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17/04/2015

PROJECTION

au magma présent de l'écriture,

 

PROJECTION



A chercher ainsi l'essentiel des choses,
Se provoque l'irruption d'un éphémère
Qui rejette la rigidité du rythme obtenu.

Changement majeur dans le principe d'éternité,
Grande prospectrice transmetteuse de frissons
A la souffrance embrasée de notre intermittence.

P. MILIQUE

16/04/2015

L'ARBRE A REPOS 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

L'ARBRE A REPOS

3

Le moment est propice pour laver son âme
Des souillures suintantes de souffrance brute
Pour en isolé le diamant brut lové en son sein.
Ce n'est peut-être qu'une pierre aléatoire,
Il n'empêche que sa présence attire et fascine
Tel un révélateur de ce qui, loin au tréfonds,
Affiche la beauté unique de sa seule vérité.

Le délicat poison dès qu'il est identifié
Peut se révéler chemin de vive douleur
Vecteur de probables coups à prendre?
Il faut se préparer à l'intensité du combat
Qui va sans nul doute se livrer de soi à soi,
Et à le mener seul, il n'est que danger fou.

Si une quelconque branche de son arbre
Venait à se mêler aux branches de l'Autre,
Cela ferait brasiller cette évidence en attente:
Une seule d'entre elles suffisait à son repos.

(FIN)

P. MILIQUE

05/04/2015

LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE

BOUE.jpg

 

LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE


La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Un univers où chacun dans sa misère
est seul à cristalliser ses souffrances.
Où ne s'exprime plus que le langage du désenchantement.
Et c'est la lente descente dans un puits signifié en toile de fond de nos errances,
vieilles complices taciturnes,
Jusqu'à l'embrasement inévitable au magma fusionnel
de nos haines et de nos rancœurs.

Voilà où nous mène, dans le cauchemardesque suppôt de nuits
parfaitement glaçantes,
L'outrance souveraine d'autres néants qui nous attendent,
Royaumes racoleurs d'une déraison optimiste.
L'aile de la folie passe, attirante, dans une espèce de flirt aguicheur,
Nous entraînant dans un élan infini vers des passions indéfinies.

Puis vient le temps de la sagesse, de la distance et de la lucidité envers la vie.
Il y a comme un rejet du noir et même parfois rejet de l'azur qui peut encore être du noir.
Le rire qui n'était que celui du désespoir, peu à peu s'éclipse.
Pour laisser place à un sourire timide.

Entre Les ténèbres du noir et le premier frisson de lumière,
entre l'absence et la promesse d'une présence définitive cependant déjà évaporée,
apparaît la vérité d'une émotion.
Une émotion sublimée au contact d'amitiés éternellement fugitives
et d'enthousiasmes durablement éphémères.
Tout cela d'une richesse et d'une complexité exceptionnelles.

La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Mais à savoir en capter les fragrances et les couleurs,
elle sait être d'une beauté confondante, nous invitant,
ultime privilège, dans les harmonies chatoyantes de son chant d'éblouissement.

Dès lors, dans la boue du torrent, seules les pépites respirent encore.

 

P. MILIQUE

07/02/2015

UNE APPÉTENCE MORTIFÈRE 5

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UNE APPÉTENCE MORTIFÈRE

5

Il suffit d'un formidable moment de lucidité pour qu'une subite inclinaison concupiscente et incontrôlée lui propose, en mode séduction, de basculer dans l'irréparable.
De fait, la suggestion est alléchante et enjôleuse.
A l'apogée de son délire auto-destructeur, il perçoit l'impératif assidu à s'affranchir maintenant de l'insoutenable.
Cette souffrance lancinante et obsessionnelle, il doit la faire taire.
Il lui faut tuer la douleur, l'urgence l'exige!

L'abysse est si profond dans lequel il bascule.
Ce pourrait être un acte libératoire et il le souhaite tel.
Mais quand on saute dans le vide, il faut n'être pas lié serré par l'élastique d'un amour incommensurable. Celui dispensé sans faiblir par une indispensable présence lumineuse. Pour ne pas se retrouver, au comble de l'hébétude mais ravi, à humer avec insistance l'exaltant fumet de la vie, précaire rescapé de son désastre intime.

(FIN)

P. MILIQUE

31/01/2015

ULTIME DÉPART 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ULTIME DÉPART

3

Désormais, il n'est plus qu'à vivre le deuil,
Cerner la mort pour en accepter le fatal.
Désastre intime. Refus désespéré.
Et des larmes intarissables, oui!...
Le chagrin triture le cœur
Et la souffrance affaiblit.
Seul le temps se fait onguent.

La mort est partie active d'un processus naturel,
Nul ne peut jamais contrarier son sinistre dessein.
Elle est d'emblée inscrite en notre devenir commun,
Et ne doit s'admettre qu'en totale dépendance de la vie.
Le destin est promptement anéanti, et nul n'y peut rien.
Mais, tous ces mots inutiles...

(A SUIVRE...)

P. MILIQUE

25/01/2015

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE

3

 

En recourant à quelques subterfuges facteurs d'apaisement, il ne supprime pas la souffrance mais il contribue à masquer, ou amortir, les douleurs serties d'ombre et de mélancolie qui nous hantent.

Peu nous chaut l'injustice de l'injonction car, même la vie nous meurtrit au motif qu'elle nous offre la certitude grandissante d'obstacles à venir progressivement vaincus.

Il est toutefois vrai que cette iniquité peut nous entraîner à errer en solitaire au cœur même des ténèbres.

Mais puisque nous sommes quelques-uns à n'y bien voir que dans le noir... Nous voilà tranquillisés, tout au moins autant que peut l'être un ivrogne qui titube... et le réfute.

Parce qu'il préfère se persuader que c'est le sol qui tangue.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

23/12/2014

CRÉPUSCULE FINAL 3

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CRÉPUSCULE FINAL

3

 

Il s’épuise ainsi, au quotidien, dans la quête du plus infime de chaque instant à tenter de démêler la pelote très enchevêtrée de ses incohérences. Et toute la souffrance de l’existence reste là. Parce que chez lui, elle est chez elle. C’est ainsi.

Le pépiement des oiseaux maintenant rassemblés autour de lui comme s’ils voulaient participer à ses réflexions, le comprendre, l’aider, l’apaiser peut-être, l’arrache soudain à ses méditations. Un sourire incertain, un rictus plutôt, se dessine alors à l’embrasure de ses lèvres. Parce qu’il pense que jamais, même animé de regards multiples, le souci de l’autre ne saura pénétrer suffisamment l’épaisseur de l’intime. Jamais.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/12/2014

UN MAL PROVISOIRE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN MAL PROVISOIRE
3

 

De fait, la nostalgie ne secrète qu'un faux problème :

Jamais ne se produira d'essentiel retour

Puisque nul n'est jamais vraiment parti !

 

Il croyait qu'elle avait toujours un coup d'avance.

Désormais, il sait qu'elle induit la fin  du voyage

Encore que, lorsqu'elle parvient à son terme,

La nostalgie n'en est jamais qu'à son début.

Et s'il semble que rien n'est nouveau sous le soleil,

En réalité que, comme à l'accoutumé, tout à changé.

De sorte que, plus que la souffrance de cette acuité-là,

C'est l'ample tristesse d'avoir simplement vécu

Qui remplace la bonne vieille douleur d'attendre.

 

Il ne reste plus qu'à regretter au fil du silence

Les heures surannées où nos larmes coulaient.

(FIN)

 

P. MILIQUE

08/12/2014

CONCISION FRAGMENTAIRE 37

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

37

 

Corps secoué de terribles crampes
Aussi diversifiées que multiples.
Souffrances à l’éprouvé assujetti
D'un rejet brutal et quasi définitif.

P. MILIQUE
 

05/12/2014

L’ÉCOLE DU SENSIBLE

au magma présent de l'écriture,

 

L’ÉCOLE DU SENSIBLE


C’est un texte saturé de mots forts, de situations douloureuses
Parce qu’elles affrontent aux éclats d’un réel que l’on imagine mal,
Autant de raisons susceptibles de réveiller les souffrances endormies.

J’aimerais te faire partager cette école du sensible qui borde le précipice.
Je te connais davantage maintenant, assez pour percevoir que tu possèdes
En ton tréfonds la force de caractère nécessaire pour dépasser cette douleur-là
Et te laisser happer, émouvoir par celle qui suinte dans l’ombre ténue de la page.
Une douleur exacerbée qui pourrait t’aider à supporter une partie des tiennes.

Il est peu probable que tu parviennes à lire ce court livre d’une seule traite.
Il te faudra le reposer, souvent peut-être, tant les mots insurgés s’y bousculent,
Se chevauchent, tandis que dans le lourd silence advenu tu entendras leur cri
D’une souffrance communiquant au final l’essence de ce qui un jour fut beau.

P. MILIQUE

17/11/2014

CONCISION FRAGMENTAIRE 35

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

35

 

Corps parcouru de terribles crampes

Aussi diverses que multiples.

Souffrances à l’éprouvé, assujetti

A un rejet brutal, peut-être définitif.

 

P. MILIQUE

05/11/2014

CRÉPUSCULE FINAL 3

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CRÉPUSCULE FINAL

3

 

Il s’épuise ainsi, au quotidien, dans la quête du plus infime de chaque instant à tenter de démêler la pelote très enchevêtrée de ses incohérences. Et toute la souffrance de l’existence reste là. Parce que chez lui, elle est chez elle. C’est ainsi.

Le pépiement des oiseaux maintenant rassemblés autour de lui comme s’ils voulaient participer à ses réflexions, le comprendre, l’aider, l’apaiser peut-être, l’arrache soudain à ses méditations. Un sourire incertain, un rictus plutôt, se dessine alors à l’embrasure de ses lèvres. Parce qu’il pense que jamais, même animé de regards multiples, le souci de l’autre ne saura pénétrer suffisamment l’épaisseur de l’intime. Jamais.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE