battement passionnel
De l’onde brûlante du sang qui me porte,
Je ne me parle plus…
Je me renonce en elle !

P. MILIQUE

 

14/11/2013

SUBTILE SEGMENTATION

fragile_big.jpg

http://www.erinnyes.fr/

 

 

SUBTILE SEGMENTATION

 

Assertions cruelles et justes au caractère irréductible

D'une impression de pourrissement profond

D'indécence dégoûtée dans la nécessité d'un trouble

Qui présente une vision infernale du monde.

 

Certains mots sont plus sonores que des gifles

Aux vies animées des fissures qui blessent.

 

Alors, les années d'amères désillusions,

Où il s'était enfermé dans une solitude têtue,

Ont enfin extirpé de sa mémoire

Le désordre du cri tu, tenu secret, comme honteux.

 

Aux fragments épars de son univers désormais,

La souffrance qui avançait jusque-là masquée,

Apprend que l'instant est segmentation subtile

Qui s'offre dans un sourire saignant de fragilités.

 

P. MILIQUE

15/10/2013

RÉSONANCES CONCRÈTES

RESONANCE.jpg

 

RÉSONANCES CONCRÈTES

 

Le scandale est là, enfiévré,

Qui affirme des choses irrecevables

Où se greffent les peurs malsaines de la différence.

 

Du tréfonds de l'inconscient

Surgit ce qui se trouve à l'habitude enfoui.

 

Trouble immédiat en quête de l'invisible

Dans l'ébranlement de l'être souvent

Saisi au bord du cri, au bord du spasme.

 

L'expérience vive de l'inéluctable

Trouve alors une résonance concrète

A l'impératif d'une plume sereine et en attente.

 

P. MILIQUE

12/10/2013

HETEROCLITES REGISTRES

deadtree.png

 

HÉTÉROCLITES REGISTRES

 

Dans l'agitation d'une identité brouillée

Par les troubles aiguisés de l'identité,

Il doit trouver la force de congédier les fantômes

Noirs de silences apeurés, frémissants et lourds,

Qui ne cessent de l'exposer à d'autres impossibles.

 

Considérations incertaines aux aguets de contorsions

Réunissant les fragments épars de textes en devenir.

 

Étrange et belle ambition que cette lutte contre l'impasse

Aussi, se nourrissant à l'aune d'une forte poussée d'écriture,

Il trempe parfois sa plume au sang d'hétéroclites registres

Dans la recherche énigmatique de formes nouvelles

Sans jamais au final, faire preuve d'une quelconque originalité,

Tant sa naïveté singulière vêt chacune de ses tentatives

D'une emphase lyrique désespérée et consternante,

Qui n'approche qu'alourdie d'épreuves douloureuses

Jusqu'à cette zone féroce où la blessure pénètre et lancine.

 

P. MILIQUE

09/10/2013

BONHEUR URGENT

au magma present de l'ecriture

 

BONHEUR  URGENT

 

Il sait qu'elle se perd dans un voyage intérieur

Aux prolongements irrémédiables et privés.
Il sait qu'elle se brise et s'affaiblit dans d'interminables insomnies.

Parce qu'il y a un trop plein de tout.

Trop plein de souffrances, trop plein d'espérances déçues.

Alors chaque nuit la laisse meurtrie, ensanglantée du dedans.

Sa sensibilité extrême est une source de terribles douleurs. Inacceptables...


Bien sûr qu'elle émeut par sa fragilité.

Mais elle bouleverse aussi par la force qui est la sienne,

Dans sa recherche forcenée d'une oasis de douceur,

Au milieu des troubles et des tourments qui font le quotidien.

(A SUIVRE...) 


P. MILIQUE

 

20/09/2013

TOMBENT LES MASQUES 1

u magma present de l'ecriture,

 

TOMBENT LES MASQUES

1

 

Cela claque tel un coup de tonnerre dans un ciel bleu.

Soudain s’affiche, aveuglant, la prise de conscience

D’un désamour cinglant rejeté aux berges acérées,

Assujettie à la stridence d’un cri trop longtemps refoulé.

 

L’amour n’est plus, il le sait, seulement son reflet trouble.
Maintenant que l’inespéré bonheur s’affiche désintégré,

Quelle relation entretenir encore dans l’ourlet noir du cœur ?

 

Avoir mis tout ce temps pour parvenir à pareille conclusion

Relève sans nul doute d’une incommensurable naïveté,

D’une cécité cérébrale au plus proche de l’exacerbé,

D’un parti pris trop tôt résigné face aux choses de la vie,

D’une inconséquence grave doublée d’atterrante candeur.

(A SUIVRE)


P. MILIQUE

19/09/2013

COMPRESSION D'HORREURS

au magma present de l'ecriture,

 

COMPRESSION  D'HORREURS

 

Il y a ce qui lui procure cette étrange sensation:

Quelque chose qui tient de l'ordre du trouble,

Alors qu'il n'est que cet état étrange jamais fixé

Dans l'acceptation plausible de ce qu'il est.

 

Comment rendre compte au plus précis, la déflagration

Qui se produit parfois à l'intime flou des êtres?

 

L'apprentissage permanent qu'exige le métier de vivre

Bouscule la borne-frontière de sa pensée en mouvement

Qui lui impose de n'exister qu'à la marge de son temps.

 

Dans un monde emporté par une transe inhumaine,

Errements d'ombres furtives au cauchemar d'une nuit,

S'érige en sculpture-tourments une compression d'horreurs

Dans le silence assourdissant qui succède au vacarme.

 

P.  MILIQUE

02/08/2013

LA DÉMARCHE ARAIGNÉE

CHEVAUCHEE.jpg

 

LA DÉMARCHE ARAIGNÉE

 

Tant dans la vérité qu’au mensonge d’une démarche araignée

Se met en place la frénésie d'une chevauchée éperdue,

Qui chuchote l’incertaine tentative de reconquête de soi.

 

Toucher au grain de la trouble chorégraphie du silence,

Et à celui des mathématiques intérieures de la sensation

Qui accostent, irrémédiables, aux marges nauséeuses de l’insoutenable.

 

Tout est bon au quotidien pour faire perdre la tête

A ceux qui ont pour habitude de maintenir le regard fixé

Sur ce monde discordant qui réfute les sanglots de la réalité.

 

P.MILIQUE