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06/01/2015

LA HOULE 1

au magma présent de l'écriture,

 

LA HOULE

1

La traque à la métaphore doit se perpétué à longueur de lignes.

L'onirisme et sa dissémination tentaculaire à ce grand mérite d'autoriser beaucoup de choses.

Et d'en proposer une multitude d'autres.

Elles obligeront à faire l'effort de franchir quelques balises d'un imaginaire bien singulier.

Il convient de ne surtout pas hésiter à le faire, afin de s'offrir le possible d'un éclairage mutuel.

Comment ne pas considérer immédiatement
Aux plages urbaines désolantes d'incongruité
Puisqu'elles sont installées, c'est cliché de le dire,
Là où la mer et le ciel sont loin. Là où l'air manque.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

05/01/2015

PROMESSE D'INFINI

au magma présent de l'écriture,

 

PROMESSE D'INFINI

Il est doux, le sais-tu, d’éprouver tant d’amour pour toi!
Qu’il est immense mon bonheur de te savoir près de moi!

Je te prends dans mes bras tandis que tu m’enlaces des tiens
Et c’est bon, et c’est chaud cette tendre vérité appelée aimer.

Inscrit au fronton du toujours incapable de taire mes faiblesses,
Comment saurais-je dissimuler l’intense plaisir de te savoir?

Petite Femme, sois attentive à ne pas te blesser à mon nébuleux.
Souris-moi mon amour, accueille-moi en ta promesse, apaise-moi.
Autorise-moi ce baiser voluptueux au plus embrasé de ta bouche.
Offre-nous cet instant parfait où le temps brasille en présent infini.

P. MILIQUE

04/01/2015

INSCRIT DANS NOTRE CIEL 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

INSCRIT DANS NOTRE CIEL

2

Je t‘aime à me hisser hors du temps, à donner forme audible à l’invisible.
Je t’aime parce que tu es et que tu as redonné de la fluidité à mon horizon.
Je t’aime parce qu’au rebord du jour tu es femme lumineuse et flamboyante.

Tu as inscrit dans mon ciel d’habitudes de fabuleux trajets magiques
Tout en nuances et en poésie de pépites dorées soucieuses d’éternité
De cette poésie qui naît dans le flot de feu continu d’où sourd l’essentiel
Une poésie de vie, génératrice d’émotions diaphanes et de fleurs épanouies.

(FIN)

P. MILIQUE

03/01/2015

INSCRIT DANS NOTRE CIEL 1

au magma présent de l'écriture,

 

INSCRIT DANS NOTRE CIEL

1

Ma solitude n’est plus, notre amour naissant l‘a fait fuir.
A l’entame de chaque jour, je sais n’être plus jamais seul.
A la lisière du rêve je t’invite, je te réclame, je dialogue.
Tu es vraiment là, présente à revendiquer un ressac de vie.

J’aime nager dans ton regard, j’aime t’entendre, t’attendre.
J’aime, oui, vivre la folle féérie qui joint le réel à l’imaginaire.
J’aime t’aimer, toi la magicienne lumineuse si tendre, si douce.
J’aime t’aimer à plonger du bout de l’âme dans l’éclat de tes mots,
Là où je sais te trouver, fébrilité ancrée au bout du bout du cœur.

Ils sont si magnifiques ces mots-là qui ruissellent en cascade.
Ils s’écoulent en soubresauts torrentueux de ton pur irrépressible.
Ce ruissellement de musique du monde m’émeut au-delà de tout.
Il me touche, me fait fondre, me fait vibrer, m’incendie et me chavire.
Comment pourrait-il en être autrement lorsque l’absolu se dilate?
Être aime de celle que l’on chérit tient de l’émerveillement cosmique.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

02/01/2015

SUR LES RAILS DE L'ESPOIR

au magma présent de l'écriture,

 

SUR LES RAILS DE L'ESPOIR

Au fardeau essentiel d'une infirmité de la vie,
La déchirure s'avère mentale, interne,
Et il se retrouve enfermé à huis-clos
Dans l'incommunicabilité de la douleur.

Tout en veillant à ne surtout pas prendre sa place,
Toute identité se tient toujours au ras de l'autre
Qui fait de chacun un être imprégné de sensible.

Il joue avec la frontière afin de la rendre poreuse,
Exulte de ce rire comme la plus banale des façons
De nouer une relation chaleureuse avec ce quelqu'un.

Et voilà que, en partie réfugié dans un monde imaginaire,
Un point de lumière attirant glisse sur les rails de l'espoir.

P. MILIQUE

01/01/2015

LA GROSSE TÊTE 2

au magma présent de l'écriture,

Férida GUARINI
Poétesse

29 Avril 1943

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA GROSSE TÊTE

2

Pour le reste, je préfère laisser s'exprimer ceux qui savent.
Les mots ont de telles facultés à véhiculer de troublantes ondes,
A partager tant de belles pensées invitant au voyage immobile...

Le Poète possède le privilège d'initier la danse d'un trait de plume
Jusqu'à s'approcher, de la pointe de l'âme, des marges de l'indicible
Atteint de son encre vive par la stridence nichée au creux du possible.

(FIN)

P. MILIQUE

31/12/2014

LA GROSSE TÊTE 1

au magma présent de l'écriture,

Férida GUARINI
Poétesse

29 Avril 1943

 

LA GROSSE TÊTE

1

C'est une poétesse délicieuse et presque centenaire
Qui vit encore son adolescence d'une plume juvénile...

Voilà le brasier du débat mal éteint qui se réanime.
Alors Poète? Pas Poète? Ou, pirouette, Pouet-Pouet.

Cela présente-t-il au final tant de véritable importance?
Qui de nous aurait la fatuité de se comparer à ses maîtres,
Qu'importe, par ailleurs, les maîtres dont ils se revendiquent?
Lequel de nous prétendrait l'indéfendable et saurait l'assumer?

Je ne saurais emboîter le pas de ces contestataires factieux!
Je me contenterais plutôt de conseiller aux plus nécessiteux
De cercler au plus vite le sommet de leur crâne d'un serre-tête
Bien ajusté, afin que celle-ci ne se laisse aller à enfler davantage.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

30/12/2014

AMOUR 18 CARATS

au magma présent de l'écriture,

 

AMOUR 18 CARATS

De la pierre de lune a jailli une troublante et subite évidence
Qui d'emblée s'est installée sur le fil magique de notre histoire.

Tu es la caresse de ma vie. Celle de mon aujourd'hui,
Celle de mes demains. Merci de cet Amour-brasier,
Amour 18 carats que j'entretiens à chaque infime du jour
A la caresse soyeuse d'instants de velours inespérés.
Petite Femme-Lumière, que le monde est beau à tes côtés...

De la pierre de lune a jailli une troublante et subite évidence
Qui d'emblée s'est installée sur le fil magique de notre histoire.

P MILIQUE

29/12/2014

IL COMMENCE A SE FAIRE TARD 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

IL COMMENCE A SE FAIRE TARD

2

Un pénible sentiment de frustration éclot les fleurs du regret,
Des nouvelles portées par le vent attisent l’obscur du vivre
Et incitent le merveilleux à trouver refuge au cœur des rêves.

Nous avons le cœur assez têtu pour tenir tête aux maux,
Pour briser la fatalité qui nous pille le corps jusqu’à l’assujettir.

Dans la nuit qui peu à peu déchire le jour s’exalte l’instant nu
Lorsqu’aux lumières de l’aube scintillent des larmes de rosée
Et que le soleil donne consistance à un écrin de perles de jade
Excluant d’une rigueur tenace l’absurde phrase inachevée.

(FIN)

P. MILIQUE

28/12/2014

IL COMMENCE A SE FAIRE TARD 1

au magma présent de l'écriture,

 

IL COMMENCE A SE FAIRE TARD

1

On le voit bien que, une fois parvenu à sa presque apogée,
Le jour régresse et se met à tomber, bousculé par le temps.

Il convient désormais de passer les heures en contrebande
Alors que dans la douceur des choses vagit le pulsé du monde
Et que les bribes de conscience n’occultent pas les possibles.

La vie qui prend de l’âge suggère la complicité avec le présent
Dans lequel le feu de l’enfance s’applique à ne pas s’éteindre.

Il commence à se faire tard dans la vie, les connivences s’érodent…
Tandis que, surgi d’on ne sait quel passé, l’avenir perce avec acuité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/12/2014

AGACERIE AU MIEL

au magma présent de l'écriture,

 

AGACERIE AU MIEL

L’amitié s’abreuve à la même belle source
Que celle qui irrigue les histoires d’amour.

Le coup de foudre existe aussi en amitié, tout l’atteste.
Je t’ai rencontré en un moment privilégié, riche et dense.
Une amitié ciselée d’essentiel magnétisme est née ce jour-là
Qui s’est propagée dans les veines d’un inexorable de granit.

C’est un sentiment de grande noblesse inaccessible à beaucoup.
Relation étroite, nourrie d’un inespéré d’indicible et de mystère
Constitutif d’un attachement profond, à l’opposé de l’éphémère.

J’ai confiance en ce que je perçois d’inaltérable au plus infime.
Tout malentendu ne pourrait que fortuit et brève agacerie au miel.

P. MILIQUE

26/12/2014

L'INSIGNIFIANT 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

L'INSIGNIFIANT

2

L’unique responsable de cette engeance, c’est moi.
A force de m’abandonner de manière systémique
Au flux et au reflux de mes ressassements divers,
A force de ruminer sans répit les mêmes noires pensées,
A force de me torturer l’esprit de questions inutiles,
A force de n’alimenter l’insoluble que d’invérifiable,
A force de ne toujours offrir aux autres qu’un moi enténébré,
Comment serais-je devenu autre chose qu’infréquentable?

Depuis, je m’enfonce davantage encore dans la solitude.
Je ne suis plus qu’une grande entreprise de destruction
Et beaucoup se protègent à me tourner définitivement le dos.
Et la sanction tombe, lourde: je suis bien plus seul encore.
C’est bien fait pour moi. Mon égoïsme n’en mérite pas plus.

C’est d’une violence inouïe que d’être un jour confronté ainsi
Sans aucun ménagement protecteur, à son extrême insignifiance!

(FIN)

P. MILIQUE