30/10/2013
EN FAMILIER DES TÉNÈBRES
EN FAMILIER DES TÉNÈBRES
Recroquevillé au vif embrasé de son ivresse muette,
L’exsangue horizon de mon silence entretient l’orage :
Il n’est qu’un brut éclat de l’expression non canalisée
Par la présence sourde de la souffrance qui m’investit.
Je suis si mal en point, tant au physique qu’au psychique.
Je m’éprouve si totalement anéanti, détruit au plus profond.
En familier des ténèbres, je fréquente avec assiduité
L’obscurité du dedans, tandis qu’au nébuleux du chaos
Mon essoufflé de vie s’amenuise encore jusqu’à improviser.
P. MILIQUE
09:46 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écritufamilier, ténèbres, recroqueviller, vif, embraser, ivresse, muet, mutisme, exsangue, horizon, silence, entretenir, orage, brut, éclat, expression, canaliser, présence, sourd, souffrance, investir, être mal en point, éprouver, total, anéantir, détruir, profond, fréquenter, assiduité, obscurité, dedans, nébulosité, nébuleux, chaos, essouflé, vie, amenuiser, improviser
24/10/2013
LE JOURNAL DE PERSONNE: "SOUFFRANCE"
LE JOURNAL DE PERSONNE
"SOUFFRANCE"
Il se prenait pour un poète… pour un prophète…je ne sais plus !
Il m’a enlevé, enfermé et m’a ordonné de me déshabiller.
Comme j’étais indisposée, j’avais mes règles, il s’est jeté sur moi…
Il a arraché mon pantalon, déchiré ma chemise.
Avec un couteau il a coupé en deux mon soutien gorge, m’a entaillé les seins et barbouillé mon visage avec le sang qui coulait.
Puis il a déchiqueté ma petite culotte avec ses dents, l’a mâchée puis avalée.
Il ne cherchait qu’à m’humilier, à me faire cracher une vérité
que j’étais incapable de lui révéler. L’obscène !
Probablement la sienne…
Il voulait me dissoudre dans le souffre de sa souffrance,
m’infliger la pire des peines qu’on puisse infliger à une personne humaine :
lui donner la mort parce qu’elle n’est pas foutue d’être immortelle.
Puis il a pris un pieu, me l’a enfoncé dans le bas ventre
et s’est mis à donner de petits coups avec un marteau comme pour me sculpter de l’intérieur…
Et de plus en plus fort. Et de plus en plus vite…
La douleur était si forte que j’ai fini par perdre connaissance…
Lorsque je me suis réveillée à l’hôpital le médecin m’a dit que mon bourreau n’était autre que moi-même.
17:13 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, agression - carte identité - france - lejournaldepersonne - mala, souffrance, se prendre pour un poète, prophète, enlever, enfermer, ordonner, déshabiller, indisposée, avoir ses règles, se jeter sur elle, arracher son pantalon, déchirer sa chemise, couteau, couper, soutien gorge, entailler, seins, barbouiller, visage, sang, couler, déchiqueter, petite culotte, dent, m^cher, avaler, chercher à humilier, faire cracher la vérité, incapacité, révéler, obscène, dissoudre, souffre, infliger la pire des peines, infliger, personne humaine, donner la mort, pas foutu, immortel, pieu, enfoncer dans le bas ventre, donner des coups de pied, marteau, sculpter, douleur trop forte, perdre connaissance, se réveiller à l'hôpital, médecin
14/10/2013
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL
2
La question maladivement obsédante de certains est de savoir
S'il existe une vie après la mort.
Mais, sommes-nous simplement sûrs qu'il y en ait une avant ?
Moi-même qui me sens à l'instant tragiquement dépourvu,
Sais que son univers n'est pas vide.
Je connais les sources les plus secrètement dissimulées
De ses vagabondages toujours recommencés.
Parce que je crois que j’écris !
C'est ma souffrance clandestine, présente, inaudible, indéchiffrable.
Je suis un montreur de mots qui brouille les images.
Au quotidien, je fréquente ce lieu de forte lumière intérieure.
Un espace de création personnelle, terre sublime et misérable,
Où se racontent le désespoir et le désarroi d'un homme
Qui se heurte à l'ancestrale brûlure du mystère.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:45 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, saigner, bleu ciel, question, maladif, obsédant, obsessionnel, savoir, existence, vie, mort, simplicité, sûr, sentir, instant tragique, dépourvu, univers, vide, connaitre, source, secret, dissimulation, vajabondage, recommencer, croire, écrire, souffrance, présence, inaudible, indéchiffrable, montreur d'ours, motif, brouiller l'image, fréquentation, lieu, fort, lumière, intérieur, espace, création, personnifier, terre à terre, sublime, misérable, raconter, désespoir, désarroi, homme, se heurter, ancestral
11/10/2013
AU RÉEL INTRANSIGEANT
AU RÉEL INTRANSIGEANT
Ce sont des êtres qui ont perdu le mode d'emploi de leur vie,
Des solitaires prisonniers du labyrinthe de leurs idées fixes,
Des hommes en errances et des femmes en dérives
Qui vivent le quotidien d'un monde d'affects décalés
Au cœur universel d'inépuisables tensions souffrantes.
Le cercle vicieux d'une hantise rémanente
Vrille cette obsession qu'un manque investit de déception.
Vies parallèles à la fois séparées et inséparables
Entre le chemin de détresse et celui de l'extase
S'imposent les tentatives à donner corps infini
Au réel intransigeant d'un désir qui s'amplifie.
Chacun invente ou réinvente sa formule de l'amour
A l'instinct étonnant qui tend à fusionner le sens
Avec les pensées déterminées des caresses à venir.
P. MILIQUE
09:19 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, réalité, intransigeance, être, perdre, mode d'emploi, vie, solitaire, prisonnier, labyrinthe, idée fixe, homme, errance, femme, dérive, vivre, quotidien, monde, affect, décaler, coeur, universel, inépuisable, tension, souffrance, cercle vicieux, hantise, rémanent, rémanence, vrille, obsession, manque, investir, déception, parallèle, foi, foie, fois, séparer, séparation, inséparable, entrée, chemin, détresse, extase, s'imposer, tentative, donner, orps
09/10/2013
BONHEUR URGENT
BONHEUR URGENT
Il sait qu'elle se perd dans un voyage intérieur
Aux prolongements irrémédiables et privés.
Il sait qu'elle se brise et s'affaiblit dans d'interminables insomnies.
Parce qu'il y a un trop plein de tout.
Trop plein de souffrances, trop plein d'espérances déçues.
Alors chaque nuit la laisse meurtrie, ensanglantée du dedans.
Sa sensibilité extrême est une source de terribles douleurs. Inacceptables...
Bien sûr qu'elle émeut par sa fragilité.
Mais elle bouleverse aussi par la force qui est la sienne,
Dans sa recherche forcenée d'une oasis de douceur,
Au milieu des troubles et des tourments qui font le quotidien.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:12 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, bonheur, urgence, savoir, se perdre, voyage intérieur, intérioriser, prolongement, irrémédiable, privé, priver, briser, affaiblir, interminables, insomnie, plénitude, souffrance, éspérance, décevoir, déception, meurtrir, ensanglanter, sensibilité, sensibiliser, extrême, source, terrible, douleur, inaccptable, émouvoir, fragiliser, fragilité, bouleverser, forcené, oasis, douceur, milieu, trouble, tourment, roger chapman, faction, fraction, quotidien
25/09/2013
LE JOURNAL DE PERSONNE: "FRANCE -- AMBULANCE"
LE JOURNAL DE PERSONNE
"FRANCE -- AMBULANCE"
Et j’ai assis la France sur mes genoux, et je l’ai trouvé névrosée et je l’ai psychanalysée…
Qu’est-ce que vous croyez, vous qui ne croyez pas, une âme collective peut aussi être sondée, interrogée, soignée.
La France souffre depuis longtemps de je ne sais quoi et de presque rien, mais depuis quelque temps, plus rien ne va… c’est la paralysie totale…
Elle a, comme on dit, besoin d’une bonne cure de désintoxication, d’une analyse en profondeur des raisons de son désarroi, pour que son déclin ne soit pas confirmé par un triple « C » attribué aux âmes chaotiques.
- France, je vous prie de vous asseoir sur ce divin divan, plutôt que de vous mettre à genoux… oui… je sais … que vous ne tenez plus debout, mais ce n’est pas une raison de me signifier que vous êtes plus bas que terre… l’amertume ne justifie pas l’enclume.
- France, je vous écoute… j’entends vos souffrances, je comprends vos doléances mais en psychologie, on ne peut pas attribuer la faute à pas de chance. On ne peut pas se décharger de ses responsabilités en invoquant « la conjoncture » ou le rapport des forces, on y est toujours pour quelque chose, rien qu’en s’y rapportant.
- France, France ne me dites surtout pas que ce sont vos deux derniers amants qui vous ont mis dans cet état ? Je ne vous suivrai pas non plus sur cette pente que toutes les mauvaises fois arpentent. Et puis vos amants, vous les avez choisi, élu, porté aux nues. Vous ne pouvez donc vous en prendre qu’à vous-mêmes. Ce qui est navrant et névrotique en même temps, ce n’est pas tant de se faire saigner à blanc de temps en temps mais de l’être tout le temps et par les mêmes larrons. Cette automutilation à répétition cache je l’avoue un déséquilibre réel. Je dirai même un étrange dérèglement!
- France, vous êtes bien malade et votre maladie est paradoxale : là où toute âme bien née et qui n’a jamais lu Michel Onfray, s’emploie à tuer le père, à se débarrasser de toute tutelle, vous vous efforcez de restituer le père, de le ressusciter même, il était mort sous de Gaulle et vous l’avez ramené sur terre… en vous accrochant aux lacets des chaussures américaines… vous les suivez au pas et vous aplanissez leur voie.
USA… USA: c’est ça votre surmoi?
Le concept en basket et un petit Lemon-incest sous la couette avec votre père outre Atlantique. Vos enfants seront simples et sans tête…
- France, inutile de me fredonner la chanson du mal aimé, vous n’êtes pas à plaindre… vous ne faîtes rien d’autre que feindre « le désamour ». Vous ne vous aimez pas. Et ça vous console de le projeter sur les vôtres et sur les autres. Comme quoi, il n’y a pas plus sadique qu’un masochiste qui peut aller jusqu’à faire faire aux autres un mal qu’ils n’auraient jamais fait par eux-mêmes : la Libye, le Mali, la Syrie ne sont que des coups déportés, des douleurs rapportées dont vous voulez devenir la seule héritière.
Jouir et se réjouir d’un mal provoqué : c’est le comble de la perversion.
On le sait depuis Baudelaire, les plus beaux orgasmes, ce sont les orgasmes artificiels… ciel! Mon Mali. Artificielle, ma Syrie!
Tout va… syrien ne va!
C’est la nouvelle psychose humanitaire : on vous fournit toute l’aide nécessaire, pour permettre à vos adversaires de mieux vous entuber vous, mais en pensant à nous.
Parce qu’au fond nous n’avons qu’un rêve, n’est-ce pas ?
We have a dream : nous faire entuber à notre tour.
Désolée, mais l’heure c’est l’heure… je vais devoir interrompre cette séance
Vive l’ambulance! Vive la France!
13:50 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, de gaulle - fabius - france - hollande - l'interventionisme - le, à genoux, névroser, psychanaliser, âme, collectif, sonder, interroger, soigner, souffrir, paralysie, cure de désintoxication, analyse, profondeur, raison, désarroi, déclin, confirmer, triplette de belleville, chotique, prier, assoir, divin, divan, signifier, amertume, justifier, enclume, souffrance, doléance, psychologie, attibuer la faute, se décharger, responsabilité, invoquer, conjoncture, rapport de forces, rapporter
13/08/2013
DOULEUR D'AIMER
DOULEUR D'AIMER
C'est un concentré de féminité au regard étincelant.
Lui, se rend compte soudain qu'il a vécu jusque-là dans son attente,
Et qu'elle lui offre avec tellement de générosité,
Cette histoire qui sera la leur.
Parce que c'est un être tout d'amour et de tendresse,
Générateur de complicités bouleversantes
Qui ajoutent tellement de sens au mot-partage.
Il a grandi dans sa solitude,
Et c'est dans un état de grande fragilité
Qu'il se retrouve à se nourrir
De tous ces émois bruissants et foisonnants.
Il obéit, mécaniquement, à des impulsions intérieures inexplicables
Qui l'ouvrent à la découverte de sa capacité d'amour.
Les voilà ensembles, cœurs de porcelaine aux regards séduits,
A traquer les instants fragiles, les moments inoubliables.
De ces moments de prodigieuse harmonie où le temps soudain aboli
Provoque la rareté d'un état d'exaltation sublimée
Qui rend possible l'éblouissement immédiat.
Et, c'est l'inconcevable d'une réalité qui donne la main à l'imaginaire,
Pour atteindre à l'impossible pureté.
Pour fixer les enchantements d'un absolu d'émotions d'où s'extrait,
Souverain, leur diamant intérieur.
Il sait maintenant concevoir pour elle l'ivresse d'un amour perdu.
Un amour aux yeux serrés, sur fond de passion incestueuse
Qui adoucit les blessures du passé mais qui exprime
Encore, sa vulnérabilité.
Le bonheur a de tout temps eu partie liée avec le chagrin.
En devenant diaphane, il devient éphémère.
Même quand il est, croit-on, bien construit et solidement étayé,
Un jour il se meurt de trop d'évidences et,
Toutes les pauvres certitudes patiemment élaborées volent en éclats.
Tombe alors le froid glacial du crépuscule.
Il connaît alors le jour le plus désenchanté de sa vie.
Un jour fracassé de la plus aride sécheresse.
Il se sait condamné encore au lent naufrage
D'une vie ordinairement amenuisée.
Il entre dans un long tunnel extraordinairement sombre et froid,
Avec en lui la sourde désespérance
D'un temps définitivement immobile.
Il a pleuré comme jamais. Il s'est senti dépossédé.
L'échec lui est tellement insupportable,
Avec son lot de souffrances qui le mènent,
Au silence d'une douleur minérale.
Il est devenu un homme tourmenté.
Il est devenu un homme qui pleure.
Cependant, ils ont tellement mal,
Qu'il ne savent plus que se consoler mutuellement.
Et il ne l'abandonne, condamné, qu'avec la certitude
De l'ultime à la retrouver à jour.
Alors, avec cette envie furieuse et lancinante
De ne plus être ce qu'il ne sera jamais
Il s'enfonce, au comble de l'égarement,
Dans les avenues noires et encombrées
De la douleur d'aimer.
P. MILIQUE
05:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : douleur, tendresse, soliamourtude, harmonie, sublime, imaginaire, emotion, ivresse, chagrin, crépuscule, désespoir, souffrance, tourment, ténèbres, ultime, retrouvailles, envie furieuse, lancinant, s'enfoncer, combler, égarement, avenue, nègre, encombré, consoler, pleurer, sentir, humer, dépossédé, échec, insupportable, lot de souffrances, mener, minéral, tourmenté, fracassé, aride, sècheresse, condamner, lent, naufrage, ordinaire, amenuiser, tunnel, extraordinaire, sombre, froid, sourd
03/08/2013
YVES BOMMENEL: "TENSUI"
YVES BOMMENEL
"TENSUI"
Telle la pluie frappant le carreau, ton souvenir me hante et mon coeur saigne tendrement.
13:59 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE, POESIES DITES EN IMAGES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yves bommenel, tensui, pluie, frapper, carreau, souvenir, hanter, coeur, saigner, tendrement, gaston miron, plume latracerse, mésange, déchirure, brume, chagrin, rétine, souffrance, blancheur, à la croisée, mourir, amour, tenir le cap;espace, briller, acadien, canadien, québécois, habiter, déserter, zone, appartenir, autre monde, mouvementé, naviguateur, songes, jeu, prolonger, lumière, âme, richard cocciante
31/07/2013
YVES BOMMENEL: "MA DECHIRURE"
YVES BOMMENEL
"MA DECHIRURE"
Comme une angoisse de la petite enfance
Ou était-ce là déjà bien avant
Le souvenir d'un malaise adolescent
Une mélancolie cyclique qui revient me hanter
Oublier le silence, oublier les absences, oublier...
Un rêve agité qui vire à l'effroi
La fièvre qui couve
Une réelle souffrance sans trop savoir pourquoi
Finalement étais-ce toi ?
Ou moi ?
Ou les autres...
L'indicible
La face obscure de ma psyché
L 'inconscient torturé
Les crocs qui creusent les viscères
La peur tapie dans l'ombre
Jamais ne s'efface
La fracture identitaire
Le trouble lancinant
Les symptômes
Taire sa détresse
Faire corps avec sa douleur
Se définir à travers elle, à travers toi, à travers moi
Se savoir toujours vaincu
Fatalement
Guetter la claque, l'hiver qui vient
Mourir lentement dans le doute sans aucune certitude
Et rester debout malgré tout.
17:32 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE, POESIES DITES EN IMAGES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yves bommenel, déchirure, angoisse, petite enfance, souvenir, malaise, adolescent, mélancolie, cyclique, revenir, hanter, oublier, silence, absence, rêve agité, virer, effroi, fièvre, couver, réelle, souffrance, indicible, face obscure, psyché, inconscient torturé, crocs, creuser, viscères, peur, tapi dans l'ombre, s'effacer, fracture identitaire, trouble, lancinant, symptôme, taire, détresse, faire corps, douleur, se définir, vaincre, guetter, claquer, mourir, doute, certitude, rester debour
15/07/2013
LUMIÈRE LIBRE
LUMIÈRE LIBRE
Il se dit souffrance exacerbée
Précipité ardent de vif mal-être
Dans sa façon obstinée de camper
Sur ses blessures et ses secrets.
Dans l’émotion tremblante d'espaces infinis
Livrés au souffle initial des voies du silence,
Il se nourrit de la lumière libre des autres,
Étoile fixe et brillante encore gourmande de vie.
P. MILIQUE
09:25 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, étoile, liberté, lumière, souffrance, exaceration, précipité, amant, ardent, amour, vif, mal-être, façonner, obstiné, camper, blessure, secret, émotion, trembler, espace infini, livrer, souffle initial, voie, silence, se nourri, autrui, gourmandise, viril, aérodrome
05/07/2013
SOURCE ARCHAÏQUE
SOURCE ARCHAÏQUE
Il y a comme l'imperceptible frémissement
Inscrit dans le cours secret des choses.
Une sorte de nécessité providentielle fomente une
Ardente obligation aux actes lourds de sens
Qui, dans l'exacerbation d'une confusion généralisée,
Impose de parler le langage de l'intelligence.
Il est impératif dès lors de s'extraire de cette autre nuit,
Archaïque source de profondes souffrances
Génératrice d'un éternel retour à un pire arrogant,
Cristallisé d'un mauvais arrière-goût d'amertume.
P. MILIQUE
09:51 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, source, sorcier, archaïque, imperceptible, frémissement, inscrire, inscription, cours, secret, chose, sorte, nécessité, providentiel, providence, fomenter, ardent, obligation, acte, lourd, sens, exacerbation, confusion, généraliser, imposition, ârler, langage, intelligence, impératif, extraire, nuit, archaïsme, profondeur, souffrance, générateur, éternité, retourner, pire, arrogance, cristalliser, mauvais, arrière-goût, amertume;
30/06/2013
L'INACCEPTABLE RÉFUTÉ
L'INACCEPTABLE RÉFUTÉ
Il sait qu'elle se perd dans un voyage intérieur
Au prolongement intime à l'infini.
Il sait qu'elle se brise et s'affaiblit peu à peu
Dans le noir fracassé d'interminables insomnies.
Parce qu'il y a un trop plein de tout...
Trop plein de souffrances,
Trop plein d'espérances déçues.
Alors chaque nuit la retrouve meurtrie,
Toute ensanglantée du dedans.
Sa sensibilité exacerbée à l'extrême
Lui est source de douleurs terribles, inacceptables.
Bien sûr qu'elle émeut par sa déchirante fragilité.
Mais elle bouleverse aussi par la force qui est la sienne
Dans sa recherche forcenée d'une oasis de douceur désirée
Au milieu troubles tourments qui mâchurent le quotidien.
Et pourtant, avec la poigne irrésistible de l'espoir,
Elle réfute cette vie faite de trop de désenchantements,
En refuse d'instinct l'épuisement des instants
Pour mieux les voir persister dans leur éternité.
Le temps est venu pour elle de se laisser aller
A ce bouillonnement permanent qui impose
Que tout ce qui n'est pas merveilleux ennui,
Que tout ce qui ne fait pas rêver désespère.
En faisant de sa vie un long poème fou qui,
A peine murmuré, l'ouvrira au possible
De bonheurs éphémères, peut-être, mais urgents.
P. MILIQUE
10:34 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, innaceptable, réfuter, se perdre, voyage intérieur, prolongement, intimité, a l'infini, se briser, s'affaiblir, noircir, fracasser, interminable, insomniaque, souffrance, espérance déçue, nuit, se retrouver, perclus, meurtrir, ensanglanté, intérieur, sensibilité exacerbée, à l'extrême, source, douleur terrible, inacceptable, émouvoir, déchirement, fragilité, bouleverser, forcené, oasis, douceur, désirer, milieu, troubler, tourmenter, mâchurer, quotidien, poigne, irrésistible, espoir, désenchanté, refuser, instinct, épuisement, instant, persister