02/03/2014
AILES D’ÉPHÉMÈRES
AILES D’ÉPHÉMÈRES
Quand le langage hésite dans le temps,
Que la phrase reste en suspend et nous avec
Pour glisser dans un mystérieux monde parallèle à la mort...
Les ressassements ne suffisent plus
Dans l’étonnant durable du non maîtrisé
Qui donne, comme fière, sa langue en spectacle.
Lorsque vient l’attendu festif de nouvelles pensées,
Il est urgent d’ouvrir la fenêtre au chapitre des joies
Et, de donner raison à ces oiseaux aux ailes d’éphémères.
Qu’ils lèvent donc une poussière d’or absolue et légère,
Exaltation nimbée du halo lumineux qui magnifie la vie
Comme ces chants d’amour oubliés aux ferveurs extrêmes.
P. MILIQUE
12:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : aile, éphémère, langage, hésitation, phrase, suspendu, glisser, mystérieux, monde;parallèle, mort, ressassement, étonnement, durable, maîtrisé, fier, langue, spectacle, attendu, festif, nouvelles, pensées, urgences fenêtre, châpitre, joie, raison, oiseau, lever, poussière, or, absolu, léger, exaltation, nimber, halo, lumineux, magnifier, vie, chant, amour, oublier, ferveur, extrême
SOLEIL IMPÉTUEUX
SOLEIL IMPÉTUEUX
Par bonheur
Il y a eu la rencontre bouleversante,
Le murmure tonitruant et inoubliable.
Par bonheur
Il y eu ce quartz ciselé brûlant d'inespéré,
Ce Soleil impétueux de Princesse fragile.
Par bonheur
Il y eu Toi, mon Amour!
P. MILIQUE
09:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, soleil, impétueux, impétuosité, bonheur, rencontre, bouleversant, murmure, tonitruant, inoubliable, quartz, ciseler, brûlant, inespéré, princesse, fragile, technique, amour, bustier, axe, chasser, prendre de la vitesse, nappe de brouillard, fautif, affinité, chance, dossart, devinette, divinatoire
AU TRAVERS DE L'ABSENTE
AU TRAVERS DE L'ABSENTE
Est-il possible que la vie ne soit qu'un immense regret ?
Au terme d'une destinée tourmentée,
Après avoir essuyé toutes les tempêtes,
Il devient nécessaire d'adopter la position de replis des déçus.
Il s'obstine alors dans une fuite en avant encore plus désespérante.
La césure est progressive et,
Même en évitant les écueils obligés de l'amertume,
La rupture imposée par la fusion des contraires
Se révèle atrocement lente et douloureuse.
Le chemin de la délivrance est là qui s'offre à lui....
Un passage lumineux d'une intense lumière blanche,
Reposante et douce pastel.
Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a,
A force de partager un univers peuplé de semblables
Tellement différents, séparé.
Parce que l'harmonie des contraires peut-être n'existe pas.
Ou alors dans le bref de l'éphémère seulement.
Leurs cœurs battent une mauvaise chamade.
C'est l'insupportable désamour.
Tout se noie dans l'usure d'un temps
Que personne ne sait dompter.
Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées
D'une éprouvante ronde d'amour et de haine.
Maintenant sa mémoire est encombrée
Par les pénibles souvenirs des divergences et des brouilles.
Et des non-dits qui aggravent tout jusqu'à rendre
Plus sombre encore les couleurs de ces instants de glace.
Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.
Il est confronté à l'indicible douleur
De l'insoutenable séparation.
Comment ne pas être submergé
Par le chaos dévastateur de cette détresse ?
Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore !
Il ne promène plus qu'une ombre déchue.
Celle de sa passion meurtrie.
Et il s'applique à ne plus vivre
Qu'au travers de l'absente.
Mais le chagrin lui est si mordant,
Qu'il ne sait plus que pleurer
De ne plus pouvoir l'embrasser,
Ne serait-ce que du regard.
P. MILIQUE
05:33 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : absence, vie, regret, destinée, tourmené, tempête, adopter, position, repli, déçu, obstiné, désespérant, césure, progressif, écueil, obligation, amertume, rupture, imposer, fusion, contraire, révéler, atroce, lent, douloureux, chemin, délivrance, offrir, passagne, lumineux, intense, reposant, doux, pastel, partage, univers, peuple, différent, harmonie, bref, éphémère, coeur, mauvais, chamade, insupportable, amour, noyade, usure
LE BONHEUR INSÉCABLE
LE BONHEUR INSÉCABLE
Elle m’a ouvert une porte de lumière
Au cœur d’une nuit chaude, souriante d’étoiles.
Devenue l’horizon pâle qui s’illumine
De chaque pépite au temps qui brille
Au bonheur de la vie, elle est ma musique,
La mélodie sans fausse note d’un Amour
Aux flammes embrasées d’un bonheur de vie
S’égayant en lisière d’une forêt de mots doux.
C’est comme si j’avais toujours su
Que l’on s’aimait depuis longtemps.
Elle est mon Soleil, je me réchauffe à elle,
Lumière tendre dans l’aventure quotidienne.
P. MILIQUE
00:56 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bonheur, insécable, offir, lumière, coeur, nuit, chaleur, souriant, étoile, horizon, pâle, illuminer, pépite, briller, musique, mélodie, amour, embraserégauer, lisière, forêt, doux, soleil, réchauffer, tendre, aventure, quotidien
28/02/2014
HONTE DE MES FAIBLESSES 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
HONTE DE MES FAIBLESSES
2
Aimée, je m’en veux tant de t’asséner sans cesse la litanie de mes bobos !
Pourquoi suis-je à ce point incapable de rester discret, à tout le moins évasif,
Sur ce que véhicule ma tête de négatif, de mesquin, à l’infime de l’instant ?
Est-ce l’amour qui me laisse ainsi croire qu’il m’est possible d’impunément
Lester l’âme de la Femme Aimée d’un fardeau dont il faudrait la préserver ?
J’ai honte de mes faiblesses dispensatrices de mes monologues narcissiques,
Et je te demanderais pardon si de le faire ne relevait pas d’une lâche facilité.
Je sais cependant qu’il m’est déjà accordé puisque tu m’as déjà persuadé
De l’immense réalité l’amour que tu me portes tel un beau soleil défroissé.
Je sais aussi que ces lignes jetées, engorgées d’émotions, ne te plaisent pas,
Au point de te faire dire que tu ne les lis pas !
Comment donc ne pas t’aimer ?
(FIN)
P. MILIQUE
09:52 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, s'en vouloir, honte, faiblesse, tant, asséner, litanie, bobos, à ce point, incapable, rester discret, moins, évasif, véhicule, tête d'oeuf, négatif, mesquin, infime, instant, amour, aimer, laisser croire, possible, impunité, impunément, lester, âme, fardeau, préservation, préserver, dispenser, dispensatrice, monologue, narcissique, demander pardon, faction, relever, lâcheté, lâche, facilité, savoir, accorder, persuader, immensité, réaliser, porter, beau, soleil, défroisser, lignes
26/02/2014
LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA MELANCOLIE"
LE JOURNAL DE PERSONNE
"LA MÉLANCOLIE"
Il y a des jours avec…
Il y a des jours sans…
Que l’incompréhensible soit,
Ce sera toujours répréhensible.
De ne pouvoir vivre avec
De ne pouvoir vivre sans
Avec Dieu, c’est sans risque,
Sans Dieu, c’est avec le danger.
C’est dangereux d’être heureux
C’est malheureux de craindre le danger
Je tourne en rond dans mon pré carré
Avec ou sans conviction
Car je ne crois ni aux amours, ni aux amis
Les paris, c’est fini.
C’est infini la solitude… l’infinitude
Rien dedans… rien autour… rien au dessus
Dedans il fait froid même quand il fait chaud dehors
Autour, des hommes qui me font la cour
Au-dessus des stars ou des tsars qui ne brillent plus
Tout effort est un acharnement thérapeutique
Toute force est d’une faiblesse tragique
Entre le jour et la nuit, j’ai choisi :
Je vais mettre fin à mes jours et vivre la nuit
Ne pouvant me débarrasser de ceux qui me regardent
Je vais cesser de les regarder :
Je vais me mettre un bandeau sur les yeux
Et ne plus rien voir… et tout revoir
Tout re-concevoir avec un œil au noir
Et une tête qui s’entête
Avec ses sempiternelles pirouettes :
Qui perd gagne…
Un de perdu…
Rien ne se perd…
C’est moi qui transforme tout…
Toute lassitude en solitude.
17:05 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, le journal de personne, mélancolie, incompréhensible, répréhensible, dieu, risque, danger, dangereux, heureux, malheureux, craindre, tourner en rond, pré carré, conviction, amour, ami, inini, solitude, infinitude, dedans, autour, dessus, froid, chaud, faire la cour, homme, star, tsar, briller, effort, acharnement thérapeutique, force, faiblesse, tragique, jour, nuit, choisir, mettre fin à ses jours, vivre la nuit, débarasser, regarder, cesser, bandau sur les yeux, concevoir, oeil au beurre noir, coquard, tête, entêté, sempiternel
22/02/2014
GEORGES SCHAEHADE: "POÉSIES" Lecture par CÉLINE SAMIE
GEORGES SCHAEHADE
"POÉSIES"
Lecture par CÉLINE SAMIE
Références:
in Les Poésies
© Gallimard 2001
Georges Schehadé (1905 Alexandrie-Paris 1989) est un poète et auteur dramatique libanais de langue française.
Issu d’une famille libanaise aristocrate, Schehadé est l’auteur d’une importante œuvre théâtrale proche des conceptions du nouveau théâtre, dont il est l’un des chefs de file avec, entre autres, Beckett, Ionesco ou Arthur Adamov. La plupart de ses pièces ont été créées par Jean-Louis Barrault et la plus célèbre d’entre elles, Histoire de Vasco (1956), a été traduite en 25 langues, jouée un peu partout dans le monde pendant les années 1950 et 1960.
Schehadé est également l’auteur de plusieurs recueils poétiques (Rodogune Sinne, L’Écolier Sultan, Poésies I à VI, Poésies VII (posthume). Tôt reconnue, son œuvre a été saluée et défendue par les plus grands (Paul Éluard, André Breton, Saint-John Perse, René Char, Jean-Louis Barrault, Octavio Paz, Philippe Jaccottet, Salah Stétié...).
En 1986, il se voit décerner par l’Académie française le Grand Prix de la Francophonie, créé l’année même.
Fuyant la guerre civile (1975-1990) qui menace le Liban, Georges Schehadé quitte Beyrouth en 1978 et s'installe à Paris où il meurt en 1989.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Djaisan Taouss
Montage Anne-Laure Chanel
00:20 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma présent de l'écriture, transformation, david, sophia, rose, rajeunir, claire hauter, recevoir, habitué, se métamorphoser, travestis, douche, épilation, maquillage, perruque, rituel, procéder, magie, illusion, arbre à fruit, exploration, liban, cheveux, amour, vin, souvenir, honte, tatiana, pictogramme, comédie française, mortel, entraîner, rivage, soupir, obéissance, solitude, touche, charme, saison, innocence, ombre, mémoire, vigoureux, sourire, chiante, comprendre, améliorer, monstre
20/02/2014
GEORGES SCHAEHADE: "TROIS POEMES"
GEORGES SCHAEHADE
"TROIS POEMES"
Lecture par CÉLINE SAMIE
Références:
in Les Poésies
© Gallimard 2001
Georges Schehadé (1905 Alexandrie-Paris 1989) est un poète et auteur dramatique libanais de langue française.
Issu d’une famille libanaise aristocrate, Schehadé est l’auteur d’une importante œuvre théâtrale proche des conceptions du nouveau théâtre, dont il est l’un des chefs de file avec, entre autres, Beckett, Ionesco ou Arthur Adamov. La plupart de ses pièces ont été créées par Jean-Louis Barrault et la plus célèbre d’entre elles, Histoire de Vasco (1956), a été traduite en 25 langues, jouée un peu partout dans le monde pendant les années 1950 et 1960.
Schehadé est également l’auteur de plusieurs recueils poétiques (Rodogune Sinne, L’Écolier Sultan, Poésies I à VI, Poésies VII (posthume). Tôt reconnue, son œuvre a été saluée et défendue par les plus grands (Paul Éluard, André Breton, Saint-John Perse, René Char, Jean-Louis Barrault, Octavio Paz, Philippe Jaccottet, Salah Stétié...).
En 1986, il se voit décerner par l’Académie française le Grand Prix de la Francophonie, créé l’année même.
Fuyant la guerre civile (1975-1990) qui menace le Liban, Georges Schehadé quitte Beyrouth en 1978 et s'installe à Paris où il meurt en 1989.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Djaisan Taouss
Montage Anne-Laure Chanel
18:08 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma présent de l'écriture, transformation, david, sophia, rose, rajeunir, claire hauter, recevoir, habitué, se métamorphoser, travestis, douche, épilation, maquillage, perruque, rituel, procéder, magie, illusion, arbre à fruit, exploration, liban, cheveux, amour, vin, souvenir, honte, éboulement, colline, orgue, frisson, méduse, ciel, tremblement, chambre nuptiale, danger, mélodie, étoile, goutte d'eau, patience, songe d'une nuit d'été, prairie, gazelle, endormissement, bien-aimé
17/02/2014
MARIA GABRIELA LANSOL: LE JEU DE LA LIBERTE DE L'ÂME -- POÈME XXIII
MARIA GABRIELA LANSOL
POÈME XXIII
(Poème sans titre, il s'agit des premiers mots)
Lecture par VÉRONIQUE VELLA
Références:
in"Le jeu de la liberté de l’âme" deMaria Gabriela Llansol
Traduit du portugais par CRISTINA ISABEL DE MELO
© Pagine d’arte 2009
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son : Djaisan Taouss
Montage: Anne-Laure Chanel
00:17 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, maria gabriela lansol, lisbonne, regarder en face, sous-titrage, s'agiter, lecture, véronique vella, référence, le jeu de la liverté de l'âme, critina isabel de melo, pagination, lorette nobécourt, djaisan taouss, anne-laure chanel, diagonale, souffle chaud, dyonisos, amitié, inconnu, mozart, sourire, célibataire, flairer, lèvres sensuelles, parfumer, vainqueur, paradis, marge, barrer la sortie, combat, ténia, amour, joie, cause, intérioriser, interruption, diatonique
16/02/2014
LA RÊVERIE 4
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
LA RÊVERIE
4
S'autoriser à rêver, c'est souvent s'absoudre de préjugés rances parce que périmés. C'est assumer l'euphorie proposée par une drogue douce à même de lacérer nos crépuscules. C'est accéder, cœur ivre, à un soleil de merveilles et d'innocence. C'est entrer dans la beauté qui distille des essences d'amour serties d'évidences. Et l'existence de cet hypothétique no mans land justifie à elle seule la nécessité du rêve qui peut, et doit de ce fait, s'amplifier, y compris de manière diurnambule!
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:34 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, patrick milique, rêveur, éveiller, autoriser, souvent, absoudre, préjugés, rance, rancoeur, périmé, périmètre, assumer, euphorie, amphigourie, proposer, proposition, drogue douce, méritoire, lacérer, crépuscule, crépusculaire, accéder, accession, coeur, ivre, ivresse, saoul, soleil, merveille, émerveillé, innocenter, entrée, beauté, distiller, distillerie, essence, amour, sertir, évidence, existence, hypothètique, hypothèse, no mans land, justifier, nécessité, pouvoir, devoire, fake, amplifier
14/02/2014
POLAROÏD: TEXTE MARIE RICHEUX MUSIQUE THOMAS DYBDAHL
POLAROÏD
TEXTE
MARIE RICHEUX
MUSIQUE
THOMAS DYBDAHL
"CITY LIGHTS"
00:33 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, marie richeux, thomas vinau, polaroid, son of dave, signature, plumage, passer en revue, bâtard, côtoyer, tordre le cou, montreur d'ours, réjouissance, rendre familier, wiels, espace d'art contemporain, bruxelles, art majeur, lever du soleil, précipitation, peau à peau, banlieue, londres, aversion, pédaler, aveugle, amour, filer un mauvais coton, hibernation
10/02/2014
CHARLOTTE DELBOT "MESURE DE NOS JOURS"
CHARLOTTE DELBOT
"MESURE DE NOS JOURS"
"CE POÈTE..."
(il s'agit non pas du titre mais des premiers mots du poème)
Poèmes lus par
CLOTILDE DE BAYSER
Références:
IN
"MESURE DE NOS JOURS"
© Minuit 1971
Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Djaisan Taouss
Montage Anne-Laure Chanel
18:28 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, marie richeux, thomas vinau, polaroid, son of dave, signature, plumage, passer en revue, bâtard, côtoyer, tordre le cou, montreur d'ours, réjouissance, rendre familier, wiels, espace d'art contemporain, bruxelles, fermeture, librairie, publication, vaut le détour, bonheur, caractériel, informatif, complémentaire, supplémentaire, binome, connaissance, prière, pardonner, muscle, vêtir, tumultueux, squelette, quinconce, diversité, buste, châpeau, roturier, boire aux terrasse, épouser, pulitzer, promesse, rosier, âpre, mentir, exigence, amour, polytechnique