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13/02/2013

ANOMALIE FATALE

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ANOMALIE FATALE

 

Comment exister, apaisé, dans ce délaissement

Entre le désespoir alourdi de désillusion

Et l'immense curiosité qui les animent?

 

Ultime abandon dans la conscience d'un vide

Suffisamment énigmatique pour que le soleil reste introuvable.

 

Le désenchantement et la détresse génèrent

L'anomalie fatale, l'ultime plongée dans le chaos,

Dans ce qui est le choix du renoncement, puis de la mort.

 

La vie en déclin, lestée de sa propre incohérence,

Entremêle l'existence de froid et de grande solitude

Que même l'amour d'une femme ne parvient plus à réchauffer

Aux braises de sens et de valeurs magnifiquement désengagées.

 

P. MILIQUE

05/01/2013

LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ

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LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ



C'est quoi un homme qui écrit avec son sang ?
C'est d'abord un homme qui souffre,
Et puis qui cherche aussi.
Qui fuit la lenteur des jours,
Meurtri de désirs désespérés
Et d'attentes muettes.
Absurdement.

Il se consume en confessions
Brûlantes et douloureuses
Comme autant de feux
Trop longs à s'éteindre.

L'expérience déjà lui a dit
Quelle farce pitoyable est la vie.
Alors, dans le silence insolent
Et solitaire de certaines nuits,
Il part, désabusé un peu,
A la rencontre problématique
D'un univers fugitif.

Beaucoup de persévérance
Dans ses mots charbons,
Des mots qui, nourris d'inéluctable,
Se teintent de brume, d'ombre et d'opaque.
Les mots d'une aube incertaine
Qui ne se lève jamais.
Sauf sur la promesse d'un futur éclaté...

Un homme qui écrit avec son sang,
C'est un homme qui restitue sa douleur.
Un autodidacte absolu et obscène
Qui délivre sa prose de survivant
Où le rire désincarné s'étouffe aussitôt, mort-né,
Tel celui, malsain, d'un aliéné
Dont l'esprit déchiré laisse périr les couleurs.


P. MILIQUE

02/01/2013

LA VIE COMME ALÉA

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LA VIE COMME ALÉA

 

C’est une vie passée à éprouver les limites de la résistance,

Enchevêtrement d’incertitudes sur fond de mots et de désastre,

Conséquence de l’espace sans lumière où il s’est enfermé.

 

Il est devenu impératif pour lui, il doit se résigner,

D’engager l’indispensable processus de conversion.

 

Fondamentalement écartelé entre

Des perspectives aux radicales différences,

Il perçoit combien il lui faut se détourner du passé

Et envisager l’infini d’autres possibilités.

 

Alors, dans son tout nouveau désir

De dépassement et de dépaysement,

Son esprit de nouveau prêt à prendre son envol

Approuve de ne jamais cesser de commencer

Cette existence fiévreuse, en perpétuelle ébullition.

 

Le bon usage de ce qui ne cesse de le hanter

Illumine les enjeux de l’achèvement et de l’inachèvement

Parés des vertus de l’inconnaissable et de l’imprévisible.

Magistrale ode à la vie comme aléa au désordre certain.

 

P.  MILIQUE

29/12/2012

LA PERVERSION DU NÉANT

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LA PERVERSION DU NÉANT

 

C'est une tragédie personnelle lourde de désespoir,

Un cauchemar interminable qui laisse perplexe

La passion dévastatrice à l'audace arrogante.

 

Comment expliquer la lâcheté, la couardise fondamentale ?

Comment opposer l'indifférence affichée à la détresse d'autrui ?

 

Dans la lumière sèche et presque blanche

De notre infime aux fièvres marécageuses,

L'oreille vibrante de la vie qui s'efface

Arrache au linceul brûlant de l'oubli

Les voix évanouies car trop souvent niées.

Vocalises hallucinées de douleur et de violence

Qui jamais, même à l'extrême, ne s'apaiseront.

 

Pour qu'enfin s'illuminent les ténèbres de ce monde,

Il faut rappeler aux mots l'autre charge de leur fonction

Qu'est de faire se consumer la perversité du néant

Afin que la beauté fragile du réel instantané

Se pare de fier instinct et d'attrayante séduction.

 

P. MILIQUE

12/12/2012

NÉCESSAIRE RECONSTRUCTION

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NÉCESSAIRE  RECONSTRUCTION

 

La vie se révèle décidément une suite bien compliquée!

Elle n'est que situations problématiques et moments difficiles,

Rupture brutale des échanges et longs affrontements stériles.

 

Comment mesurer les conséquences d'une révélation si abrupte,

Dépasser les sentiments négatifs en se projetant dans le si peu

Déjà vécu au préalable comme un abandon, une trahison peut-être?

 

Gravement endommagé par tant de désastreuses impressions,

Il convient de faire preuve d'un investissement considérable

Pour s'extraire de l'isolement né de la routine quotidienne

A la recherche d'une meilleure compréhension mutuelle

Qui aiderait au nécessaire d'une salvatrice reconstruction.

Elle se révèle décidément bien compliqué la vie!

Sauf à éprouver l'exceptionnel heureux et détendu

Au bord d'une rivière scintillante d'un vert inconnu.

 

P. MILIQUE

23/11/2012

RAGE FROIDE

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RAGE FROIDE

 

Cela n’a rien de préparé ni de convenu,

C’est juste le tressaillement complice

D’une vie qui n’est que très rarement

Brodée au fil d’or d’un artiste talentueux.

 

L’ignominie boueuse de certains humains

Initie le possible abcès d’une rage douloureuse

Qui excite le sentiment vif de n’avoir rien à perdre.

 

P. MILIQUE

19/11/2012

LÈPRE LENTE

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LÈPRE LENTE

 

C’est avec stupeur et tristesse que s’entame la traversée

Des invraisemblances patiemment débusquées

Sur l'un des sentiers tourmentés de la vie

Où se retrouve à fébrilement arpenter l'espace

Une de ces histoires contemporaine où la désespérance règne

Et rabat les rêves fous au plus bas niveau du quotidien.

 

Dans le miroir trouble d'une époque trop lourde

De concomitance entrelacée et de non-événements absolus,

On cherche plutôt à déceler les éclairs influents

Et définitifs de la lèpre lente ou du cancer rongeur

Sur le seul témoignage avéré depuis toujours

Que la survie réside dans l’amour et le désir.

 

P. MILIQUE

11/11/2012

AILES D'ÉPHÉMÈRES

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AILES D'ÉPHÉMÈRES

 

Quand le langage hésite, incertain dans le temps,

Que la phrase reste en suspend, et nous avec

Pour glisser dans un mystérieux monde parallèle,

Parallèle à la vie, parallèle à la mort...

 

Les ressassements ne suffisent désormais plus

Dans l'étonnement durable d'un flou non-maîtrisé

Qui donne, comme fier, sa langue en spectacle.

 

Lorsque vient l'attendu de nouvelles pensées,

Il est urgent d'ouvrir la fenêtre au chapitre des joies

Et de donner raison à ces oiseaux ailés d'éphémères...

 

Qu'ils lèvent une poussière d'or extrêmement légère

Nimbée du halo lumineux, exaltée de vie d'éclats de rires

Comme ces chants d'amour oubliés aux ferveurs extrêmes.

 

P. MILIQUE

19/09/2012

MINAUDERIES SOURNOISES

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MINAUDERIES SOURNOISES

 

Dans la tragique théorie d'un temps qui s'étire,

Le spectacle des apparences n'est pas que trompeur.

 

C'est le tableau immédiat d'une époque,

Une tranche toxique de vie vénéneuse

Qui ne peut s'observer avec indifférence.

 

Sous les minauderies sournoises de la vertu,

Il faut mettre en mots le grand ressac organique

Offrant sa voix à la sauvagerie qui nous transmue

Lorsque se profile l'ombre noire des vraies perversions.

 

Écoute cet énorme éclat de rire méprisant

Envers une vile hiérarchie définie d'emblée

Comme porteuse de laideur vulgaire et rapace.

 

P. MILIQUE

10/08/2012

MIROITEMENT CARMINES

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MIROITEMENT CARMINES

 

 

Le regard vide croise l'ombre des possibles

Dans l'embrasement final d'une vie essoufflée.

 

Une encre hésitante et déjà crépusculaire

Fouille la matière énigmatique des échanges

Qui pénètrent à l'essence rare des sentiments

Désentravés par erreur des forces de l'unique.

 

Tout ce qui au temps de l'ordinaire est refoulé

Engendre soudain une redoutable fracture

D'ans l'arrière salle enfumée de l'existence,

Miroitements carminés au tréfonds de la chair,

Emblématiques d'une souffrance rugueuse

Qui s'affranchit comme elle peut d'un alentour

Emporté sans ménagement au vent de l'irrémédiable.

 

P. MILIQUE

18/05/2012

AVEC L'ENERGIE D'UNE VAGUE

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AVEC L'ENERGIE D'UNE VAGUE



Soudain animé d'un désir puissant,
Le poète, au plus profond de l'inattendu,
Retrouve dans les mots quelque chose de plus vaste.

Il aimerait savoir rester pudique et se voiler de timidité
Mais l'homme minuscule qu'il est, tout de fragilité,
N'est toujours, quoiqu'il fasse, que le reflet de sa pensée.

Alors, le fidèle miroir de son imaginaire
Plonge dans l'inspiration qui accoste à l'essentiel
Dans le déploiement nébuleux de cette allégorie.

Il conserve sans cesse en lui l'envie d'affronter
L'existence avec quelque chose de plus vaste,
Et d'exposer cette intériorité bouillonnante
Nourrie jour après jour de la simple attention à l'autre.

Avec l'énergie de la vague, la pensée s'énonce en bribes,
Premiers ressacs aboutis d'une vie en dérive
Dont la rédaction de nouveaux fragments
Le contraint à plonger dans l'inconnu des certitudes
D'éléments maintenant exposés à l'ultime lumière.

Strates démesurées chutant en des ténèbres-refuge
Dans l'ascendance qu'anxieux il interpelle
Telle une aube nouvelle éclairé d'un soleil infini.

P.  MILIQUE

03/09/2011

JE DENONCE 10

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Je dénonce ces Hommes

Qui ne possèdent pas en eux de simple générosité:

Celle qui donnerait pourtant vie

A cette fraternité première et irréductible

Indispensable à la matérialisation de l'idée de paix.