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10/12/2014

UN MAL PROVISOIRE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN MAL PROVISOIRE

2

 

Grisée par les sortilèges de la matière,

Elle redevient mélodie harmonieuse

Quand sonne l'heure du retour à l'unité.

Alors, une fois goûté au remède espéré,

Elle ne désespère plus de parvenir un jour à dissiper les affres de l'absence,

Et, consentant à l'ultime voyage, elle s'affiche telle une promesse de bonheur.

 

Mais, tout comme l'extase est fugace, l'espoir est trompeur.

Et quand le retour tant espéré se révèle décevant,

La déception des retrouvailles forme une humeur noire

Dont nul ne parvient à réprimer les âcres relents de l'amertume.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

25/11/2014

AUX HARMONIES D'UN REQUIEM 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AUX HARMONIES D'UN REQUIEM

2

Comment ne pas être dévasté et stigmatisé à vie
Tandis que tout n'est qu'à l'aune de son contraire
Dans l'hémorragie planifiée d'un cœur déjà sec,
Comme un feuille trop tôt étriquée, morte peut-être?

Cela quête la connaissance instinctive et convulsée...
Le goût du temps emprunte ses harmonies à un requiem
Qui bat la mesure à l'envergure d'un possible initial
Ourlé d’abondantes tresses ultimes vouées à l'inaugural.

(FIN)

P. MILIQUE

 

13/11/2014

EN MODE SURVIE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MODE SURVIE

2

 

Parfois la tristesse est une enfant

Qui, en descendant sur l'esprit, se pose comme la nuit.

Ou alors, redondante voyageuse solitaire,

Elle s'affirme telle l'ultime fleur

D'un vieil arbre décharné et agonisant.

 

Un long chemin de pluie sous un immense ciel gris

Sur lequel flâne la tristesse, nonchalante.

On a beau aimer entendre la nuit tomber,

Le froid et l'humidité ralentissent tout de même nos envies.

 

Et l'on tangue, désarticulé, au roulis du chagrin

Qui est en nous tel une barque qui flotte

Toute en ondulations, chevauchant les remous.

Ce faisant, le moral lui aussi est à la pluie et à la brume,

Et la tristesse semble prendre un malin plaisir

A toujours se déposer sur les points déjà sensibles

Et, lorsque l'on est accablé, on ne voit bien sûr plus

Que la face lasse et sombre de chaque chose.

 

Après la pluie vient le beau temps assure-t-on !

Cela tombe bien, demain est un autre jour.

Joie prévisible de l'alternance.

D'ailleurs, tout n'était certainement que de la fatigue...

 (A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

02/11/2014

ULTIME HOMMAGE

hommage.jpeg

 

ULTIME HOMMAGE

 

Insinuant un recours aux mêmes mots

Qui mettent en évidence les fabuleuses qualités

D’un alibi doré mais jamais superficiel,

Nous nous éprouvons soudain dotés

D’un idéal possible qui n’est pas vanité

Mais plutôt risque d’une forme fragmentée

Et orgueilleuse dans l’hommage ultime

Mis à disposition du texte qui lui, peu à peu, s’élabore.

 

P. MILIQUE

31/10/2014

FINALEMENT MORTEL 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FINALEMENT MORTEL

3

Les années ont tassé sont corps et froissé son visage,
La peau s'est creusée de rides sur la main qui maintenant tremble.
Les yeux fixent le vide et en appelle au manque dans l'aride
Où elle l'évoque, gênée, de cette pudique tendresse
Qui incite à porter une attention toute particulière
A cette vieillesse comme ultime menace,
Comme un dernier combat à livrer a l'orgueil du temps
La nuit où n'en finissent pas de se crisper les rêves.

La vie blesse mais aussi grandit chaque infime d'un l'instant
Aux sanglots des heures qui s'écoulent, finalement mortelles.

(FIN)

P. MILIQUE

29/10/2014

FINALEMENT MORTEL 1

au magma présent de l'écriture,

 

FINALEMENT MORTEL

1



Un carillon fatigué dérange le silence,
Un chat noir glisse dans un rai de lumière
A cette heure incertaine où la nostalgie
Porte de ses pas l'ailleurs d'une vie réduite à peu.

Elle arpente, les yeux tristes, son jardin au crépuscule
Dans l'insondable mélancolie de ceux qui n'ont plus rien,
Désormais aux portes de la solitude et du silence
A la saison grise du dénouement qui fait monter l'angoisse.

Engagée dans l'ultime versant de sa vie, elle fixe le passé,
En attente encore de son fantôme d'amour,
Celui, lointain, qui illumine les photos sépia
D'un regard perdu vers le temps qui reste.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

01/10/2014

CHALEUR PROTECTRICE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CHALEUR PROTECTRICE

2

C'est dans l'inexorable retour en force de l'émotion
Et de la tendresse que s'exprime la fragrance absolue
D'une riche et formidable présence au souffle apaisé.

Il est des désespoirs qui offrent vie à de brutes émotions,
A des promesses rassurantes, à des presque certitudes,
Affirmant ainsi l'impossible érosion des sentiments en cours.
Valeur ultime dans la profondeur lente et grandissante
De rapports humains qui jamais ne sauraient varier,
Telle dans l'âtre une braise attisée ne sait décliner.

(FIN)

P. MILIQUE

31/08/2014

AU BORD DE L’ULTIME 1

au magma présent de l'écriture,

 

AU BORD DE L’ULTIME

1

 

Un homme seul marche, hagard dans la neige,

Vêtu de la seule nudité ostentatoire

D’un entier assujetti aux ténèbres initiatiques.

 

Juste à porter un regard éclairé sur le monde

Se conçoit le plus amer des constats

Issu d’un quelque chose d’assez retors et plutôt obscène.

 

Voyage étourdissant, menace aux marges diffuses,

A l’intérieur même d’une situation angoissante,

Le désastre est tel que, frappé d’un mal extrême

Générateur d’un processus au cœur bien froid,

Il devient indécent d’accéder aux méandres

De la conscience d’un être en pareilles souffrances.

(A SUIVRE...

 

P. MILIQUE

10/07/2014

ESPACE DE LIBERTÉ

au magma présent de l'écriture,

 

ESPACE DE LIBERTÉ

 

La vie n'est pas d'emblée généreuse,

Il serait trop idéaliste que de le croire.

Mais elle est suffisamment riche de possibles

Pour que de belles interprétations s'insinuent,

Poursuivent leur avancée jusqu'à n'en plus finir

D'éclore sous nos yeux, en route pour le pérenne.

 

Par bonheur, elle participe de ce mouvement singulier

Qui tisse la trame tranquille de chacun dans laquelle

Se transcrit, avec application, l'ultime espace de liberté,

Véritable jeu de miroirs initié entre les êtres et le temps.

 

Une belle partition s'offre ainsi, prompte à l'éveil des âmes .

 

P. MILIQUE

30/06/2014

DE DÉCALAGES EN RENONCEMENTS 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DE DÉCALAGES EN RENONCEMENTS

3

 

De désenchantements en débâcle naît un désenchantement lucide.

Il s’acharne pourtant, cherchant l’imperceptible rai de présence

Puisqu’il ne peut s’empêcher de s’attendre à l’âme de l’inattendu.

 

C’est la fin. Il vient de faire un choix délibéré et s’avance, il le sait,

Dans une zone de non-retour souffle le zéphyr accueillant de l’ultime.

Soudain allégé, il jette ses béquilles à l’embrasé d’une détresse inutile.

La nouvelle donne est d’évidence périlleuse, oui, mais si peu désespérée….

(FIN)

 

P. MILIQUE

13/06/2014

DÉFLAGRATION SILENCIEUSE

au magma présent de l'écriture,

 

DÉFLAGRATION SILENCIEUSE

 

Comment dire l’amour, et l’intense exacerbation

Inaltérable que ce sentiment-là induit me procure?

 

Il monte en moi comme de la grande musique.

Déflagration silencieuse autant qu’assourdissante.

Magnifique astre solaire dans sa célébration ultime.

 

Toi, tu ne peux mesurer l’avide embrasé de mon cœur

Et la place prise par tes mains, ta bouche et ton regard.

 

Je t’éprouve si lumineuse en moi, présente de tout ton être.

Un bonheur démesuré exulte, alors je te souris mon amour.

 

Je veux m’éveiller au présent dans ta main constante.

Je veux respirer au rythme apaisé que tu m’insuffle.

Je veux t’aimer dans l’immensité inconnue de l’infini.

Je veux incendier de baisers ton cœur, ton corps, tes lèvres.

 

P. MILIQUE

11/06/2014

INITIALEMENT FATAL

au magma présent de l'écriture,

 

INITIALEMENT FATAL

 

Chaque mot que j'écris là perle d'une profonde blessure.

 

Lorsque la souffrance devient aussi palpable,

La rage dilatée ne peut plus se contenir

Et noie tout dans une gangue de nuit et d'horreur.

 

L'enfer sur terre, c'est la mort lente!

 

Quel effroyable malentendu dans ce long murmure

Qui impose de faire face, armé d'inutile dignité,

A une situation aussi obscène que douloureuse.

 

Corps-à-corps convulsés jusqu'à l'ultime,

Jusqu'au terme d'une vie initialement fatale.

 

P. MILIQUE