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27/10/2015

RUPTURE DE VRAISEMBLANCE

au magma présent de l'écriture,

 

RUPTURE DE VRAISEMBLANCE

Dans cette traversée des apparences,
Il montre une démarche d'explorateur
Portant un regard lucide et distancié
A penser la vie telle l'horizon invincible.

D'une rupture de vraisemblance
Est née le principe d'incertitude
Lorsque plus rien d'extérieur
Ne se propose à l’absorption.

Cette nouvelle mise en abîme
N'engendre aucune amertume,
Et bien qu'il perçoive presque
La séquence ultime en devenir,
Il semble vain de désespérer
De l'éprouver en épris d'absolu.

Au théâtre de ce monde déshumanisé
Se décompose le fragmentaire multiplié
Envers ce quelque chose d'impalpable
Qui, dans sa façon toute personnelle
D'appréhender la complexité humaine,
Lui enjoint de ne pas s'épuiser davantage
Dans la quête d'un bonheur chimérique.

P. MILIQUE

18/10/2015

AU RÉCONFORT DE LA NUIT 1

au magma présent de l'écriture,

 

AU RÉCONFORT DE LA NUIT

1

D'une écriture fluide et limpide et, il l'espère, efficace, ils noircit en leur entier une multitude de cahiers au réconfort enthousiaste de la nuit.

Animé d'une réflexion attentive, voire méditative, il arpente ses terres au fil des pages, y déposant l'autre décor issu de son imaginaire. Une fois entré dans l'ultime intimité de l'espace espéré, il s'empare du monde par la justesse de son propos tracé d'une plume précise. Traversé d'une perception aussi éclairée que profonde, il expose une extrême vivacité de couleurs et de séductions jusque dans les contrastes nébuleux d'ombres tachées de lumière.
D'abord abstraite et circonstanciée, l'écriture se fait peu à peu méticulosité et s'amplifie de détails généreux. La magie repose volontiers sur l'inexacte géométrie des phrases faites de mots parfois exsangue, comme vidées de leur sens et cependant confusément comprise.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

03/06/2015

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES 1

au magma présent de l'écriture,

 

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES

1

 

C'est une des faveurs dont, à l'usage, l'existence est la plus avare.

Celle-ci en tant que cause extérieure susceptible d'exposer aux conséquences, fournit un excellent prétexte à l'utilisation d'un artifice principalement destiné à maquiller l'indifférence commune.

De ce refus vital de l'irrémédiable nait la joie.

Ainsi prend forme le vif ressenti que ce n'est pas quand tout va bien qu'on est joyeux, mais plutôt que c'est parce qu'on est joyeux que tout va moins mal !

Dès lors, l'ultime menace peut-elle s'éloigner d'un pas léger ?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

07/05/2015

CHAQUE MAIN TENDUE 5

au magma présent de l'écriture,

 A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CHAQUE MAIN TENDUE

5

Il ne faudrait pas pour autant – car c'est une arme à double tranchant – que le don de générosité, toujours susceptible de désigner le donateur coupable et son débiteur ingrat, ne dégénère en avarice ponctuelle.

L'indépendance mutuelle et relative ne doit en aucun cas déboucher sur une quelconque violence relationnelle définie ainsi : on ne supporterait qu'avec difficulté le sentiment d'abandon latent, tandis que l'autre, grâce à un rempart bienvenu, parviendrait à  l'ultime révélation lui affirmant qu'être généreux ça n'est pas s'appauvrir, c'est s'offrir le luxe du bonheur.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

23/04/2015

Marcia BAILA

 

Marcia BAILA


Christian OLIVIER

lit les RITA

(2’39’’)
« Du polystyrène expansé à ses pieds »

 

Chanteur du groupe Têtes raides et amateur de poésie (voir le spectacle "Corps de mots"), Christian Olivier propose en solo le spectacle "Chut !" où il lit des paroles de chansons. ARTE Radio l'a invité à élaborer des versions radio de Ferré, Bashung ou Boney M.

Rechutes (1) : Marcia Baila de Catherine Ringer (1983). Version a cappella du tube ultime des 80's pour enfin comprendre les paroles.

Enregistrements : 24 mars, 10 avril 15
Réalisation : Arnaud Forest
Voix : Christian Olivier

15/04/2015

L'ARBRE A REPOS 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

L'ARBRE A REPOS

2

Pourquoi se concentrer vers ce qui n'est pas soi?
Quel besoin alors que l'on se possède soi-même?
Et chaque fois, convoqué à son propre procès,
Le verdict tombe sans appel: le beau est en soi,
Et ce beau, il convient de continuer à l'entretenir,
Même s'il faut l'entourer d'un luxe de précautions
Tendues pour parer aux craintes liées à la déception.

Il arrive que la solitude soit belle.
Elle le sera peut-être avec intensité.
C'est un émotion toute de magnificence
Que de s'absoudre de ce dénuement.
Crête granuleuse et révélation ultime,
Adaptation salutaire au chaos ambiant.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

02/04/2015

TRAQUE ORDINAIRE

au magma présent de l'écriture,

 

TRAQUE ORDINAIRE



Nuit de chasse aux gros
Et scène de traque ordinaire
Qui procure d'exaltants plaisirs.

Les mots résonnent, effroyables,
Sorte de jouissance ultime et infinie
Pour ces nantis au regard malveillant
Dont la seule autorité est d'être mince,
Parfois.

P. MILIQUE

29/01/2015

ULTIME DÉPART 1

au magma présent de l'écriture,

 

ULTIME DÉPART

1

Rien de plus essentiel dans son aujourd'hui
Que la disparition de son Père. Départ ultime.

«Il faut bien mourir un jour»
Admet l'Homme face au destin.
Affligeante platitude. Banalité proférée.
Et puis aussi, lourde obscénité déplacée.
Angoisse sourde. Mort par arrêt de la vie.
Torrent de larmes anesthésiant la perte.
Mensonge répété depuis toujours consistant
A faire croire que l'on sait formuler la mort.

Nous avons beau faire comme si elle n'existait pas
Et laisser s'installer cette illusion en continuant,
Lorsque la mort nous saute ainsi à la figure,
A mener une vie couverte d'épais artifices,
Que ce soit sous la forme d'une maladie grave
Invalidant un proche ou annulant l'être aimé,
Les coups de boutoir de l'existence nous obligent,
Un jour, à laisser de côté notre pâle insouciance,
Nos petites lâchetés et nos esquives continuelles.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

26/01/2015

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE

4

 

L'espoir est souvent crédule, ce qui induit une indispensable défiance propre à démontrer l'inanité de certaines utopies.

Il n'empêche, la peur d'un vide subodoré ne doit pas faire passer à côté de la réelle possibilité de raviver la torche de vie.

C'est tout de même grâce à lui que l'existence reste comestible, non?

Et c'est parce qu'il ne supprime en aucun cas la connaissance, que l'espoir, même si ça n'est que provisoire, le préserve du désarroi ultime.

Alors de la tristesse oui, de l'inquiétude pourquoi pas, mais soyons honnêtes: tout cela ne résulte que d'un pessimisme paresseux.

Prétexte superfétatoire certes, mais...

Qu'en serait-il de la seule perspective de sa suppression?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/01/2015

NUIT DE NEIGE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

NUIT DE NEIGE
2

 

Le gouffre se creuse progressivement tant la somme possible des bifurcations égale zéro ou l'infini. Au cœur de cet équilibre fragile, la solution ne peut résider que dans l'apaisement. Mais comment posséder cette capacité d'indifférence, cette impossible innocence, avec une telle conscience du destin?
Le glissement silencieux prend une magnifique dimension au cynisme revendiqué dans l'irrépressible sentiment à se sentir étranger à soi-même. Stigmatisé par la violence perverse d'un caractère vital pétri d'obsessions qui ne sont pas à mettre en doute, s'exprime l'ultime fascination d'un renoncement définitif, d'une disparition soudaine.
Nous n'avons que trop enduré de souffrances toute la vie durant. La brève présence compte, dans l'inépuisable d'une rage mal contenue, atteindre dans l’œil du cyclone l'indicible et la part maudite d'une aspiration fatale sur fond d’abîme, la noire volupté qu'elle croyait lointaine.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/01/2015

CONCISION FRAGMENTAIRE 38

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

38

 
Pourquoi certains destins existent-ils?

Le souffle du temps pare l’exact malheur
De drogues indociles qui n’apaisent plus.

Le luxe ultime, c’est cette solitude,
Ataraxie où me rencontrera la mort.


P. MILIQUE

20/12/2014

CONCISION FRAGMENTAIRE 38

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

38


Dans la limpide immédiateté
D’une immanence prête à bruire
Jusque dans la plus ultime dissonance
D’une danse de peine déjà frémissante,
Une forme d’exaltation toujours neuve
Façonne le pur lien d’une fraternité.

P. MILIQUE